Tumgik
#genre historiquement c'est trop intéressant
guesswhogotaname · 1 year
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Here we go again... 
Ça faisait loooooongtemps l'équipe ! Me revoilà après avoir ouvert un dossier perdu sur le bordel de mon ordi intitulé "FICS" et boum je tombe sur cette pépite hehehe! On est toujours sur cet ✨AU multilanguage kt ✨j'espère que ça va vous plaire, n'hésitez pas à partager vos idées et vos critiques ! 🤟 Voilà, kiffez bien votre lecture les djeunes !
Le jour qu'elle avait tant attendu arrivait enfin.
Son cœur battait à la chamade dans sa poitrine, tout le monde la regardait s’avancer vers l’autel. Elle souriait, ravie, impatiente, nerveuse. Tous les représentants des terres celtes étaient venus en Carmélide pour son mariage ; elle était épiée, chaque geste, chaque pas étaient méticuleusement observés, détailler. Elle n’était pas belle, elle le savait, mais elle se sentait fière. Fière d'être la digne fille de sa mère et de son père ; celle qu'on avait choisi pour l'Élu des Dieux. En silence elle leur adressa une prière ancienne, espérant être à la hauteur de ce qu'on attendait d'elle. Son fiancé était là, habillé d’une tunique bleu ciel, la couronne de fleur posée sur sa tête, son air bougon, agacé, ses cheveux noirs, coupé court, tellement différent des hommes d’ici. 
Elle arriva à sa hauteur, mais n’osa pas rencontrer son regard. C'était encore un geste trop démesuré pour elle. Devant eux, le prêtre s’avança, vêtu d’une longue robe sombre, et d’une lourde croix pendant à son cou. Il avait un calice doré entre ses mains. 
« Au commencement, le Seigneur Dieu dit : il n’est pas bon que l’homme soit seul. » Il prononça lentement, pesant contre sa langue le poids de ses mots. 
Ghenifar ne connaissait pas les rites ou les coutumes des chrétiens. Sa mère crachait sur leur pratiques barbare et austère. Son père n’en pensait pas mieux. Son enfance avait été bercée de contes et de légendes ; des Dieux puissants qui se transformaient en rivières ou en forêt, des géants qui siégeaient au sommet des plus hautes montagnes, et qui observaient les Hommes avec compassion et une certaine forme de sévérité. Créatures omniprésentes, toujours parmi eux, témoins silencieux. Ils étaient impétueux et sa famille lui avait appris à craindre la foudre, à lire les signes des sécheresses, les corbeaux morts qui annoncent la peste, les hivers trop rudes qui présagent la guerre. Elle obéissait aux croyances de sa mère et de son peuple. 
Le prêtre continuait son sermon dans cette langue bizarre, aux sonorités écorchées, aigües ; la dévotion dans ses paroles et dans ses yeux rendait son discours presque touchant. 
Ghenifar s’agita, inconfortable ; elle tritura nerveusement la manche de sa robe de noce, inquiète de ce que les Dieux pensèrent d’elle. Ils la foudroieraient sur place si elle prêtait un serment à une icône factice. Elle essaya discrètement de faire signe à sa mère qui se tenait à sa gauche. Cette dernière hocha la tête, grande Reine-Guerrière, elle ne fléchira pas devant les envahisseurs et leur idole de bois. Mais aujourd’hui, les Éternels feront exception pour le bien du peuple celte. 
Ghenifar retourna son attention sur la cérémonie. L’homme, qui se fait appeler « Père » par les invités, approcha le verre des lèvres de son époux. Il prit une gorgée, avant un soupir. 
« Le sang du Christ. » Confia le prêtre devant elle, lui tendant la coupe où reposait un breuvage odorant et ocre à l’intérieur. 
Ghenifar ne comprenait pas les mots, mais elle obéit. Les druides de son pays faisaient ça aussi, ils partageaient dans une jatte plate le sang d’un animal sacrifié et ils le buvaient chacun leur tour, subissant la prophétie envoyée. Dans ces croyances, ce n'était pas anodin, le sacrifice d'un être vivant était nécessaire seulement pour mes fêtes importantes ou avant les batailles décisives. Ici, les gens boivent du sang comme d'autres boiraient-ils du vin ou du lait... Les druides ne prenaient jamais part, ils n'avaient pas de chef, ils servaient les Dieux. Pourquoi alors cet homme que tous appelle "Père" est au service du Roi ? Ghenifar eu soudainement une boulé d'angoisse logée au dessus de sa poitrine, le prêtre était peut-être un mauvais présage, il apporte le dieu usurpateur... Mais tout le monde attendait, impatiemment, elle devait faire comme eux.
Elle fut surprise quand elle prit une lampée du liquide âpre qui puait le vinaigre. C’était du vin. Elle ne put retenir une grimace, le goût infect restait sur sa langue et descendait dans sa gorge. Ce n'était pas du sang. Son futur époux l’observa, étonné de sa réaction, mais il eut un demi-sourire amusé. 
Ghenifar ne put s’empêcher de rougir. 
Le prêtre reprit, dans une voix monotone et solennelle. « Vous avez écouté La parole de Dieu qui a révélé aux Hommes le sens de l’amour et du mariage. Vous allez vous engager l’un envers l’autre. » 
Son époux leva les yeux au ciel, marmonna quelque chose entre ses dents, ses iris sombres ne masquant rien de son agacement absolu. « Oui, bon, allez, grouillez-vous, on n’a pas toute la journée… » 
« Je peux pas aller plus vite c’est les codes ! » 
« Vous savez où je les mets vos codes à la con ? » Il menaça, la mâchoire crispée par sa colère contenue.  
