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#Aller au Mont Saint-Michel
claudehenrion · 1 year
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Juin...
 Et voilà ! On est en Juin... C'est à peine si on a vu passer le temps – ce tempus qui décidément, fugit de plus en plus irreparabile (je dis ça pour faire croire que j'ai des lettres latines au delà de ''a, b. et c'') : depuis janvier, on n'a même pas pu se retourner. Le temps d'avoir le temps de dire ''Bonne année''... et paf ! on était à Pâques... ou à la Trinité. Le temps, de nouveau, de dire ''Ouf'', et la Trinité s'est passée (Notons au passage, sans acrimonie, mais juste pour montrer qu'on n'est pas dupes de leurs ''Fake niouzes'', que ‘’Malbrouck’’ n'est toujours pas revenu, mironton, mirontaine... Il a dû s'évanouir en fumées, sous le nom, très anglicisé pour plaire à Macron, de Marlborough ! Tant pis pour lui : l'avait qu'à pas y aller !).
Jusque là, ça pouvait encore aller (car, en fait, ''Pour aller, ça va... mais c'est pour revenir...'' tout le monde sait ça !). Mais dans la foulée, poisson d'avril, on est entré en Mai sans se découvrir d'un fil... où on a enfin pu faire ce qui te plaît (NDLR : tout petit, je ne comprenais pas l'expression ''En Mai, fesses ce qu'il te plaît''. Depuis, j'ai compris que j'étais simplement très décalé avec les mœurs du temps !).  Mais ici, un arrêt-sur-image s'impose --c'est le cas de le dire : quand un citoyen français est en Mai, donc libre de faire ce qu'il lui plaît, savez-vous à quoi il passe son temps ? A remplir sa déclaration d'impôts, formules 2042, 2044, 2047, 2074, ''et quinquiès'' ! C'est-y pas beau, ça, Madame ? Qui a dit que les gaulois seraient indisciplinés ?
Mais quittons les charmes troubles de Bercy –qui, depuis que Le Maire y promène son regard vif de colin-froid-mayonnaise, se met à ressembler à un lupanar pour puceaux en plein enanisme-- pour revenir à notre sujet : on est en Juin, et ça, c'était pas prévu si tôt ! Juin, comme le disait un illustre maréchal (pas celui qui hante le mono-idéisme gauchi de notre primo-ministresse, non... un autre !), Juin, c'est le mois où arrive l'été : le 20 ou le 21 pour les marchands de calendriers des PTT, devenues PT avec l'usure du temps (toujours lui ! On le trouve partout !) --avant de découvrir un ''G'' salvateur, puisque faute avouée est à moitié pardonnée : GPT ! (NB : Chacun fait comme il veut !)  Pour les météorologues, l'été commencerait même le 1er Juin… en attendant,’’because’’ le réchauffement climatorisque, de se mettre bientôt à commencer le 1er  janvier, devenant ainsi circumcalendaire, voire circumdéambulatoire. En fait, chacun devrait être libre de faire ‘’ cir-cum...il veut’’’ !
 Il faut oser dire, haut et clair, que nous sommes en été, ce temps de notre cycle où Arthur Rimbaud  voyait que ''Les tilleuls sentent bons dans les belles soirées... L'air est parfois si doux qu'on ferme la paupière'' (ici, une notule plus médicale s'impose : c'est une preuve irréfutable qu'il avait le rhume des foins). Mais... foin des rhumes, revenons à Arthur : il écrivait ces mots dans ''Roman'', qui commence par ce vers mondialement connu par ceux qui le connaissent : ''On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans''. Ah bon ? Mais alors... quand ? A 87 ans, peut-être, et au delà... ? Passons... Le poète vit dans un monde qui n'est pas le monde de tout le monde.
Le sujet du jour, comme le plat du même nom, c'est l'été ou, comme aurait pu dire Hamlet, à Elseneur : ''Etre, c'est avoir été''... On entre dans les trois plus beaux mois de l'année pour les embouteillages. Etre en Juin, ça veut dire frémir à la perspective de re-devenir enfin un acteur actif dans les stations service débordant de foules en tongs et en marcel...  L'été, c'est poireauter dix minutes coincé entre une grosse transpirante et un moustachu odorant devant l'étal du marchand de glaces pré-fondues... C'est essayer de rentrer dans l'eau sans prendre en pleine poire le matelas gonflé d'un mioche italien hurlant ''Maria ! Attenta il materassino !''. 
L'été, c'est devenu depuis peu le seul temps de l'année où on ne peut plus visiter aucun monument pour cause de ''sur-fréquentation'' (je vous recommande le Mont Saint Michel et l'esplanade du Louvre..)... et où il faut négocier son mètre-carré de sable avec 2 hollandaises, 3 angliches, 2 scandinaves (jusque là... ça peut aller !) mais aussi des chinois qui font des chinoiseries et Mao-ssent le ton, et des russes et des ukrainiens –qui ont l'air de ne pas bien s'entendre, on se demande pourquoi
Si on survit à tous ces loisirs, plaisirs, désirs et soupirs (j'allais ajouter cachemire zéphyr, autogyre et Aïd el-Kébir, pour la rime... mais c'est hors-sujet !), on peut espérer se retrouver entre amis autour d'un barbecue alcoolisé, pour évoquer les longues soirées si douces et les heures qui semblaient ne pas avoir de fin... dont se souviennent encore ceux des  ''les plus vulnérables d'entre nous'' qui ont réussi à survivre à toutes les mesures mortifères qu'on prenait pour qu'ils meurent seuls dans leur coin, sans personne qui leur tienne la main en murmurant ''je t'aime''...
Mais les temps ont bien changé, et il semblerait que l'été, ce bel interlude si ardemment attendu, soit devenu une saison comme les autres, où l'immigration hors-contrôle se poursuit dans une indifférence générale, où la planète se pollue comme d'hab', où des lois stupides, néfastes et ravageuses sont produites par des cuistres qui, ne contrôlant plus rien de ''ce qui est important'', n'ont plus que les sujets dits ''sociétaux'' pour faire croire qu'ils ont encore un pouvoir (qui n'est que celui d'emmerder leurs victimes, à l'image de ce qu’a ‘’envie de faire leur patron’’).
Seule bonne nouvelle, en ce premier jour d'un mois infiniment comme les autres : l'accélération du temps (qui est plus réelle que la responsabilité de l'homme dans le réchauffement climatique, que les gaz à effet de désert, et que la vicelarde urgence papndiayenne de saloper à jamais l'esprit des jeunes enfants) va nous jeter dans l'automne avant qu'on ait pleinement réalisé qu'on était en été... Préparez-vous : la rentrée des classes, c'est demain... là... tout de suite. Et avec elle, voilà les frimas, l'accès facilité aux sites qu'on n'a pas pu visiter cet été pour cause de trop plein de trop et de plein, et la tranquillité retrouvée de la fébrilité de la préparation des orgies des ''fautes de fin d'année''... Par chance, il nous reste nos vieux proverbes, ces fruits délicieux de la sagesse des Nations : ''S'il pleut le quinze juin, il n'y a pas de raisin''. Ou ''Juin froid et pluvieux, tout l'an sera grincheux''...  ou, pire, cette menace terrible : ''Été bien doux, hiver en courroux''. Allons... La vie est belle ! C'est l'été !
H-Cl.
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alain-keler · 2 years
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Journal d’un photographe /
 Après une si longue absence / Journal d’Auvergne
Grande commande photographique - BNF - Bibliothèque nationale de France/ Ministère de la Culture.
Lundi 14 mars.
Saint-Genès-la –Tourette. Avec Henri, mon plus vieux copain, le frère que je n’ai jamais eu, nos parents nous envoyaient en vacances dans la ferme des Rousselle, Georgette et Jean. Encore des souvenirs. J’ai retrouvé une photo datée d’août 1954. J’y suis avec Henri, Colette, Annie, et Pito (Michel).
Je rencontre la maire de Saint-Genès, Odile Gilbert qui m’emmène à sa ferme, puis l’ancien maire Pierre-Luc Fraisse.
Démocratie locale, loin des instances des partis politiques, souvent étrangers aux préoccupations de ces maires de terrain.
Photos de vaches. Je commence à apprécier ces animaux curieux : leur mode de fonctionnement est le même partout : d’abord la surprise de celui qui vient d’ailleurs, puis la curiosité qui l’emporte. Elles suivent l’inconnu, s’arrêtent lorsqu’il s’arrête et se retourne, le fixent sans bouger, pour continuer ensuite ce manège qui semble les amuser, ou au moins les intriguer.
Direction Le Mont-Dore. Mon Tom Tom me fait faire un grand détour, si bien que j’aborde la dernière partie de la route de nuit. Elle est très sinueuse, il pleut, je suis la seule voiture, je ne vois pas grand chose si ce n’est la neige qui semble recouvrir les pentes des montagnes. Je me dis que si j’ai un problème, je suis bon pour passer la nuit dans le voiture, ou dans un fossé.
Le Mont-Dore finalement, hôtel et dîner.
Tous les soirs j’essaye d’écrire mes notes, de développer ma moisson de photos du jour, de faire des prés choix, histoire de me rassurer, le tout avant une nuit en principe réparatrice.
À la télé, à la radio il n’y en a que pour l’Ukraine, et je ne peux pas y aller.
BNF / Au final il y aura un rendu de dix photographies. Beaucoup de photos, que j’appellerais « intermédiaires », non choisies mais importantes dans le cadre de mon histoire paraitront dans ce journal. Elles seront le ciment de ce projet personnel qui dépassera la commande.
Les modestes textes de mon journal de bord essayeront de raconter le déroulé et les raisons de ce travail.
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GALIBIER CHALLENGE
A Saint-Michel-de-Maurienne, le 2 juin 2024
Voici venu le temps de la première grande cyclosportive de haute montagne avec cette 4eme édition de la Galibier Challenge et 3eme participation consécutive pour ma part. L’organisation à taille humaine et très sympathique ainsi qu’un parcours relativement court mais fort en dénivelé avec le Galibier comme arrivée font de cet évènement un vrai succès. La météo d’avril / mai pouvait laisser craindre le pire et il pleut même encore ce samedi en fin de journée (neige au Galibier avec 1,5° à 17h !) mais finalement nous aurons un dimanche bien mieux que les prévisions avec beaucoup de soleil.
