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#christophe tarkos
marcogiovenale · 8 months
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[r] _ ma no, ma no, ma ni, non è morta, la poesia, su
Man Ray, Paris, mai, 1924 coraggio, editorialisti e notillatori, in rete e fuori, non prendete per forza alla lettera la grigiorosea parola postpoesia: non v’impauri, campioni. la poesia non defunse, anzi della sua viridescente vis voi siete – è fama – i promoter più scafati e, mi si consenta, fichi. è stagione, tuttavia, che dai vostri castelli vitivinicolmente muniti oscilliate il benigno capo…
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swedesinstockholm · 2 months
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10 juillet
ça y est, je commence à me demander pourquoi je suis là, ça m'aura pris trois jours. pour pas refaire la même erreur qu'hier et éviter de me sentir comme une merde amorphe je suis repartie chez ikea pour échanger ma lampe mais quand je suis arrivée à südkreuz un gigantesque orage a éclaté, le ciel était noir et la pluie tombait par rafales, c'était très beau mais j'ai rebroussé chemin sans être allée à ikea. quand ça s'est calmé j'ai décidé de partir à la recherche de la réglisse rouge avec mon nouveau pass. j'écoutais une interview fleuve de laura vazquez sur arte radio et ça donnait des situations surréalistes où j'errais à travers les rayons de nourriture de luxe au sixième étage du kadewe avec des extraits de performances de christophe tarkos dans les oreilles. j'ai bien aimé la superposition des deux. en plus il y faisait bien frais. évidemment j'ai pas trouvé de réglisse rouge alors j'ai repris ma route et je me suis arrêtée au magasin de bonbons tapageur un peu plus loin mais je suis pas rentrée parce que ç'avait l'air nul et y avait personne à l'intérieur.
dans mes oreilles laura vazquez disait que quand on lisait un texte à voix haute il fallait se mettre derrière le texte et ne surtout pas interpréter. rester le plus neutre possible. je me suis dit qu'elle trouverait mes lectures à chier. elle dirait que je fais tout à l'envers. mais moi je veux pas servir le texte. je veux que le texte me serve moi. je suis plus importante que mes textes. je crois. c'est peut être ça mon problème. elle disait aussi qu'elle était absolument pas intéressée par l'autobiographie/l'autofiction et à chaque fois qu'une autrice dit ça j'ai l'impression qu'elle est supérieure à moi. que ce qu'elle écrit est plus important, plus légitime, mieux. parce qu'elle a pas cédé à la facilité de l'autobio. mais est-ce que faire de l'autofiction c'est céder à la facilité? c'est pas parce que je me vois faire rien d'autre que c'est forcément plus facile. c'est une matière comme une autre.
elle disait que ses textes avaient toujours comme point de départ les textes des autres, à travers les notes qu'elle prend en lisant des livres notamment. pour son dernier livre elle traduisait des extraits de journaux en japonais avec google et ça donnait des phrases bizarres. je me demande si elle fait le jeu des poèmes-radio aussi. elle disait qu'à la fin de l'écriture de son dernier livre elle avait failli perdre la tête parce qu'elle écrivait jour et nuit et qu'elle avait trop laissé sa narratrice entrer dans sa tête. sa narratrice a une sensibilité démesurée et l'esprit perturbé. tout la touche et tout lui fait mal. elle disait que ça l'avait transformée en zombie fragile et triste. moi je me sentais comme un zombie fragile et triste cet après-midi en écoutant laura vazquez sous la canicule dans les grandes artères commerciales de berlin ouest. pas vraiment triste, plutôt neutre, un zombie n'ayant pas d'émotions. un zombie est concentré sur sa mission (manger les vivants) moi j'étais concentrée sur ma mission: trouver de la réglisse rouge.
