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#patins à glace
fidjiefidjie · 7 months
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"Quand la vie est dure, enfilez vos lacets et patinez " ⛸️
Adotrip
Gif de Solution.com
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massivefanmilkshake · 2 years
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Pour le jour 6 voici le thème patin
TW : relation toxique passée, self-depreciation
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linguafrencha · 2 years
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French winter vocab
snow -> la neige
to snow -> neiger
snowflake -> le flocon de neige
snowman -> le bonhomme de neige
snowball -> le la boule de neige
snowy (adv.) -> enneigé/neigeux
snowball fight -> bataille de boules de neige
snowfall -> la chute de neige
snowstorm -> tempèête de neige
ice -> la glace
freezing -> gelé(e)
ice skating -> faire du patin de à glace
hat -> le bonnet
glove -> le gaunt
scarf -> l'écharpe (f.)
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selidren · 5 months
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Printemps 1918 - Champs-les-Sims
6/10
J'avoue également que depuis que mon mari est revenu blessé, mais vivant du front, j'essaie de me couper de plus en plus de ce que disent les journaux. Comme si ma guerre à moi était terminée, et qu'il était temps de me concentrer à nouveau entièrement à ma famille. Je sais que cela parait fort peu charitable étant donné que j'ai encore un neveu au front, mais c'est comme si quelqu'un avait retiré de mes épaules un poids énorme et que je pouvais enfin respirer sans entrave. Je me délecte du quotidien le plus banal qui soit, entre l'école des enfants et leurs petites bêtises, qui me paraissent selon les instants futiles ou gravissimes. J'imagine que toutes mes angoisses ne sont pas encore apaisées.
Transcription :
Arsinoé « Tu es sur de toi ? »
Marc-Antoine « Bien entendu ! »
Arsinoé « Tu es déjà venu patiner avec Kléber et Raoul ? C’est bien, tu vas pouvoir me montrer. »
Marc-Antoine « Ah non, jamais, mais ça ne doit pas être bien compliqué. »
Arsinoé « Rappelle moi pourquoi j’ai accepté de t’écouter, j’ai du mal à comprendre. La glace n’a même pas l’air si épaisse que ça ! »
Marc-Antoine « Ils sont venus hier, bien sur qu’elle assez épaisse. »
Arsinoé « Bon, très bien. Je me lance ! »
Marc-Antoine « Attends. Si tu as peur, j’y vais en premier. »
Arsinoé « Je n’ai pas peur figure toi, je n’ai juste pas envie de finir au travers de la glace dans de l’eau gelée. Je suis juste précautionneuse ! »
Marc-Antoine « Regarde, tout va bien, il n’est rien passé. »
Arsinoé « Pas encore... »
Arsinoé « Bon, quand il faut y aller... »
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sofya-fanfics · 8 months
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Les patins à glace
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Fandom : Fairy Tail
Relationship : Gray x Juvia
Je me suis inspirée d’un prompt du mois de Janvier de @creativepromptsforwriting​ : Patins à glace.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Juvia attacha ses patins à glace et alla sur la piste. Elle avait attendu la soirée pour s'y rendre. Personne n'était là et elle pouvait librement patiner. Du moins, elle voulait apprendre à patiner. Personne n'était au courant qu'elle ne savait pas patiner et surtout pas Gray. Elle ne voulait pas qu'il le sache.
Disclaimer : Fairy Tail appartient à Hiro Mashima.
@creativepromptfills
AO3 / FF.NET
Juvia attacha ses patins à glace et alla sur la piste. Le froid s'était installé sur Magnolia et une patinoire en plein air avait été installée au centre de la ville. Tous les habitants pouvaient en profiter et s'amuser.
Juvia avait attendu la soirée pour s'y rendre. Personne n'était là et elle pouvait librement patiner. Du moins, elle voulait apprendre à patiner. Personne n'était au courant qu'elle ne savait pas patiner et surtout pas Gray. Elle ne voulait pas qu'il le sache.
Cela faisait seulement quelques semaines qu'ils étaient en couple. Il était un mage de glace et elle ne voulait pas le décevoir s'il apprenait qu'elle ne savait pas patiner. Alors quand elle avait vu qu'une patinoire avait été ouverte, elle avait sauté sur l'occasion pour apprendre. Ça devrait être facile, s'était-elle dit. Après tout, elle avait accompli des choses bien plus difficiles que de tenir sur des patins à glace.
Elle glissa sur quelques centimètres. Elle sourit, fière d'arriver à avancer. Soudain, elle se sentit partir en arrière et elle tomba sur les fesses. Elle grimaça de douleur. Elle se leva avec difficulté, manquant de tomber plusieurs fois. Lorsqu'elle retrouva son équilibre, elle avança doucement. Elle se disait qu'en avançant lentement, elle ne tomberait pas. Mais sa jambe droite dérapa et elle tomba à nouveau sur les fesses. Elle se releva tout en gémissant de douleur. Il était hors de question qu'elle abandonne. Elle devait réussir à patiner pour Gray-sama.
Elle ne savait pas combien de temps était passé depuis qu'elle était arrivée à la patinoire. Tout ce qu'elle savait, c'était que la température avait baissé et qu'elle commençait à avoir froid. Mais elle voulait continuer. Elle n'arrivait toujours pas à tenir sur ses patins. Elle tombait à chaque fois et elle était sûre d'avoir des bleus sur tout le corps. Elle tomba à nouveau en arrière, lorsqu'elle sentit quelqu'un la rattraper en passant ses bras autour d'elle.