Des murmures se propagèrent dans l’assemblée. Outré, le prêtre semblait avoir les yeux qui sortaient de son crâne. Il souffla un « Enfin Sire ! » en faisant un signe de croix sur son cœur. 
Ghenifar restait muette, elle observait la scène sans en saisir le sens. Les coutumes chrétiennes étaient particulières. Dans sa famille, la foi était pratiquée par des chants et des danses. On appelait les Dieux à rejoindre les festivités, les gens voulaient les honorés par des jeux et d’immense banquet. 
Arthrhy se tourna vers elle et enfin leurs yeux se rencontrèrent. Ghenifar resta suspendue à ses lèvres, observant méticuleusement son futur époux prononcé des mots en brittonique pour que tous ici puis comprendre son affection. Tous allaient être témoins du début de la plus belle histoire d’amour jamais écrite. Elle était si heureuse d’entendre ses vœux, et son cœur s’envolait comme un oiseau libre et fou. 
« Aujourd’hui, Naofa Gwenhwÿfar… » Il n’arriva pas à terminer sa phrase ; les mots avaient pourri sur sa langue et l’odeur amère de la trahison emplissait ses narines. Il la regarda un instant. Elle était d’une beauté attendrissante, presque triste. Elle aussi portait une couronne de fleurs sur ses cheveux bruns, quelques pétales s’étaient perdues dans ses boucles, son visage rond à peine sorti de l’adolescence, ses grands yeux noisette, pétillant d’une joie immense. Elle était trop jeune pour être une épouse, pour être Reine. En déclarant ses vœux d’un mariage éternel et heureux, Arthrhy la condamnait à une vie bien malheureuse. Il avait honte. « Je vous prends pour être ma femme. » Il eut le temps d’une inspiration, les mensonges collaient à sa langue et son palais, il avait l’impression de s’étouffer. La dernière fois qu’il avait prononcé ses mots, c’était par amour et non par devoir. Il trahissait Aconia, et il trahissait cette jeune femme dont il ne connaissait que le nom. Tout les Dieux, anciens et nouveau, devraient le maudirent à l’instant pour son impunité. « Je promets de vous aimer pour le meilleur, pour le pire, dans la maladie ou dans la santé, jusqu’à ce que la mort nous sépare. » Il termina rapidement son scandaleux mensonge, le cœur serré dans sa poitrine.
Lui qui avait cru être un homme intègre, loyal et juste… Il était comme tous les autres ; avide de pouvoir, ce mariage n’était qu’une passerelle pour affermir son privilège sur le trône de Bretagne. Il n’était qu’un menteur, un lâche. Il n’avait rien de l’étoffe des héros et des rois de légende. Ses poings se serrèrent, et sa mâchoire se crispa. Il aurait voulu hurler de rage, mais il resta droit, digne de l’image que le peuple avait d’un souverain. Son règne commençait et le poids sur ses épaules était déjà incommensurable. 
Le roi Léodagan se racla la gorge, il était légèrement embarrassé. 
« Ma fille ne parle pas brittonique, sire. » 
« Elle peut le dire en sa langue natale, ce n’est pas important. » Répondit le Roi, indifférent. 
Les mots rassurants, mais autoritaires de son père lui parvinrent ; un ordre força le serment hors de sa bouche. C’était à son tour de prononcer les vœux qui l’uniraient à jamais à cet homme. 
Ghenifar était terrorisée, ses lèvres tremblèrent, le sang pulsait dans ses veines à une cadence vertigineuse. Elle n’avait pas la force d’élever les yeux, elle fixa le médaillon de son époux, et elle serrait si fort le bouquet dans ses mains que les fleurs elles-mêmes vacillaient. Ce n'était que des mots, elle les avait apprit par cœur dès son enfance, sa mère lui récitait en coiffant ses cheveux indociles, elle répétait "un jour, ma fille, tu épousera un homme, et tu nous rendra fière." Elle avait vécu avec cette épée au bord de la gorge. Elle était une fille, elle devinerait femme et mère, c'était son devoir. Maintenant, elle devait prouver son héritage de femme. Rendre ses parents fiers, être digne. Elle avait presque envie de pleurer et s'enfuir en courant.
« Tha mi… Tha mi… » Elle regarda ses parents qui lui firent un signe impatient de continuer. « Tha mi a' mionnachadh… » Ghenifar balbutia, effrayée du son de sa propre voix dans le silence respectueux de la cérémonie. Toutes ces hommes et ces femmes qui écoutaient son élocution bancale, incertaine, proférer des paroles sacrées, elle était indigne de ce qu’on lui donnait. Elle devina son visage écarlate, ses joues en feu. Ses yeux se levèrent, acte absurde et maladroit, mais elle vit le regard de son époux, sincère et patient. Quelque chose se dénoua dans ses entrailles, libéra sa gorge, et elle sentit les mots coulés hors de ses lèvres avec sérénité et douceur. 
« ‘S mi-mionnachadh air sith 's air gaol a bhi seasamh. Cridhe gu cridhe 's làmh an làimh. Gus an diugh, gu m’ anail mu dheireadh, cha bhi mi ach leatsa. » Elle lui jura un dévouement éternel avec une conviction troublante, Arthrhy en avait mal au cœur. 
L’épouse qu’on lui avait promise était une âme douce, innocente, charmante. Il regrettait de ne jamais pouvoir l’aimer ni de lui offrir ce qu’elle désirait. 