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Début juin, on n’est pas maitre des éléments et cette année encore il faudra se contenter d’arriver au tunnel du Galibier (2556m) qui vient tout juste d’être ouvert à la circulation ; le col au-dessus est encore inaccessible avec des quantités de neige jamais vu depuis 20 ans à pareil époque ! Il fait bien frisquet à 7h45 pour aller mettre un sac de vêtements chauds dans la navette prévue à cet effet (en prévision de la descente du Géant des Alpes) puis à 8h et jusqu’à 8h15, heure du départ, le soleil gagne la ligne et nous réchauffe. Après les dernières consignes de sécurité, le peloton est lâché en direction d’Orelle pour le début des hostilités.
Bien calé en tête j’ai le temps d’échanger quelques mots avec Gérome Romey (co-équipier Hexagone sur Zwift) avant une 1ere accélération où je reste vigilent : pas question de rater une éventuelle échappée ! On arrive groupé pour la Montée de la Fusine (2,7 km à 6%) : ça monte sans à-coup mais toujours à 5w/kg ou plus et je me contente de rester placé pour un effort similaire à l’an dernier : parfait comme entrée en matière ! La descente est rapide et peu technique à part 2 virages à la fin et on revient sur la nationale sans cassure. On repasse alors à St-Michel-de-Maurienne, avec un peloton assez conséquent encore, pour aller sur la 2eme difficulté ; le col de Beau Plan (11,2 km à 6.3%).
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D’emblé ça part au sprint ; je fais l’effort pour rester placé mais ces premiers instants entre 5 et 6w/kg sont beaucoup trop rapides ! Heureusement ça se calme légèrement mais reste sur des bases plus élevées que l’an dernier alors que le groupe a déjà bien explosé. Ce n’est pas simple et je me retrouve plusieurs fois limite avant d’accrocher le bon wagon du côté de Beaume : un passage plus facile avant un final de nouveau très fort où je n’arrive pas à finir de manger ma barre de céréales ! A près de 5w/kg sur l’ensemble de ce col c’est 1’20 plus rapide que l’an dernier (et +10W) mais au moins je suis dans le bon coup puisque qu’on plonge à une dizaine dans la descente et que personne ne reviendra malgré des écarts loin d’être définitifs à ce moment. Les ¾ de la descente se passe correctement avant que je ne lâche du lest sur le dernier ¼ : j’en profite pour bien boire et récupérer un bidon auprès de mes parents alors que nous repassons St-Michel-de-Maurienne pour prendre la direction du Col du Télégraphe sans transition.
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Le Télégraphe et ces 12km à 6.8% monte encore le curseur de la difficulté : en plus je dois boucher 15’’, avec Cédric Stempel qui a déraillé juste au pied ! C’est chose fait quelques instants plus tard et je me retrouve avec Antoine Boudsocq, Axel Arnold, Béranger Brossel, Alexis Lebert, Jordan Manenti, Thomas Garnier et Tijn Voerman. Derrière ce n’est pas loin (30-40’’) mais le tempo est bon et on perd assez vite Jordan et Béranger. A 7, c’est souvent Thomas qui fait le train ou Antoine qui tente d’accélérer ; un peu juste, le craquage n’est pas loin du côté de l’aire de pique-nique mais je parviens à recoller jusqu’à 3kms du sommet où Cédric accélère sévèrement : tout le monde embraye sauf moi qui tente bien de réagir mais ça ne suffit pas ! Je limite la casse avant de revenir au prix de quelques minutes autour des 5,5w/kg et on franchit ensemble le sommet : c’est 2’42 plus vite que l’an dernier et + 27W ; je m’attends à un Galibier compliqué !
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En tout cas le top 10 est en très bonne voie et je profite de la descente sur Valloire pour me ravitailler. Pas de soucis pour traverser la station où il n’y a presque personne, puis le Galibier peut commercer : 17km à 6.6%. La rampe des Verneys nous remet vite en action et j’imprime un gros tempo pour voir comment répondent les jambes : ça relaie bien dans le hameau et le long faux plat jusqu’à Bonnenuit où je me demande comment je fais éviter la 7eme place car les 6 camarades me semblent très costauds. Après les lacets je place une bonne accélération et prends quelques mètres puis tente une nouvelle attaque avec le même résultat : on ne me laisse pas partir ! Antoine dégaine à son tour : c’est sauve qui peu et je suis bien le 7eme homme ! 1er lâché je pense devoir fini seul et maintient 310W avant de voir Alexis pas au mieux puis les 5 autres qui se regroupent. Toujours régulier je fais vite le petit jump pour revenir avant le passage plus facile de Plan-Lachat : encore dans le match à 7km du but je me ravitaille encore en gel avant le final très costaud. Virage à droite et c’est parti : à 5,4w/kg je ne joue pas longtemps sous peine d’exploser sévèrement ; Alexis craque vite aussi et on se retrouve tous les 2. J’essaie de maintenir 300W même si ça devient compliqué ; un temps légèrement distancé, je reviens et prend même la main pour gagner le bras de fer. Devant Cédric craque aussi laissant les 4 autres se jouer la victoire au sprint. Pour ma part je peux terminer sereinement, Cédric ayant 1’ d’avance et pouvant gérer mon avance sur Alexis : petite baisse de watts sur ce final mais belle 6eme place, 1er des M3 au milieu des murs de neige !
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Seulement 2’30 de retard sur Antoine qui l’emporte devant Thomas, Tijn et Axel. A 1’ de Cédric 5eme, j’ai tout de même bien résisté dans ce Galibier bien qu’ayant fait un Beau-Plan et Télégraphe plus fort que l’an dernier. D’ailleurs mon enchainement Télégraphe-Galibier est le meilleur de mes 3 participations aussi bien en temps qu’en puissance (1’ de moins et 7W de +) : de quoi être assez satisfait et pas de regrets par rapport aux gars de devant. Une fois passé la ligne d’arrivée nous avons eu la surprise d’avoir gagné un contrôle antidopage (pour les 6 premiers) ; arrivé à 11h15, l’histoire s’est éternisée jusqu’à 13h pour enfin profiter des paysages et remplir l’appareil photo d’images toutes plus belles les unes que les autres dans une ambiance assez incroyable. La descente ne fut finalement pas si froide et le repas d’après course succulent, local et copieux ; bravo aux organisateurs, signaleurs et bénévoles pour cette très belle épreuve.
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Classement
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latribune · 9 months
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lilstjarna · 1 year
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Week-end à 1h de Rennes
Parfois pas besoin de partir très loin afin de passer un week-end dépaysant. C'était notre cas lors de ce petit périple à 1h de Rennes afin de découvrir villages de bord de mer et châteaux centenaires au cœur des denses forêts bretonnes.
Afin d'optimiser nos temps de trajet et faire une belle boucle qui alternait les paysages et activités nous avons décidés de partir 3 jours et découper notre voyage en 12 étapes.
Jour 1 : De Rennes à Lamballe
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1ère étape : Saint-James
Le nom vous dira forcément quelque chose, en effet, c'est de cette commune que provient la fameuse marque de vêtements aux si reconnaissables marinières. Le bourg se visite rapidement mais offre cependant deux points d'intérêt : sa mairie située dans un ancien château et son exposition de photos estivale qui vous entrainera dans les différentes ruelles du village.
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2ème étape : Pontorson
Porte du Mont St Michel, la commune offre notamment plusieurs départs de promenades ainsi que des départs de navette afin d'aller admirer l'île mythique. Village animé en particulier l'été avec ses restaurants et bords du Couesnon verdoyants, c'est un bon endroit pour aller s'aérer tout en admirant le Mont.
3ème étape : Dinan
Dinan est une cité médiévale aux charmantes ruelles pavées hébergeant de multiples boutiques et aux maisons anciennes à pans de bois qui a le mérite d'être entourée par près de 3 km de remparts (les plus longs de Bretagne). On se laisse immédiatement charmer par cette bourgade pittoresque qui plonge vers le bord du Jerzoual où se situe un petit port de plaisance.
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4ème étape : Lamballe
Ce village se situe à proximité des ruines du Château de la Hunaudaye, qui valent le détour si vous avez du temps, et se visite assez rapidement. En gravissant la côte qui mène à l'abbatiale, vous pourrez admirer le joli panorama sur les maisons et verdures situées en contre-bas. La collégiale est à visiter car on y trouve de magnifiques vitraux restaurés et enrichis au fil des siècles.
Jour 2 : De Lamballe au Cap Fréhel
5ème étape : Pléneuf-Val-André et Dahouët
Cette commune pleine de charme est le lieu idéal où poser ses valises pour quelques jours : de jolis ports de marins ou de plaisance, des chemins de randonnées plus ou moins longs, de grandes plages de sable fin, des promenades balnéaires les pieds dans l'eau, de nombreux restaurants de fruits de mer et de galettes de blé noir, des animations nocturnes en été... on ne s'y ennui pas !
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6ème étape : Château de Bienassis
Ce château partiellement visitable est bien caché au cœur des bois mais vaut le déplacement. Sa façade extérieure intacte, ses pièces aménagées et meublées, sa localisation perchée au milieu de l'eau de ses douves, ses jardins à la française restaurés, ses enclos où se baladent des animaux de ferme et ses ravissants potager et verge en font une belle visite pour un après-midi ensoleillé. A noter que certains soirs d'été des projections lumineuses ou des histoires contées sont proposées aux visiteurs.
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7ème étape : Erquy
Petite commune au bord de la Manche, Erquy offre plusieurs départs de randonnées, de beaux spots de baignades ainsi que des activités de sports aquatiques. La ballade des Lacs bleus en particulier nous a charmé, ces anciennes carrières de grès rose remplies d'eau offre un spectacle unique et spécial à quelques centaines de mètre du port.
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8ème étape : Cap Fréhel
Au bout de la cote, le long du sentier des douaniers, surplombant l'océan et Le Fort la Latte se tient le Cap Fréhel. De belles promenades sur le chemin côtier vous feront découvrir tous les merveilleux paysages du cap. Et en descendant des falaises par les petits sentiers balisés vous trouverez des plages sauvages où viennent s'échouer les vagues dans un grand fracas.
Jour 3 : Du Cap Fréhel à Rennes
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9ème étape : Moncontour
Moncontour est l'un des plus beaux villages de France, cette cité médiévale aux imposants remparts, entre églises typiques et ruelles de caractère. On déambule agréablement dans ce bourg ancien qui a accueilli a l'âge d'or du commerce textile de puissants bourgeois dont les belles demeures sont toujours présentes et intactes aujourd'hui au sein du village. Ne manquez pas de visiter le jardin d’Hildegarde situé dans les ruines du château.
