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#pensée poétique
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il est des palais qui accueillent les levers du jour par inadvertance ; des palais de voiles et de transparences qui effleurent l’évidence par hasard ; ce palais se nomme aussi bien la vie que la pensée ; ce chemin qui nous mène là où nous ne savions pas
© Pierre Cressant
(jeudi 1 juin 2023 - vendredi 10 mai 2024)
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secicrexe · 5 months
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mon âme m’emmerde
… Que tous les cimetières pleurent ! Je suis un intrus et en tant que tel, je vais me lever de la table, m'éloigner de mon groupe d'humains préféré au premier degré et marcher comme un salaud au second degré... tous mes regards sont des excuses et ma gentillesse m’a coûté une fortune... ce n'est donc pas ma faute si le mal _ le mien _ le miroir_ le monstre prend la forme de la lune…
Khalid EL Morabethi
W I P
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vaguenebuleuse · 11 months
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Écrire me fait beaucoup de bien, écrire depuis hier, a été comme un instinct, une évidence par tout le bien que cela me fait, maintenant, et au quotidien.
Je délivre mon esprit, je clarifie mes pensées, j’expose mon être avec davantage de clarté. 
Cela me fait beaucoup de bien.
Enfance qui se libère, expression qui devient plus légère
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plumedepoete · 11 months
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Ecorcé vif - Jean-Marie Audrain
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  Sur l'écorce des souvenirs Avec des mots prédestinés A l'encre de tes yeux cernés J'écris ton nom pour l''avenir. Read the full article
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poetiquementvrai · 2 years
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Ça te va bien d’être toi
Ça te va bien d’être toi. Qu’est-ce que t’es beau, qu’est-ce que t’es belle quand tu t’affirmes devant le monde entier ! Délaissant armure et jeux de rôles, t’assumer n’est plus une option. Le seul habit que tu choisis de porter est cet irrésistible parfum, aux notes d’assurance, qui nous envoûte à chacun de tes pas. Toute cette confiance, qui découle de ton être, te rend presque irréelle. C’est pourquoi ils te jalousent sans comprendre qu’ils détiennent, eux aussi, cette même clef qu’ils croient encore matérielle. 
- Poétiquement Vrai
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Pensée du jour d'Alexandre Jardin...
Ma femme-source me déséteint, me remet au niveau de la vie, m'y ramène. Elle me fait re-découvrir la densité poétique de chaque mot. Elle enjoyeuse tout. Son rire si contagieux dissout l'angoisse du siècle, congédie l'aigreur publique négative, convoquée sublime en permanence.
Les "amours" (d'occupation, de diversion, d'occasion, etc.) qui n'ont pas cet effet spirituel, allégeant et incroyablement allègre ne sont-elles pas une contrefaçon de l'amour ?
Plus jamais de copie, je ne veux plus que l'original : elle seule à jamais, sa présence.
Même son absence est une présence.
Peut-être suis-je en train de découvrir l'Amour, ce changement radical ? Cet effritement d'un soi excessif qui devient un NOUS glorieux, chef d'œuvre.
La vie spirituelle d'une femme-miracle est peut-être son secret.