Le prêtre posa sa paume à plat sur sa croix, sans dissimuler son émotion. C’était un mariage réussi, contrairement au précédent qu’il avait eu le malheur d'officier… 
«Le Créateur dit : Voilà pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. » Il déclama à l’assemblée, captive par les Saintes Écritures. «  Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
Des invités applaudirent, des convertis chrétiens, ou des amateurs de belles paroles. La famille de la mariée ne semblait pas autant ravie par ces déclarations. Le Roi de Carmélide maugréait dans sa barbe et tapait du pied. Un païen reste un païen. Les paroles des chrétiens ne valaient rien, et le Roi de Carmélide ne se laisserai pas duper. Il cracha derrière son épaule, ces Dieux à lui maudissaient déjà cette union. Mais pour le pouvoir, il fallait faire des sacrifices, même si c'était sa fille qu'il déposait devant l'autel du jugement. C'était elle qui subirait les conséquences de l'avarice de ses parents...
« Vous pouvez embrasser la mariée. » Le prêtre Blaise frappa dans ses mains joyeusement. 
« Hein ? Quoi ? »  Demandèrent à l’unisson Arthrhy ainsi que le père de l’épousée. 
« Bah, c’est dans le livre, il faut que… »
« Devant tout le monde ? » Le Roi s’exclama, le bout des oreilles rouges, et il essaya de toutes ses forces de ne pas prendre compte du fou rire de Léodagan.
« Bah Sire… C’est pour prouver que votre amour est — »
« Ah non, ne commencez pas ! Bon bah… »
Arthrhy ne savait plus où poser son regard, déconcerté, il marmonna une insulte envers le prêtre, ou Dieu, ou peut-être lui-même. 
Ghenifar tourna la tête vers ses parents, cherchant une réponse auprès d’eux, mais son père se tenait les côtes pour ne pas rire, sa figure transformée par une grimace. Sa mère, avec une discrétion immense, murmura de sorte que tous les invités pouvaient l’entendre « Feumaidh tu pòg ris  ! » Ghenifar était rouge jusqu’à la racine de ses cheveux. 
Arthrhy prit les mains de sa femme dans les siennes. Ce n’était qu’un baiser, rien de bien compliqué. Il avança légèrement son visage vers elle, et il avait l’impression que son cœur tremblait. C’était elle qui franchit la dernière limite, un peu brutalement, leurs bouches se rencontrèrent, comme un choc. Le monde se mit à gronder des hurrahs et autres acclamations des invités. Ghenifar sentait le soleil fondre dans son ventre et l’irradier de lumière et de bonheur. 
Arthrhy s’éloigna rapidement sans considérer celle qui venait de devenir sienne, son visage fermé dans une expression rude. Il gagnait un royaume, un peuple obéissant et soumis à son pouvoir indiscutable. Son destin était lancé, et pourtant il était vaincu. Il avait perdu. 
Elle le suivit du regard, interdite devant l’autel, son bouquet à la main, ses rêves plein les yeux. Elle comprit sa place : aux premières loges du début d’une tragédie. 
Les paroles du prêtre résonnaient dans sa tête comme un avertissement, un oracle ombrageux. Les dés étaient jetés ; elle eut comme un vertige, au fond d'elle-même, elle sombrait. Elle devait enterrer cette enfance candide et son adolescence naïve, pour devenir Autre. Elle s’était liée à un homme, le peuple voulait d’elle la bénédiction de porter ses héritiers, cette figure fidèle et inébranlable aux côtés d’un roi tout puissant. Voilà son rôle, épouse et mère. Un devoir qui lui semblait effroyable, impossible. Le monde comptait sur elle pour accomplir une tâche épouvantable et colossale. Elle prit une profonde inspiration, essayant vainement de calmer les battements hystériques de son cœur. Elle savait ce qui l’attendait désormais. 
La nuit de noces. 
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helshades · 8 months
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par curiosité quels sont les membres du PCF et de la nupes que tu trouves intéressants ? Parce que je suis très souvent en accord avec tes idées et prises de position, alors ça m’intéresse de savoir…
Euuuh...
Sébastien Jumel, voilà :
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Il a des cheveux rigolos et il est député des Alpes-Maritimes. Accessoirement, j'aime assez ses prises de position à l'Assemblée, son engagement auprès de ses constituants à l'époque des cahiers de doléances et son soutien aux Gilets-Jaunes.
Fabien Gay, aussi :
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Non mais regarde-moi cette bouille ! Sénateur (on sait : la cantine à Gégé est trop bonne.) de Seine-Saint-Denis et directeur de l'Huma. J'aime beaucoup les propositions qu'il a faites et qu'il signe, sur la laïcité, la pénurie de médicaments, la transparence sur le salaire et la retraite des sénateurs, le développement du rail, la lutte contre les violences pornographiques... Je conseille à tout le monde de consulter l'activité parlementaire des députés et sénateurs, d'ailleurs, c'est toujours intéressant de voir de quoi l'on discute au Parlement.
Au sujet de la guerre israélienne actuelle, je note que le groupe parlementaire Gauche Démocrate et Républicaine dont fait partie le P.C.F. s'est illustré par un communiqué honnête et sans ambiguïté en soutien aux civils quels qu'ils soient.
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Hubert Wulfranc parce que 1) la moustache, 2) prof d'Histoire-géo, 3) excellentes interventions lors de la réforme des retraites.
Je suis tentée de rajouter Elsa Faucillon qui a notamment bossé sur la question kurde mais elle copine avec Clémentine Autain qui me fait l'effet irrésistible d'un broccoli humain.