après le kurfürstendamm je me suis attaquée au pire des endroits: le alexanderplatz. quand je suis sortie du métro sur la place il devait faire au moins 45 degrés et quand je suis arrivée devant le magasin américain les rayons étaient à moitié vides et y avait personne à l'intérieur, alors j'ai de nouveau passé mon chemin et j'ai continué jusqu'au centre commercial à côté pour manger un truc parce que j'étais au bord de l'évanouissement. j'ai pas trouvé de boulangerie alors j'ai pris deux petits pains chez edeka pour 94 centimes et je me suis assise sur un banc dans la galerie en face d'un magasin de bijoux cheap à côté d'un garçon qui jouait sur son téléphone en attendant sa mère. dans mes oreilles laura vazquez disait que ses parents regardaient beaucoup la télé. quand ils se sont rencontrés ils étaient tous les deux employés de supermarché. laura vazquez elle a fait plein de petits boulots parce qu'elle a jamais voulu de vrai travail. elle durait jamais plus d'une semaine parce qu'elle détestait travailler, mais elle a toujours trouvé des combines pour toucher des bourses. c'est la reine des bourses. après avoir vécu plusieurs années en espagne sur les bourses erasmus elle s'est installée à marseille à cause du centre international de poésie et parce que c'était quand même mieux de rentrer en france pour faire des lectures et tout ça. tout d'un coup je me suis dit oh putain mais qu'est-ce que je fous là? est-ce que je prends pas ma carrière assez au sérieux? est-ce que je suis en train de faire n'importe quoi?
comme ma mission était terminée j'ai eu l'idée saugrenue d'aller voir un lac qui avait l'air joli et paisible au nord de la ville parce qu'y avait un tram direct pas loin et que les pass illimités pour les transports en commun c'est mon équivalent des buffets all you can eat: j'en veux pour mon argent et j'ai les yeux plus gros que le ventre. mais il faisait cinquante degrés dans le tram et il avançait pas donc je me suis dit qu'il était temps de rentrer et de mettre fin à cette journée absurde. et puis ce soir j'ai dit à n. que j'avais oublié d'acheter des trucs pas sains et elle m'a dit tu veux de la glace menthe chocolat en dessert? j'en ai un pot au congélateur, et ça a tout remis en perspective. peut être que ma vraie mission pour berlin c'est d'apprendre à être plus douce avec moi-même. d'arrêter de me juger sans arrêt, même quand je prends des décision à la con. de pas trop me mettre la pression, de me faire plaisir, de trouver de la légèreté et de me laisser vivre, mais de pas m'en vouloir si j'y arrive pas. c'est déjà assez gros comme programme. et de finir mon livre obvs. j'ai pas écrit aujourd'hui, alors qu'il me tardait de rentrer pour écrire à force d'écouter laura v. je suis pas assez obsédée par mon texte. il faudrait qu'il m'obsède. il faudrait que je pense à rien d'autre.
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oenodyssee · 1 year
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Le goût du vortex
Muriel Zoldan / Domaine AntocyÂme / La Salvetat-Belmontet / Terrasses et côteaux de Montauban / 7,5 hectares
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Combien étions-nous ? Vingt-trois ? Combien étions-nous, assis en cercle, épaule contre épaule ? Vingt-cinq ? Combien étions-nous rassemblés sous le haut préau attenant à la maison de Muriel Zoldan et Benjamin Sarane, attenant au chai ? Vingt-huit ? ~ Très ouvert, ce préau, et pourtant protecteur, tenant efficacement à distance les averses et les grondements tout au long de la performance. ~ Une forte énergie circulait, produisant un unisson vigoureux, alternant d’un demi-chœur à l’autre, parcouru d’ombres et de rires ; agitant un chien joueur, amateur de bâtons mobiles, que je voyais lorgner sur la métaphorminx ~ À la fin quelqu’un dit : je n’ai rien compris mais c’était bon d’être ensemble. Comme il n’y avait rien à comprendre, juste à se laisser agir par un autre langage, traverser par la flèche de l’instant, je me suis trouvé positivement rétribué par le commentaire et nous avons pu tranquillement trouver un point d’accord dans l’œuvre de Rilke : à lui la Lettre, à moi les Sonnets. ~  On avait attendu que tout le monde soit là pour commencer Rhapsode et certains avaient pris un peu d’avance dans la dégustation des vins de Muriel, leur parcours synesthésique. Ayant préféré rester sur