Alexandre Jardin
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imago-memoria · 5 months
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"(...) L’absence d’espace engendre le vertige ; le défaut de mesure fait naître la peur. C’est une horloge arrêtée, un accident très feutré du sens, où il n’y a pas eu de commencement. Car la peur vient après, avec la pensée d’un point de départ et dans l’idée du retour au lieu de perdition. Revenir sur ses pas : alimenter la peur. C’est une circonstance très abstraite où la forêt fait marcher celui qui s’est perdu en elle. Il va en rond croyant trouver l’issue. Tourné en bourrique, c’est le sort du perdu. La forêt n’a pas d’autre bout que les arbres qu’il voit, pas d’autres bords que ses rondes, pas d’autre centre que son incessante question. Du moment qu’il se sent perdu, il se perd davantage. N’étant ni renard ni hibou, il restera toujours étranger à ce qui l’entoure, étranger à la forêt sans issue mais que rien ne clôture. Car contrairement au labyrinthe, une forêt n’a pas d’issue parce qu’elle n’est fermée de nulle part. Elle s’engendre soudain dans la peur sans limite (…)"
Emmanuel Hocquard. EN FORÊT, Action poétique n° 87
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orageusealizarine · 8 months
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à treize ans j'allais rêvant (sans doute) des vers enjoaillant mes lèvres j'allais désespérant jeunesse (souvent) et belle Il me semble parfois que mon sang coule à flots c'était douleur charmante et ris bien trop cruels être à mon âge atteinte de langueur baudelairienne
j'en ai saigné souvent métaphores trop réelles aux rythmiques sanglots d'un esprit solitaire j'épousais sans partage le romantisme navrant en vain tâtant mon corps intact et blanc lunaire mais grave et lourde (et vaine) la vie vitement pulsait
sans ironie vraiment en poétiques foulées j'ai dévalé la rue poésie avalée et l’œil plus clair et l’oreille plus fine j'ai souffert ah ! la ruse de la mélancolie fausse somptuosité les cris les râles les voix dans les ciels dispersés continuaient de bruiter et clinquer et siffler
et partout colorant en rouge mes pensées les rues et mes fantasmes par trop déshabillés sur les pavés sordides mes soieries déchirées calme et violence discrète des soirs accidentés endormir pour un jour la terreur commencée dans l'inquiétante clarté en sursauts et veillées
et moi (j'étais si jeune) j'avais le cœur serré (c'était à rire pouffer prendre au sérieux les pleurs d'une douleur effrénée) en écoutant crier des vers dépareillés les excès les baisers l'amour toujours manqué en poésie braillé
oh j'aime mieux trembler voir mes cheveux vignés dans tes doigts tortillés jouir impudiquement mais sans vulgarité célébrer les entrailles les frôlements pâlissants de tes caresses folles la grivoiserie naissante dans nos nuits fatiguées et goûter sur nos corps nos démences amantes écloses et déflorées
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deviance-nocturnale · 10 months
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6. Chat GPT
J’ai ouvert l’application. Fébrilement. Pas le coup de pouce affirmé, un léger tremblement tactile.  J’ai repensé à la première fois qu’on m’en avait parlé.  Une table, entre collègues, un cours sur les volcans niveau 5e entièrement rédigé par une IA. Je n’y croyais pas au début. L’improbabilité me fascinait néanmoins.  J’ai alors pensé : et si j’écrivais un roman complet d’un simple clic ? Plus compliqué que ça en a l’air, il a fallu réfléchir à la forme, à la syntaxe d’une demande faite à un génie de l’écriture. Première demande : écris un texte sur la mer à la façon de Chateaubriand. J’ai été soufflée, bluffée, ébouriffée par une tornade de maux romantiques.  La folie m’a alors emportée, j’ai testé, j’ai voulu absolument trouver la combinaison parfaite.  Deuxième demande : un texte en prose poétique.  C’est un fait, une évidence.  Je me sens piégée. En échec total. Une machine peut-elle donc faire mieux ? Les idées viennent toujours de ma cervelle, n’est-ce pas ? C’est moi qui demande. Lui, c’est l’exécutant. Cette foutue plume digitale n’aura pas raison de moi.  Jamais !
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mmepastel · 8 months
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Je viens de finir ce bijou. Immense livre, d’une immense beauté et d’une tristesse incommensurable.
Il y a une intrigue qui lie deux amies, dont la narratrice, mais les événements racontés sont mêlés au flux et reflux du souvenir (longtemps refoulé dans le pays et néanmoins transmis aux personnages) du massacre de 30 000 coréens identifiés comme communistes en 1948, sur l’île de Jeju, au sud de la Corée, lors d’une rébellion. Il m’a fallu faire quelques recherches pour avoir connaissance de ce fait, et comprendre qu’avant la division en 1948 précisément du pays en deux, puis la guerre de Corée qui démarra en 1950, le pays uni était colonisé par le Japon. A l’issue de la guerre mondiale, le Japon est écarté par les États-Unis et les soviétiques. Mais avec la guerre froide, les deux puissances se partagèrent le pays, malgré la rébellion des coréens, le nord aux russes et le sud aux américains, suscitant un climat de violence qui conduisit aux faits évoqués dans le livre.