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10ème étape : Josselin et son château
Dans le Morbihan se trouve une millénaire cité de caractère qui a su allier à la perfection patrimoine et nature. C'est une étape incontournable pour les amoureux des villages anciens, des maisons colorés à pans de bois et des châteaux bretons. En effet, le château de Josselin peut se vanter d'être un des plus jolis du département avec sa vue sur le canal de l'Oust, son parc paysager à l'anglaise, ses pièces richement décorées et meublés ainsi que son étonnant musée des poupées.
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11ème étape : Ploërmel
Cette petite commune se visite rapidement, avec son petit centre ancien et sa jolie église. Mais il faut prendre le temps de pénétrer dans la cour du cloitre afin de découvrir l'incroyable horloge astronomique qui s'y trouve puis aller visiter le musée d'histoire naturelle du village. En faisant preuve d'encore davantage de curiosité vous découvrirez également le bucolique circuit des hortensias qui vous promènera au gré des floraisons sur un circuit de près de 3km.
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12ème étape : Paimpont
Voici la porte de la forêt de Brocéliande et des pittoresques légendes qui en ont fait son rayonnement. Impossible d'ailleurs de ne pas s'arrêter dans une des nombreuses boutiques celtes qui ont fleuris dans le centre piéton de la bourgade. Prenez aussi le temps de visiter l’abbaye de Paimpont puis de faire le tour de son étang jusqu'à la grotte. Les plus courageux pourront même pousser la promenade jusqu'à la porte des secrets.
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crédits photos @lilstjarna
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elevagedubellay · 1 year
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Sacré tir groupé ( 1er, 3°,4°)
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Belle réunion pour les Bellay à Lyon ce vendredi 7 avril. Si Icare et Haltea ont dû se contenter des 3° et 4° places au terme de courses sérieuses, Jerciho du Bellay a lui fait preuve de sérieux et de talent pour aller chercher sa deuxième victoire en quatre course. Bravo à Gilles Touron (entraîneur) et David Bekaert (driver). VIDEO
Petite déception par contre pour Jet Set du Bellay à Vincennes. Dans une course menée sur un tempo très rapide, Benjamin Rochard et la fille de Tara sont longtemps restés en embuscade avant de se décaler à 3 dans le tournant final mais la jument a flanché avant de se relancer pour finir sixième. On espérait mieux mais la jument ne pouvait pas faire plus aujourd’hui. Elle améliore tout de même très nettement son record (12′9) et va aller se reposer pour revenir plus forte. VIDEO
Lundi 10 avril, petit événement avec le retour “dans le circuit” d’Itak du Bellay qui n’a plus été vu en piste depuis plus d’un an. Il s’est requalifié en marchant 16′9 sur 2000m ( moins vite que sa qualif pour l’annecdote).On a hâte de le revoir en compétition car il devrait se trouver en très net retard de gains. RDV le 23 avril à Lyon!
Mercredi 12 à Avignon, Inrock du Bellay et Mathieu Daougabel ont frôlé la catastrophe, percutant un adversaire qui avait trébuché devant eux dans le dernier tournant. Heureusement Inrock n’a été que légèrement déséquilibré et devrait se remettre de cet incident. Il n’est bien sûr pas à l’arrivée mais cela passe au second plan.
A VENIR
Décidément les Bellay sortent en groupe en ce moment. Ils seront 4 au départ ce dimanche 16 avril:
Au Mont Saint Michel, Go for Bellay tentera de confirmer sa montée en puissance en espérant être mieux “payé” que lors de de ses dernières sorties.
A Chartes, Kara du Bellay poursuivra son apprentissage. Même face aux mâles elle aura le droit d’être à l’arrivée.
A l’Isle sur la Sorgue, Haltea fera une course de transition, il faudra vraiment un déroulement idéal pour avoir une chance de la voir figurer et Icare tentera de continuer à grapiller.
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1weltreisender · 1 year
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Diese 8 Reiseziele in der Bretagne solltest Du erleben
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1 - Die „Bretagne bretonnante“ – das Herz der Bretagne
Ankou, der unsympathische Gehilfe des Todes, soll hier im bretonischen Hochmoor einst eine Gruppe Betrunkener in Hinkelsteine verwandelt haben, nachdem sie ihn allzu fröhlich bei sich untergehakt hatten. Einer der Trinklustigen, der ein paar Meter zuvor ins Heidekraut gefallen war, hat die Szenerie beobachtet und die Geschichte verbreitet. Die Hinkelsteine gibt es wirklich. Wahrhaftig sind auch die wilden Techno­festivals, die hier – zwischen bunten Heidelandschaften und den mit 384 Metern höchsten Gipfeln der Bretagne – jedes Wochenende stattfinden.
2 - Merlins Bretagne
In Brocéliande, dem buchstäblich zauberhaften Waldgebiet, das tatsächlich auf keiner Landkarte zu finden ist, fließen Historisches und Magisches ineinander wie die Seen und Bäche, die den dichten Laubwald durchziehen. Die weltberühmte Artussage findet hier im 12. Jahrhundert in den Romanen des Schriftstellers Chrétien de Troyes ihren Ursprung.
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Schöne Landschaften und Strände in der Bretagne. Foto: LAMOUREUX Alexandre Hier? Nicht in Großbritannien? Sicher ist, dass die Legende eine keltische ist, die Barden überall in der Bretagne erzählt und verbreitet haben. Und zwar in der keltischen „Bretagne“ auf beiden Seiten des Ärmelkanals, denn die Gebiete Großbritannien sowie die „kleine“, französische Bretagne, wie wir sie heute kennen, gab es damals nicht. In de Troyes Roman „Löwenritter“ reitet Yvain, ein Neffe König Artus, durch einen bretonischen Wald namens Brocéliande mit einer versteckten, sprudelnden Quelle. Diese Quelle namens Barenton sprudelt noch heute und einzig in dem Waldgebiet, das de Troyes Brocéliande nennt und auf mittelalterlichen Karten mit dem Namen Bréchéliant, Brécélien oder Brésilien eingezeichnet ist – genau an der Stelle, wo heute südwestlich von Rennes der Wald Paimpont liegt, wie er heute genannt wird. Der Legende nach verliebte sich Merlin einst an der Quelle Barenton in die einsame Fee Viviane. Er zauberte ihr einen Palast aus Kristall, der unter dem See am Schloss von Comper verborgen sein soll. Noch heute wird der Quelle eine heilende Wirkung nachgesagt. Nebenan befinden sich der „Jungbrunnen“ und ein Dolmen, in dem Merlin begraben sein soll. Das Schloss von Comper beherbergt heute ein Museum rund um die Artussage. Auch die Abenteuer der Ritter der Tafelrunde und die Suche nach dem Heiligen Graal spielen in Brocéliande.
3 - Entlang der Küste führt GR34 rings um die Bretagne
Recht kryptisch kommt seine Bezeichnung daher: GR34 ist ein Fernwanderweg. Über 2.000 Kilometer nimmt er dabei jede Bucht und jede Landspitze mit. Von der Bucht des Mont-Saint-Michel über die Rosa Granitküste und die Steilklippen der Halbinsel Crozon bis zu den weißen Sandstränden des Golf von Morbihan können sich Wanderer an den weiß-roten Schildern orientieren. Kurze Spaziergänge entlang des leicht zugänglichen Weges sind ebenso möglich wie mehrwöchige Wanderungen. Den „Zöllnerpfad“, wie der Wanderweg häufig genannt wird, gibt es bereits seit dem 18. Jahrhundert. Zollbeamte überwachten von hier die zerklüftete Küste, um dem lebhaften Schmuggel Einhalt zu gebieten.
4 - Frankreichs erster nationaler Naturpark im Meer
Zum Schutz des Irischen Meers im Westen der Bretagne wurde im Jahr 2007 Frankreichs erster nationaler Naturpark im Meer gegründet. Der „Parc marin naturel d’Iroise“ erstreckt sich von der Insel Ouessant im Norden bis zur Insel Sein im Süden und schließt auch fast die gesamte bretonische Westküste ein. Ein Viertel aller Meeressäugetiere an der französischen Küste, insbesondere Kegelrobben und Delfine, sowie fast alle Fischarten der Atlantik- und Ärmelkanalküste leben hier. Mit 300 Algenarten ist das Irische Meer außerdem das größte „Algenfeld“ Europas. Das Ehepaar Christel und Lucky Peron bietet mit seinen beiden Zodiacs Ausflüge zur Insel Molène an. Da sie fast täglich unterwegs sind, kennen sie sich genau aus und arbeiten eng mit den Forschungsstationen des Parks zusammen. Fast immer werden die Zodiacs auch von Delphinen begleitet, die Christel alle beim Kosenamen kennt.
5 - Wie eine Halbinsel ragt die Altstadt von Saint-Malo ins Meer
In den schmalen Pflastergassen mit bunten Boutiquen und Restaurants tummeln sich im Sommer tausende Besucher. Entlang der Wehrmauer, die die Altstadt umschließt, liegen die Weite und der Duft des Ozeans über dem Treiben der Stadt. Smaragdgrünes Meer, weiße Sandstrände, der Fähr- und Yachthafen sowie die Boutique, die aus alten Segeln Taschen und Dekoration herstellt, zeigen: Die Ges­chichte der Korsarenstadt ist allgegenwärtig. Ihre Silhouette ist ihr Wahrzeichen. Als „granitene Zitadelle“ beschreibt der französische Dichter Châteaubriand die Festungsstadt im Meer, die nicht größer ist als der Jardin des Tuileries in Paris. Als berühmtester Sohn der Stadt ist Châteaubriand auf der gegenüberliegenden Ile de Grand Bé begraben. Bei Ebbe können Besucher die Insel zu Fuß erreichen. Saint-Malo erlebte zwischen dem 16. und 19. Jahrhundert ihre Blüte als Seefahrer- und Handelsstadt. Vor allem ihre Korsaren waren trugen zum Wohlstand bei: Im Grunde waren sie Piraten, die aber nicht auf eigene Rechnung, sondern mit königlicher Erlaubnis feindliche Schiffe kaperten. Außerdem gaben sie der eigenen Handelsflotte Geleitschutz.