l’étincelle du premier signal, je m’en étais tenu à sa cuvée Blanc de zinc (100 % Sauvignon). ~ Je reprends donc le fil avec la cuvée Churelurez ! (Merlot, Tannat, Abouriou, Syrah) en conversant avec Philippe, esprit curieux, aide occasionnel et passionné, au domaine AntocyÂme. De lui, j’apprends que le vignoble enveloppe le mamelon d’une colline avoisinante ce qui garantit à chaque cépage un ensoleillement équitable. ~ Je continue avec les cuvées Mamuz (vifinification surprise d’un raisin de Table, le muscat de Hambourg) et 18 : 17 (Syrah et Cabernet Franc) accompagné par Risette qui se souvient d’avoir invité le poète Christophe Tarkos dans son restaurant de Toulouse. ~ Puis SLT (Syrah, Cabernet Franc, Tannat) et FMR (100% Cabernet Franc) en écoutant Muriel dire sa volonté, à son arrivée ici, six ans plus tôt (page 44 dans la bd, L’âme des grappes bleues, qui vient de lui être consacrée) de combiner son activité de vigneronne, avec celle de thérapeute (elle s’est formée à plusieurs pratiques de médecine orientale), les espaces intérieurs précis et différenciés qu’elle cherche à toucher avec chacune de ses cuvées. ~ À partir de là, je dois avouer que je me suis un peu noyé dans la chromatique des étiquettes, que j’ai perdu le fil des explications sur les qvervis enterrées à quelques dizaines de mètres de là. ~ Tout reviendra, plus clair, le lendemain matin lorsque nous aurons gravis la bute argilo-calcaire recelant les fameux contenants et qu’après avoir soulevé le couvercle de la dernière jarre achevant ses neuf mois de macération en grappes entières, j’en aurais respiré le printemps ~ parades, fleurs, oiseaux, fruits ~ et que j’y aurai plongé. ~
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cabinetofthings · 2 years
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2.11.2022
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Christophe Tarkos, or the idea of a visual writing, of a vision of writing, as seen at the Cipm / Frac Paca, and on the POL imprint website.
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garadinervi · 2 years
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Christophe Tarkos – Hommage (France Culture, 2004) [Éclair Brut]
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motschoisis · 2 years
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“Poetry is a form of intelligence. The poet·ess prepares the conditions for intelligence. They purify their heart. They try things. They drop a stinking dead hare in a circle of chalk, they think, they write their secret with a yellow marker, on a board stained with the sperm of a young man and with the blood of a young mouse and they burn it, bite ripe peaches on the tree, head down, start laughing at a radiator, laughing alone, clap their hands, laugh out loud, they laugh, they laugh, the poet·ess debones themselves, they laugh with a great frank laugh.”
— Christophe Tarkos, Ma langue, 1996
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abridurif · 5 years
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Le groupe de personnes qui connaissent mon sexe est doux et sexuel et forme un groupe de personnes étranges, de personnes en grand nombre, de personnes douces et sexuelles, qui ressemble au groupe de personnes qui peut se trouver autour de moi mort, il y a ceux qui connaissent mon sexe et ceux qui connaissent mon sexe en érection, les personnes qui ont vu mon sexe ne sont pas nombreuses, je ne sais comment regrouper les personnes qui connaissent mon sexe parce qu’il y a des personnes étrangères, il faut l’avoir vu pour savoir qu’il est circoncis, quoique certaines personnes peuvent savoir qu’il est circoncis sans l’avoir vu ainsi par exemple de Gérard qui a dit un jour qu’il était circoncis alors je lui ai dit moi aussi, ainsi que ma belle-mère, mais il n’y a pas de lien entre ma belle-mère et Gérard, ils ne se sont jamais vus et je ne saurais pas les mettre dans un même groupe, et ainsi que ma mère et mon père que je ne peux pas mettre dans le même groupe que les femmes que j’ai connues et qui m’ont connu et qui connaissent mon sexe, qui l’ont déjà vu, qui savent comment il est fait lorsqu’il est en érection, mais je ne peux pas mettre toutes les femmes que j’ai connues parce qu’il y a aussi celles que j’ai connues la nuit dans la voiture, elles n’ont pas pu voir mon sexe, bien