Ce sont ces morts oubliés, ceux de l’île de Jeju qui sont ici rappelés, presque convoqués. Le pays avait jeté un voile (blanc ?) sur cet épisode sanglant, d’une violence inouïe. La prose poétique de Han Kang réveille ces souvenirs et mélange comme dans un rêve douloureux le témoignage de son amie (dont les parents ont vécu, enfants, l’horreur), bloquée à Séoul par une hospitalisation inattendue, et le voyage de la narratrice de Séoul jusqu’à l’île de Jeju pour aller sauver l’oiseau de son amie, laissé brusquement seul suite à son accident.
En lisant, on se sent dans une nuit quasi totale, dans le noir donc, et pourtant l’omniprésence de la neige qui tombe abondamment apporte un contrepoint blanc. On navigue dans ce clair-obscur quasi sensuel, entre « toucher », et « vue(s) » parfois de l’ordre de l’hallucination. La narratrice marche dans la neige, confond étendue neigeuse et mer, rêve et réalité, voix de son amie, voix de la mère de son amie. Tout se lie dans un réseau subtil et délicat, pourtant très puissant émotionnellement, car cohérent. Elle se dépêche pour sauver le perroquet, avance dans la nuit, manque de mourir de froid.
La nature même de la neige est évoquée, à la fois scientifiquement et poétiquement, comme un assemblage de cristaux et de poussière, comme si la neige symbolisait la permanence des choses : chaque flocon porte un bout du passé qui n’en finit pas de se mêler au ciel. Elle symbolise cet impossible adieu aux êtres disparus, leur éternel retour dans les pensées ou au cœur même de la nature de l’île. La neige symbolise aussi la mort, car, la mère de l’amie, petite, a retrouvé son village et une partie de sa famille tuée, ensevelies sous la neige, et celle-ci ne fondait pas sur les visages, car ils étaient froids, sans vie.
Voici deux des nombreuses images marquantes de ce livre terrifiant et superbe. Un livre qui est comme un tombeau impossible, lorsque la douleur vous pousse au bord du fantastique.
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outlying-hyppocrate · 7 months
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ce n'est pas ma faute que je perds mon sens poétique, peut-être que la meilleure version de moi s'ensevelit lentement. si je suis cette version je pourrais aller avec elle et revenir à vous transformé comme ma bouche a précédemment transformé des mots laids en quelque chose qu'on a pensé être belle
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isoler pour éclaircir, consoler pour affiner, convertir pour retrouver appuyer pour recouvrir ; le regard peut parfois ce que la pensée ne peut pas, arrive là où elle échoue – comme un relais inconscient et magique, un droit à la prolongation, qui fait raisonner tout le sens du paysage dans la vertu d'un chant
© Pierre Cressant
(jeudi 13 octobre 2022)
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Je vais aller plus loin : l’incantation poétique tend à endormir le poète, à plonger sa pensée dans une espèce d’hypnose, comme s’il comptait, pour le remplacer, sur ses propres sens, quand ils auront accompli leur unité avec le langage. Je n’hésite pas à déclarer que le langage poétique n’est pas le frère de notre pensée, mais le frère de notre être : la pensée s’y reflète au lieu de s’y traduire.
Aragon. Les yeux d’Elsa. 1942
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claudehenrion · 2 months
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Et le fautif est...
Nous vivons tout de même une époque fantastique : toute seule et sans que personne ne lui ait rien demandé, elle arrive à endosser et à sublimer la totalité des défauts qui ont empêché, à travers les âges, l'humanité de trouver sa place, son équilibre, son identité... donc son bonheur ! Notre monde est peuplé --et il en meurt, d'ailleurs-- de surdiplômés qui prétendent se rêver paysans, de gens assis qui se veulent aventuriers, de donneurs de leçons qui croient se substituer aux écoliers, et –ce sont les mêmes !-- de nuls qui se pensent intelligents ! (''J'ai les noms''... ajoutait Coluche !).
