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#réveil de Soi
jezatalks · 1 year
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Allez, je me motive et cet aprem je vais imprimer mes documents pour la bourse départementale ET je vais faire quelques courses.
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louisa-a · 9 months
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Ep.74 🧘🏽‍♀️💗 Liv Brunet "Si on m'aimait, je m'aimais, sinon je ne m'aimais pas. Ce qui a changé, c'est l'amour de moi."
Épisode à écouter sur toutes les plateformes de podcasts et baladodiffusion. Liv Brunet est peut-être la personne célibataire la plus heureuse et sereine que j’ai rencontrée, une source d’inspiration. Liv est une fille, il en a eu la révélation/confirmation le 26 mai 2023 précisément (détails : https://youtu.be/AgVvuRF5lEU?si=BwIvREAYeVSLyi_5). C’est une personne qui m’a aidée à pousser ma…
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marie-swriting · 3 months
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Être Avec Toi - Kate Bishop
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Marvel Masterlist
Résumé : Après avoir fait un cauchemar dans lequel tu mourais, Kate a peur que tu ne sois pas en sécurité avec elle, mais elle ne sait pas comment t'en parler.
Warnings : mort de personnage en rêve, mention de la mort de Natasha, anxiété, angst, hurt/comfort, fin heureuse, dites-moi si j'en ai oubliés d'autres.
Nombre de mots : 2.7k
Version anglaise
Channson qui m'a inspiré : Talk Too Much par Reneé Rapp
La peur se lisant sur son visage, Kate a les yeux grands ouverts posés sur toi. Son arc armée d’une flèche, elle ne sait pas si elle doit tirer ou trouver une autre solution pour te sauver. Au bord du toit d’un immeuble, Wilson Fisk a son bras autour de ton cou alors que son autre main tient un pistolet contre ta tempe. Ton corps tremble et tes yeux sont remplis de larmes alors que tu regardes Kate, complètement apeurée. 
-Tu devrais m’écouter, Kate, et me donner ce que je veux ou tu peux dire adieu à ta copine, menace Fisk d’une voix dure. Si tu l’aimais vraiment, tu l’aurais déjà sauvée.
-Je ne vais rien vous donner.
-Tu en es sûre ? dit-il avant de te tirer dans la jambe pour prouver à Kate qu’il est sérieux.
-Lâchez-la ! s’écrie Kate suite à ton cri de douleur. 
-Tu sais ce que tu as à faire pour que je la laisse en vie. 
-Je vais vous le donner, laissez-la partir.
-Kate, non ! cries-tu alors que Fisk resserre son emprise autour de ton cou.
À contrecoeur, Kate détend son arc avant de le poser délicatement au sol tout en te regardant comme pour essayer de te rassurer. Kate enlève le sac à dos qu’elle porte et le balance vers Fisk. Un sourire machiavélique sur le visage, Fisk relâche sa prise, mais il ne laisse pas partir pour autant. Tu arrives à respirer un peu plus facilement quand Fisk te balance d’un coup sur le côté et se saisit du sac. Tu hurles en te sentant partir vers le vide. Ton corps passe de l’autre côté quand une main saisit la tienne. En relevant la tête, tu vois Kate te tenant de toutes ses forces. 
-Ça va aller, je te tiens ! Je vais te remonter. Tiens bon, te rassure-t-elle en essayant de te remonter alors que Fisk fuit les lieux.
-Kate, j’ai plus de force. 
Une larme coule sur ta joue en disant ta phrase. Tu es physiquement épuisée. Fisk t’a enlevé une journée entière pour tendre un piège à Kate et il n’a pas été tendre avec toi. Il est reconnu pour sa cruauté et tu en as fait les frais. Toutefois, tu mets toutes tes forces pour aider Kate à te hisser, en vain.
-Je vais trouver une solution. Je vais te remonter. Je vais y arriver, répète Kate autant pour se réconforter elle que toi. 
En plus de la peur, l’acceptation prend possession de ton corps. Tu sais qu’elle n’y arrivera pas, Kate a beau être forte, tu sens tes mains lentement glisser des siennes alors, tu la regardes tendrement avec un sourire qui se veut rassurant.
-Ça va aller, Kate. Je t’aime.
La panique de Kate se stoppe en entendant ta phrase, c’est la première fois que tu dis “je t’aime”. Vous n’êtes ensemble que depuis trois mois et jusqu’à cet instant, vous n’aviez pas osé dire ces trois mots.
-Je vais réussir à te remonter, je t’ai dit ! Ne me dis pas ça comme si…
-Kate, c’est pas grave, dis-tu doucement. 
-Non, arrête. Je…
Kate n’a pas le temps de finir sa phrase que tes mains lui échappent et tu tombes de l’immeuble. Elle hurle ton prénom à s’en déchirer les poumons, la vision de ta chute se gravant dans sa mémoire. Le bruit de ton corps percutant le sol retentit et Kate n’arrive pas à détourner les yeux de toi.   
Kate prend une grande inspiration en s’asseyant sur son lit, la respiration haletante. Une main posée sur sa poitrine, elle essaye de se remettre de ce cauchemar. Le réveil brutal de ta petite amie t’a sorti de ton sommeil. Tu te retournes et vois Kate agitée. Tu t’assois et pose une main sur épaule, la faisant se tourner vers toi brusquement, la peur quittant ses yeux pour être remplacée par le soulagement. Tu as à peine le temps de voir une larme couler sur sa joue que Kate se jette dans tes bras. 
-Qu’est-ce qui ne va pas ? demandes-tu, inquiète. 
-Tout va bien, tu es là.
-Tu n’as pas l’air bien. 
-Je vais bien, ne t’inquiète pas. J’ai juste fait un rêve, ment-elle en reculant légèrement et avec un faux sourire.
-Tu veux qu’on en parle ? Il a l'air de t’avoir secoué.
-Pas besoin. Ce n’était rien. C’était un rêve débile, il ne représentait rien. Je vais bien, dit Kate rapidement avant de se lever du lit. Je dois partir, j’ai entraînement dans peu de temps. Tu peux rester là, si tu veux ou tu peux faire autre chose, comme tu veux, mais je vais sûrement rentrer tard. Fais attention à toi et appelle-moi s’il y a quoique ce soit de bizarre. 
Kate finit sa tirade en t’embrassant chastement avant de fuir sa chambre comme s’il y avait le feu. Tu regardes par où elle est sortie, complètement perdue. Malgré ce qu’elle a dit, tu as vu clair dans son jeu et tu sais que ce cauchemar l’a perturbée. Tu te dis que tu essayeras de lui en reparler plus tard quand elle sera calmée. 