qu’elles le connaissent mais elles ne l’ont pas vu, ainsi que celles que je n’ai pas connues mais qui m’ont caressé, qui connaissent mon sexe, mais alors il faut ajouter ce médecin femme qui a regardé attentivement mon gland à la loupe pendant de longues minutes de tous les côtés, ainsi que des gens de la famille ou des jeunes filles qui gardaient les enfants quand j’étais enfant, donc en plus des femmes que j’ai connues je dois rajouter le groupe indéterminé des gens de la famille et des jeunes filles qui ont vu mon sexe, et tous les amis qui se baignèrent avec moi dans la Méditerranée où l’on se baignait nu, lorsqu’on se baigne nu on peut voir le sexe, mon sexe a été vu, ainsi que lorsque j’étais gardé par ma grand-mère, bonne, grosse, maltaise, elle a dû voir mon sexe, le groupe est disparate, le groupe est nombreux et doux et sexuel, il ressemble au groupe des personnes qui pourraient se retrouver autour de moi mort, mais les femmes que j’ai connues ne seront pas au courant que je suis mort et ne viendront pas à mon enterrement, le groupe des personnes qui connaissent mon sexe n’est donc pas identique au groupe des personnes qui entoureront moi mort.
C. Tarkos, Anachronisme, P.O.L, 2001
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las-microfisuras · 5 years
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yo barro
Yo paso la escoba. Eso no es físico. Yo paso la 
la escoba sobre el suelo liso. La escalera sube hacia los cuartos, 
paso la escoba en la pieza. El aire está en la pieza, 
eso no es físico, lento, el silencio se hace día. Yo barro, 
el espíritu llena el aire, eso no es físico, el espíritu está 
en el aire. Paso la escoba, yo no paso la escoba sobre el 
suelo, las escaleras suben hacia los cuartos, el espíritu, 
barro, eso no es físico, ese es el espíritu, ese es el espíritu. 
• Christophe Tarkos 
Version de Lidia Añaños
******************
je balaye 
Je passe le balai. Ce n'est pas physique. Je passe le 
balai sur le sol lisse. L'escalier monte vers les chambres, 
je passe le balai dans la pièce. L'air est dans la pièce, ce 
n'est pas physique, lent, le silence se fait jour. Je balaye, 
l'esprit remplit l'air, ce n'est pas physique, l'esprit est 
dans l'air. Je passe le balai, je ne passe pas le balai sur le 
sol, les escaliers montent vers les chambres, l'esprit, je 
balaye, ce n'est pas physique, c'est l'esprit, c'est l'esprit. 
• Franz Erhard Walther: Werkmonographie, Herausgegeben von Götz Adriani, DuMont Kunst/Praxis, Cologne, 1972
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conchaytorres · 6 years
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son visage
Je suis dans la chambre, je suis dans le parc, je regarde par la fenêtre, je regarde la pluie, la neige, les branches des arbres, les rayons de soleil, je regarde les écureuils courir dans l’herbe, les pommes de pin qui tombent sur le sol depuis les branches des arbres, je vais sortir, je vois l’ombre de l’arbre qui passe par la fenêtre s’étirer sur le mur, quelquefois un écureuil passe sur l’herbe, les branches touchent presque la fenêtre, je regarde si je vois un écureuil descendre de l’arbre très vite et passer au pied des arbres dans l’herbe, le soleil est derrière le tronc noir, les branches de l’arbre entrent dans la chambre, je vais sortir de la chambre, aller me promener, je rencontrerai à la buvette la jeune fille que je rencontrerai plus tard au café de la ville, elle me dira qu’elle jouait du piano, qu’elle était trop terrifiée pour sortir de dessous le lit, qu’elle restait étendue sous le lit des jours, qu’elle ne pouvait plus bouger, qu’elle va mieux, que je rencontrerai plus tard au café de la ville sans savoir son nom, elle me dira son prénom, je lui dirai mon prénom, je lui dirai que j’écris, elle est fragile, elle parle doucement, elle me demandera si mes agitations durent longtemps, je lui dirai que je ne peux pas les arrêter, puis je ne me rappellerai plus son prénom, je l’aurai oublié, mais je n’aurai pas oublié son visage et lorsque je la verrai je lui dirai eh, bonjour, viens t’asseoir avec nous, je ne me rappellerai ni son nom, ni depuis quand je la connais, ni l’endroit où nous nous sommes rencontrés la première fois, je vais sortir, aller à la buvette, m’asseoir à une table, c’est à une table qu’elle viendra s’asseoir et me parler, elle est fragile, elle est vive.