Combien de fois l'avons-nous entendu, ce fabricant de poncifs qui pollue nos petits écrans en discourant avec autorité sur absolument tout ce qu'il ignore tout aussi absolument ? Il est là, poussah assis comme sur un trône, faisant l'éloge conjoint (à écrire en deux mots, ici !) de la marche et du mouvement. Il est bouffi de son savoir ès-toutes choses, au point de se sentir investi du devoir de nous expliquer les charmes de la table rase, du retour aux sources, de la naïveté baptisée vertu cardinale, de la décroissance, s'autorisant même un éloge du farniente, du télé-travail et de la RTT réunis... voire de la guerre préventive contre un ennemi qui pourrait menacer notre long terme, un jour : ''autant --dit-il-- lui déclarer la guerre, là, et mourir tout de suite''...
Les plus malhonnêtes ont poussé le bouchon jusqu'à voter la semaine de 35 heures comme susceptible d'être ''une conquête sociale'' et une victoire du genre humain sur la société... qui 25 ans plus tard, est incapable de se remettre de ce coup fatal... D'autres re-baptisent ''fraternité'' le fait d'assassiner ceux qui ne produisent plus rien pour la société, et ''dignité'' l'abandon de la vie... Jamais autant qu'aujourd'hui n'a-t-on eu le droit d'affirmer que ''les mots tuent''. On se demande même s'il ne faudrait pas dire : ''Les mots, seuls, tuent vraiment...''.
Nos apprentis sorciers imaginent leur savoir si encyclopédique qu'ils se paient le luxe de vanter les bienfaits (?) de l'ignorance et les avantages douteux de ''la page blanche''.... d'où ils vont tirer que le comble du bonheur futur sera dans la grossièreté, la vulgarité promue ''distinction'', la mauvaise éducation devenue agression et récrimination permanente, l'inculture caricaturale... et l'assistanat, incontournable pour les enfants des autres (qu'ils désignent par ''nos enfants'', ceux qu'ils n'ont pas eus, sans qu'il soit possible d'établir le moindre rapport entre les prémisses et la conclusion : leurs syllogismes sont illogiques, et eux, trop bouffis de leur importance auto-proclamée pour pouvoir s'en rendre compte !)
Moins ils comprennent le monde, et plus ils plastronnent : rien de tel qu'un orateur pour expliquer le silence... qu'une pensée architecturée pour décrire l'anarchie... qu'un haut fonctionnaire-à-vie pour expliquer les avantages de l'allocation-chômage... qu'un ex-prix de thème pour vanter les qualités poétiques ou autres du dernier de la classe... qu'un énarque, qui a tout et n'en tire rien, pour déclarer ''bonne'' l'étoile de celui qui n'a rien et en tire ce qu'il peut... ou qu'un démocrate ''façon Science-Po'' pour excuser les dérives survenues très loin de là, ou tout près de lui mais à des gens qui ne sont pas ''du même monde que lui''... ou qu'un exempté de tout service militaire pour rêver d'en découdre avec l'armée russe... Mais la contradiction n'a-t-elle pas toujours fait partie des ''impedimenta'' que l'homme, cet éternel nomade, traînait avec lui ?
Dimanche dernier, sortant de ma messe dominicale chez ''mes'' petites sœurs de Bethléem, je suis tombé sur un ami (une vague ''relation'', plutôt) qui passait par là, par pur hasard, et qui m'a susurré que lui n'entrait plus dans des endroits aussi peu fréquentables qu'une église (sous-entendu : pas comme les idiots qui n'ont pas encore trouvé les bienfaits du ''Non'' –que moi, je ne veux pas connaître : ''à chacun selon ses mérites'', disait Étienne-Gabriel Morelly, ''le philosophe oublié'', dans son ''Code de la Nature'' (1755, donc ''une lumière''), idée reprise en 1840 dans ''Voyage en Icarie'' par Etienne Cabet, théoricien du ''communisme chrétien''(sic ! Le nom, seul, me donne envie de pouffer de tristesse ! Car il y en a eu aussi, des cons, avant nous ! Ça rassure !).