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Haus eines Fischers am Pointe du Raz. / Foto: DERENNES Yannick
6 - Inselhopping
Hunderte kleine und große Inseln verteilen sich rings um die Küsten der Bretagne. Ihre Land­schaften sind so vielfältig wie die Bretagne selbst. Ile de Sein Die winzige Ile de Sein liegt acht Kilometer von der Küste entfernt im Atlantik und bewahrt sich ihren ganz eigenen Charakter. Bis zu sechs Meter hoch wächst die Heidelandschaft hier, Bäume gibt es nicht. Hinter den Deichen drängen sich windschiefe Gassen und Häuser. Nur 500 Menschen leben hier – hauptsächlich von der Fischerei, vom Tourismus oder ihrer Seemannsrente. Geselligkeit und Mut zeichnen die kernigen Insulaner aus. Im Jahr 1940 blieben nur Frauen, Kinder, der Pfarrer und der Leuchtturmwärter auf der Insel. Denn alle Männer schlossen sich der ersten Truppe der Widerstandsbewegung um Charles de Gaulle an. Belle-Ile, die schöne Insel Grüne Wiesen, Gärten, Sandstrände, schmale Buchten, steile Klippen und schroffe Felsnadeln prägen das Bild der Insel. Am Rande des Golfs von Biskaya gelegen, profitiert Belle-Ile von einem milden Klima mit viel Sonne. Mit 20 mal neun Kilometern und 5.200 Einwohnern ist sie die größte bretonische Insel, aber dennoch sehr ländlich. Neben winzigen Dörfern gibt es nur vier Ortschaften: die bunten Hafenstädte Le Palais und Sauzon mit ihren vielen Cafés und Restaurants sowie Locmaria und Bangor. Im Herbst 1886 entdeckt Claude Monet die „schöne Insel“ und malt hier insgesamt 39 Bilder. Insel Groix „Qui voit Groix, voit sa joie“ – wer Groix sieht, sieht seine Freude – verspricht der bretonische Volksmund. Der feinsandige Strand „Les Grands Sables“ ist der einzige nach außen gewölbte Strand Europas. Pro Jahr verschiebt er sich um zehn Meter, doch anhand seiner rotweißen Schattierungen ist er immer wieder zu finden. Für Mineralogen ist die Insel ein kleines Wunder: 60 Mineralarten, darunter auch der seltene blaue Glaukophan, sind auf Groix zu finden. Zu Wohlstand kam die kleine Insel im 20. Jahrhundert als größter Thunfisch-Hafen Frankreichs. Deshalb schmückt auch kein Wetterhahn, sondern ein eiserner Thunfisch den Glockenturm der Insel. Insel Batz Mitten im sonst so rauen Ärmelkanal lässt der milde Golfstrom vor der bretonischen Nordküste plötzlich Palmen, Kakteen und Eukalyptus sprießen. So wachsen auf der Ile de Batz der nördlichste Feigenbaum Europas und mehr als 2.000 Pflanzenarten aus aller Welt im „Jardin exotique Georges Delaselle“. Begeistert von der vielfältigen Vegetation auf Batz, legt der namensgebende Pariser Kauf­mann zwischen 1897 und 1918 diesen Tropengarten an und widmet ihm fortan sein Leben. Nur 15 Minuten fährt die Fähre von Roscoff bis Batz und doch öffnet sich hier eine ganz andere Welt. An der Anlegestelle können sich Besucher ein Fahrrad mieten. Auf nur drei mal zwei Kilometern gibt es neben dem Tropengarten auch weiße Sandstrände im Norden und einen Leuchtturm im Westen zu entdecken.
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Île de Batz. Die Insel liegt gegen von Roscoff und hat ein ausgesprochen mildes Mikroklima. Foto: pixabay / JoelleLC
7 - Mit dem Langustenfänger zu den Sieben Inseln
Die Inselgruppe vor der Rosa Granitküste ist mit über 20.000 Seevogelpaaren und 27 Nistvogelarten das größte Vogelschutzgebiet an der französischen Küste. An Bord des Nachbaus eines traditionellen bretonischen Langustenfängers können Besucher die Sieben Inseln umsegeln. Dabei sehen sie Basstölpel, die kleine Pinguinart Tordalk und die beliebten Papageientaucher. Meist zeigen sich auch die Kegelrobben im Wasser oder sich auf den Felsen sonnend.
8 - Sandbänke im Meer
Der Archipel der Glénan-Inseln liegt 30 Kilometer vor der Küste von Concarneau. Ob es sieben, neun, zwölf, 17 oder noch mehr Glénan-Inseln sind, vermag niemand zu sagen. Die schmalen, weißen Sandinseln im azurblauen Ozean erscheinen fast surreal aufgehängt zwischen Himmel und Meer. Mit Ebbe und Flut ändern sie ihr Antlitz ständig. Mit Naturführerin Lulu entdecken Inselhopper die einzigartige Glénan-Narzisse, die 1803 ein bretonischer Apotheker bestimmte und die weltweit nur hier wächst. Freiwillige zählen regelmäßig ihren aktuellen Bestand. Unter Seglern berühmt ist die Segelschule „Les Glénans“. Quelle: Atout France Titelfoto / Die Grande-Île von den Chausey-Inseln, französisch Îles Chausey. / Foto: LE GAL Yannick (Der Beitrag wurde erstmals im Februar 2018 veröffentlich)
Weitere Informationen:
http://www.bretagne-reisen.de/ facebook.com/FansDerBretagne instagram.com/fansderbretagne youtube.com/user/BretagneFans E-Mail: [email protected] www.france.fr/de Sieh das Werbevideo auf Youtube des Fremdenverkehrsamts der Bretagne (schon etwas älter)
Weitere Erlebnistipps für die Bretagne
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Succomber au charme du Mont Saint-Michel, cette Merveille de l'Occident
Succomber au charme du Mont Saint-Michel, cette Merveille de l'Occident #MontSaintMichel @OTMSMN
Imaginons pendant un moment que vous ne savez pas pourquoi il vous faut prendre la direction du Mont Saint-Michel. Ma mission sera donc de vous aider à trouver votre voie, n’est-ce pas? Si vous n’étiez pas convaincus jusqu’à l’heure, laissez-moi vous étayer mes arguments. La semaine dernière je vous expliquais comment venir au Mont Saint-Michel, il faut bien que cela serve ! Le but de cet article…
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thebusylilbee · 3 years
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[...] L’histoire a commencé en juin 1997. Pascale Mitterrand, 19 ans, était une toute jeune photographe stagiaire de l’agence de presse Sipa. Nicolas Hulot, 42 ans, était un présentateur célèbre de l’émission Ushuaïa, sur TF1. Il venait d’acheter une grande maison en Corse et proposa à l’agence l’exclusivité des clichés de la demeure. La jeune femme s’y rendit seule en reportage pendant une semaine. À la suite de ce séjour, la jeune femme, bouleversée par ce qui s’y était passé, abandonna le photojournalisme et changea de vie.
Le 11 juillet 2008, Pascale Mitterrand poussait la porte d’une gendarmerie des Landes pour porter plainte. Elle souhaitait raconter ce qui s’était passé onze ans plus tôt dans la maison corse. Les gendarmes qui écoutèrent son récit évoquèrent une scène de viol. Mais les faits étaient prescrits selon la loi de l’époque [1]. Il était impossible de poursuivre Nicolas Hulot qui, informé du dépôt de cette plainte, fut toutefois entendu à sa demande le 29 août 2008 par les gendarmes de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Il convint alors d’une relation sexuelle lors du séjour, mais nia toute contrainte.
9 février 2018. Le jeune journal Ebdo révéla l’histoire, qui entraîna sa chute. Car Nicolas Hulot avait lancé un efficace contre-feu. La veille de la parution de l’article, Hulot, qui était alors ministre de la Transition écologique, accorda un entretien à Jean-Jacques Bourdin, sur RMC. Face au journaliste, il nia les faits, évoqua « un cauchemar » pour lui et sa famille. Il reçut un soutien immédiat du Premier ministre, Édouard Philippe, puis de Marlène Schiappa, alors secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, et enfin du porte-parole du Président de la République.
Dans la presse, un épais silence tomba, les médias ne rebondirent pas, aucun journaliste ne reprit l’enquête, pour la confirmer ou pour l’infirmer. Une « absence de curiosité rare, exceptionnelle », observe Jean-Michel Aphatie, qui a repris les faits. « Choqué », comme il le dit à Reporterre, par l’indifférence totale à la parole de la jeune femme, il apporte dans son livre un élément nouveau : il s’est procuré l’enregistrement d’une conférence donnée par la journaliste Bérengère Bonte, autrice d’une biographie sur Nicolas Hulot (Sain Nicolas, éditions du Moment, 2010). Durant cet événement, en mars 2018, elle livre le témoignage de Gökşin Sipahioğlu, le directeur de l’agence photographique Sipa, qui a envoyé Pascale Mitterrand en Corse.
Voici un extrait que nous publions ici, et qui éclaire d’un nouveau jour cette affaire, le chapitre « Rire jaune », pages 223 à 229 des Amateurs :
Rire jaune
Bérengère Bonte est journaliste. Elle a effectué toute sa carrière à Europe 1. En 2010, elle publie la première biographie de Nicolas Hulot, aux éditions du Moment, qu’elle intitule Sain Nicolas. Elle consacre un chapitre du livre aux conquêtes féminines de son sujet. Elle le justifie ainsi :
« Quand le dictaphone s’éteint, l’immense majorité des interlocuteurs finit toujours par lâcher : “Vous ne pouvez pas faire une biographie de Nicolas sans évoquer cet aspect du personnage.” Ils ou elles parlent de jeunes anonymes, assistantes d’émission, stagiaires ou de jeunes femmes issues de la sphère publique : une petite-fille de François Mitterrand, apprentie photographe, qui passe une semaine chez lui sans ramener un seul cliché, et aussi une fille de ministre courtisée à la limite du harcèlement, et d’autres, impossibles à citer ici. »
Il faut noter deux points.
Huit ans avant l’enquête d’Ebdo, qui paraît donc en 2018, le nom de la jeune photographe qui s’est rendue dans la maison de Nicolas Hulot en Corse est cité publiquement par Bérengère Bonte dans son livre. Ce qu’ignore la journaliste au moment où elle écrit son livre, en 2010, c’est que deux ans plutôt, en 2008, Pascale Mitterrand a porté plainte contre le militant écologiste.