“Anachronisme” Christophe Tarkos
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Se hoje eu já não sei teu nome Teu rosto nunca me deu trégua
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marcogiovenale · 1 year
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"essere giusti con carlo (bordini)" @ archive.org
  link: https://archive.org/details/su-carlo-bordini-i-generi-letterari-e-la-sperimentazione-risposta-a-un-video-31lug2023 su facebook: https://t.ly/-UDul per futuri aggiornamenti: https://t.me/slowforward Continue reading Untitled
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Christophe Tarkos
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gammm-org · 4 years
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gammm: scatola sonora del 5 settembre 2020 (in collaborazione con il teatroinscatola)
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il file in programmazione oggi a piazza Sonnino, con audio in loop di (in ordine alfabetico): Isacco Boldini, Gherardo Bortolotti, Alessandro Broggi e Gianluca Codeghini, Roberto Cavallera, Fiammetta Cirilli, Mario Corticelli, Elisa Davoglio, Niccolò Furri, Marco Giovenale, Mariangela Guatteri, Andrea Inglese, Giulio Marzaioli, Manuel Micaletto, Renata Morresi, Vincenzo Ostuni, Adriano Padua,…
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dk-thrive · 7 years
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One of two things: either the spiral or to be sent out into the air.
Christophe Tarkos from ‘Knots: Stories’ by Gunnhild Øyehaug (Author) and Karl Dickson (Translator) (Farrar, Straus and Giroux, July 11, 2017)
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arvernois · 3 years
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La poésie est la pensée humaine.
Le poète est intelligent. Il prépare la pensée difficile. La pensée est engoncée, dure et pâteuse, le poète la masse, l’amollit, la réchauffe. Il entraîne l’intelligence à sortir de son engourdissement, il entraîne sa tête, les membres de sa cervelle, sa nuque et ses dix doigts à sortir. Il veut se désincruster. Il décortique la bouche et rogne le bras droit de son maître. Il s’entraîne à bouger la tête à l’intérieur de la pensée. Christophe TARKOS
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mybarricades · 4 years
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[ACTION #4] Masslose Gegenpoetiken
»Ich bin nicht gehetzt, ich ersticke nicht, ich bin nicht vernichtet, ich bin nicht verschüttet, ich bin nicht eingekreist, ich bin nicht vernichtet, ich atme.« Christophe Tarkos 
Mai-Juni 1886. Die Zeitschrift La Vogue veröffentlicht Rimbaud’s Les Illuminations. Das Gedicht Démocratie (verfaßt nach der Niederschlagung der Pariser Kommune) benennt darin den erstickenden Kolonialismus, die Zumutungen kapitalistischer Verhältnisse (die eiskalten Gesetze der Trader) und das Niedermetzeln der logisch folgenden Revolten. 
Juni 1872. Marx und Engels berichten in Das Kommunistische Manifest von der Hetzjagd des Papstes, der französischen Rechten (u.a. der Neoliberalen), sowie der deutschen Polizei auf das ‘Gespenst des Kommunismus’. 
April 1933. An der Sorbonne hält Antonin Artaud den Vortrag Le théâtre et la peste, in dem er seine These erläutert, dass Pesterreger und anhaltende Aufstände die Gesellschaft hin zu einem kathartischen Punkt führen, auf dessen Kulmination, Energien und Gewalt freigesetzt werden, die revolutionäre Veränderungen herbeizuführen vermögen. Die absolute Freiheit in der Revolte. 