Bref cette autorité morale uniformément reconnue par lui-même m'a abreuvé des poncifs mille fois entendus : notre civilisation est trop hypocrite... notre vieux continent, fichu... le christianisme n'est qu'un souvenir en Europe... qui, elle-même n'est plus qu'un mot, une enveloppe vide. Ne pensant qu'à fuir, je n'ai pas éprouvé le besoin de lui expliquer que pendant qu'il psittacisait ses lieux communs, je pensais à ma joie d'être né dans un lieu où les sagesses gréco-latines (comme lui et moi) et judéo-chrétiennes (pour moi seul l) s'étaient mêlées pour donner naissance à cette idée folle qu'on appelle ''Liberté'', ce concept qui, précisément, lui permet le choix d'entrer ou non dans une église, et –pour moi-- de revisiter avec extase Saint Etienne du Mont et son jubé, Saint Séverin et son pilier-palmier improbable ou Saint Sulpice et les 106 jeux de son orgue, en espérant qu'un organiste viendra répéter à ce moment-là...
Les grands esprits microscopiques qui nous dirigent ont tué en eux l'enfant qu'ils n'ont peut être même jamais été : ce sont des comptables (dont une définition est : ''ce sont des tables avec des gens autour...''!), des gestionnaires ou des contrôleurs de gestion, des régisseurs ou des administrateurs, des préposés aux normes et aux formulaires qui ne voient leurs semblables que comme derrière un guichet, entre deux classeurs... mais ont oublié ce que c'était qu'un sourire. Et lorsqu'ils parlent de ''nos enfants'' (ceux qu'ils n'auront jamais : il est bien trop tard, et ils ne savent plus en faire !) et de ''leur futur'' (qui fait peur aux êtres vivants, qu'ils ne sont plus), on a l'impression de lire une norme en pleine élaboration... Là où les hommes, assurés du minimum vital, ont besoin de dignité, de reconnaissance, de tendresse, (merci, Maslow !), de vérité et de mots simples, ils ne proposent que des chiffres triturés, de leur morale amorale, et d'une anti-économie dépensière... sous couvert de ''concret'', ce premier stade de la chute vers la mort...
Pourtant, paysans de tous les pays ou pas, un vent de fraîcheur semble s'être levé sur le monde... Ici, là, un peu partout, les structures bureaucratiques craquent, les normes se fissurent, les gens –je veux dire : ''les vrais gens'', ni nos politiciens retardataires (dont il est urgent de se débarrasser), ni les collaborationnistes ''fans'' de ces idéologies sans idées qui ont rendu les hommes fous et malheureux depuis le XVIIIème siècle et ont engendré tant de monstres indésirables en ''--isme'', pas plus que ceux qui tentent de s'inventer une nouvelle jeunesse (déjà vieille) mais qui sont au moins ''aussi pires'' (car drogués à tout ce qui assassine l'Humanité depuis 6 ou 7 ans : le faux écologisme, le wokisme, l'indigénisme, le décolonialisme pathologique, le racisme-à-toutes-les-sauces, le faux féminisme dément, le ''cancel-culture'' qui est un authentique ''cancel l'Humanité'', etc... il y en a trop, disent les réseaux sociaux, de ces psychotropes pour psychopathes très haut placés... ou très haut consommés).
Les hommes se révoltent, dans tous les pays, à commencer par ceux qui sont les plus soumis à l'ordre désordonné actuel... Redressons la tête : tout n'est pas perdu ! Ça ne va pas être facile, mais au moins, l'espoir renaît. Comme il nous manquait !
H-Cl.
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lapiequimurmure · 10 months
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Pallas et Arachné, Les Métamorphoses, VI, 1-145
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Je suis en train de faire du tri dans mon Google Drive, j’arrive à court d’espace de stockage. En faisant mon nettoyage, j’ai retrouvé ce travail d’analyse pour mon cour de Culture antique en hypokhâgne. On travaillait sur le thème de l’animal, et il fallait mettre en relation une œuvre d’art avec l’une des métamorphoses d’Ovide. J’avais choisi la métamorphose d’Arachné, car j’avais vu le tableau de Gyzis dans l’exposition “Paris-Athènes. Naissance de la Grèce moderne (1675-1919)” au Louvre la même année.
Finalement, je n’ai jamais eu de retour sur mon travail (c’était la fin de l’année), donc je ne sais pas ce que mon texte vaut. Mais je n’avais pas envie de supprimer ce travail. Autant le poser ici, et si cela peut intéresser quelqu’un, tant mieux !
P.S : Je ne l’ai pas relu une nouvelle fois, je le poste tel que je l’ai rendu à ma professeure. J’espère que je ne regretterais pas ce choix en retombant sur ce billet plus tard...