« Gray-sama ! S'exclama-t-elle en tournant la tête.
-Je peux savoir ce que tu fais ?
-Ri… Rien. »
Elle ne voulait pas lui avouer qu'elle apprenait à patiner et qu'en plus, elle n'était pas douée. Elle se redressa et se tourna vers Gray. Celui-ci encercla ses mains dans les siennes.
« Tu es glacée. »
Il retira sa veste et la passa autour des épaules de Juvia. Il ne portait qu'un simple t-shirt et même s'il ne sentait pas le froid, elle se sentait coupable de l'ennuyer.
« Maintenant, dit-il, dis-moi ce que tu fais à la patinoire à cette heure-ci.
-Juvia apprenait à patiner. »
Elle avait marmonné tellement doucement que Gray n'avait pas compris.
« Quoi ? »
Juvia soupira. Cela ne servait plus à rien de lui cacher la vérité.
« Juvia apprenait à patiner. »
Elle se cacha le visage entre ses mains, honteuse.
« Juvia ne voulait pas te décevoir. »
Il lui retira les mains de son visage.
« Pourquoi tu me décevrais ?
-Tu es un mage de glace et Juvia ne sait pas patiner. Elle a essayé d'apprendre, mais c'est une catastrophe. »
Gray se demanda où elle avait pu avoir cette idée qu'elle le décevrait si elle ne savait pas patiner. Il voulait la rassurer.
« Ce que tu fais avec l'eau est exceptionnel et je ne pourrais jamais nager aussi bien que toi. Est-ce que c'est pour ça que tu penses moins de moi ou que je te déçois ?
-Bien sûr que non ! »
Gray lui sourit et Juvia ne put s'empêcher de sourire timidement. Elle se sentait stupide d'avoir agi ainsi. Son manque de confiance en elle l'avait fait douter de ce que Gray pouvait penser d'elle.
« Je peux t'apprendre à patiner, dit Gray. »
Un immense sourire illumina le visage de Juvia et elle acquiesça. Ils se mirent à patiner. Juvia essayait d'imiter Gray. Il ne lui avait pas lâché la main et elle n'était pas tombée une seule fois. Elle ne s'était jamais autant amusé en apprenant quelque chose. Et tout ça, pensa-t-elle, s'était grâce à Gray.
Fin
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lalignedujour · 9 months
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La vie, c'est un lac gelé. Tu fais du patin dessus. T'as des patins, du fais du patin, c'est tout.
Tu peux faire du patinage artistique, du patinage de vitesse, du patinage pour aller quelque-part ou non, peu importe. Mais tu fais du patin. C'est ça la vie dans mon analogie, ok ?
Et voilà. On se focalise encore sur ce qui se passe au-dessus du niveau de la glace.
Mais faut faire attention à la couche de glace. Y a des périodes où elle est fine. Faut y aller tout doucement.
Et même si t'y vas doucement, tu ferais mieux de viser les endroits avec une couche de glace suffisamment épaisse. Sinon, y a des jours où ça va craquer. Et faut pas croire que dans le fond, c'est solide, que là-dessous, l'eau est bonne. Non. C'est gelé, tu peux crever. Pas obligé, mais tu peux crever.
Pour flotter toujours toujours au-dessus du niveau de la glace, même en plein milieu du lac, quand les rives semblent hors de portée, il faut savoir se faire légèr·e. Alors, oui, c'est que de la surface : du divertissement, du rire, de la jouissance.
En attendant les plages solides, gelées sur 2 mètres de profondeur, ce sont les plaisirs de la surface qui font qu'on peut continuer à patiner.
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c-etait-ailleurs · 4 months
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La réalité est une fine couche de glace, mais la plupart des gens patinent dessus toute leur vie sans passer à travers, sauf à la toute fin. 
Stephen King, L'Outsider, LdP p. 803-804
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virtchandmoir · 1 year
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c2montreal: Competition can keep you on your toes. Or for ice dancers, on the pick of your skates ⛸️. Shift the lens, and your fiercest competition can become productive collaborators. On May 25, ice dancing Olympic medallists and national champions representing the Ice Academy of Montreal will present their innovative, radical view on competition in the workplace. Listen as Scott Moir, Madison Hubbell and Romain Haguenauer join Jamal Othman for the panel "Thriving with competitors," and get ready to think about how we can lift one another up. Buy your pass to #C2MTL23 now, and get elevated. Link in bio. @iceacademyofmontreal @jamalaothman @splashmadison @scottmoir14 @romain.haguenauer #shiftingcultures #sports #icons #education #leadership #hope #newbusinessmodels #sharingandcommunity —— La concurrence peut nous tenir aux aguets. Ou, si on est danseur sur glace, sur la pointe de nos patins. ⛸️ En changeant de perspective, nos concurrents les plus féroces peuvent devenir de précieux alliés et former les collaborations les plus fructueuses. Le 25 mai, des médaillés olympiques et champions nationaux de danse sur glace de l’Académie de glace de Montréal présenteront leur vision radicale et innovante de la compétition au travail. Scott Moir, Madison Hubbell et Romain Haguenauer se joindront à Jamal Othman lors du panel «S’élever avec ses compétiteurs». Achetez votre laissez-passer pour #C2MTL23 dès maintenant et préparez-vous à découvrir de nouvelles façons de s’élever mutuellement. Lien dans la bio. #cultureenmouvement #sports #icones #education #leadership #espoir #nouveauxmodelesdaffaires #partageetcommunaute
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yaminahsaini · 9 months
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Lundi 18 décembre 2023: En ce moment à Paris il y’a une patinoire gratuite éphémère, sauf que le problème est que c’est sur réservation et complet.. mais heureusement une personne m’a donné sa place! J’y suis donc allée aujourd’hui! C’était sympa et très jolie! Par contre ce n’était pas de la vraie glace mais du plastique! Impossible donc de patiner normalement, c’est dommage.