Par ailleurs, cette évocation en deux lignes d’une « fille de ministre courtisée à la limite du harcèlement », qui n’a rien à voir avec la précédente, agite la coulisse politique depuis longtemps. Le nom est connu, s’échange sous le manteau, mais rien n’a été dit publiquement.
Dans ce chapitre singulier et audacieux, Bérengère Bonte cite l’épouse de Nicolas Hulot, Florence Lasserre, qu’elle confronte aux actes de son mari : « Au début, je l’ai mal vécu. Maintenant, je relativise, ou je fais l’autruche. » Lors de la sortie d’Ebdo, la journaliste d’Europe 1 est sollicitée par plusieurs journaux. Que pense-t-elle du récit, et de l’accusation qu’il porte ? Sa réponse est spontanée :
« Nicolas Hulot a une petite collection de nanas, plein de conquêtes, rien de plus. Je ne crois pas à cette enquête. C’est un séducteur. Il n’est pas violent. »
Les jours passent. Bérengère Bonte réfléchit.
Le 26 mars 2018, six semaines après la parution d’Ebdo, elle intervient dans un colloque singulier, intitulé Live Magazine.
Cette initiative est peu connue. On la doit à des amoureux du journalisme qui, depuis 2013, organisent à intervalles réguliers des soirées ouvertes à un large public, dans les grandes villes de France ou de Belgique. Voici le concept, tel que le définissent ses créateurs :
« Live Magazine est un journal vivant, une soirée unique, pendant lequel des journalistes, des photographes, des cinéastes, des artistes se succèdent sur une scène pour raconter — en mots, en sons, en images — une histoire chacun. Des récits intimes et planétaires, fondamentaux pour ceux qui les racontent, inoubliables pour le public qui les écoute. 100 % éphémère, 99 % vrai. »
Pour inciter les intervenants à la plus grande sincérité possible, les organisateurs interdisent au public les enregistrements sonores ou les captations d’images. Sitôt dites, sitôt envolées, les paroles ne seront ensuite reprochées à personne.
Ce soir, 26 mars, un lundi, Live Magazine pose son baluchon au Casino de Paris. Chaque intervenant sur scène dispose de dix minutes pour raconter son histoire. Coincée entre un témoignage sur les fascistes espagnols de ce début de XXIe siècle et les déboires scientifiques de la navette spatiale, Bérengère Bonte livre un récit qu’elle intitule « Rire jaune ».
Pour le mettre au point, elle a fouillé les archives qui lui ont permis d’écrire la biographie de Nicolas Hulot, en 2010. Pour ce travail, elle a rencontré plus de soixante personnes afin, dit-elle, d’être « le plus juste possible » dans la restitution du personnage. Elle précise aussi qu’elle a eu, à cette occasion, trois entretiens avec le responsable écologiste.
L’enquête d’Ebdo a rallumé une petite lumière dans son esprit, elle ne sait pas quoi exactement, mais ça la dérange. Elle réécoute notamment l’enregistrement du dialogue, réalisé en 2009, qu’elle a eu avec Gökşin Sipahioğlu, aujourd’hui décédé. C’est lui qui a envoyé la photographe chez Nicolas Hulot. En le réentendant, des années plus tard, Bérengère Bonte comprend qu’elle est passée à côté de quelque chose.
Voici ce qu’elle dit, à ses auditeurs de Live Magazine, le 26 mars 2018, six semaines après la découverte d’une plainte contre Nicolas Hulot. Précision : son passage a été enregistré par un spectateur, en contradiction avec les consignes des organisateurs. Il existe donc une archive sonore des propos de Bérengère Bonte :
« Je rencontre Sipahioğlu le 26 novembre 2009, chez lui, dans le 15e arrondissement de Paris. C’est une sommité du photojournalisme. Il a quatre-vingt-trois ans. Il m’intéresse parce qu’il a fait travailler Nicolas Hulot dans les années soixante-dix. Tout le monde a oublié le Hulot photographe […]. « Dans la conversation, il revient toujours sur son sujet de prédilection : les femmes. Il me parle de mes yeux. Il me dit : “Fais attention”, et il me parle des yeux d’une autre femme qu’il a lui-même envoyée chez Nicolas Hulot. Sipa me décrit cette apprentie photographe. Elle a dix-neuf ans, elle est jeune et belle. Il me dit : “Elle est belle comme vous”, et il rit. »
Bérengère Bonte s’arrête un instant. Sa voix a changé. Une émotion en modifie la sonorité :
« Dix ans après, il y a donc quelques jours, j’ai fini par aller rechercher cet enregistrement dans un vieux disque dur. Et c’est là que j’entends son rire, et le mien. Parce que je ris, mais je ris jaune. Et voilà ce que me dit Sipa… »
Monte alors de la scène du Casino de Paris, ce 26 mars 2018, la voix pleine, chaude, teintée d’un accent étranger, de Gökşin Sipahioğlu. Il est décédé quelques années plus tôt. Il revit pendant quelques secondes :
« Nicolas Hulot, un jour, voit dans un journal que la petite-fille de Mitterrand est photographe à Sipa Press. Il a vu la photo, il m’a appelé tout de suite : “Est-ce que tu peux m’envoyer cette fille pour faire un reportage ?” »
On entend à nouveau son rire. Bérengère Bonte reprend la parole :
« Donc, Nicolas Hulot voit la photo de la petite-fille de François Mitterrand, il appelle Sipa et il lui dit : tu me l’envoies. C’est Nicolas Hulot qui l’a choisie. Elle, elle ne veut pas y aller. Elle veut être accompagnée. Ce que Sipa dit à Hulot, mais Hulot lui dit : “Non, non, elle vient toute seule.” Et Sipa conclut : “Elle est partie une semaine chez lui, en Corse, il ne l’a pas laissée faire des photos à l’intérieur. Mais elle était contente, elle a dit que c’était bien.” Ce que j’avais à peine relevé, et que j’entends à la réécoute, c’est qu’il dit que c’était une expérience pour elle, et il ajoute : “Lui a sans doute passé un bon moment mais il n’a pas donné l’exclusivité de la maison.” »
C’est donc sur la base de ce récit que dans son livre, paru en 2010, Bérengère Bonte évoque la rencontre de Pascale Mitterrand et de Nicolas Hulot en juin 1998. Elle ne connaissait pas l’existence de la plainte à l’époque de l’écriture. Ce soir, dans ce Live Magazine, c’est différent :
« Je ne sais pas ce qui s’est passé dans cette maison en Corse, je ne sais pas ce que Sipa savait, il n’est plus là pour nous le dire. Cet enregistrement m’a choquée. Je vais même vous dire : il me hante, j’y repense tout le temps. Il y a dix ans, je riais au récit d’un vieux monsieur qui me disait avoir envoyé une jeune photoreporter à un homme qui l’avait choisie et qui voulait qu’elle vienne seule. Je n’ai pas creusé, je n’ai pas cherché à savoir […] Comment passer à côté de ça ? Comment se taire ? J’ai beaucoup hésité à partager cela avec vous. Je l’ai fait à cause du choc. »
Elle se tait. La salle applaudit.
Nicolas Hulot assure avoir tout dit de cette rencontre avec une jeune photographe, un jour de juin 1997, dans la villa qu’il possède en Corse.
Des questions peuvent pourtant être encore posées.
Est-il vrai qu’il a choisi lui-même la photographe du reportage qu’il proposait à Sipa ? Qu’il l’a choisie sur une photo vue dans un journal ? Sans rien connaître de son travail ?
Est-il vrai que Gökşin Sipahioğlu lui a dit que cette jeune photographe n’avait pas une expérience suffisante ?
Qu’elle souhaitait être accompagnée ?
Et que lui, Nicolas Hulot, a refusé ?
Les réponses à ces questions aideraient à mieux comprendre la démarche de cette jeune femme qui a déposé une plainte, dans ce que l’on imagine être une souffrance. Ainsi, nous serions plus respectueux de l’esprit du mouvement #MeToo que nous avons défendu avec ardeur, et qui a été piétiné par les principales autorités politiques du pays.
[...]
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elwecosplay · 3 years
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Et voilà c'est ma dernière publication sur le thème de Raiponce au Mont St Michel ! Je vais avoir besoin de vous pour me dire quelle est votre photo préférée 😍 je vais mettre un vote en story alors n'hésitez pas à aller voter 😁😁 Une idée du thème que je vais commencer demain ?? Photographe : Tom Mascaro #cosplay #raiponce #disney #disneyprincesses #pascal #cameleon #reve #fleursauxpetalesdor #fleurmagique #chevelure #cosplayDisney (à Mont Saint-Michel) https://www.instagram.com/p/CSjHrQ8icOt/?utm_medium=tumblr
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haitilegends · 3 years
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Haïti Legends ''Sa Nou Dwe Konnen''
Jean Emmanuel Jabouin '' Premier Trompettiste du Compas Direct''
Biographie
Louis Carl St-Jean.
De son vrai nom Jean Emmanuel Jabouin, Talès a vu le jour à la Croix-des Bouquets le 24 juin 1930. Il est le fils du Cayen Emmanuel Jabouin, ancien fonctionnaire de l’administration publique, et d’Indiana Victor, originaire de la Croix-des-Bouquets. À l’âge de 3 ans, Talès est frappé par la fièvre typhoïde, qui le laisse avec une légère paralysie des jambes. Peu après sa guérison (vers quatre ou cinq ans), il commence à manifester un intérêt pour la musique. Non sans rire, il raconte: « Je prenais plaisir à m’asseoir sur la « manoumba » lorsque les troubadours qui venaient se produire presque toutes les fins de semaine dans la cour de la maison de mes parents prenaient leur pause… Ces exécutants eux-mêmes prenaient plaisir à me regarder pincer les lames de cet instrument qui était plus grand que moi. »
En 1937, la mère de Talès déménage et s’installe avec son fils à la rue du Champ-de-Mars, presque au coin de la rue de l’Enterrement, au cœur du Morne-à-Tuf. La maison voisine est celle des époux Augustin Baron où se produit souvent le légendaire pianiste et musicien François Alexis Guignard (dit Père Guignard). En cours de semaine, il fabrique, avec des tiges de papaye, des saxophones qu’il joue, assure-t-il, avec la plus grande joie pour les voisins. En octobre 1941, Talès est admis à l’Ecole Centrale des Arts et Métiers où il apprend la musique et la trompette sous la direction du maestro Augustin Bruno.