Pallas et Arachné, Les Métamorphoses, VI, 1-145
      Les Métamorphoses, écrites par le poète latin Ovide au Ier siècle, regroupent différents récits poétiques qui relatent les métamorphoses issues des mythologies grecque et romaine en quinze livres. Le sixième livre est, dans sa première partie, marqué par les duels entre les hommes et les dieux. Ces derniers se vengent de l’orgueil des premiers qui ont osé les défier. Par exemple, le satyre Marsyas prétend mieux jouer de la flûte qu’Apollon, alors ils s’affrontent. Apollon le vainc et, pour punir le satyre, il lui arrache la peau. Finalement, Marsyas se métamorphose en fleuve grâce aux pleurs des divinités des bois qui se mélangent à son sang. De la même façon, le livre s’ouvre sur le conflit artistique qui oppose Pallas et Arachné autour du tissage.
     Arachné est une jeune fille méonienne et de naissance modeste qui s’est faite remarquée pour son talent certain pour le tissage. Elle attire tellement l’attention que cela en vient à faire de l’ombre à la déesse Athéna (Minerve chez les Romains), nommée par son épithète Pallas dans le poème. La déesse rend d’abord visite à Arachné sous les traits d’une vieille femme pour lui faire comprendre qu’elle ne doit pas se montrer trop orgueilleuse vis-à-vis de Pallas. Arachné n’écoute pas ses conseils. Elle continue de se prétendre plus talentueuse que la déesse et elle avance l’idée d’une compétition. Alors Pallas reprend son apparence et toutes deux tissent une tapisserie pour départager qui des deux est la plus talentueuse. À la fin, Pallas ne trouve rien à redire du travail d’Arachné et, de colère, elle déchire la tapisserie de la jeune fille et la frappe. À cause de l’outrage, Arachné se suicide par pendaison, et prise de pitié, Pallas la métamorphose en araignée tout en maudissant sa descendance d’avoir la même apparence.
     Le poème s’articule autour de trois mouvements. Tout d’abord, il y a la présentation d’Arachné et l’installation de sa rivalité avec Pallas. La déesse est poussée à rencontrer Arachné, car celle-ci « méprise impunément [sa] divinité ». En effet, Arachné ayant beaucoup de succès grâce à ses tissages, elle prétend être l’égale de Pallas dans cet art. Arachné à effectivement beaucoup de succès en Lydie et de nombreuses personnes se déplacent pour admirer son travail, telles que des nymphes. De plus, le poème précise qu’elle ne doit son succès qu’à son talent : ses deux parents sont d’humbles personnes alors elle ne doit pas sa célébrité à son rang ou à sa naissance. Ainsi, le poème insiste sur le talent véritable d’Arachné, et le poème décrit son habileté dans le maniement de la laine et du métier à tisser. De cette façon, tout le monde la reconnaît comme élève de Pallas. Alors la rivalité est posée. En effet, Arachné nie que Pallas puisse être sa maîtresse, et elle nie même avoir appris le tissage de quiconque. Cela pose problème dans la pensée antique où les talents sont accordés aux hommes par les dieux. Un homme, dans la mythologie, ne peut pas être autodidacte. Par exemple, le héros Orphée a reçu ses dons de poète de la part d’Apollon. En affirmant que son talent lui est propre et non du fait de l’intervention d’une divinité, Arachné cause un premier outrage et se montre très orgueilleuse, surtout qu’elle refuse le patronage de Pallas. Lorsque la déesse prend l’apparence d’une vielle femme pour s’approcher d’Arachné, elle lui conseille de demander pardon à la déesse et de ne plus affirmer qu’elle égale son talent. La figure de la vielle femme donne à sa parole l’expérience et donc la sagesse de l’âge, plus susceptible d’être écoutée. Pour autant, Arachné fait fi de son discours. La jeune fille est en colère, ce qui trahit une nouvelle fois son orgueil : « Je suis assez sage pour me conseiller moi-même. » Arachné ose même insulter Pallas en insinuant sa lâcheté du fait que la déesse ne se présente pas à elle pour l’affronter. C’est alors que Pallas reprend sa forme et que le duel de tissage commence.