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lanuitlennuie · 10 months
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Gamine j'allais le mercredi à la patinoire municipale. Je louais une paire de patins en plastique bleu super raide et je me lançais malhabile sur la glace. J'y allais pour la musique. Il y avait ce morceau (enfin l'original) toujours le même qui annonçait le moment *course de vitesse*. J'étais une patineuse moyenne mais ça ne m'empêchait pas de tenter ma chance à chaque fois. Une fois je suis tombée et la lame d'un patineur est passée en filant sur mon index. Il y avait du sang partout, la course a été suspendue pour me laisser sortir de la glace, c'était un peu une manière de l'emporter. La cicatrice est toujours là. J'ai conservé le goût des accidents et des chutes.
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ladyniniane · 2 years
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Coucou ! :D Pour les questions des OC basé sur la nature : 🍁 "Quelle est la saison préférée de votre OC ? Pourquoi et que font-ils pendant cela ?" ou 🌻 "Où votre OC se perdrait-il dans l'instant/la beauté du lieu ?", comme tu préfères ! :D
Chalut et merci pour les questions :D
Je réponds toujours avec les mêmes persos, mais n'hésite pas à demander si jamais tu en veux d'autres.
(Et puis je vais faire les deux questions, parce que les deux étaient très sympa à faire)
🍁 [MAPLE LEAF] What is your OC’s favourite season? Why and what do they do during it?
La saison préférée de Gladys est l'été (on ne ressemble pas du tout là-dessus) avec le printemps juste derrière. C'est le moment où la nature est dans toute sa beauté (les champs de blé dorés !) et où les jours sont longs. En plus elle supporte très bien le soleil. Elle aime faire des activités en extérieur comme des sorties à cheval, se baigner dans les sources ou juste se reposer sous un arbre près d'un champ.
Elle aime moins l'hiver et l'automne, parce que la diminution de la luminosité impacte son moral. Et puis l'hiver reste une saison difficile et elle se soucie d'ailleurs beaucoup du bien être de ses gens pendant cette période. Cela dit, elle apprécie aussi de faire des batailles de boules de neige et de chercher des champignons.
Enid préfère l'automne et le printemps. A l'époque où elle était orpheline, elle craignait beaucoup l'été et l'hiver. Elle garde de plus un très mauvais souvenir des étés à Enbarr (je m'imagine Enbarr comme étant une cuvette donc ça devait être vraiment l'enfer). Une fois dans sa nouvelle famille, elle a appris à apprécier un peu plus ces deux saisons, notamment le côté festif de l'hiver. Ses activités préférées sont se promener au bord d'un lac ou d'un cours d'eau, s'entraîner dans la cour sous les arbres, ou errer dans une forêt aux couleurs d'automne.
Le printemps est la saison préférée de Maeve parce que c'est le retour des fleurs et des oiseaux. Son activité préférée est de faire des pique-niques dans la nature avec ses proches, de manger des fruits et des gâteaux et jouer de la musique en extérieur.
Vigdis aime toutes les saisons, elle considère que leur alternance est importante et nécessaire. Elle a un rapport très contemplatif à la nature, qu'elle considère comme une manifestation du divin. Elle a cependant une préférence pour la beauté des paysages enneigés et le calme introspectif qui accompagne l'hiver. Elle aime le patin à glace, coudre et broder des gants et de quoi se vêtir chaudement pendant une veillée, en écoutant les gens autour d'elle, et faire des anges de neige. Je pense que Gladys et elle se sont lancées dans des batailles de boules de neige épiques, une activité à laquelle Maeve a participé également.
🌻 [SUNFLOWER] Where would your OC get lost in the moment/beauty of the place?
Pour Vigdis, il suffit de lui montrer la mer et encore plus si c'est avec un lever ou un coucher de soleil (j'ai d'ailleurs une scène où elle et Gladys se promènent au bord de la mer).
Enid serait typiquement charmée par une belle cathédrale, notamment celle du monastère. Elle s'y sentirait aussitôt bien, vu que les églises sont pour elle un refuge depuis le début, et admirerait les statues et les vitraux.
Maeve est absolument charmée dans la suite de l'histoire en découvrant Deirdriu de manière plus paisible, que ce soit l'architecture ou la proximité de la ville avec la mer. Elle apprécierait aussi beaucoup de découvrir un beau jardin avec des statues, des fontaines, des tonnelles...Un lieu romanesque ou on pourrait se perdre.
Pour Gladys typiquement un endroit avec des champs de blé à l'infini, ou alors une vue avec un très beau ciel étoile. Un lieu historique en lien avec les grands héros du passé du Royaume pourrait aussi tout à fait la subjuguer.