En juillet 1947, Talès, frais émoulu de la Centrale, fait ses débuts avec l’Ensemble Anilus Cadet, dont le QG se trouve à la rue de l’Enterrement, en face de l’Hospice Saint François de Sales. Il joue alors à côté de Fritz Ferrier, d’Issalem « Sonson » Bastien et d’autres exécutants qu’Anilus recrutait au besoin. En septembre 1949, Talès occupe l’un des dix pupitres du Jazz des Caraïbes. C’est cet orchestre, monté par Issa El Saieh, qui, en février 1950, accompagne Daniel Santos, Estela « Tete » Martinez et d’autres stars latinoaméricaines de passage au « Simbie Night Club », au « Vodou Night Club » et dans d’autres boîtes de nuit port-au-princiennes. Nous tenons de lui cette confidence pour le moins étonnante: « C’est au sein de l’Orchestre des Caraïbes que je peux retracer mes meilleurs souvenirs sur la scène musicale… » Après la dislocation de ce dixtuor, Talès s’associe de nouveau au groupe d’Anilus Cadet, qui obtient le deuxième prix du carnaval de 1951 pour la méringue « Bèl carnaval ». (Le premier prix a été décerné à TI-TA-TO.)
À la même époque, Talès, Emmanuel Duroseau fils (piano), Montfort Jean-Baptiste (contrebasse), Louis Denis (batterie) et Marcel Jean (tambour) vont prêter leurs talents à Guy Durosier, qui, sur la recommandation d’Issa El Saieh, dirige l’Ensemble Tabou, le sextette de l’Hôtel Rivoli (Pétionville). Au cours de la même période, Talès accompagne dans les quatre coins du pays le troubadour Nicolas « Candio » Duverseau, grand chantre du magloirisme. Il joue aussi dans d’autres groupements d’occasion qui animent des pique-niques dominicaux et des soirées dansantes organisées le plus souvent par Stanislas Henry et Antoine Dextra à Carrefour Marin, commune de la Croix des Bouquets.
À la fin de 1951, Talès adhère à l’Orchestre Atomique Junior, monté par Nemours Jean-Baptiste après sa séparation de l’Orchestre Atomique. Au cours de l’année 1952, le groupe de Nemours est dissous. Immédiatement le bouillant maestro est appelé à diriger l’Orchestre Citadelle. Lorsqu’Hector Lominy se sépare de cet orchestre, Talès y est engagé pour seconder Jean Moïse. Véritable bûcheur, Nemours met sur pied parallèlement un petit groupement pour « faire la côte », selon l’expression de l’époque. Avec Dérico (chanteur), Webert Sicot (saxophone alto), Gérard Dupervil (trompette), son frère Montfort Jean-Baptiste ou parfois Augustin Fontaine (contrebasse), Hilaire ou parfois « Bibiche » (batterie) et d’autres musiciens, il sillonne par monts et par vaux les coins et recoins de la République, spécialement pour animer des fêtes champêtres.
En novembre 1953, Talès prend le chemin du Casino International et s’associe au Conjunto Panamerican dirigé par le trompettiste Emile D. Dugué. Il évolue alors aux côtés d’Ulysse Cabral (chanteur), Julien Paul (contrebasse), Charles Dessalines (saxophone alto), Gabriel Dasque (tambour), etc. Environ six mois plus tard, Talès s’écarte de ce groupe pour aller remplacer Kesnel Hall dans l’Orchestre Atomique, placé alors sous la baguette du pianiste Robert Camille. Il y passe moins de six mois et regagne l’Orchestre Citadelle pour succéder à Gesner Domingue.
Vers la fin de 1954, Nemours Jean-Baptiste, toujours maestro de l’Orchestre Citadelle, fonde le Conjunto International. Pour l’aider à égayer les clients des restaurants dansants de Jean Lumarque, dont l’un à Kenscoff, l’autre à Carrefour, il invite plusieurs musiciens, dont Talès à la trompette, à participer dans cette merveilleuse aventure : Dérico (chanteur), Mozart Duroseau (accordéon), Montfort Jean-Baptiste (contrebasse), Webert Sicot (saxophone alto), parfois Gary Labidou (saxophone alto) et Kreutzer Duroseau (tambour). Le 22 mars 1955, après les travaux d’agrandissement et d’aménagement du night club « Aux Calebasses » à Carrefour, « Le Conjunto » devient officiellement « Ensemble Aux Calebasses ». Il convient de rappeler que la date du 26 juillet 1955 a été symboliquement retenue comme celle de la fondation de la formation musicale de Nemours Jean-Baptiste, ancêtre, donc, du compas direct. Talès en sera le premier et unique trompettiste jusqu’à l’arrivée de Walter Tadal en 1956.
Lorsque, en septembre 1958, Nemours quitte « Aux Calebasses » pour aller se produire au « Palladium Night Club », de Sénatus Lafleur, il baptise son groupe de son nom: Super Ensemble Nemours Jean-Baptiste. « Alors, affirme Talès, prendra naissance le compas direct », genre musical dont il a été l’un des grands artisans, de concert avec Walter Tadal, Raymond Gaspard, Julien Paul, Louis Lahens, André Boston et de bien d’autres musiciens. Là-dessus, il sied d’entendre la voix de Talès pour mieux nous renseigner: « Quand on parle de compas direct, il faut avouer que Kreutzer Duroseau a été le véritable catalyseur de ce mouvement … Richard Duroseau représente l’âme même du compas direct… » (Entrevue avec Louis Carl Saint Jean, 22 octobre 2005.)
Le 5 juillet 1964, le Super Ensemble Nemours Jean-Baptiste entame une tournée aux Etats-Unis. Le 22 septembre, date du retour du groupe en Haïti, notre trompettiste, en parfait accord avec Nemours, fait ses adieux au compas direct. Il est remplacé par le brillant trompettiste jérémien Emilio Gay. Dès le début de l’année 1965, Talès entame sa carrière aux Etats-Unis. Sur la recommandation de l’excellent saxophoniste Charles Dessalines, il intègre « Los Ases del Sesenta » qui jouent à Broadway Cafe, Myrtle Avenue, Brooklyn. Il y restera jusqu’en mars – avril 1977. Moins d’un mois plus tard, il entre au Conjuto du chanteur cubain Monguito Guillan (dit « El Unico ») où évolue également le contrebassiste Fritz Grand-Pierre. Par la suite, Talès et Raymond Marcel jouent tantôt avec ''Enrique Rosa y La Sabrosa'' tantôt avec Johnny Dupre y su Orquesta Internacional. En 1980, Talès met fin à sa carrière musicale après avoir passé deux merveilleuses années au sein du groupe du chanteur dominicain Rafael Batista.
À part d’avoir été un talentueux trompettiste, Talès a également été un analyste fin et lucide de la question musicale haïtienne. S’il reconnaît en Nemours Jean-Baptiste « un maestro extraordinaire et un grand visionnaire », ses musiciens préférés ont toujours été : Antalcidas O. Murat, Guy Durosier, Murat Pierre, Michel Desgrottes, Raoul Guillaume, Richard Duroseau et Webert Sicot. D’ailleurs, comme Nemours Jean-Baptiste lui-même, Talès a toujours vu en Antalcidas Murat « un maître ». En outre, il n’a jamais passé par quatre chemins pour affirmer : « Je suis Haïtien avant d’être musicien […] C’était un honneur pour moi d’avoir joué dans le groupe de Nemours pendant près de quinze ans. Cependant, je dois avouer que le Jazz des Jeunes était, de loin, le plus grand ensemble musical du pays… C’est le Jazz des Jeunes qui jouait la vraie musique du pays... » (Entrevue avec LCSJ, 25 octobre 2005). Hubert François, Jean Moïse, Alphonse Simon, Raymond Sicot et André Déjean ont été ses idoles parmi nos trompettistes.
Si Talès était connu comme un très bon musicien, il jouissait aussi de la réputation d’un excellent père de famille. Tandis qu’il menait sa carrière de musicien, il a travaillé comme barbier pendant plus de deux décennies dans un salon de coiffure situé à Sterling Place, à Brooklyn. Il a ainsi assuré l’éducation de quatre merveilleux enfants que lui a donnés sa femme Denise Frédéric Jabouin qu’il a épousé en 1953: Reynald Jabouin, docteur en médecine (décédé à New York en janvier 2015); Patrick Jabouin, agent immobilier et docteur en Théologie; Fanya Jabouin Monnay, docteur en thérapie conjugale et familiale et Jean Emmanuel Jabouin, Jr., MBA en Marketing.
Après avoir parcouru sans naufrage notre espace immense, Talès se repose de ses œuvres merveilleuses depuis le 3 octobre 2015 au Forest Lawn Cemetery, à Fort Lauderdale, en Floride. Pour son émule Raymond Marcel: « Talès repésentait le modèle de l’ami fidèle... La sonorité suave de son jeu avait fait de lui l’un de nos meilleurs trompettistes. » De son côté, son ancien camarade Serge Simpson, deuxième accordéoniste et premier et unique vibraphoniste du Super Ensemble Nemours Jean-Baptiste, a salué en lui: « Un homme d’un comportement exemplaire. Le jeu de Talès à la trompette, poursuit Simpson, reflétait deux qualités rarement réunis chez une seule personne: la discipline et la bonne humeur. J'ai toujours gardé un grand respect pour ce musicien... » Puisse le nom de Jean Emmanuel Jabouin rester gravé à jamais dans la mémoire de tous ceux qui ont aimé la musique haïtienne en général, le compas direct en particulier. Ce n’est qu’un au revoir, Talès! Ce n’est qu’un au revoir!
Auteur:
Louis Carl Saint Jean
4 octobre 2015
#JeanEmmanuelJabouin
#Talès
#TompettisteCompasDirect
#Biographie
#LouisCarlStJean
#HugoValcin
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MARDI 29 DECEMBRE 2020 – (Billet 2 / 3)
Une vidéo vient de resurgir sur les réseaux ces derniers jours. Filmée avec un drone pendant le confinement, elle nous permet de découvrir un Mont-Saint-Michel déserté. Renversant !
Depuis le déconfinement, la vie a reprise progressivement au Mont-Saint-Michel. Si les touristes étrangers manquent à l'appel, les Français sont au rendez-vous pour visiter "La Merveille" qui figure parmi les 10 monuments les plus fréquentés du pays.