     Ensuite, l’affrontement entre Pallas et Arachné prend la forme d’un concours. Les deux participantes tissent chacune une tapisserie et celle ayant exécuté le plus beau travail sera vainqueur. De nouveau, elles s’opposent dans le sujet que représente leur tapisserie. Pallas illustre le mythe de la dénomination d’Athènes qui l’oppose à Neptune (Poséidon). Jupiter est au centre, et autour de lui s’articulent douze dieux avec elle et Neptune aux deux extrémités : Pallas en armure et faisant apparaître un olivier et Neptune faisant jaillir l’eau de la mer avec son trident. Pallas ajoute à la fin quatre scènes montrant des mortels être puni par les dieux à cause de leur orgueil, pour bien faire comprendre à la jeune fille ce qui l’attend. En revanche, Arachné illustre les métamorphoses des dieux qui séduisent et abusent de mortelles. En particulier, le rapt d’Europe et d'autres métamorphoses de Jupiter sont sur sa tapisserie, de même pour Neptune, Phébus et Saturne. Sa tapisserie montre les mortelles comme des victimes, elles ont peur et sont trompées par des dieux menaçants. Elle montre avec sa tapisserie ce que les dieux ont de plus perfide, ce qui s’oppose extrêmement au sujet de Pallas qui montre la grandeur des dieux et le châtiment des mortels qui les ont injuriés. Aussi, la tapisserie de Pallas se dessine comme le fronton d’un temple avec une scène principale au centre et des scènes annexes sur le côté qui ont un lien avec la première. L’univers d’Arachné est plus confus et moins organisé, mais montre une volonté de ne pas laisser de vide. De cette façon, les deux esthétiques sont antithétiques et renforcent l’opposition des deux personnages. Une nouvelle fois, le talent d’Arachné est loué, car les figures tissées semblent s’animer : « on croirait voir un vrai taureau, une vraie mer. ». Finalement, la pièce est révélée à Pallas qui ne lui trouve aucun défaut.
     Enfin, découvrant l’œuvre d’Arachné, Pallas est envahi par la colère. Cela pousse la déesse à frapper Arachné avec sa navette et à déchirer la tapisserie de la jeune fille. Arachné est désespérée par cet outrage, ce qui la pousse à se pendre avec un fil. Chose ironique, car elle se tue avec l’instrument de son succès : la laine. Aussi, l’image de la pendaison préfigure sa métamorphose future en araignée, car c’est cet animal qui se suspend avec les fils qu’il utilise pour tisser des toiles. En voyant la jeune fille morte, Pallas est prise de pitié et la ranime. Cependant, la déesse ne peut pas laisser l’orgueil d’Arachné impuni. Elle fait donc le choix de la métamorphoser grâce à un poison de la déesse Hécate. Sa transformation est monstrueuse : elle perd ses cheveux ainsi que son nez et ses oreilles ; son corps rétrécit et ses doigts deviennent les pattes de l’araignée en venant se caler à ses flancs ; tout le reste devient son ventre. La métamorphose d’Arachné intervient dans les derniers vers du poème, ce qui ajoute à la dimension étiologique du mythe qui explique pourquoi Arachné a été changé en araignée. Pourtant, sa métamorphose est très rapide et ne concerne que cinq vers du poème. En réalité, le poème insiste avant tout sur Arachné en tant qu’elle est artiste et sa métamorphose n’est que secondaire dans son histoire.
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     Dans son huile sur bois intitulée L’Araignée (1884), le peintre grec du XIXe siècle Nikolaos Gyzis fait une référence directe à la figure d’Arachné. Le panneau représente une femme assise les jambes croisées en train tisser une toile d’araignée. C’est avant tout ce dernier élément — et le titre de l’œuvre — qui permet de supposer que c’est une interprétation du personnage d’Arachné.
    Arachné est représentée en train de manipuler une toile d’araignée. Elle est déjà métamorphosée, mais pas totalement, car elle a toujours une forme humaine. Son apparence, loin de la métamorphose écrite par Ovide, peut suggérer son aspect d’araignée : ses jambes et ses bras très fins et longs peuvent rappeler les membres de l’animal. De plus, la robe qu’elle porte est du même blanc jaunit que la toile qu’elle tisse, ce qui laisse penser qu’elle est vêtue de ses propres tissages. Le détail le plus étonnant sont les yeux d’Arachné. En effet, elle n’a pas de pupille ou d’iris, ses yeux semblent révulsés. Cela pourrait suggérer son état mortuaire, après s’être pendue. Nikolaos Gyzis représente donc Arachné à différents moments du poème dans une même image. Il y a à la fois le moment du tissage, la mort et la métamorphose de la femme.