Les jours suivants, le cauchemar de Kate continue à la hanter et elle n’ose toujours pas t’en parler. Son rêve l’a fait se remettre en question, surtout sur votre relation. Bien qu’elle ne l’ait jamais dit à voix haute, elle t’aime et elle ne veut pas te perdre. Cependant depuis qu’elle est devenue une justicière après sa rencontre avec Clint Barton, elle doit prendre en compte les nouveaux dangers. Clint lui a déjà un peu parlé de Natasha et même si Natasha n’est pas décédée dans les mêmes circonstances que toi dans son cauchemar, le fait est que les Avengers sont en danger perpétuels et par extension leur proches. Et puis, depuis que la mère de Kate est partie en prison, elle a de plus en plus peur de perdre ceux qu’elle aime.  
Kate a pris conscience de tout ce que ça représente d’être avec elle et elle n’est pas sûre que tu le saches. Kate a peur de causer ta perte à cause de ses choix de vie donc elle veut t’éloigner, mais elle veut également te garder auprès d’elle, même si elle sait que ça serait égoïste de sa part. Elle devrait t’en parler, cependant si elle le fait, elle partira dans une spirale en disant trop et probablement en rompant avec toi, car ses peurs grandissent de jour en jour donc elle préfère rester silencieuse. 
Bien évidemment, ce changement de comportement n’est pas passé inaperçu. À de nombreuses reprises, tu as tenté de la mettre à l’aise sans être trop directe, de peur de la braquer, mais elle a toujours évité le sujet.
Elle ne mentionne pas son cauchemar même une semaine plus tard et elle reste perdue dans ses propres pensées. Ça la tue de prendre ses distances avec toi. Tu essayes de parler avec Kate autant que tu le peux, mais c’est comme parler dans le vide et pourtant, tu continues à lui parler, même si Kate ne semble pas y prêter attention. 
Un jour, pendant que vous marchez dans la rue, tu racontes à Kate comment s’est passé ton dernier examen. Comme à ton habitude, quand tu discutes, tu ne regardes pas où tu vas, te focalisant sur ton interlocutrice. Alors que tu parles de ton ressenti général sur le partiel, tu sens juste Kate te tirer violemment en arrière puis tu vois une voiture bleue rouler vite et klaxonner. 
-Ça va ? Tu n’as rien ? questionne Kate, inquiète, en cherchant une potentielle blessure. 
-Grâce à toi, je vais bien. 
-Tu dois vraiment apprendre à regarder devant toi quand tu parles, surtout dans la rue ! rétorque-t-elle, agacée. Si je n’avais pas été là, tu aurais pu avoir un accident ! Il roulait hyper vite, il aurait pu te renverser, tu t’en rends compte ? Comment tu peux être aussi insouciante ! Tu m’as fait peur ! Imagine si je n’avais pas vu la voiture, tu serais morte devant moi ! 
-Mais tu l’as vu à temps et tu m’as tiré avant qu’elle me percute. Je vais bien, Kate, il y a eu plus de peur que de mal, affirmes-tu calmement, espérant faire redescendre la pression.
-Parce que tu as eu de la chance ! Tu n’en auras pas toujours, il peut t’arriver quelque chose à n’importe quel moment.
La respiration de Kate se fait de plus en plus haletante et tu comprends que ça va plus loin qu’un chauffard qui aurait pu te renverser. Tu forces Kate à te regarder avant de dire sur un ton rassurant : 
-Kate, respire. Je vais bien, tu vas bien, on va bien toutes les deux. 
-J’ai eu peur. 
-Je sais. Viens, on va chez moi, l’invites-tu en commençant à l’amener dans la direction opposée.
-Mais tu voulais t’acheter ton nouveau livre, proteste Kate, perdue.
-J’irai un autre jour. On devrait rentrer, loin des voitures, dis-tu avec un petit sourire, mais Kate n’est pas d’humeur à rigoler. Trop tôt ?
-Oui, deux minutes après ton presque accident, c’est trop tôt. 
-Désolée. Allez, viens, dis-tu en prenant la main de Kate.
Vous faites le chemin inverse jusqu’à chez toi tandis que tu caresses sa main avec ton pouce pour la réconforter. La réaction de Kate te confirme que tu dois la faire parler, même si tu dois la forcer. Quelque chose ne va pas, elle est angoissée, surtout par rapport à toi et tu ignores la raison.
Quand vous arrivez dans ton appartement étudiant, tu la laisses s’installer sur ton canapé pendant que tu prépares des chocolats chauds ; peu importe la saison, Kate adore les boire. Tu espères que la boisson chaude la mettra plus à l’aise pour parler. Une fois les chocolats chauds prêts, tu la rejoins sur le canapé. Tu la laisses boire quelques gorgées avant de prendre la parole : 
-Kate, on doit en parler. 
-Je ne veux pas en parler, déclare-t-elle en évitant ton regard.
-Tu es clairement stressée par rapport à quelque chose, tu ne peux pas rester dans ta peur seule. Parle-moi. 
-Je…, commence Kate avec hésitation, je me demande si tu sais vraiment de quoi tu t’es engagée en sortant avec moi et si ce n’est pas le cas alors je me demande si tu voudras encore de moi quand tu le réaliseras.
-Pourquoi tu dis ça ? 
-Tu es morte, annonce-t-elle de but en blanc.
-Kate, la voiture ne m’a pas renversé.
-Dans mon rêve. 
-Celui de la semaine dernière ? Pourquoi tu m’en as pas parlé ? demandes-tu, commençant à comprendre la situation.
-Tu es morte et c’était de ma faute.
-Je suis sûre que ce n’est pas vrai.
-Si, ça l’est, insiste Kate, les larmes aux yeux. Fisk m’avait retrouvé et il voulait mon sac, j’ignore ce qu’il y avait de si précieux dedans, mais il ne lâchait pas l’affaire et pour me forcer à le lui donner, il t’a enlevé. Il t’a tiré dans la jambe et quand je lui ai enfin donné le sac, il t’a balancé du haut de l'immeuble - parce que oui, on était sur le toit d’un immeuble - et j’ai essayé de te retenir, mais je n’avais pas assez de force pour te remonter et… et tu es tombée, raconte-t-elle, la voix se brisant à sa dernière phrase. Tu es morte et c’était de ma faute. Si j’avais écouté Fisk plus tôt, si j’avais eu plus de force…
-Kate, ce n’était qu’un rêve, l’interromps-tu en prenant sa main dans la tienne.