Sinon, à part les cocos... Bon, je honnis déjà l'intégralité des Verts, étant pro-nucléaire et pro-chasse (hinhinhin.) mais j'aime beaucoup, beaucoup un membre historique du P.S. qu'est le délicieux, le charmant, l'adorable Gérard Filoche :
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Filoche, ce n'est pas un élu mais un militant, et du genre vénère. C'est vrai qu'il s'accroche à son étiquette socialiste comme une bernique à son rocher, mais ça fait un certain plaisir de le savoir exister en marge du P.S. en improbable statue du Commandeur. Ancien inspecteur du Travail, il s'est illustré par son opposition farouche autant que pédagogique à la loi El-Khomri dite loi Travail, puis à la réforme des retraites. C'est un ancien du P.C., faut dire.
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iamacolor · 1 year
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hey *wink wink même si je ne sais pas cligner des yeux*
je voulais savoir si tu avais des séries françaises/francophones préférées. je viens d'y penser ce matin mais je me suis rendue comtpe que mes séries préférées sont tout sauf françaises </3 je me demande si tu as des recommendations ? 💜
ps : j'aime beaucoup discuter avec toi 💜 tu as toujours un point de vue intéressant et c'est pour ça que je n'arrête pas de t'embêter ces derniers temps 😅😅😅
hellooooo bon déjà désolée pour la réponse bien tardive ! (wink back même si je sais cligner que d'un côté)
alors pas vraiment parce que comme mes parents n'ont pas la télé j'ai pas du tout grandi en regardant la télé française ou non (sauf pendant les vacances chez mes grands parents et là on regardait des dessins animés) ou en m'intéressant à ce qui s'y passait donc quand j'ai commencé à regarder des séries c'était sur internet en anglais et j'ai jamais trop pris le réflexe de me tenir au courant des séries françaises - qui me semblaient d'ailleurs toutes être policières, j'aimais bien regardé quelques epidoes pendant les vacances avec ma grand mère mais je ne suivais rien donc j'ai pas retenu de noms ou quoique ce soit (mais ma grand mère et un de mes frères ont regardé cherif qui se passe à Lyon - ma ville d'origine - et ils ont beaucoup aimé)! j'ai donc très peu de connaissances dessus mais il y a une série que j'ai regardé en famille parce qu'on nous avait offert les dvd et qu'on a beaucoup aimé c'était "fais pas ci, fais pas ça" à propos de deux familles voisines de valeurs et de styles bien différente.s - je viens d'une famille nombreuse donc ça nous rappelait beaucoup notre propre vie de famille, on voyait évoluer les deux familles principales, c'était parfois très très drôles et aussi touchant et vraiment bien joué ! j'avais regardé l'adaptation française de la série norvégienne skam et même si c'était sympa de voir une série adolescente française je préfère la version originale (la version française est un peu plus extra même si elle s'en tient au scénario de la version originale pour les 4 première saisons mais elle a quelques saisons en plus) ah et puis si j'ai regardé plusieurs épisodes de kaamelott, surtout les premières saisons, et c'est très drôles mais j'ai jamais vraiment suivi, c'est le genre de truc que je regardais pendanr les vacances quoi (en plus des séries policières on fait pas mal de séries comiques sous format de sketchs courts en France et c'est sympa mais ça me laisse pas en haleine pour le prochain épisode alors j'aurais du mal à suivrz ce genre de série à long terme)
c'est dommage parce que je suis assez coupée d'un grand pan de la culture audiovisuelle française et j'aimerai bien en regarder plus mais bon vu le type de séries que je regarde en anglais ou en coréen, on n'a pas trop ça en France j'ai l'impression (comédies romantiques, melodramas, historiques, fantastiques etc) après j'ai entendu parlé d'une mini-série Le Bazar de la Charité sur l'incendie du grand-magasin parisien à la fin du 19ème siècle à travers l'histoire de plusieurs femmes et j'avais lu un roman avec une histoire similaire que j'avais beaucoup aimé (mais la série n'est pas une adaptation) donc je m'étais dit qu'il faudrait que je la regarde un de ces jours ! mais je pense que ça a dû sortir il y a au moins 2 ou 3 ans donc je suis à la traîne
ah et si je viens de me souvenir que j'avais regardé la première saison de plan cœur qui pour le coup est vraiment construit comme une série romantique et qui reprend plusieurs "tropes" assez classiques et j'avais trouvé ça sympa même si je me souviens qu'une des meilleurs amies de l'héroïne m'énervait beaucoup lol et après je crois qu'il y a eu une saison 2 mais j'ai jamais pris le temps de m'y mettre (j'ai du mal à suivre des séries si personne que je connais ou que je suis sur tumblr ne les regarde aussi parce que je suis pas du tout du genre à me tenir au courant de ce qui sort, à me remotiver toute seule pour regarder à temps etc et en plus je regardais sur le compte d'une amie qui regardait aussi et puis elle a supprimé son compte Netflix alors la flemme quoi 😂) et sinon dans un style coooomplétement différent j'ai regardé la flamme sur canal+, c'est pas mal passé sur les réseaux donc t'en a sûrement entendu parler mais moi j'ai rattrapé ça en retard mais au cas où tu n'en n'ai pas entendu parlé, c'est une parodie d'une émission TV, c'est assez déjanté et très décalé et le personnage principal est absolument insupportable (mais c'est voulu) mais drôle, ça fait plus succession de sketchs comiques sur le format d'une émission que vrai série donc c'est assez léger à regarder
je crois aussi que de regarder des séries étrangères ça fait un peu plus voyager, on se déconnecte plus de notre quotidien et de notre réalité et de l'actualité donc c'est assez attirant, tous les détails sont stimulants parce que moins connus ! t'as regardé quoi toi comme séries françaises ?
ps: ça ne m'embête ABSOLUMENT PAS, j'aime bien échanger avec toi et si tu ne l'as pas déjà remarqué je suis assez bavarde donc ça me donne des occasions d'écrire des bons pâtés mdr je réponds pas toujours très vite mais ça me fait toujours plaisir !!