OC interview questions - Nature
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fidjiefidjie · 7 months
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Bon Matin 💙⛸️💃🆕️
Mika 🎶 Jane Birkin
(Que ta tête fleurisse toujours)
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sophietdbquebec · 2 years
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21 février - Marché Jean-Talon et patin
Nous avons pris notre temps ce matin, et nous sommes allés faire des courses au marché Jean-Talon en fin de matinée. Nous avons acheté de quoi manger pour ce midi, et nous y avons aussi fait le plein de sirop d’érable. Nous avons dégusté un cône au sirop d’érable, très sucré mais délicieux! Nous nous sommes promenés dans le quartier et nous sommes tombés sur une petite boutique de créateurs très cool, où j’ai acheté une super paire de boucles d’oreilles. Comme nous avons un peu traîné là-bas, nous ne sommes rentrés à l’appartement qu’en début d’après-midi.
Après manger, nous avons organisé notre journée de demain, à la station de ski de Owl’s Head, dans les cantons de l’Est.
En fin de journée, quand Adrien avait fini de travailler, nous sommes allés en centre-ville pour faire du patin à la patinoire du quartier des spectacles. Alix, Romain et moi n’avions qu’à louer des patins, l’accès à la glace est gratuit. La plupart des québécois ont leurs propres patins. Les 2 premiers tours m’ont permis de me remettre en jambe, puis j’ai pris la confiance, et en essayant de patiner en marche arrière, je suis tombée. Au premier abord, rien de très grave, mais je n’étais plus très sereine, et je suis restée plutôt sage.
Quand nous commencions à avoir un peu froid, et surtout faim, nous avons enlevé nos patins et nous sommes allés manger au Poincarré, un bar/resto dans le quartier chinois qui propose pleins de plats à base d’aliments fermentés. Deux amis français de Blandine et Adrien nous y ont rejoint.
La douleur dans mon coude ne va pas en s’arrangeant, donc il y a une très forte probabilité que la sortie ski de demain soit annulée, à mon très grand regret…
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cafes-et-friandises · 2 years
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┃­ Patin à glace
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✉ - Evénement du Calendrier de l'Avent 2022.
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「 𝙲𝙷𝙰𝚁𝙰𝙲𝚃𝙴𝚁𝚂 」 ▹ Tartaglia
─ ­ ­ 𝚃𝚈𝙿𝙴 ▹ One-Shot
─ ­ ­ 𝚁𝙴𝙰𝙳𝙴𝚁 ▹ ♀ Féminin
─ ­ ­ 𝙶𝙴𝙽𝚁𝙴 ▹ Première amour | Se déroule avant la tram du jeu | ♥ Crush réciproque | ♥ Douceur | ♥ Fluffy
─ ­ ­ 𝚃𝚁𝙸𝙶𝙶𝙴𝚁 & 𝚆𝙰𝚁𝙽𝙸𝙽𝙶 ▹ R.A.S. ( A part que Tartaglia est magnifique dans son uniforme des fatuïs, je simp dessus depuis le teaser avec l'enterrement de Rosaline. )
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Le vent s'amusait drôlement avec tes [L/C] cheveux [C/C] alors que le froid hivernal gelait, ou du moins glaçait le bout rougit de ton nez. Pourquoi faisait-il si froid ? Peut-être, car tu te trouvais au royaume même de l'hiver permanant, l'ennemi naturel de ton corps surtout avec toutes ses couches de neige à perte de vue. À chaque pas, tu te demandais si un jour tu n'allais pas disparaître sous l'épais manteau blanc, comme un taupiqueur dans son trou. Bien que tes pas tassaient l'immense étendue blanche, c'était un combat de tous les instants pour ton gabarit, ne voulant pas finir lamentablement la tête la première dans la poudreuse. 
Un peu râleuse sur les bords, à cause de ton accompagnateur qui se moquait royalement de ta difficulté à avancer dans ce paysage enneigé, un sourire railleur au coin des lèvres, alors que tu ne pouvais t'empêcher de redécouvrir les scènes calmes de Snezhnaya de ton enfance. C'était le regard brillant que tu admirais le décor naturel de la région, appréciant sa couleur pure et enchanteresse. Du coin de l'œil, tu apercevais les couches de neige perlant des branches de sapins sous son poids, ou encore les plaines complètement uniformes où à l'orée de leur entré se cachait de petits animaux au pelage polaire immaculé. Ça faisait si longtemps que tu n'avais pas mis les pieds dans cette nation, et même si tout semblait comme avant, tu avais cette impression que tout était différent, comme venant d'un autre monde.
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─ ­ ­ ­ « Tu as la tête dans les nuages, [T/P]. Heureusement que je suis là pour te protéger. » Se moqua le roux alors qu'il t'attrapait le bras d'une main, manquant de te prendre une branche pendante un peu trop bas. « Tu ressembles à une enfant, à croire que tu n'as jamais vu de neige. »
─ ­ ­ ­ « Moque-toi. Quelle chance ai-je d'avoir un homme aussi fort à mes côtés. » Lui lanças-tu un sourire aux lèvres, légèrement moqueuse, vous voyant toujours comme des enfants, même si son regard océan te semblait très différent d'avant. « Il n'y presque pas de neiges à Sumeru, je te ferais dire Ajax. »
─ ­ ­ ­ « Si tu n'étais pas partie pour tes études, ça aurait été ton quotidien... »
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Ses mots furent pratiquement étouffés par l'épaisse écharpe rouge de son uniforme au fur et à mesure que sa voix faiblissait. À tes yeux, il te semblait presque bouder, pourtant la vérité était toute autre. Un sourire attendri se plaça sur tes lèvres, bien caché par les rebords large de l'écharpe prêtée par ton ami. L'homme semblable à un renard se contenta de hausser les épaules, passant à autre chose comme si ces mots n'avaient pas besoin de réactions, tandis que ton regard [C/Y] commençait à le détailler, remarquant à quelque point il ressemblait à son lui enfant. Même si dans ses habits, il te semblait plutôt majestueux ou du moins mature. Sans que tu ne t'y attendes, Ajax te tendit sa main gantée de cuir noir. Ses yeux océans, légèrement ternes, ne te ménagèrent pas, t'incitant à la prendre en te fixant avec intensité.