-On aurait pas dit un rêve, ça avait l’air réel et ce rêve m’a fait réfléchir, rétorque Kate en posant sa tasse sur la table basse. À n’importe quel moment, il peut être réel. Maintenant que j’ai travaillé avec Hawkeye et avec ma mère qui était dans les affaires de Fisk, je peux être une cible à tout moment et je ne veux pas que tu sois blessée par ma faute. Je tiens trop à toi pour te perdre, surtout si c’est de ma faute. Et même si je ne suis pas Spider-man ou Captain America, avec le temps, je pourrai avoir des ennemis encore plus redoutables que Fisk et Fisk est déjà assez horrible. Ce rêve a été comme un déclic, je peux pas être avec toi, car ça veut dire que tu es en danger et tu te mets déjà assez en danger quand tu parles dans la rue sans regarder où tu vas. Qui marche sans regarder où il va sérieusement ? divague-t-elle avant de reprendre son cheminement de pensées. Le fait est qu’en sortant avec moi, tu te mets en danger et c’est quelque chose qu’il faut que tu gardes en tête, ajoute Kate avant de prendre une grande inspiration. Bref, maintenant que je t’ai dit tout ça, est-ce que tu veux encore être avec moi ? Parce que moi, je veux être avec toi, peut-être même pour toujours, merde, peut-être pas pour toujours. Ce que je veux dire ce n’est pas “pas pour toujours”, ajoute Kate en te laissant pas une seconde pour répondre. En fait, je ne sais même pas ce que je veux dire. Tu m’en veux parce que je te pousse à rompre avec moi à cause d’un stupide cauchemar ? Tu m’en veux, c’est sûre et je comprends si c’est le cas, je m’en fiche. C’est juste qu’avec ce rêve, j’arrête pas de me demander si ce n’est pas un signe, comme un rêve prémonitoire, tu vois et si c’est le cas, je m’en voudrais de ne pas t’avoir protégé en te donnant une porte de sortie quand il était encore temps. Et, oh mon Dieu, je crois que je parle trop, se dit Kate à elle-même. Je parle trop, hein ? C’est sûr, je devrais te laisser parler. Comme t’as dit, on devrait parler et… Ah! Ferme-la, putain ! crie-t-elle, frustrée.
-J’ai rien dit ! réponds-tu en levant les mains en l’air innocemment. 
-Pas toi, désolée, je voulais dire moi, se corrige Kate, un air coupable sur le visage. Je voulais dire que je devrais me la fermer et te laisser parler.
-Je peux y aller ? demandes-tu après l’avoir laissée respirer tranquillement, quand elle hoche la tête, tu reprends la parole : Kate, je comprends que ton cauchemar t’a secoué, mais ça ne veut pas dire qu’il se produira. Et puis, je savais dans quoi je m’engageais en sortant avec toi - tu t’es vantée d’avoir travaillé avec Hawkeye pendant notre premier rendez-vous donc, je savais pour le côté justicier, potentiels ennemis et j’ai quand même accepté de faire un deuxième rendez-vous avec toi. J’ai conscience de tout ça et malgré tout, je ne veux pas qu’on se sépare, surtout pas à cause d’un rêve, ajoutes-tu d’un ton doux, mais ferme. Et puis, je ne voudrais pas te laisser seule. Être une justicière est déjà assez compliqué, tu ne peux pas t’isoler. Tu dois me parler quand ça ne va pas, surtout quand c’est au point où ça te rend malade. Je veux rester avec toi. Je ne sais peut-être pas tirer à l’arc ou me battre, mais je peux être là pour toi. Je veux être là pour toi. T’auras beau essayer de me donner toutes les portes de sortie du monde, je veux encore être avec toi. Je t’aime Kate, confesses-tu en la regardant dans les yeux. 
-Tu m’aimes ? questionne Kate, étonnée. 
-Bien sûr.
-Wow, je pensais pas qu’on avait atteint ce stade dans notre relation et je pensais surtout pas que tu le dirais pendant qu’on a ce genre de conversation. Enfin, techniquement dans mon cauchemar, tu me l’as dit avant de mourir, mais on devrait oublier ce cauchemar. Enfin bref, j’imaginais que tu le dirais pendant qu’on ferait quelque chose de plus romantique. Mon Dieu, je divague encore, n’est-ce pas ? 
Tu rigoles légèrement en posant tes mains de part et d’autre du visage de Kate avant de l’embrasser. En sentant tes lèvres sur les siennes, les peurs de Kate se calment enfin. Le baiser dure seulement quelques secondes afin de permettre à Kate de se concentrer sur autre chose, mais il n’en est pas moins rempli d’amour et de tendresse. Quand tu brises le baiser, Kate te fait un sourire que tu trouves mignon.
-Je t’aime aussi, dit-elle en caressant ta main droite encore posée sur sa joue. 
-Je t’aime et je veux être avec toi, Kate Bishop, peu importe ce que tu peux dire pour m’en dissuader. 
À tes mots, le sourire de Kate s'agrandit, contente d’avoir pu trouver quelqu’un d’aussi compréhensive et gentille que toi. Elle n’aurait pas pu rêver une petite amie plus adorable dans ce monde de brute.
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perduedansmatete · 9 months
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sinon j'ai beaucoup fait de câlins à ma cousine, elle m'a dit vous m'en voudrez pas si vous êtes pas mes témoins à mon mariage ?? ça m'a fait rigoler car non vu que je sais que ce sera ses deux meilleures amies et qu'elle est pas prête de se marier puis on s'est isolées, on a failli s'endormir plusieurs fois tellement on est au bout du rouleau mais avant ça elle m'a raconté toutes les mésaventures dans son école, elle n'en peut plus, elle pleure tout le temps même au réveil, ça m'a fait trop mal au cœur mais du coup elle était super touchée de son cadeau pensé pour qu'elle puisse prendre un moment pour elle, je l'aime et elle m'a dit plusieurs fois qu'elle m'aimait aussi et qu'elle était heureuse que je sois sa cousine
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ascle · 8 months
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La lettre C
Cabochon:
Personne stupide, incompétente.
Cadran:
Réveil-matin
Cailler:
Avoir très sommeil.
Calorifère/caille:
Radiateur
Calotte:
Casquette 🧢
Capoter:
-> s’énerver, perdre le contrôle de soi.
-> passionner, aimer comme un fou.
Carte soleil:
Carte d’assurance maladie permettant d’avoir accès aux services médicaux gratuitement.
Cassé (être):
Ne plus voir d’argent
Cave:
-> sous-sol
-> personne idiote, stupide
Chambranlant:
Vacillant, peu solide
Chaud (être):
Être ivre
Chauffer:
Conduire une voiture, un camion
Chialer:
Râler, se plaindre
Chicaner:
Disputer, réprimander, se quereller
Cossin:
Babiole, objet sans valeur
Courailleux:
Personne volage
Crasse:
Espiègle, rusé
Cruiser:
Draguer, flirter
Culotte:
Pantalon
Expressions
C’est pas les gros chars
C’est décevant, très ordinaire, ce n’est rien d’impressionnant, c’est beaucoup moins que ce à quoi on s’attendait.
C’est sur mon bras
C’est moi qui paie, c’est ma tournée.
Ça parle au diable
C’est incroyable, j’en reviens pas.
Ça va faire
C’est assez! Ça suffit
Changer quatre trente sous pour une piastre.
Faire des changements qui n’apportent rien, que l’action posée était inutile, qu’elle n’est qu’une perte de temps, sans profit ni perte.
Char de marde
Flot d’insultes, violents reproches
Cogner des clous
Dodeliner de la tête lorsqu’on combat le sommeil en position assise.
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plexussolaire · 9 months
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Pousser la porte et prendre une chaise
Hier soir, troisième semaine de réunion des Alcooliques Anonymes. C'est ma sixième réunion.