Mais pendant le confinement, vidé de ses touristes, le site classé à l'Unesco s'est quasiment transformé en cité fantôme. C'est ce moment qu'a choisi le pilote de drone Benoit Finck pour aller réaliser des prises de vue vertigineuses du Mont. "Je suis resté quatre jours sur place mais la vidéo a été faite en une seule prise", confie-t-il.
En partenariat avec Paris Match et la société de production « Buzar Drone » il a ainsi livré une vidéo immersive qui nous permet de visiter le monument de la pointe de son clocher à son entrée principale. Tel un oiseau on vole et virevolte au-dessus du site. 
Accrochez votre ceinture et plongez comme jamais au cœur du Mont-Saint-Michel ! Durée : 1min 50.
(Source : francebleu.fr)
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lalignedujour · 5 years
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-On va où ?
-Ne posez pas de question. On y va, c’est tout.
Jacques a demandé à Sami de se préparer, s’habiller correctement - propre. Ils se sont connu en prison. Ils ont passé 6 ans ensemble, puis Jacques est parti à la direction de l’administration pénitentiaire, puis à la retraite. 2 ans plus tard, Sami sortait, et il a contacté Jacques, comme prévu. Ça fait maintenant 2 semaines que les deux hommes partagent l’appartement confortable de Jacques. Sami avait fondé une famille, s’était rangé, avant de tomber dans un piège tendu par d’anciennes connaissances. De sa famille, il n’a plus de nouvelles. Ses lettres sont restées sans réponse. Il ne connaît plus leur adresse.
“Propre”. Ce mot résonne dans sa tête quand il se prépare. Les gestes sont de plus en plus fluides, il arrive à enfiler son pantalon, presque sans douleur. Il n’a plus qu’une seule béquille.
Sami se faisait péter la gueule régulièrement. Fleury-Mérogis est pleine. Pleine d’anciennes connaissances. De gens qui sont tombés à cause de Sami. C’est ce qui a poussé Jacques à le protéger. Et à lui proposer discrètement son hospitalité. Ils partagent maintenant le café. Mais il avait tenu à ce qu’ils se vouvoient. Question de garder une distance. Cet après-midi, ils devaient travailler sur son CV. Mais Jacques, jeune retraité très chic, en a décidé autrement. Il a mis un nœud papillon et son costume vert Prince de Galles, pochette assortie. Sami le reconnaît à peine.
Le trajet se passe dans le silence. En changeant de métro, Sami a un sentiment de déjà vu dans son GPS mental. Ligne 4, directement Porte de Clignancourt, Ils se dirigent vers Saint-Ouen. Là où il a passé son adolescence. Chez sa mère. Il aurait préféré éviter.
-On descend à la prochaine.
-Forcément, c’est la dernière station.
-Au passage, on aurait pu changer à Odéon plutôt qu’à Saint-Michel, la station est plus petite, ça aurait fait moins à marcher. Moi avec les béquilles, et puis vous…
-Oui, oh, ça va, je n’ai pas l’habitude. C’est tout.
-Il suffisait de me demander, j’ai fait le trajet des dizaines de fois. Peut-être des centaines. Dites, on aurait pu prendre mes affaires, non ?
Jacques ne répond pas. Il est concentré. Ils descendent. Jacques part devant mais cherche la bonne sortie. Sami le rattrape : “Les escalators, c’est par là”. Ils avancent tout doucement, se dirigent vers la rue du ruisseau, et entrent dans la supérette qui fait l’angle.
-Vous m’avez accompagné pour faire vos courses au CocciMarket ?
-Suivez-moi.
-Si vous vouliez me renvoyer chez ma mère, il fallait le dire.
Jacques se poste devant l’étalage des fruits et légumes. Beaucoup trop près pour voir quoi que ce soit aux bananes et aux brocolis, mais parfaitement camouflé pour voir les allers et venus en face. Jacques tend un papier manuscrit à Sami : “106 rue du Ruisseau, 75018 PARIS”. Sami comprend et se poste comme Jacques, dans l’indifférence des employés du CocciMarket.
-Quel jour sommes-nous aujourd’hui ?
-Je sais pas.
-Vous ne savez, pas. Voyez, nous sommes mercredi, Sami. Mercredi.
-D’accord.
-Bien. Et mon ancien collègue m’a fait un rapport détaillé concernant votre famille.
-Ah oui ?
-Il est 12h22, votre fille a terminé ses cours. Elle rentre chez elle. Elle devrait discuter avec des amis, peut-être acheter un goûter. Enfin, bref. Vous allez apercevoir votre fille.
-D’accord, mais vous êtes un peu flippant.
-Tant mieux si ça vous impressionne.
-C’est elle, là. A l’angle. Qu’est-ce qu’elle a changé !
-Achetez une banane et suivez-moi.
-Pardon ?
Jacques est déjà loin. Il est entré dans l’immeuble, juste avant que la porte ne se referme. Cet homme qui se déplace péniblement dans son appartement est méconnaissable. Il est en mission. Sami prend une banane, la pèse, la paye et rejoint Jacques, qui chuchote :
-C’est au troisième. Vous voulez prendre l’ascenseur, je suppose.
-Oui, il vaut mieux, oui.
L’ascenseur est très étroit. Jacques entre en premier et se place au centre, il semble revendiquer un espace vital trop large pour l’ascenseur. Sami hésite un petit moment puis va pour se faufiler sur le bord, une béquille dans la main, une banane dans l’autre. La porte referme automatiquement, coince la béquille. Jacques à l’intérieur tente de rouvrir la porte, Sami à l’extérieur agite sa béquille. Le mécanisme de l’ascenseur monte en régime, lutte, lutte, puis lâche dans un claquement. La porte ne bouge plus. La béquille se décoince finalement. Et Jacques doit se contorsionner pour se libérer de cette cage immobile.
-Vous avez grippé le mécanisme. Bon. On va faire autrement.
Les deux hommes se retrouvent dans un café. Ils remarquent seulement maintenant qu’ils ont bien fait de ne pas y aller directement. Ils ne connaissent rien de la situation dans l’appartement. Y a-t-il un nouvel homme dans le foyer ? Mathilde a-t-elle seulement envie de revoir Sami ? Jacques joue au flic de brigade d’intervention, mais il n’était que gardien de prison. Non, il faut préparer le terrain.
L’horloge du troquet indique 19h20. Sami écrit une lettre, sa lettre, celle qu’il connaît par cœur. Il ajoute quelques phrases ici ou là, en simplifie d’autres. Cette fois, il en est satisfait dès le premier jet. La proximité avec sa famille rend tout cela bien réel. Il était si proche de les rencontrer à nouveau, il ne les fantasme pas, ils sont bien là, tout près, il sent leur chaleur. Les mots pourront être agrémentés d’une conversation très vite. Ils ne sont pas comme ces mots lourds, qui doivent être parfaits, car ils pourraient être les derniers.
-Vous avez terminé ?
-Oui, c’est bon.
-Bien, alors je lui porte la lettre, vous m’attendez ici, et on voit si elle veut vous rencontrer, d’accord ?
-D’accord.
Vieux résidu de méfiance, ou de vigilance, c’est selon, Sami paye le demi et le la camomille auquel Jacques n’a pas touché - le sachet visqueux trempe encore dans l’eau. Sami suit Jacques à quelques pas. C’est la nuit, à présent. Il arrive en face de l’immeuble. Il voit deux fenêtres éclairées au troisième étage, et devine la silhouette de Mathilde dans l’une d’entre elles. Pendant qu’il admire sa femme, qu’il imagine ce qu’il ne voit pas, il répète mentalement sa lettre. Jacques met du temps à gravir les étages à pied. Ça y est. La sonnette a fait bondir Mathilde, elle disparaît dans le fond pour aller ouvrir la porte.
Un temps interminable, Mathilde doit être en train de lire la lettre. De ne pas croire tout ça. De discuter. De demander qui est Jacques. Ah, ça y est ! Jacques est entré. Il s’installe sur le canapé. Ils discutent. Je peux entamer la banane, je crois. Ça tarde. Toujours pas d’homme à l’horizon. Ils ont l’air calmes. Je fais quoi ? J’y vais ? Allez, je finis la banane, et j’y vais. Ah non, elle prend un manteau et ils disparaissent dans le fond.
La lumière s’éteint. L’autre fenêtre reste allumée, sans doute Constance qui reste dans sa chambre.
Vite, retourner au café. Vite.
Allez, s’asseoir comme si de rien n’était. Se refaire beau dans le zinc du comptoir. Ah, ces rides ! Cet œil gauche fatigué. Est-ce qu’elle va me reconnaître ? L’horloge indique toujours 19h20, c’est parce qu’elle est cassée. Mathilde entre.
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monsieurcyclopede · 5 years
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Jour 19 : De Morlaix à Roscoff 45 Kilomètres
Ça y est je suis arrivé à Roscoff ! La fin du " Tour de manche" que j'ai emprunté depuis le Mont Saint-Michel.
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Je vais rester ici demain et aller visiter l'île de Batz, juste en face. J'ai déjà visité l'étonnant jardin exotique de Roscoff. Un coin de nature luxuriant, perché sur un rocher qui domine le port de plaisance.
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Après demain, je quitterai le littoral avec un petit pincement au cœur car c'est addictif de côtoyer la mer. J'entamerai un nouvel itinéraire du nom de "Vélodyssée", (encore un jeu de mot non ?) jusqu'à Nantes. Je vais tracer une grande diagonale à travers les terres de la Bretagne centre.
Bises à tous !
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myvictories · 6 years
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La fibromyalgie par Violette : “Nous sommes mis dans une case « malades » mais moi je nous vois comme des « Super Warriors » !”
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Rencontre avec Violette, une jeune femme pleine de projets. Pourtant derrière son sourire se cache une maladie invisible et handicapante : la fibromyalgie. Déclarée alors qu’elle était très jeune, diagnostiquée de longues années après, Violette a appris à vivre avec. Elle en a même fait un moteur pour réaliser ses rêves. Après plusieurs voyages au long cours autour du monde, elle s’apprête aujourd’hui à partir pour son nouveau projet : Bornes to Walk. Un voyage de 4800 km à pied autour de l’Europe au profit de la fibromyalgie avec une poussette. 
Le témoignage inspirant d’une Super Warrior !!!
Bonjour Violette, merci de partager votre témoignage. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Bonjour, je m’appelle Violette, j’ai 34 ans. J’ai une fibromyalgie et je prépare un tour d’Europe à pied, au profit de cette maladie.