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─ ­ ­ ­ « Nous sommes presque arrivés. » T'apprit le jeune homme, tournant un regard en direction du lac où vous vous rendiez. « Évitons de rester trop longtemps sans bouger, tu ne voudrais pas devenir un glaçon... »
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Sa voix sérieuse, calme et prévenante te fit presque rougir, enfin, si tes joues n'étaient pas déjà rosées par le froid mordant de l'hiver. Sans le faire attendre plus longtemps, bien qu'il ne te regardait pas, tes doigts incertains glissèrent sur les siens, laissant une faible chaleur t'étreindre alors qu'ils firent sursauter ton ami. Qu'était-il arrivé à ton Ajax enfantin ? Où était passer l'enfant espiègle et légèrement bagarreur sur les bords ? Déstabilisée par sa subite maturité, vraiment séduisante et loin de t'en plaindre même peu habituée, tu te sentais légèrement timide face à lui. Et, ce fut bien pire quand son bras s'enroula autour de ta taille et que son autre main retira les épines d'un pin emmêlées à tes cheveux.
­
─ ­ ­ ­ « Ne t'éloignes pas de moi, d'accord ?»
­
Son visage te semblait si proche et sa voix si adulte alors qu'il venait toujours de murmurer ses mots à ton oreille, son souffle glissant sur ton lob. Il était devenu un homme. Ton regard s'arrondit de surprise, retenant ton souffle tandis que tu hochas la tête dans un réflexe incontrôlé. "Ajax était devenu un homme", c'est à ce moment-là que tu percutas, te prenant la réalité de plein fouet. C'était évidant, pourquoi ne l'avais-tu pas remarqué plutôt ? Ces mêmes traits que tu avais pris pour acquis avaient tant changé et sa carrure s'était développée. Ta main dans la sienne, le tout jeune exécuteur reprit son chemin, gardant précieusement ce contact qui vous reliait ensemble au cœur de cette forêt millénaire.
Du coin de l'oeil tu l'observais, pourtant, tu ne remarquas pas ce sourire enfantin qui couvrait adorablement ses lèvres depuis le moment où il avait vu ton air changer. Depuis combien de temps attendait-il cette expression sur ton visage ? Il ne comptait plus. Un feu chaleureux et longtemps oublié s'était bousculé dans sa poitrine dès l'instant où il t'avait vu descendre du bateau et mettre pied à terre. C'était aussi exaltant qu'un combat, voir même bien plus excitant, et l'incertitude qui nouait son ventre l'était d'autant plus aussi, mais comme pour tout ce pourquoi il s'était battu, il gagnerait ce combat aussi.
Les bottes couvertes de neige, les cheveux poivrés de flocons blancs, vous arriviez enfin devant le petit lac gelé. Le lieu était tranquille, encerclé d'arbres et de fougère, comme s'ils s'agissaient d'un paysage secrètement bien gardé par des créatures féeriques. Un endroit parfait pour un rendez-vous romantique. À peine cette pensée te traversa l'esprit, que tu te sentis rougir comme une adolescente avec son premier amour, ce qui n'était pas loin de la vérité, serrant sans faire exprès la main d'Ajax.
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─ ­ ­ ­ « [T/P] ?» T'interrogea le jeune homme à ton geste incontrôlé, légèrement soucieux.« Quelque chose ne va pas ?»
─ ­ ­ ­ « Non. Non. Tout va bien, j'ai perdu l'équilibre à cause de la neige. » Marmonnas-tu gênée, essayant de cacher ton malaise. « Allons-nous pêcher, comme avec ton père ?»
─ ­ ­ ­ « Pas aujourd'hui, nous allons patiner. » T'apprit ton ami qui avait toujours été imprévisible, te laissant pantoise devant ses révélations, incertaines de comprendre son idée. « Teucer veut apprendre à patiner. »
─ ­ ­ ­ « Oh. Et tu ne veux pas te ridiculiser devant ton petit frère, c'est ça ? » L'interrogeas-tu à moitié en plaisantant, le regard faussement moqueur en le regardant dans les yeux. « C'est assez mignon. »
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Le temps changeait les gens et les éloignait, mais pourtant entre vous, c'était comme si tout pouvait être naturel tant que vous restiez honnête l'un avec l'autre. Même si toutes ces années vous avaient séparé, vous preniez silencieusement le temps de vous redécouvrir l'un comme l'autre, acceptant ces nouvelles expressions et cette évolution de l'autre sans jugement. Ajax ne trouva rien à redire, se contentant de réfréner son évite de caresser tendrement la rondeur rougie de ta joue, bien trop adorable pour son propre bien, sa retenue à deux doigts de fondre dans ce désert de glace. L'océan de ses yeux te sembla immense, comme une éternité sans fin, alors que pendant quelques minutes dans toute votre vie, vous profitiez du regard tendre de l'autre, sans vous soucier d'être surpris.