La plus belle réunion depuis la première.
Ça fait quinze jours que je suis abstinente, j’en savoure les premiers effets bénéfiques. Je dors le même nombre d’heure mais la qualité de mon sommeil s’est significativement améliorée, si l’on exclue les réveils nocturnes causés par le chat. Je me sens calme, reposée, mon humeur s’est stabilisée : je ne pars pas dans les tours, je n’ai pas l’impression d’avoir besoin de re-fonder ma vie entièrement et sur de nouvelles bases, chaque matin. Je ne me mets pas en colère, je ne panique pas dès qu’un problème se présente, je suis tranquille. Je crois que j’ai cessé d’avoir peur tout le temps, et d’avoir honte. Je n’ai plus cette croix à porter, si lourde sur mes épaules, le lendemain d’une simple bière légère.
Je suis même heureuse, je peux le dire. C’est aussi simple. C’est ce sentiment euphorique qui m’avait convaincu d’arrêter la thérapie. Je me souviens de ce fameux mois de septembre, il y a un an et demi, où tout roulait, mon quotidien, ma vie sociale, mes valeurs, l’intérêt que je portais à la vie, le désir, l’enthousiasme. Sans alcool. J’ai replongé après, mais c’était la première fois de ma vie que je me sentais légère et joyeuse, durablement. J’ai passé un temps infini à livrer une bataille titanesque contre le poison qu’insinuait l’alcool dans mes veines, même quand je ne buvais pas deux jours, et c’est ça que je trouve fascinant aujourd’hui, en écrivant et réfléchissant à mon rapport à l’alcool, c’est que tant qu’on n’est pas abstinent, tant qu’on laisse une place à l’alcool dans notre vie, même quand on ne le consomme pas abusivement, il nous empoisonne l’esprit. Il est présent. Il ravive une petite honte, une fatigue, des souvenirs douloureux, des symptômes physiques. Il reste physiquement et mentalement dans notre système et nous met des bâtons invisibles dans les roues. Il change la face de notre quotidien sans qu’on s’en aperçoive.
J’ai tellement lutté pour dépasser la honte et la culpabilité d’être alcoolique, que j’ai développé à force d’obstination et de persévérance, des attitudes très saines pour compenser cet excès morbide. J’apprenais à lire tous les jours, à faire du sport régulièrement, j’ai mis en place des routines du matin, du soir, essayé des choses, reporté, recommencé, pendant des mois, à installer des habitudes pour bien vivre. J’ai lutté pour ma santé mentale. C’est un cadeau que je me suis fait : après tant d’effort pour les inscrire dans mon quotidien, arrêter l’alcool a suffit. Toutes ces habitudes qui me demandaient tant d’effort face à la petite voix de mon cerveau qui me disait : “tu es nulle”, “tu n’arriveras jamais à rien”, “tu ne sais rien faire”, deviennent infiniment plus simples depuis que j’ai retiré l’alcool de ce même quotidien. Tout est plus simple, alors, juste comme ça, je suis simplement heureuse. J’ai enlevé le bâton de ma roue, et je l’ai fait quand j’ai compris qu’il fallait le faire pour moi. Arrêter de boire, je l’ai fait pour moi, et il n’y a pas d’autre façon d’arrêter de boire.
Le partage de P. Hier en réunion parlait de ça. Pour certains, on arrête pour les autres, pour retrouver un travail, récupérer son permis, son appartement… mais c’est seulement quand on comprend qu’on mérite d’arrêter de boire et d’aller mieux, soi, parce que personne ne le fera pour nous, qu’on passe le cap de l’abstinence. On replongera plusieurs fois, mais on n’attendra plus que la solution viennent de l’extérieur. C’est pas qu’on en est pas capable, mais on arrête de boire seulement quand on se met à penser qu’on le mérite. Parce que nous sommes nos propres parents, nous devons d’abord être aimés par nous même, comme nous aurions aimé être aimé au départ. Toutes les personnes que je croise en réunion ont eu des enfances et des foyers dysfonctionnels. C’est tellement fort d’être parmi les siens. D’être parmi des gens qui comprennent ce que c’est que de vouloir se détruire parce qu’on n’a pas trouvé d’autre voie dans la vie, parce qu’on a pas trouvé de soutien ni de raison, déjà tout petit, de se lever et d’avancer.
Hier soir, j’ai trouvé du soutien. J’ai senti mon appartenance. Comme a dit S. Ici, j’ai ma place, parce que quand j’arrive, j’ai une chaise pour m’asseoir. Je peux m’exprimer. Personne ne va m’interrompre, je vais parler aussi longtemps que je le veux, et ces gens vont m’écouter comme on ne m’a jamais écouté nulle part. Ces gens dont je ne sais rien, à part les lieux sombres de leur addictions, leurs démons, leurs joies aussi dans leur rétablissement, m’ont apporté plus que ne l’a jamais fait ma propre famille.
Il y a trois semaines, c’était Noël. Un événement tellement désacralisé et obligatoire, qu’il ne ressemble plus qu’à un simple repas de famille du samedi midi. Il ne s’est rien passé de différent, mais j’ai mis deux semaines à m’en remettre, à me sentir terriblement vide, blessée, profondément malheureuse, dévastée, déprimée. Je n’arrivais plus à sortir de ce marasme d’idées noires, jusqu’à me dire mais à quoi bon ? À quoi bon vivre, si c’est pour ressentir ça ? Mais alors que s’était-il passé là-bas, pour qu’avec ma propre famille, je me sente si abîmée ? Et bien, il n’y avait rien. Pas de lien, pas de regard, pas de sourire, pas de câlin, pas même une tape sur l’épaule, un compliment ou une parole affectueuse. Que des visages renfrognés derrière des masques de personne qui luttent, qui ne veulent pas montrer leurs émotions, ni les ressentir ni les offrir. Pas d’écoute, pas d’attention, pas d’amour. Pas de connexion. Rien, en vérité. Des mots vides, répétés cent fois, sans foi, des mots qui passent entre les couverts, les verres de vins et s’échouent plus loin au pied de la table. Des ricanements débiles, des moqueries, des humiliations même parfois, de celles qui vous saccagent l’esprit avant même de savoir que vous en avez un.
Hier, T. A dit une phrase qui m’a fait réfléchir. La puissance supérieure des AA, c’est la puissance supérieure que nous avions placé dans l’alcool et qui nous dictait nos façons d’agir. Il suffirait de la déplacer dans autre chose, que ce soit Dieu, que ce soit l’Univers, que ce soit le groupe. Je crois qu’il a raison. Il existe encore quelque part dans mon cerveau une croyance, que je tends à déconstruire à présent grâce au programme, une croyance que l’alcool va m’aider à ne plus ressentir la souffrance d’abandon que m’a fait vivre ma famille, qu’il va m’aider à m’extirper de ma dépendance affective. J’ai déplacé en quelque sorte, ma dépendance désastreuse à ma famille, vers une dépendance désastreuse à l’alcool. Car je souffrais, et je souffre encore profondément, Noël me l’a montré. Renoncer à l’alcool, c’est aussi renoncer à cet amour que je n’aurai jamais, ce soutien que je n’aurai jamais, de leur part. Renoncer à mes dépendances, c’est m’accorder enfin la liberté de vivre sans cela, d’en faire le deuil. C’est vivre librement, sans attendre ce réconfort qui ne viendra jamais, qui n’est qu’illusion, et se change en griffe quand on s’approche un peu trop près.