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hydralisk98 · 1 year
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Pitch de mon dessin animé "Blackhand Servitor"... encore?
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N'oublie pas d'exaggérer les éléments multimédia (surtout visuel) et d'enrichir la méta-narrative au maximum, à l'intérieur des limites du système de production de contenu à sections bien sûr.
Questions et Réponses, partie #1
Quelle histoire avez-vous toujours voulu raconter? Qu'est-ce qui brûle en toi ? Quelle est la raison de ce concept : est-ce quelque chose que vous connaissez, est-ce un nouveau sujet pour vous?: Je veux raconter une sorte d'autofiction à propos de grandir (passation à l'âge adulte) et guérir d'un monde traumatique de la perspective d'une personne autiste provenant d'une uchronie dystopique. Combien d'agents (ou personnages si vous préférez le terme traditionnel) y a-t-il?: Une vaste et abondante quantité en toute sincérité, spécialement que j'émule le monde réel et familier de proche en fonctionnement concret mais avec plusieurs ajustements historiques, ce qui suggère un monde parallèle plus comfortable mais encore très éthiquement nuancé et multi-couche. Où cela se passe-t-il?: Surtout dans l'Union des Républiques Shoshone autour d'un petite commune plutôt banale, mais l'échelle-référence de base est un globe avec géographie et astronomie alternative. C'est certes un futur lointain mais j'emprunte beaucoup du répertoire historique de notre monde ainsi que contenu narratif "symbolique" disponible en ligne, duquel j'inclus la préhistoire (Cénozoïque) et des éléments spéculatifs de futurs cosmique (mort thermique, étoiles de fer, trous noir et naines rouges, entre autres sources). Qui est le public de ce spectacle?: Surtout orienté vers des Zilléniaux et gens de génération Z (~1995-2005) qui on un intérêt majeur à l'histoire / uchronie, la spiritualité et la diversité (de genre / sexe / attraction, linguistique, technologique et neurologique), avec plusieurs nuances morales + éthiques et tout que ça implique. Spécialement que j'essaye de partager certain mœurs et des outils de vie à travers de cette méta-narrative...
Où vivent-ils? Dans quel type de maison ou autre structure vivent-ils? À quelle époque de l'histoire cette histoire se déroule-t-elle? Au passé, au futur, au présent? Ça se déroule surtout dans une ville Shoshone modeste qui émule la municipalité de Mascouche dans le Grand Montréal... Dans une (ou plusieurs) chronologie fictive / futur alternatif / uchronie, d'une planète parallèle mais familière.
Placez maintenant les personnages sur les arrière-plans que vous avez créés. Voyez à quoi cela ressemble et voyez si c'est une émission que vous regarderiez réellement!
Agents
Kate 'Olive' Kér, protagoniste et agent-focus de la narration.
"Le Conservateur" (The Curator), souverain de l'Union Shoshone et gouverneur de jure de la commune en question.
Ava, la servante sociale de Kate. (Perspective / Caméra)
Shoshona, le chat Angora noir à Kate, tout mignone et sereine.
Pourquoi ces personnages sont-ils intéressants et pourquoi quelqu'un les regarderait-il?: Parce ce que en tant qu'auto-fiction de personne trans-féminine autiste (et à profil INTJ), je propose une perspective optimiste mais concrète qui supporte ma communauté de Zilléniaux et Génération Z (et en général la classe ouvrière) de façon à supporter et autoriser nos styles de vie sans trop sacrifier de nos principes. Et avec l'attrait nuancé, poétique et surtout humain des agents et du contexte duquel ils coexistent devrait encourager les éléments les plus positifs de notre génération. Vous devez commencer à vraiment réfléchir aux « pourquoi » de ce projet : pourquoi le faites vous, pourquoi les personnages sont-ils ensemble en premier lieu? Je le fais parce que je tiens à renforcer le meilleur en ce monde et les personnages représentent certaines instances de comment y atteindre, à travers tous les défis que la vie pose à chacun de nous. Et pourquoi un public voudrait-il les connaître? Parce qu'ils ressentent le besoin de partager leur inquiétudes et d'être compris / appréciés en conséquence à travers de ces agents, qui vivent de manière similaire aux gens qu'ils cototient. Aussi car ils désirent écrire leur propre chemin et survivre plus confortablement.
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Voici une (très) longue liste d'inspirations pour "Blackhand Servitor", puisque j'ai la flemme d'oser faire différent et de façon transparente dans le milieu créatif.
Wakfu, NOVA (Gila TTRPGs), Halo 2, Mark Rosenfelder, Half-Life 1, Portal 2, Jucika, Helluva Boss, Sonic the Hedgehog, La Belle Époque (1910s), Roaring Twenties (1920s), Le Magicien d'Oz, Barsoon, J.R.R. Tolkien, Artifexian, Biblaridion, Celebration of the Lizard, Christian mythos, historical / sociological patterns, Technology Connections, Alternate History Hub, Cyberpunk 2077, Solarpunk media, Terminator Genisys, Conan the Barbarian, The Secret World, Quake, Doom, Alien The 8th Passenger / Alien Isolation, Wolfenstein The New Order, Soviet Union electronics (in the 1980s), furry fandom, LGBTQ+ community, Marathon (reboot), Destiny 2 Lightfall, Crysis, Grand Theft Auto III: San Andreas, Counter-Strike Global Offensive, HOI4: Kaiserreich mod, HOI4: TheNewOrder mod, HOI4: RedWorld mod, Europa Universalis 4, Europa Universalis 4 Anbennar mod, Victoria 2 Divergences of Darkness, Victoria 2 Throne of Lorraine, Tyranny...