Ce fut le feulement doux d'un renard des neiges qui vous ramena à la réalité, câlinant de sa truffe la jambe du natif de Snezhnaya, cherchant pour une raison quelconque son attention. De nouveau coupé dans sa contemplation, Ajax laissa son sac tomber par terre, retirant avec précaution deux paires de patins à glace bien évidemment solidement protégé pour ne pas vous couper avec leur lame. L'une trouva refuge dans ta main tandis que l'autre resta dans celle du roux qui s'installa comme un enfant dans la neige pour les enfiler. De ton côté, tu fus un peu plus "exigeante", prenant place sur l'une des souches au bord du lac gelé, observant un instant l'étendu brillante à la lueur du soleil, tu te perdis dans tes pensées. Ajax termina bien avant toi de lasser ses patins, alors que tu n'avais même pas encore commencé, lui tirant un sourire, presque comme s'il s'y attendait.
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─ ­ ­ ­ « Dit donc, tu ne sembles pas très coopératrice aujourd'hui, belle jeune femme. »
─ ­ ­ ­ « Belle jeune femme ? » L'interrogeas-tu, ces mots ayant directement percuté ton esprit, surprise de les entendre de la bouche de ton ami. « Attends, tu as déjà terminé ? Mais comment ? »
─ ­ ­ ­ « Contrairement à toi, je ne me laisse pas distraire. » Te taquina-t-il, prenant un de tes futurs patins en main. « Laisse-moi faire. »
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Faussement vexée par ses insinuations, toutes sauf légitimes, tu le laissas faire. Il ressemblait à un prince charmant, un peu comme celui dans Cendrillon, enfilant délicatement tes nouvelles chaussures pour les lacer à la perfection, sûrement à cause de ses frères et sœurs. Tu ne pus empêcher un air tendre prendre place sur ton visage, observant de tes yeux [C/Y] son profil concentré, le trouvant particulièrement séduisant pour une quelconque raison. Aimais-tu l'Ajax en uniforme un air sérieux au visage ? Bien plus que tu n'osais l'admettre. Tes doigts gantés glissèrent dans ses mèches rousses, figeant instantanément l'exécuteur sur place, alors que dans un geste délicat, tu les agitas pour en faire tomber les quelques flocons s'y étant logés. Prise dans ton action, tu ne remarquas pas le regard océan du jeune homme se redresser jusqu'à ton visage, ayant terminé de lasser tes patins à glace. 
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─ ­ ­ ­ « Aurais-tu une dent contre ma magnifique chevelure, [T/P] ? C'est de la persécution. »
─ ­ ­  ­« Il y avait des flocons dedans. » Te défendis-tu, amusée par sa remarque, bien qu'assez embarrassée d'avoir été prise sur le fait. « Est-ce de la persécution de prendre soin de toi ? Ou serais-tu en train de m'accuser injustement ? J'attends des excuses jeune homme. »
─ ­ ­ ­ « Excuse-moi, excuse-moi. ~ »
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Vous étiez comme des enfants, gloussant comme des adolescents alors que votre complicité revenait comme avant votre séparation. Pour te prouver sa bonne foi, le roux embrassa tendrement la rondeur de ta joue en signe d'excuse, replaçant ensuite correctement ton écharpe aussi rouge que la sienne, veillant à ne pas tirer une de tes mèches [C/C] dans le processus. Maintenant tous les deux prêts, les protections des patins retirées, il était désormais temps de rejoindre la glace épaisse du lac, pouvant sans problème supporter le poids d'une flopée de chef brutogivré en train de danser leur meilleur flamenco.
Échangeant un regard incertain, Ajax fut le premier à rentrer sur la glace accompagnée d'un équilibre approximatif comme seule arme. Tu aurais bien ri en le voyant faire si tu ne te trouvais pas exactement dans la même situation. Puis ce fut ton tour. Prenant ton courage à deux mains, tu posas tes patins sur le sol lisse, glissant dessus presque instantanément. Vous vous sentiez tous les deux comme des faons venant à peine de naître et tentant de diable sans préparation au préalable. Il vous fallu quelques minutes d'adaptation, maîtrisant parfaitement la "T pose" comme vous l'aviez si bien appelé, avant d'arriver à glisser sur l'étendue gelée de votre plein gré.
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─ ­ ­ ­ « Je ne pense pas qu'on soit fait pour ça... » Marmonnas-tu manquant de t'asseoir de façon non-désiré et violente sur la glace. « Peut-être devrions-nous influencer ta mère et Teucer sur autre chose, comme de la luge par exemple. C'est bien de la luge. »
─ ­ ­ ­ « Complètement d'accord. Pêcher sur glace est bien plus divertissant et moins dangereux. »
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Vous le saviez, l'un comme l'autre, vous saviez votre niveau catastrophique sur la glace avec des patins désormais, manquant de faire plus d'une fois un câlin au sol. Maintenant, le plus dur vous attendait : " Sortir du lac gelé sans tomber". Autant dire que le combat était loin d'être gagné d'avance... Bien plus à l'aise que toi sur la glace, Ajax passant par-là, attrapa délicatement ton poignet pour t'amener jusqu'à lui dans un geste assez lent. Dès que tu fus à sa portée, ses bras s'enroulèrent chaudement autour de ta taille, soupirant de soulagement une fois complètement stable sur la glace. Votre équilibre durement gagné, un sourire pour l'autre, vous aviez enfin un court instant pour vous détendre, chaleureusement en sécurité dans votre étreinte. C'était apaisant de t'avoir enfin entre ses bras après que tu aies disparue pour l'académie, il était si content de te revoir, que tu sois enfin de retour auprès de lui et il ne put s'empêcher de l'exprimer.