Les personnes dépendantes cherchent à jamais la nourriture affective dont ils ont manqué, cherchent à jamais la sécurité affective et l’attention qu’on leur a refusé. Jusqu’au jour où ils s’aperçoivent que le produit qu’ils consomment possède la même essence que ce poison d’abandon, que le dépit familial. Consommer à outrance, c’est s’enfoncer un peu plus dans la mort et les idées noires, à rechercher l’oubli et l’aisance que nous aurait apporté cet amour initial. Mais la vie sans eux est plus douce, et c’est cela qui soigne.
Remplacer un vide par un gouffre, mais alors qu’est-ce qui vient après ? Comment remplace-t-on l’alcool ? Je crois que les AA sont effectivement une réponse. Je crois que ça marche. Ils m’apportent, une à deux fois par semaine, une drogue douce, humaine : la connexion, le partage, l’écoute, le soutien, gratuit, inébranlable, inconditionnel. Une drogue de rêve que j’ai désespéré de trouver un jour, alors qu’il suffisait de pousser la porte, et de s’asseoir sur une chaise.
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corydon8 · 6 months
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On s oublie soi même lorsqu'on s endort
Et, au réveil, on se souvient de soi
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abridurif · 3 months
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Dès le début, sans doute depuis toujours, il n’y a que des résistances. Qu’est-ce que la résistance ? La résistance est un matériau. Le cerveau a besoin de résistances. Tant qu’il peut accumuler les contestations, il dispose de matériau. Résistance ? Résistance déjà lorsque l’on regarde par la fenêtre, résistance lorsqu’il faut écrire une lettre –, on n’en aucune envie, on reçoit une lettre, encore une résistance. Pourtant, on finit par répondre. On descend dans la rue, on va faire ses achats, on boit une bière, mais tout cela pèse, c’est une résistance. On devient malade, on échoue dans un hôpital, le mal se complique – résistance une fois de plus. Des maladies dangereuses apparaissent tout à coup, on en guérit, mais elles vous restent néanmoins collées au corps. Résistance, naturellement. On parcourt des livres, résistance. On ne veut pas de livres, on ne veut pas d’idées, on ne veut ni paroles ni phrases, on ne veut plus d’histoire – on ne veut rien. Malgré tout, on s’endort et puis on se réveille. Se réveiller résulte de ce que l’on a dormi et se lever est la conséquence du réveil. Il faut se lever, malgré soi, sans envie. Il faut quitter sa chambre et le papier apparaît aussitôt, avec les phrases, au fond toujours les mêmes phrases, … on ne sait d’où elles viennent… Uniformité, n’est-ce pas ? De là, parce que l’on s’en rend compte, nouvelles résistances. Au fond, on préférerait dormir et ignorer tout cela. Puis soudain, retour du désir… Thomas Bernhard, « Trois jours »; publiée dans Der Italiener (1971), cette « auto-interview » se déroulait en 1970 sur un banc, dans un parc de la banlieue de Hambourg où Thomas Bernhard monologuait face à la caméra de Ferry Radax.
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aisakalegacy · 8 months
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Automne 1915, Hylewood, Canada (3/11)
J’ai l’esprit décidément bien ailleurs, car je réalise que je ne vous ai même pas raconté ce qu’il m’est arrivé. L’été courant, alors que nous tenions une tranchée dans le village de Hooge en Flandres, près d’Ypres, un obus s’est écrasé à côté du trou où je m’étais réfugié. J’en ai reçu les éclats qui se sont figés dans ma jambe, laquelle a été complètement plombée. J’ai été secouru par notre brave infirmière, qui a risqué sa vie pour me sortir de là. Son mari, le Capitaine Delacroix, n’a pas survécu. Le temps que les brancardiers me ramènent au camp et que je sois évacué par l’ambulance, ma jambe était si gangrénée, tout le reste de la jambe est mort, il a fallu l’amputer. La guerre est finie pour moi.
[Transcription] Jules Le Bris : Le Capitaine ?… Heather Delacroix : Mort. Heather Delacroix : Il l’était déjà quand je vous ai récupéré. Je n’ai rien pu faire. Jules Le Bris : Je suis sincèrement désolé. Heather Delacroix : Je dois vous avouer une chose. J’attendais votre réveil autant par considération professionnelle que par pur égoïsme. J’ai une question à vous poser. Heather Delacroix : Mon mari… Vous a-t-il dit quelque chose avant de mourir ? Jules Le Bris : Non… Rien. Il était déjà inconscient quand me suis réfugié dans le trou où il gisait. Heather Delacroix : Je vois. Je croyais… J’avais pensé qu’il avait été tué dans la même explosion que celle qui a eu votre jambe. Jules Le Bris : Heather, vous savez que nous avons nos différends. Jules Le Bris : Je ne dirais pas ce que je m’apprête à vous dire si je ne le pensais pas sincèrement. Le Capitaine a guidé vaillamment ses troupes au combat, et il était à nos côtés quand il est tombé. Il est mort en héros. Heather Delacroix : Merci, Le Bris. J’en viendrais presque à vous trouver aimable. Jules Le Bris : Moi de même, Infirmière Delacroix. Le fait que vous ayez sauvé ma vie joue probablement, même si je persiste à penser que ma jambe amputée est un signe de rancune. Heather Delacroix : Ne vous inquiétez pas. Si je vous en voulais, je vous aurais amputé la langue.
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lefeusacre-editions · 7 months
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L'HISTOIRE DU RÊVE, par Leos Carax
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Holy Motors, 2012.