Esquisses pour des personnages, animaux et bien plus encore pour relativement bientôt. Excusez moi-en, s'il vous plaît.
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midnight-in-town · 2 years
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Saluuut! ^ ^ je suis trop ravie que t'aimes Kaamelott, je savais pas! Du coup j'ai des ptites questions sur la suite du film si tu veux bien, style que pense-tu qui a pu arrivé à Mevanwi, qu'est ce que tu penses va se passer dans le 2, est ce que Arthur est vraiment stérile, ce genre de trucs à la base de la série quoi. Franchement je veux bien tes idées. Ah et aussi est ce que il y a d'autres fandoms français dont tu fais parti? Style d'autres séries française où t'es hyper fan?
Hello! :)
Haha, en fait Kaamelott, ça fait partie de quelques séries sur écran (avec Cowboy Bebop notamment) que je suivais y’a un bail mais, comme je pouvais pas me permettre de les avoir à disposition quand j'étais jeune et sans argent, le temps les a vraiment poussé au fond de ma mémoire. xD
Cependant, quand il y a du nouveau, ça me permet de les redécouvrir et d'adorer d'autant plus, donc c'est tant mieux. :))
Concernant tes questions post KV1, honnêtement je pense qu'on ne peut être certain de rien, d'autant qu'Astier lui même ne sait pas encore à 100%. Par contre, je me permets de préciser que j’ai pas particulièrement décelé d’incohérences, même si je fais partie des gens qui considèrent qu’on est pas obligé de mâcher le travail des fans et que c’est pas parce qu’une info n’est pas directement sur l’écran qu’on peut pas l’envisager. 
Par exemple, ce n’est pas parce qu’on voit pas Mevanwi et Anna fuirent de la forteresse avec leurs maris qu’elles sont forcément déjà mortes. 
Ou encore, j’aime à penser que, si Léodagan s’est tourné vers le jardinage plutôt que la résistance, ce n’est pas uniquement parce que Lancelot lui a imposé la démilitarisation, vu que ça a été le cas pour tous les autres aussi. Non, si Léodagan s’est retrouvé cloitré chez lui, y’a moyen que ce soit aussi parce que Guenièvre a fini par être une véritable otage de Lancelot et que son père a préféré éviter au mieux de nuire à sa fille. 
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Aussi, quand sa soeur arrive et utilise l’hydromancie pour annoncer qu’Arthur s’apprête à revenir, j’aime l’idée que Léodagan connaît suffisamment les aptitudes de sa soeur pour savoir qu’elle avait vu juste et, quand les Burgondes ont essayé d’attaquer (lol), c’est là qu’il s’est dit que ça pourrait être intéressant de récupérer leur artillerie alors même qu’Arthur était sur le point de réapparaître. 
Bref, on dira ce qu’on veut, la famille de Gueniève traite quand même Arthur mieux que sa famille à lui (sa mère, sa tante et sa demi-soeur me terrifient personnellement). xDD
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Quant à la stérilité d’Arthur, qui est l’élément quand même assez déclencheur de son suicide, je ne sais pas du tout et je pense que beaucoup d’options sont envisageables, notamment:
qu’il est stérile
qu’il n’est pas stérile et qu’il a un gamin caché quelque part (de sa relation avec Aconia?)
qu’il n’est pas stérile et qu’il aura un enfant plus tard et, dans ce cas là, probablement avec Guenièvre (même si dans la vraie légende, y’a pas eu)
Vu que c’est Méléagant qui lui révèle cette info en manipulant l’itinérante à qui Arthur pose la question, je me dis que la réponse dépend de qui Méléagant est vraiment. 
J’ajoute quand même que vu à quel point cette révélation a fait du mal à Arthur et que sa famille directe (mère, tante, demi-soeur) est une vraie saloperie, on est en droit d’espérer pour lui que le rêve qu’il fait d’un enfant portant un médaillon un peu similaire au sien se réalisera un jour. Ah, et vu qu’Astier aime bien prendre les choses à contre-courant et qu’Arthur a transité par pas mal de pères adoptifs, on n’oublie la piste de l’adoption des orphelins de guerre. :))
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Concernant KV2, voici les pistes que je trouve personnellement intéressantes à explorer, notamment du côté des Saxons, Mevanwi et de Méléagant qui resurgit. 
Déjà, concernant les Saxons, navré j’adore Sting, mais il va pas rester sympa longtemps, vu que les Saxons sont historiquement les envahisseurs du coin. 
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Donc, je trouverai ça vraiment intéressant de voir une alliance Mevanwi/Horsa voir le jour dans les deux prochains films. 
Je dois d’ailleurs avouer que, perso, j’adore Mevanwi! Elle est vraiment l’opposé en miroir du personnage de Guenièvre (je vais pas détailler ici mais ça crève les yeux) et il me paraitrait logique qu’elle ait un rôle dans le camp opposé à la hauteur de celui que Guenièvre va très probablement avoir dans le camp d’Arthur (vu l’incroyable force motrice qu’elle a été dans ce premier volet). 