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─ ­ ­ ­ « Je suis heureux que tu sois rentré. »
─ ­ ­ ­ « Je suis heureuse d'être de retour. » Soufflas-tu avec émotion à deux doigts de fondre dans sa tendre étreinte, bien plus affective que celle entre deux simples amies. « Tu m'as manqué, Ajax. » ­
Ta confidence ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd, apportant un éclat de sincérité et de joie dans le regard tantôt terne de l'homme que tu aimais. Tu te devais d'être honnête, si quand tu étais partie ton amour brûlait pour l'enfant qu'était Ajax, pas une seule fois la flemme s'était éteinte, pourtant, tu avais fait tes classes avec Al-Haitham ou encore Kaveh. Même aujourd'hui, délicatement étreinte par l'un des hommes les plus dangereux de Teyvat, l'un des onze exécuteurs Fatuï, tu ne pouvais que l'aimer. Au plus profond de toi, tu en avais conscience, ton amour était presque aveugle pour ce renard addict aux combats et au frisson du défis quitte à mettre sa vie en danger.
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─ ­ ­ ­ « Ajax, je suis désolée d'être partie aussi loin, mais je devais - » 
─ ­ ­ ­ « Je comprends. »
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Son regard océan plongeant dans le tient te laissa sans voix. Est-ce vraiment Ajax en face de toi ? À deux doigts de te croire dans un rêve, tu fus soufflée par la bienveillance et l'amour essayant de réveiller son regard terne, bien qu'une pointe de tristesse veillait en fond. Tu ne pus empêcher un sourire tout aussi triste de prendre place sur ton visage caressé tendrement par l'une de ses mains gantées, ne sentant presque pas la morsure froide qu'elle apportait. Si le temps vous semblait suspendu, loin de cette forêt ou encore du froid abyssal de Snezhnaya, son regard glissa inconsciemment sur tes lèvres. Ce feu ne s'était jamais éteint dans son cœur, même s'il avait essayé de l'étouffé, il ne pouvait plus se tromper et ignorer la chaleur brillante dans chaque recoin de son être. Il avait besoin de toi et il en brûlait de passion. Tes lèvres rougies par le froid ne l'aidaient pas, voulant les réchauffer des siennes. Sans même s'en rendre compte, il les quémandait presque, cachant son courage derrière sa retenue pour ne pas y céder, essayant de garder son désir muet.
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─ ­ ­ ­ « Ajax. » Murmuras-tu presque submergé par le regard inconsciemment intense de ton premier amour. « Je le veux aussi. »
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Fébrile à ta réponse, le jeune exécuteur s'interrogea à tes mots. De quoi parlais-tu ? À peine il rencontra l'éclat [C/Y] de tes yeux, la réponse lui fut aussitôt plus que claire. Il avait ton consentement. Fiévreux, il céda à votre envie commune, posant sans hésitation ses lèvres sur les tiennes, goûtant à la fraîcheur de tes croissants de chaire qu'il avait tant attendu. Si au début votre échange fut tendre et remplit de timidité s'assurant bien que l'autre le voulait aussi, celui-ci devient rapidement bien plus passionné, vous submergeant de chaleur, ravageant vos cœurs de passion. Tu te sentais fondre à chacune de ses attentions, accueillant son muscle de chaire entre tes lèvres avec un délice non contenue, jouant avec sa chaleur ardente. Tu n'aurais pas pu rêver mieux comme premier baiser, qui se métamorphosa en une pluie, dégustant tes lèvres comme s'il ne pourrait plus jamais le refaire.
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─ ­ ­ ­ « Ajax, une sec - »
─ ­ ­ ­ « Je suis désolé, [T/P]. Encore une fois. »
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Comment avait-il pu résister à t'embrasser pendant tout ce temps ? Le jeune exécuteur l'ignorait et ne voulait plus s'en rappeler. À peine avait-il prononcé ses mots, que ses lèvres se perdirent une nouvelle fois sur les tiennes, les caressant avec une délicatesse sans nom, t'emportant avec lui dans une spirale ardente d'amour. Sa main glissa le long de ta joue, observant de son regard océan ton visage rougi par sa faute, ça faisait si longtemps qu'il souhaitait faire ça. Bien décidé à profiter de son nouveau statut pour te câliner longuement au coin du feu dans l'intimité de son appartement, il ne vous restait maintenant plus qu'une chose à faire : "Arriver à sortir de cette patinoire". Une dure épreuve, autant pour lui que pour toi, mais la chaleureuse récompense qui vous attendait au final valait bien plus que ce défi des plus glissant.
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Masterlist ・ Christmas Calendar 2022
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selidren · 5 months
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Printemps 1918 - Champs-les-Sims
8/10
Je me rends compte dès lors que je n'ai pas demandé de nouvelle de votre fille. Comment va Louise ? J'imagine que se faire ainsi abandonner sur l'autel a été une terrible épreuve, vous lui transmettrez bien toute ma sympathie. Ce qui lui est arrivé est atroce et prouve bien à quel point les hommes de bonne famille sont capables des pires indélicatesses par pur égoïsme. Jules a toujours dépeint sa fille avec des mots très doux que je réserve quand à moi à mon aînée, mais vous qui la connaissez bien mieux, comment était-elle adolescente ? J'admet sans trop de honte que j'ai peur de ne pas être à la hauteur en ce qu'il s'agit d'élever de jeunes gens, ni vraiment enfants, ni vraiment adultes.