    Ensuite, en représentant une figure qui tisse sur son panneau, le peintre procède comme le mythe à insérer une mise en abyme dans le récit. Dans le poème, les tapisseries faites par Pallas et Arachné sont des mythes dans le mythe. En effet, les récits des concurrentes sont aussi des sujets mythologiques et retracent les métamorphoses de mortels et de dieux. Le média de la tapisserie n’est pas non plus un choix anodin, étant donné que le mot « texte » a pour racine étymologique textus, le tissu et de texere, tisser. Arachné est donc aussi une conteuse. Sur la peinture, elle tisse une toile comme un peintre réalise un tableau : il y a une toile dans la « toile » (qui est ici un panneau de bois), un tableau dans le tableau.
    Finalement, le peintre accorde une grande importance à l’indépendance de la figure d’Arachné. Tout d’abord, elle est représentée seule, il n’y a pas Pallas ou d’autres personnages. Arachné se tient droite, et un grand équilibre ressort de sa posture avec un jeu entre les lignes verticales des jambes et du corps avec les horizontales des bras. Cela permet de saisir la fierté du personnage. La position de ses doigts témoigne aussi de son talent, elle est en train de tisser sa toile. La reprise de sa malédiction comme d’un pouvoir vient aussi renforcer la facette forte du personnage qui ose se mesurer à Pallas. Le traitement des couleurs, à la fois sombres du fond et lumineuses de la figure, donne de la mysticité à la scène et au personnage d’Arachné. Cela rend le personnage impressionnant et insaisissable, ce qui peut illustrer l’orgueil d’Arachné.
    Pour conclure, Arachné est une figure de la défiance envers les dieux. Plus que de se revendiquer plus talentueuse que Pallas, elle affirme son talent propre. Elle a aussi l’audace de dénoncer le comportement des dieux alors même qu’elle affronte l’un d’eux. Arachné est donc une jeune femme talentueuse, fière et orgueilleuse. Sa métamorphose en araignée s’accorde avec l’art qu’elle pratique, à savoir le tissage. Elle et sa descendance sont condamnées à tisser toute leur vie sous cette forme : c’est en partie son art qui a causé sa perte et c’est aussi, ironiquement, son châtiment. Arachné n’est pas une figure qui a eu une postérité importante en comparaison à d’autres métamorphoses d’Ovide. Lorsqu’elle est représentée, c’est en tisseuse, et souvent pendant son duel avec Pallas. « Pallas et Arachné » permet de comprendre le rapport entre les humains et les dieux dans Les Métamorphoses. Les hommes ont nécessairement tort de se montrer orgueilleux vis-à-vis des dieux, mais les dieux eux-mêmes donnent des châtiments excessifs du fait de leur propre orgueil. Mais surtout, Arachné est l’image de l’artiste qui s’oppose au pouvoir. Elle refuse de suivre la forme très classique de la tapisserie de Pallas et ne craint pas de montrer les dieux comme ils sont décrits dans les mythes. C’est cette image de femme fière et défiante que Nikolaos Gyzis représente sur son tableau.
Sources : 
https://pot-pourri.fltr.ucl.ac.be/itinera/Enseignement/Glor2330/Ovide_Metamorphoses/Arachne/default.htm
http://polyxenia.eklablog.com/minerve-et-arachne-2-p1704670
http://bcs.fltr.ucl.ac.be/METAM/Met06/M-06-001-145.htm
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poetiquementvrai · 2 years
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L’homme qui écoutait la mer
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Corps à moitié immergé, caressé d’un rayon de soleil. Les vagues se confondent avec les nuages. C’est dans le flottement que naît ce sentiment d’apesanteur. La sensation inexplicable d’être partout et nulle part à la fois. C’est ici et maintenant, qu’à travers la mer, il écoutait l’appel de l’univers.
- Poétiquement Vrai
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