« Ça se passe dans une riche famille arabe, au temps des Mille et une nuits. Un matin, un petit garçon se réveille et dit à son père : « Papa, j'ai fait un rêve fantastique. » Le père lui dit : « Eh bien mon fils, raconte-moi. » L'enfant lui répond ; « Ah non ! Je ne peux pas te le raconter, mais c'est fantastique. » Le père insiste, l'enfant refuse, le père se fâche : « Si tu ne me racontes pas ton rêve tout de suite, je te déshérite et je te mets sur le marché aux esclaves. » L'enfant s'obstine et il se retrouve vendu à un maître. Son maître en fait un paysan et il travaille d'arrache-pied, si bien qu'au fil des années, il arrive à obtenir la confiance de son maître. Un jour, celui-ci lui offre une propriété et le fait lui-même patron d'autres esclaves. Et le maître lui dit : « Bon tu as réussi, mais il y a une chose que je ne comprends pas. Tu es un garçon éduqué, intelligent, beau. Comment se fait-il que tu te sois retrouvé sur le marché aux esclaves ? » Le garçon, qui a maintenant une vingtaine d'années, lui répond : « Un jour j'ai fait un rêve fantastique. » Le maître lui demande : « Ce rêve, c'était quoi ? » L'enfant : « Ça, je ne peux pas vous le dire. » Evidemment, le maître se fâche : « Si tu ne racontes pas, je te retire la propriété et tous tes droits et je te refile à l'armée. » Le garçon se retrouve donc à l'armée. Il est amené à faire la guerre, en première ligne. Il gagne des galons, devient général de l'armée du pays et chasse les envahisseurs. Le roi le convoque er lui dit : « Formidable, tu es un héros national. En cadeau, je t'offre mes deux filles. » Le garçon a maintenant 30 ans, rencontre les deux filles du roi, qui sont absolument superbes, et il passe sa première nuit d'amour avec elles et c'est merveilleux. Le matin au réveil, les deux filles lui demandent : « Mais d'où viens-tu, raconte-nous ton histoire. » Le garçon raconte : « Un jour, quand j'étais petit, j'ai fait un rêve et mon père, etc. » Alors les deux filles lui demandent quel était le rêve. Et le garçon leur répond : « J'avais rêvé que je couchais avec deux filles à la fois… »
Cette histoire a été racontée par le cinéaste dans le n°32 de l'hebdomadaire Les Inrockuptibles du 15 novembre 1995.
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peut-etre · 1 year
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Je suis influençable et riche
Je ne sais pas qui veut mon bien
Partout je cherche mes fétiches
En or un souvenir oval
autour de mon léger poignet
Des yeux au grand vide objectal
Le temps fait tout il faut créer
Je parle à dieu le ciel est vide
Mais ce n'est pas l'indifférence
C'est moi qui cherche le vivide
Odeur du temps odeur du rance
Je ne sais pas pourquoi je suis
née
Pour attendre le temps qui suit
Travaille sois gentille et sage
Rien d’autre les jours m'ont fânée
Hypocrisie de l'ennoyage
Et les icônes normopathes
Vivant sans le joli chaos
Mais la jolie vie adéquate
Tout du début jusqu'au caveau
Tant pis je cracherais dessus
J’ouvre les portes de l’absurde
Faire la cuisine et finir
la tête dans un four à gaz
Sylvia Lana contre-idôles
Et comme : pourquoi je me donne
Le mal de vivre mon amour
Je regarde mes mains qui ne
sont plus bien les miennes du rouge
tacheté sur toutes les paumes
pardon je n'aime plus vos rimes
pardon je ne sens pas l’effet
de vos très bons médicaments
Ils m’endorment mais au réveil
Les mêmes pensées d'esprits
une boucle raffinée
La mort ta mort la mienne
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Scalp-El
Coup d'Esprit, dans la nuit, de scalpel, délicat comme un éclair de lune, un voile agité par le vent. Tranchant, froid et sec.
A moitié nu sur son balcon. Une clope. Avec une robe de chambre contre la marée montante. Armure de chevalier gueux paumé dans le temps, chaque parcelle de peau à vif, il se sent vivant. Une sorte de tourbillon qui prend forme, sensation fantôme d'être parti de lui et d'offrir à plus grand un intérieur infime. Et ainsi habité, de se recoucher.
Réveil, c'était un rêve, forcément, puisqu'il y a ce réveil. Et ce café, et le lendemain matin. Je me sens plein, les muscles, la nuque, les seins enfin la poitrine, le torse, marrant de parler de mes seins, jamais désignés comme "mes seins" mais des pointes tétonnesque sur une poitrine qui me couvre comme un gant. Hmm, ce gant, sur mes seins... C'est un matin étrange que de penser à ma propre sensualité m'était étranger, j'habite un corps comme s'il s'était donné à moi. Oh, je n'avais jamais... ça... non plus... A moitié habité de moi, normal qu'il y ait eu un tel vide, oh corps je ne te savais pas, excuse-moi. Il y a comme un pleur qui se change en douceur. Et autour, toutes ces sensations, filaments de sens qui relient, à l'organisme-temps; lui. Je me sens, et dans ce temps je le sais, lui. Appelons-le Leeil. La divinité soi, intégrée à son espace-temps.
Vivante chose vibrante, cordes tantriques de sensation temps qui relient, donc ; et en jouer, joue-t-on de cet instrument. Un danseur prend le pas. Danseur et donc il y a un chanteur, aux claviers noirs et blancs. Ambiance langoureuse des corps mi-homme mi-femme enfiévrés de désir.
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Trop neutres
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C'était encore un rêve, dans un rêve dans une nuit, mensonge qui masque l'irréalité du matin et d'un instant de créativité d'être à soi. je suis à moi et mon corps m'appartient. Très féminin comme sensation. Transformation comme lorsque un chant, d'une note, vrille l'espace jusqu'au tympan et se répand comme de l'encre sur l'eau, le son dessine dans mon cerveau une pensée-image de la perfection.
Il paraît que l'Univers est né de sons. Fondamentaux. Leurs vibrations dans la matière étaient celle de l'angoisse d'un être qui paraissait.
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Donc de la sensualité-moi, j'en suis arrivé à la théorie de l'univers-origine. Il y a résonance. Est-ce qu'y planer, c'est une question de vibration ? Alors Superman... Je me sens trop moi pour être lui ? (Heu, mec, c'est une évidence.)
Envie d'écrire, ce matin, intéressante forme, image-temps/image-mouvement, le fondement du cinéma est-il aussi celui de ma conscience ? A l'échelle de l'échelle de Planck ça doit avoir du sens. (Relire Deleuze - le dire, ça fait tellement classe : j'ai étudié Deleuze. En toute honnêteté, il faut avoir été confronté à de très très grands penseurs théoriciens pour faire sauter les limites. Ils étaient bien barrés dans leurs sensation-monde ! Comme de regarder Lynch en tentant de pénétrer sa pensée créatrice... Expérience transcendante, à ajouter au lâcher-prise total de son propre corps libéré de l'obligation d'être moi cet égo formé.
J'ai oublié une parenthèse
fermante
)
(Voilà c'est fait ne pas oublier de la refermer) (la parenthèse
Bon, je vais faire quoi aujourd'hui de cette sensation ? Lire. Passer l'aspirateur ? Lire et passer l'aspirateur. Etendre une lessive, non ? (Un doute, ai-je fait une lessive que je n'ai pas étendue ?)
J'aimerais... Avoir du bois à couper ! Et les êtres, ça vous dirait pas d'avoir du bois à couper pour préparer un grand feu ? Retour du totalitarisme humanitaire et du joueur de corde danseur invisible dans l'air. C'est lui superman ? Il danse entre les courants de vent ! 100 costumes multicolorés en gloire de paillettes les neutrinos me traversent, hurle-t-il de plaisir, d'avoir été créé.