Transcription :
Arsinoé « Et si on essayait de faire une figure ? Comme les Syers aux Jeux Olympiques ! »
Marc-Antoine « Les quoi ? »
Arsinoé « Les Syers. Avant la guerre, on les voyait parfois dans les journaux. C’est un couple de patineurs anglais, ils sont tellement élégants. Sur la piste, on dirait qu’ils dansent comme si ils n’étaient pas sur la glace. Enfin, c’est ce qu’on dit. »
Marc-Antoine « Noé, tu patines depuis moins de vingt minutes. Je veux bien que tu sois déjà à l’aise, mais de là à tenter quelque chose comme ça... »
Marc-Antoine « Non, vraiment, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. »
Arsinoé « Quel rabat-joie ! Tu voulais faire quelque chose d’interdit non ? »
Marc-Antoine « Interdit, mais pas dangereux. Je n’ai pas très envie de me rompre le coup au milieu de la rase campagne. Si je me casse une jambe, qui me portera ? Toi ? »
Arsinoé « Allez, regarde, ce n’est rien. Tu es presque aussi dramatique que Cléo en fait... »
Marc-Antoine « Bon, d’accord. Mais fais attention hein ? »
Arsinoé « Tu vois. Tout va bien. »
Marc-Antoine « Pour le moment... »
Arsinoé « Tu es si négatif ! Je croyais que c’était moi qui n’aimait pas prendre de risques ? Il faut toujours que tu vois le pire arriver… »
Marc-Antoine « Tu vois. Je te l’avais dit ! »
Arsinoé « Je proteste ! C’est ton fichu pessimisme, tu as fait un faux mouvement parce que tu t’attendais à tomber, c’est tout ! »
Marc-Antoine « Je n’ai pas fait exprès... »
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wehadtodayandstuff · 2 years
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C’est l’heure
C’est l’heure. C’est l’heure de laisser glisser nos mains l’une dans l’autre jusqu’à se faire emporter par le torrent de la vie. L’heure de laisser nos regards dériver et s’éloigner du point de mire qui a porté nos cœurs. L’heure de dessiner cette ligne de séparation à l’encre de nos larmes abîmées. Depuis notre entrée en scène, la glace sous nos patins n’a cessé de fondre lentement, devenant de plus en plus mince, de plus en plus fragile. Elle est à deux doigts de craquer et de nous faire couler, désormais. Il est temps de quitter le feu des projecteurs, de mettre fin à la représentation, de retourner à l’apaisant silence de nos vestiaires. C’était couru d’avance, la flamme brûlait bien trop ardemment pour ne pas tout emporter autour d’elle et ne laisser derrière elle que les cendres de désirs fanés et d’un amour fantasmé.
Je me réveille difficilement, une sensation de manque au creux des tripes, m’extirpant d’un matelas m’ayant englouti. Je préfère me réveiller en sursaut après un cauchemar. Ils sont moins dangereux, les rêves effrayants, parce qu’on est soulagé de les quitter, de se rendre compte que ce n’était pas réel, rien que le travail d’une imagination débordante en manque d’expression. Mais lorsque la vie rêvée ressemble beaucoup trop à celle que l’on idéalise, qu’elle met en scène nos désirs profonds et inaccessibles, alors devoir la quitter est sans doute le pire des crèves-coeur. On a dansé et on s’est tenu la main et on a fait l’amour et on s’est souri et on s’est endormis l’un contre l’autre sous la chaleur d’une douce couette qui n’attendait que nos deux corps enlacés pour donner un sens à son existence et ce café noir me paraît bien amer ce matin. Je n’arrive pas laisser les choses couler avec autant de fluidité que les gorgées de bière qui hydratent mon cafard. Trop impliqué, trop sentimental. Cœur de cristal. Penser, penser, penser. Tourner en rond. Discuter dans le vent. Pitié, laissez-moi changer. Laissez-moi me détacher. Je veux pas en arriver à me détester. Je veux pas finir en miettes. Aucun autre choix ne se présente à moi, je suis fait comme ça. Ne pas aimer est ma seule paix. Réapprendre à vivre dans le foyer douillet de cette si familière solitude, à s’en contenter. À l’apprécier, même. À s’y épanouir. C’est l’heure.
Alors une dernière étreinte. J’inhale profondément le sommet de ta chevelure aussi noire que mon cœur pour en conserver le parfum dans mes poumons, de quoi survivre durant l’hiver. Combien de fois nous sommes-nous dit au revoir sur ce quai, au milieu de toute cette agitation ambiante qui semble se figer dans le temps, l’espace de quelques minutes. Je l’ai souvent vécu comme un adieu, sans doute parce que j’ai toujours eu envie de te retenir, parce qu’après avoir passé un moment avec toi, le retour à la vie réelle, au quotidien, me semblait bien fade et effrayant. Ou peut-être parce que j’avais envie de partir avec toi. Changer de côté, de direction, pour une fois. Mais tu l’as dit toi-même, nos trains partent dans des directions opposées, et notre passion n’a jamais été assez solide et puissante pour pouvoir contrer les rouages d’une fatalité programmée. Je caresse le bout de tes doigts et ils s’échappent dans le bruit assourdissant d’une rame à bord de laquelle je ne suis pas.
Aller simple vers le reste de nos vies. 
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