Vous avez en effet été diagnostiquée en 2010 de la fibromyalgie. Pouvez-vous nous raconter votre parcours avec la maladie ?
Vers 14 ans, j’ai commencé à avoir très mal en-dessous des pieds et aux mains. Je faisais du Basket à un haut niveau et je rêvais d’en faire mon métier. Mais j'ai dû me faire une raison, à cause des douleurs, j’ai dû arrêter le basket. Les douleurs principalement aux pieds et aux mains n’étant pas normalement liées à la fibromyalgie, elle n’a alors pas été suspectée. Les médecins m’ont fait passer de nombreux examens, sans trouver la cause de mes douleurs qui devenaient de plus en plus diffuses. On me disait que « c'était dans ma tête ».
J’ai donc continué mes études, je me suis mise à la comptabilité. Je suis devenue auditrice comptable. Plus tard, pour mon travail je passais jusqu’à 10h par jour toujours devant un ordinateur, toujours concentrée, c’est à ce moment-là que la maladie s’est vraiment déclenchée. J’ai commencé à avoir mal dans tout le corps.
J’ai vu de nombreux médecins, ils me disaient que « c’était psychologique ». Je me suis heurtée à l’incompréhension médicale. Ensuite je suis entrée dans un programme d’école du dos car les médecins pensaient qu’il s’agissait de problèmes de musculation du dos. Mais très vite, le programme fut trop difficile. Je souffrais de crises très douloureuses.
Ne voyant pas d'évolution, je suis donc allée voir, de moi-même, un spécialiste qui m'a tout de suite confirmé le diagnostic de fibromyalgie.
J’ai alors été mise en arrêt total de travail et sous médicaments, ce qui m’assommait complètement. J’étais alors en grosse souffrance physique et morale.
La Sécurité Sociale ne comprenant pas cette maladie, a refusé mon arrêt total de travail. J'ai donc dû reprendre le travail et j’ai été très vite licenciée. Peu de temps après, j’ai été reconnue travailleur handicapé, et je suis alors passée du Pôle Emploi au Cap Emploi : Un choc ! Je suis retournée vivre chez mes parents, et j'ai connu les joies des centres antidouleur...
Ce qui m’a alors sauvé, c’est de penser à mon rêve : Réaliser le tour du monde.
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Vous avez en effet tout quitté pour réaliser votre rêve de tour du monde en 2012, pouvez-vous nous raconter cette étape de votre vie ?
Il n’y avait alors plus rien de possible pour moi en France et je souffrais. N’ayant pas d’emploi adapté, n‘ayant pas de perspectives d’avenir, j’ai donc décidé de réaliser ce rêve de tour du monde. Et en mai 2012, je suis partie. J’ai alors traversé l'Asie, l'Océanie, et les îles du Pacifique, au gré des rencontres (difficile de résumer un tel voyage !). Puis j’ai travaillé en Australie. Partie au départ pour un an, je suis rentrée au bout d’un peu plus de 3 ans.
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Comment avez-vous géré alors la fibromyalgie pendant ce voyage ?
Avant de partir, je me sentais un peu mieux. J‘avais fait beaucoup de kiné, réduit les traitements qui n'avaient pas beaucoup d'effets et me donnaient l’impression de servir de cobaye.
Durant ce voyage j’ai fini par accepter la maladie et la gérer. Je me suis rendue compte que la chaleur, la marche, la photo, aller à la rencontre des gens, des cultures, le fait d’être déconnectée m’aidait beaucoup. J’ai pu constater que mes douleurs revenaient d‘avantage avec le froid ou l’humidité. J’ai donc choisi des pays où il faisait chaud…
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Après un peu plus de 3 ans, je suis revenue en France. J’ai travaillé quelques temps dans une auberge de jeunesse mais l'envie de repartir était trop forte. Je suis donc repartie, cette fois-ci, direction l’Amérique du Sud pour une petite année. Lors de ce voyage, en Uruguay, j’ai rencontré un américain, Tom Turcich, qui voyageait à pied, avec son chien et une poussette. Ça a été le déclic, et je me suis dit : « Pourquoi pas moi ! » puisque je pouvais difficilement marcher avec mon sac sur le dos, l'idée de la poussette était parfaite.
De là est né mon projet : Bornes to Walk.
Vous vous préparez en effet pour votre prochain projet : Bornes to Walk, 4800 km à pied autour de l’Europe au profit de la fibromyalgie. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ? Comment vous préparez-vous à ce voyage ?
Je vais en effet partir le 13 avril prochain pour faire un tour d’Europe à pied avec ma poussette. Je partirai du Mont Saint Michel pour rallier Marseille par le littoral via les pistes cyclables. Je passerai donc par l’Espagne et le Portugal. J'invite tout le monde à marcher avec moi.
Le projet est de faire connaître et reconnaître la fibromyalgie, et de récolter des fonds pour la recherche.
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Si vous avez un conseil à donner aux personnes fibromyalgiques ?
C’est un peu une question piège. Moi j‘ai eu des douleurs très jeune, j'ai un passé de sportive de haut niveau, j'ai compris très vite que la médecine à l'heure actuelle ne pouvait pas grand chose pour les personnes atteintes de douleurs chroniques. Je me suis donc adaptée à mon handicap. Cela m'a pris un certain temps.
Je dirai qu’il faut essayer de se battre, d’avoir des projets, de faire des petits pas chaque jour, de rester actif, de garder le sourire et rester positif. Mais encore une fois mon cas n’est pas le pire, vous savez les douleurs sont très difficiles à vivre et beaucoup ne peuvent plus bouger et sont dans la détresse.
Et pour ceux qui se mettent des freins à la réalisation de leurs rêves ?
Ça c’est quelque chose que j’ai du mal à comprendre en fait, surtout pour les personnes qui sont bien portantes, ce frein il est dans la tête. Les gens ont juste peur de réaliser leurs rêves car ils ont un certain confort de vie et ont peur du changement. Leur entourage souvent les décourage car il faut être comme tout le monde, dans la norme. Mais justement la différence est une grande force. Mais si on n’essaie pas de réaliser ses rêves, on le regrettera toute sa vie. Et c’est ça le pire, car on n’a qu’une seule vie et ces personnes ont la chance d'avoir la santé, ils ne s‘en rendent pas compte !
Pour finir, un dernier message à faire passer ?
Nous les fibromyalgiques, tous les jours, nous nous levons et nous nous battons pour arriver à bouger et à faire quelque chose. Nous sommes mis dans une case « malades » mais moi je nous vois comme des « Super Warriors » ! Nous sommes des battants ! C'est ce message que je veux donner.  
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sophietdbcornwall · 2 years
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Porthcurno - 2 Août 
Ce matin, après avoir défait ma tente en un rien de temps (c’était vraiment un bon investissement cette tente Quechua, et cela se prouve encore ce soir), j’ai pris la route en direction de Mazarion, une petite ville au sud, qui héberge le fameux Mont Saint Michel. Enfin plutôt, le Saint Michael’s Mount, son pendant anglais, qui comme le mont français devient une ile en fonction des marées et a son château. Lorsque nous étions venus en 2016, nous avions pu traverser à pieds puisque nous y étions à marée basse, mais je n’ai pas voulu m’y rendre aujourd’hui, car il fallait impérativement acheter un ticket pour visiter la ville et le château pour prendre le bateau, et je n’avais pas envie de dépenser autant d’argent pour le peu de temps que j’allais y rester. J’ai donc juste pris un chocolat dans un café et j’ai repris la route. 
Je suis arrivée à Porthcurno, une petite crique qui attire énormément de monde car son sable est fin et son eau est turquoise. Elle attire également du monde car elle est en contre-bas du Théâtre Minack, dont je reparlerai un peu plus loin. Après un petit bain dans cette eau bleue à 15°, j’ai enfilé mes baskets à la recherche de Pedn Vounder Beach (à prononcer « Pédni »), une pépite selon mes lectures, mais très difficile d’accès. Il m’a fallu aller un peu loin, sur un chemin magnifique, et faire quelques détours, mais j’ai fini par trouver le chemin qui me mènerait à Pedn. Le début du chemin est un peu caillouteux, mais praticable, par contre il se termine à flans de falaise, il fallait donc escalader pour atteindre cette plage de rêve. Les efforts sont vite récompensés par la beauté du lieu, une immense plage de sable au milieu des falaises, avec de l’eau aussi bleue que la Méditerranée, et quasiment personne ! Et pour cause, il faut aussi savoir que cette plage est une plage nudiste, même si 90% des gens qui viennent ici sont habillés. Je m’y suis posée un temps, dans un recoin tranquille. Et il était temps de repartir. La remontée à été plus facile que la descente, le fait d’avoir le vide dans le dos plutôt que devant soi, aidait un peu. 
Je suis donc retrouvée à Porthcurno, mais je n’ai fait que traverser la plage pour remonter sur la falaise de l’autre coté. C’était un petit chemin en pierre, avec des marches qui mènent au Théâtre Minack, un théâtre construit dans la falaise par Rowena Cade dans les années 30. Elle a aménagé ce théâtre au fil des ans, avec l’aide de son jardinier, afin de pouvoir y jouer du Shakespeare pendant l’été. Elle remontait les pierres et matériaux nécessaires depuis la plage de Porthcurno en contre-bas en passant par le même petit chemin en pierres que j’ai emprunté, une vraie Warrior! J’avais réservé mon billet pour une représentation de « Little Women, The Musical », une comédie musicale basée sur le livre « Les quatre filles du docteur March » de Louisa May Alcott. Si vous ne connaissez pas l’histoire, je vous invite à vous y intéresser, je l’ai moi-même découverte avec le film de 2019 avec Saoirse Ronan, que j’avais adoré. Les acteurs, la musique, mais surtout la beauté du lieu en ont fait un moment inoubliable ! Je ne pense pas revoir de pièce avec un aussi beau décor en arrière plan… 
J’ai repris la voiture en direction de Penzance, où je passe la nuit. J’ai monté ma tente, de nouveau en un rien de temps, et j’ai eu un petit bonheur sadique à voir les personnes qui étaient arrivés en même temps que moi galérer à monter leur tente alors que la mienne était déjà prête et mon matelas gonflé. Demain je quitte le sud de la péninsule pour remonter un peu sur la côte nord, en direction de Newquay. 
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