J'ai pris une douche, hier soir ? Oui oui, j'ai pris une douche. Ca va, j'ai toujours des repères cohérents. Ou est cette robe de chambre ? J'ai pas de robe de chambre, la seule ici, c'est celle de mon fils, et l'autre quelque part il doit encore y avoir celle de sa mère ! Y'en a au moins deux encore de robes. Purée, ça me rappelle que j'ai essayé une robe et que j'ai envisagé d'aller à la fête de fin d'année de ma boite... en robe ? ! Heu, je manque de limites, moi on dirait, quand même.
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Ouais, si, si jamais je me demandais encore...
Café.
Et fermer la parenthèse)
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fuckthisshitimin · 8 months
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Tu peux pas donner un titre comme "Eurydice meurt à l'aube" et que je ne te demande pas ce que c'est !
(enfin, seulement si t'as le temps, l'envie et l'énergie)
Aaaaah qu'est-ce que j'aime ce titre. Et puis environ un mois après l'avoir choisi j'ai vu passer l'album "Ulysses dies at dawn" des Mechanisms et j'ai capté donc mon idée de titre n'était pas vraiment mon idée.
Mais ! C'était mon projet de fin d'études l'année dernière, donc un petit 30 minutes de spectacle, et dont je veux faire une version longue pour-de-vrai sauf que passer en réécriture sur une pièce qui a déjà été jouée c'est... complexe.
Là, tout de suite je me rends compte que mon premier réflexe pour te parler d'Eurydice meurt à l'aube c'est de ressortir mon dossier de production et les commentaires du jury et que je suis pas en train de vendre-un-spectacle-qui-n'est-pas-encore-monté mais de parler d'une WIP.
D'un point de vue histoire pure c'est le mythe d'Orphée et Eurydice ; tout se passe aux Enfers. On suit en revanche plus le point de vue d'Eurydice que celui d'Orphée - on suit le deuil de soi plus que le deuil de l'autre.
Eurydice est mort. Eurydice va mourir.
(Eurydice au masculin parce que je joue Eurydice.)
Pour ce qui est des personnages, on a deux couples séparés : Eurydice et Orphée ; Perséphone et Hadès. Je pars du postulat que les Enfers et la mort existent hors du temps, dans le sens où Perséphone, Hadès, Cerbère et Eurydice, en tant que résident.e.s des Enfers, connaissent l'histoire qui va se dérouler.
Perséphone descend aux Enfers en été spécialement pour voir "la tragédie d'Orphée et Eurydice" en unalive action ; quand l'histoire sera finie, quand Eurydice, qui est déjà mort, mourra à nouveau, elle devra elle aussi quitter les Enfers et Hadès.
Eurydice, donc, lui, se "réveille" aux Enfers et apprend immédiatement le texte de sa tragédie. Il est mort, son fiancé va venir le sauver, son fiancé va le regarder au dernier moment et puis ce sera la fin. Eurydice ne veut pas jouer cette pièce. Quel intérêt ? Il est mort, il va rester mort, alors pourquoi prendre la peine de se briser le coeur une fois de plus quand tout est déjà joué d'avance ?
Le texte de juin est sur ao3, les dialogues du début sont pas forcément évidents sans l'espace (merci les comédien.ne.s qui s'illuminent à la troisième lecture de "aaah, ça veut dire ça ce que je dis!"). Le texte a trois tableaux qui font début-milieu-fin mais il reste pas mal de travail pour clarifier et étendre les enjeux, je ne pense pas trop toucher à l'introduction mais à partir de l'entrée d'Orphée je cherche et je réécris des bouts de dialogue (dont ceux du Document11 que Ferret a demandés).
C'est la partie du travail où il faut admettre que le lecteur/spectateur n'est pas dans ma tête et que ce serait bien de donner un peu plus que deux tirades pour résoudre un conflit. Même si la tirade d'Orphée est ma préférée de la pièce, il faut l'amener un peu plus.
En extrait, un petit bout du réveil d'Eurydice, avec Perséphone.
EURYDICE On m'étrangle ! On me tue ! Le serpent venimeux a mordu ! Le sang me brûle, l'air est si lourd, je ne sens plus mes mains, mes jambes, mes bras son gourds -- Je crie à mon aimé appelle "Au secours !" Mes yeux meurent en premier. Tout est noir, rien ne bouge. La mort m'éblouit -- silence. Déjà je ne sens plus ni la chaleur du jour ni l'herbe et je chancelle. Je murmure "Orphée" pour la dernière fois, Et puis je n'ai plus rien, plus de sang, plus de voix, alors tout est fini. PERSEPHONE                            On pourrait croire cela, mais ton amant, défait, a si bien supplié qu'il foule du pied l'Enfer pour te venir chercher. Suis-le jusqu'au dehors et tu l'épouseras. EURYDICE Est-ce possible ? PERSEPHONE                      Non. Cela ne sera pas. C'est écrit; Orphée a ce contrat: Ton âme sera au monde si tu suis ses pas à la condition seule que pas une seule fois avant de franchir le seuil de lumière qui marque, là-haut, la sortie des Enfers, il ne se retourne pour poser les yeux sur toi. EURYDICE Il se retournera. PERSEPHONE                       Oui. EURYDICE                                   Pourquoi ? PERSEPHONE Par panique. Par amour. Parce que tu appelleras. Hymen, déjà, vous a condamnés, a dicté que jamais vous ne serez mariés. Les Dieux, mon petit coeur, tiennent ici leur parole, et par excès d'amour, vous jouerez votre rôle. EURYDICE Quel idiot. PERSEPHONE                    Un poète. EURYDICE                                    Fallait-il que je l'aime ? Ah ! Je suis perdu, et voudrais emprunter à mon amour sa plume pour en faire un poème.
Aaaah parler de ce texte me fait tellement plaisir il faut vraiment, vraiment que je m'y remette en entier.
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tricycle-jaune · 9 months
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deuxième jour de l'année 2024 et mon père m'a déjà insulté de conne mdrrr je le savais que j'aurai dû reprendre le taff AUJOURD'HUI et qu'un jour de plus de congé c'était la pire idée. jdois être une des seules personnes ever à voir son travail comme une libération et pas une corvée, vraiment je me sens + moi-même et surtout PLUS LIBRE au taff qu'à la "maison" oui on en est là.