En tout cas, comme Mevanwi est en quête de pouvoir, ce qui explique qu’elle fut la Reine de Lancelot, ça me parait pas déconnant qu’elle s’allie aux Saxons qui ont également des vues sur tout le territoire du royaume de Logres. Si on ajoute à ça Méléagant qui resurgit et qui pourrait attiser la colère et les pouvoirs de Mevanwi (puisque je doute qu’il s’en prenne à nouveau à Lancelot, même si on sait jamais), ça ferait un petit cocktail explosif assez intéressant je trouve. :D
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Autres idées potentielles: 
On reverra la mère et la tante d’Arthur dans KV2 qui, à mon avis, sont bien plus terrifiantes que Lancelot
J’ai lu quelque part qu’apparemment on pouvait se permettre d’avoir des doutes sur l’allégeance de Karadoc (quand on voit qu’il était réticent à suivre le plan d’Arthur, en vrai pourquoi pas).
concernant Fraganan, la soeur de Léodagan. Au vu de son importance dans le premier film (merveilleuse performance de Marie-Christine Orry), j’espère vraiment que ce sera un personnage qui réapparaitra, d’autant que son don est quand même super utile à avoir sous la main. 
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Concernant ta deuxième grande question, oui il y a en fait beaucoup de séries françaises que j'adore, la plupart sont des livres. C'est juste que les fandoms peuvent être très petits voir inexistants sur Tumblr donc elles sont pas forcément sur mon blog.
Parmi mes préférées, on a le multiverse de Pierre Bottero que j'ai déjà mentionné une ou deux fois ici. Drame de ma vie quand il est décédé avant d'écrire la trilogie finale qui faisait le lien entre toutes les différentes séries du multiverse. J'ai beaucoup pleuré à l'époque (oui, oui, on apprend à connaître un auteur au travers de ses oeuvres), mais son oeuvre survit et, en tant que fan, on trouve nos propres réponses.
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Sinon, il y a également La Passe-Miroir, série plus récente, qui est également sur mon blog, parce que le fandom est assez grand vu que cette série a été traduite dans différentes langues grâce à son succès. C'est vraiment une belle découverte qui date maintenant de 3 ans pour moi et je la conseille++ aux amateurs de fantasy. 
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Enfin, il y a une série de bande dessinées du nom de Le Scorpion, qui est plutôt connue en France. 
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Un 14è volume sort d'ailleurs à la fin du mois de Mai et je suis transie d’appréhension à l'idée de savoir ce qu’on va encore découvrir. xD Ca fait partie de ses séries où je fais confiance aux auteurs mais, en même temps, le personnage principal (Armando Catalano, dit le Scorpion) s’est égaré tellement de fois que j’ai toujours peur que ça merde définitivement. xDDD 
Voilà, voilà, désolée pour le roman et à bientôt! ^3^
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mokshagnosis · 3 years
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INTRODUCTION :
Les mythes ont toujours accompagné l’Homme. Des premières peintures pariétales il y a plus de 30 000 ans (Grotte Chauvet-Pont-d’Arc) au cinéma numérique aujourd’hui, en passant par les épopées, la littérature et la musique, les Hommes semblent avoir constamment eu besoin de créer des symboles pour représenter leurs expériences extérieures et intérieures. Le langage est le système symbolique le plus perfectionné que nous avons ; considéré comme magique par nos ancêtres, ce n’est peut-être pas un hasard si en anglais le mot “spell” signifie à la fois “écrire” et “sort magique”.
Les runes scandinaves avaient une place quasi-sacrée (mis en évidence par la stèle runique de Sparlösa, citant l’Edda poétique sur la puissance magique des runes), le Logos ou Verbe est divin dans les religions abrahamiques (le Verbe est à l’origine de la création ; la kabbale juive et la légende du Golem nous expliquent d’ailleurs que les lettres et mots sont les éléments de base de la création du monde, de l’Homme, de la vie et de l’esprit) et certaines expressions courantes viennent directement de nos religions, mythes et contes (bouc-émissaire, jeter la pierre à quelqu’un, un « Doubting Thomas » en anglais, etc.).
Le langage est donc l’outil idéal pour transmettre nos religions, contes et légendes.
Les histoires que nous nous racontons depuis des millénaires, qu’elles soient religieuses ou non, ont été au centre de nombreuses études pour tenter de comprendre leur importance symbolique, culturelle et intellectuelle. En effet, nous pouvons nous demander pourquoi il est si important pour l’humanité de se raconter des histoires abstraites et le plus souvent fantaisistes ; après tout, nos mythes et contes ne nous nourrissent pas lorsque nous avons faim et ne nous réchauffent pas quand nous avons froid. Mais comme le dit Jésus dans l’Evangile selon Matthieu (4:4) : « L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » ; au-delà du christianisme et de la religion, cette citation illustre parfaitement le fait que la simple survie ne suffit pas à l’Homme : une fois nourris et protégés des intempéries, nous sentons tous la nécessité d’assouvir des besoins intellectuels, culturels et/ou spirituels. D’une certaine manière, nous pourrions dire que cette quête de l’immatériel est un facteur fondamental pour différencier l’Homme des (autres) animaux.
De plus, il semblerait que certains thèmes et symboles persistent avec le temps ; l’héroïsme, la chevalerie, la défaite symbolique du dragon et l’amour courtois, ont existés depuis des siècles sous une forme ou une autre et sont encore présents dans les arts du XXIème siècle. Si les mêmes thèmes restent populaires et vivants depuis si longtemps, c’est qu’ils apportent quelque chose de satisfaisant à l’esprit humain. Le fait que de nombreux films populaires aient des histoires mythiques peut s’expliquer par l’idée que le spectateur est particulièrement attiré par ce genre de récit (consciemment ou non), comme le pense Gilbert Durand.