Juli 1970. Carla Lonzi gründet gemeinsam mit Carla Accardi das Kollektiv Rivolta femministe. 
29. November 1991. Die Dichterin Miyó Vestrini begeht Selbstmord durch die Einnahme einer Überdosis des Medikaments Rivotril. Es gibt immer einen guten Grund. Die Welt um sich herum zu bescheissen. Brennpunkte einer unsichtbaren Symmetrie. April 1993. Die Erscheinungsweisen von Gespenstern, insbesondere den Klopfzeichen von Marx und Engels (das Gespenst des Kommunismus), das der Neoliberalismus seit Ewigkeiten für tot erklärt, analysiert Jacques Derrida in einem Vortrag an der University of California, Riverside und postuliert ein Hinausgehen über Hamlets existentieller Gegenüberstellung von Sein und Nichtsein, den marxistischen Implikationen. 
2008. M. NourbeSe Philip erzählt/erzählt nicht die Geschichte des Massakers auf dem britischen Sklavenschiff Zong. Aufgrund von Navigationsfehlern benötigte die Zong im Jahr 1781 doppelt so lange für die Rückfahrt von der Westküste Afrikas als vorgesehen, weshalb der Kapitän die daraus resultierende Nahrungs- und Wasserknappheit dadurch auszugleichen suchte, dass er 150 Sklaven über Bord werfen liess, wodurch er später gegenüber der Versicherung einen Rechtsanspruch auf einen Verlust (der Ware!) geltend zu machen hoffte. 
25. Mai 2020. Der 46 jährige George Floyd wird von der Polizei in Minneapolis ermordet. 
1| Alles was zur Unsichtbarkeit gezwungen ist muss sichtbar werden. 
2| Die Glasaugenblicke der Dichtung und ihre Poetiken, die in eigens dafür vorgesehene Räume gesperrt werden. Während die Kunst die Komplicenschaft mit den gegenwärtigen Schweinereien fortsetzt. 
3| Verse auf dem Übertragungsweg eines Pesterregers oder mit dem Zünder einer Granate initiiert (Antonin Artaud’s Théâtre de la cruauté und Miyó Vestrini’s Grenade in Mouth). Weil die Poesie Definitionen und Festlegungen zu entkommen versucht. 
4| Die selbstmörderischen Impulse Miyó Vestrinis. Man braucht Zeit und Geduld zum Sterben. Der Tod als Ressource ihrer Poetik. Die innere Schwerkraft sich kreuzender Kontaminationen, die auf eine unkalkulierbare Wahrheit zusteuern. Die wässerigen Gräber, flüssigen Systeme — schliesslich hält man sich auf die eine oder andere Weise am Leben. Im Keller eine Gruppe erfrorener Vorläufer (César Vallejo aus einer anderen Perspektive betrachtet).
5| Eine Poetik der Verwundbarkeit. Sich selbst in einer inkonsistenten Gestalt überlebt zu haben, die Struktur einer verschwindenden Erscheinung (de l’apparition disparaissante). Psychosen, Depression, Neurosen, Schizophrenie: der Schmerz den eine hässliche Welt hervorruft. Der ranzige Geruch falscher Zuversicht. Die lauernde Ratte am Fuß des Bettes. 
[...]
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luttetratures · 5 years
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Christophe Tarkos : Le texte est expressif. 14 mai 1993, CIPM, Marseille.
« Le texte est expressif. L’expressivité du texte est bonne. Le texte expressif est un texte bon. Le texte est expressément. Le texte est expressif, et intense. Le texte extirpe, est, intensément. Le texte est d’une grande expressivité, est un texte. L’expression du texte est bonne, le texte est bon, l’expressivité du texte est bonne, le texte est bon. Le texte est expressif. L’expressivité du texte est intense et vraie, le texte est intense. Le texte est court, simple, intense. Le texte exprime. Le texte est un texte exprimant vraiment exquisément intensément. Exprime, expressément intense et vrai, exprime, fort et court, simplement. Le texte est expressif. Le texte est neuf et intéressant… »
(In L'Enregistré, performances/Improvisations/lectures, P.O.L, 2014.)
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