tout ça parce que quand je lui ai dit "je mettrais bien un faux plafond comme dans ta chambre" (parce que cf. le post d'avant, y'a un bout de mon plafond qui fuit près de la fenêtre) il m'a dit "mais tu réfléchis quand tu parles ?" et c'est parti vlà loin dans le sarcasme et "ouiii va à décathlon, achète du poly, ne dérange surtout pas le syndic après tout faut pas les appeler non" c'est quand même dingue d'en arriver là, mon père peut pas parler autrement qu'en utilisant le cynisme et quand j'OSE lui dire que ça me blesse "de toute façon avec toi faut te dire que tu es une princesse, que tu as raison sur tout, qu'on te déroule le tapis rouge" oui bjr je suis la personne la plus introvertie du MONDE (no exageration), me dire ça c'est l'équivalent d'un couteau dans l'coeur, MEBON, encore une fois j'ai ouvert ma bouche trop vite pour un truc à la con et ça a pris des proportions considérables et il est parti sous la pluie "regarde je met un béret, ça va me suffire à me protéger de la pluie comme ton idée de polyester" (même pas en plaisantant hein, une VRAIE remarque pleine de haine pour ma personne)
j'en ai eu le vertige, c'était à peine 15 min après que je me sois levée, le ventre vide, juste je m'étais rafraîchie viteuf, je me sentais sur le point de m'évanouir, la "conversation" je l'ai fini par terre les genoux recroquevillé contre ma poitrine parce que je sentais que j'allais tomber dans les pommes. me prendre autant de haine dès le réveil j'étais pas prête.
enfin voilà, première dispute de 2024 mdrrr et ça sera pas la dernière, mais j'suis étonnée elle a pas tardé celle-là (j'suis restée trop longtemps à la maison, on peut décidément pas partager le même toit plus de deux semaines sans que ça parte en couille) (et non je peux pas partir vivre seule pour raison perso)
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bonheurportatif · 2 years
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Quelques trucs bien en janvier
1er janvier Boulotter un sachet de bonbons tout en conduisant Lire de l'espagnol Démêler les cheveux de sa fille
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2 janvier Créer un doc unique à partir des vieux trucs bien 2022 Acheter d'occase, à deux pas de chez soi, pile la tête de lit que nous voulions Acheter une nouvelle scie sauteuse et s'en servir de suite 3 janvier Être libéré de son intervention scolaire plus tôt que prévu Faire une sieste Aller au cinéma pour la première fois depuis longtemps 4 janvier Contacter sans traîner le service après-vente et obtenir une réponse satisfaisante Bien avancer sur le gros travail du moment Revoir Liberté-Oléron 5 janvier Avoir le temps d'un petit croissant avant la première réunion de la journée Recevoir les vœux du Colonel Moutarde Voir le magnifique Godland de Pàlmason 6 janvier Boucler l'écriture d'une "balade sonore" S'épargner un aller-retour sur l'île Être franc sur l'inconfort d'une décision que l'on nous demande de prendre 7 janvier Préparer sa célèbre salade d'endives/cerneaux de noix/raisins blonds/fourme d'ambert S’acquitter fissa de la visite au salon d’orientation Cuisiner son célèbre chili sin carne con tofu 8 janvier Prestement évacuer la corvée de la galette Voir coup sur coup deux renards dans les phares de la voiture Voir les nuages jouer avec la pleine lune
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9 janvier Écouter tomber les grains Jongler pas trop mal avec plein de tâches différentes Trimballer partout son bouquin du moment pour ne rien perdre de sa lecture 10 janvier Noter une nouvelle idée (un truc avec un jeu de cartes) Rédiger un texte sur demande pour un site que l'on aime bien Aller en famille au cinéma 11 janvier Bricoler, plutôt efficacement Récupérer ses nouvelles affiches Recevoir quelques mails sympathiques, dans le flux habituel des mails chiants 12 janvier Faire rentrer la journée au chausse-pied, mais la faire rentrer Boulotter des petites tartines roquefort/crème d'asperges/tomates S'accorder sur la bonne ampoule pour le bon éclairage 13 janvier Rentrer par la plage Découvrir le plus beau planisphère de la ville Commander un livre prétendument indisponible
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14 janvier Écouter Pascal Comelade dans la voiture avec sa fille Trouver le temps de lire, et de courir Dîner chez de vieux amis 15 janvier Bouquiner toute la matinée Récupérer un gros bahut pour la cuisine Entendre la tempête enfler tandis qu'on se met au lit 16 janvier Recevoir une carte postale de vœux de James Bond Sortir plus tôt de l'atelier Dîner tôt, et profiter d'une plus longue soirée 17 janvier Désolidariser le plateau du bahut d'un trait de scie bien ajusté Regarder sauter les milliers de petits grêlons sur les tuiles de la maison d'en face Mini-binger la nouvelle série sur le sexe dans l'art sur Arte 18 janvier Écouter une chanson en croate Écouter un poème en pachto Écouter un dialogue en russe et en cantonais 19 janvier Se réveiller sans réveil Supprimer plus de 1 300 mails, et réorganiser sa messagerie Rénover le bahut de la cuisine 20 janvier Dégivrer le pare-brise en faisant couler doucement de l'eau dessus Se voir entrer dans le brouillard Démarrer ultra-facilement un feu 21 janvier Fabriquer un ensemble d'étagères de cuisine Écouter un poème en mongol Écouter un poème en malgache 22 janvier Fixer en deux temps trois mouvements une petite console murale Rouler à travers champs dans les lumières pâles d'un soleil pâle Marcher chaudement couvert dans la nuit froide 23 janvier Commencer la journée en prenant le temps d'un peu de lecture S'octroyer un même temps de lecture après le déjeuner, avant de retourner à sa tâche Reprendre sa lecture en fin de soirée.
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24 janvier Faire une sieste crapuleuse Passer à la librairie Être accueilli par des félicitations, sans d'abord savoir pour quoi 25 janvier Venir à bout de la longue liste d'articles à écrire Retrouver le temps d'un peu de sport Écouter le nouveau morceau de guitare que sa fille s'est appris à jouer 26 janvier Saisir une centaine de nouveaux secrets avec les étudiants Visiter mes librairies Apprendre qu'un événement auquel on ne souhaitait pas trop participer ne va finalement pas se tenir 27 janvier Ne pas travailler aujourd'hui Résister à l'achat d'une saloperie à la supérette Avoir un fou rire familial devant un film 28 janvier Sentir au matin que les jours ralongissent Faire un échange de prisonniers sur l'aire de covoiturage Nettoyer la vitre de l'insert
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29 janvier Expédier les grands-mères aussitôt après le café Discuter d'adulte à adulte avec sa plus jeune nièce Voir le cul blanc d'un bambi s'échapper dans la forêt 30 janvier Ne pas lutter contre la sieste Passer la serpillière sur un sol collant Se gaver de tartinades 31 janvier Bouiner sur le net Raconter l'histoire du chien-karaté Profiter d'un peu de temps pour fouiller dans les vieux projets
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode.
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oviri7 · 2 years
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« Ce matin, vierge encore du goût des choses, sorti du sommeil comme Vénus de la mer, frais, neuf, lavé par la nuit. Réveil anadyomène. Indépendamment de toute influence extérieure, l’aube qu’on porte en soi, plus précieuse encore que toute autre, déploie son innocence. Élan vital qu’aucune conscience n’altère. Toute angoisse engourdie, l’âme exulte comme un soleil et se donne, amoureuse, au monde qu’elle veut connaître. »
Ariya S.
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