Nos mythes ont été largement étudiées par des historiens, des professeurs de lettres, des théologiens, des mythologues, des philosophes et des psychanalystes. Des spécialistes de la mythologie comparée, comme Georges Dumézil, Mircea Eliade et Carl Jung, se sont efforcés de montrer non seulement les similitudes entre différents mythes, mais également l’importance de leur rôle pour l’Homme.
Avant de continuer, il est important de définir ce qu’est une épopée, un mythe, une légende et un folklore : - Voici ce que dit l’Encyclopædia Universalis sur l’épopée : « Proche du mythe, l'épopée chante l'histoire d'une tradition, un complexe de représentations sociales, politiques, religieuses, un code moral, une esthétique. À travers le récit des épreuves et des hauts faits d'un héros ou d'une héroïne, elle met en lumière un monde total, une réalité vivante, un savoir sur le monde. ». Les épopées les plus connues sont l’Iliade et l’Odyssée, l’histoire de Gilgamesh et le Mahabharata. - Un mythe est un récit basé sur un système de croyances religieuses. C'est une explication de la création et de l'état du monde sous l’influence de dieux et autres êtres surnaturels. Toute mythologie est propre à une communauté, une époque et un lieu donné, bien que des similitudes existent entre de nombreux mythes. - Le terme « légende » (du latin legere : lire), est une histoire merveilleuse qui n’est pas nécessairement sacrée, contrairement au mythe. - Le folklore est l’ensemble des pratiques culturelles et traditionnelles d’une société. Ce terme peut englober les légendes, les contes et certains aspects de la mythologie d’une culture. La différence principale entre mythe et légende est qu’un mythe à un but et une perspective religieuse, ancré dans un espace-temps sacré et poussant au rituel basé sur une règle spirituelle, alors qu’une légende est plus proche d’une histoire ou d’un conte.
Dans son célèbre livre The Hero with a Thousand Faces (qui inspira notamment George Lucas), Joseph Campbell défendit le concept du mono-mythe. Selon lui, tout mythe suit une même structure de base et respecte une même famille de thèmes. La thèse de Campbell est évidemment trop simpliste ; il prit des raccourcis, mettant de côté ou surinterprétant certains mythes qui n’entraient pas parfaitement dans son moule, ou ignorant les contextes culturels et historiques des récits qu’il étudia. Mais en tant qu’introduction à l’étude de la mythologie, son travail reste tout de même intéressant pour commencer à comprendre la structure archétypale des mythes. De plus, son influence sur le cinéma étant évidente, il est important d’avoir les idées de Campbell en tête pour mieux comprendre les choix narratifs de certains films. Selon Campbell la structure de base de toute histoire se divise en plusieurs étapes importantes : - La première étape est l’appel à l’aventure, déclenchée par une crise parfois semblable à une révélation spirituelle. Cela est tout d’abord suivi par un refus de la part du héros, qui a peur de l’inconnu et de ses menaces. En effet, la plupart des gens préfèrent rester dans le confort matériel et intellectuel de leur quotidien ; l’inconnu est synonyme de dangers et nécessite un courage héroïque pour l’affronter. Cet inconnu introduit non seulement des dangers mortels, il présente également un domaine à échelle cosmique qui permet de nouvelles expériences et qui est parfois lié au monde des rêves et des esprits aux pouvoirs surnaturels ; l’inconnu parait donc naturellement effrayant et incompréhensible pour le jeune héros. Cette étape introduit également la notion d’opposées ; s’il faut un héros, il faut également un ennemi qui contraste physiquement et symboliquement avec lui et qui représente un danger qu’il doit vaincre. - L’étape suivante est le « ventre de la baleine » : lorsque le héros est avalé par l’inconnu, cela représente une mort et renaissance symbolique. Traverser la frontière vers l’inconnu est une forme d’autodestruction, c’est avant tout un voyage intérieur pour découvrir son véritable être ou Soi, permettant d’atteindre un état de conscience supérieur. Cette frontière est généralement gardée par des monstres représentant les dangers mythiques et la nécessité de protéger ce qui est sacré ; ils symbolisent également le besoin de métamorphose et de renaissance pour devenir véritablement un héros (et survivre). Cela implique donc une forme d’autosacrifice pour maintenir l’ordre sacré et vaincre le mal, chose que nous retrouvons dans de nombreuses religions (Christ, Osiris, Attis, etc.). - Ensuite se met en place le voyage initiatique où le héros doit faire face à de nombreuses épreuves. Ce voyage est comme la traversée d’un labyrinthe menaçant, remplis d’archétypes et permettant au héros de se transcender et de devenir un être meilleur ; cela est notamment symbolisé par la nécessité d’entrer dans des grottes, gravir des montagnes, ou entrer dans des eaux mystérieuses. Le héros doit ensuite faire face à son opposé et l’assimiler, mettant de côté sa fierté et sa vie pour se soumettre à ce qui est insoutenable pour le commun des mortels. - Finalement, il y a le retour une fois la quête terminée. Le héros doit revenir avec un trophée. Quant aux femmes, pour Campbell elles représentent la totalité de ce qui peut être connu, ce sont des guides. Elles représentent également la vie. Au final, le héros est un être supérieur, tel un roi.
Le cinéma a toujours su s’enrichir d’influences diverses pour se développer en tant que forme d’expression à part entière. La littérature est souvent considérée comme l’une des sources d’inspiration les plus importantes du Septième Art, à juste titre. En effet, nombreuses sont les adaptations cinématographiques d’oeuvres littéraires (et même théâtrales), qui ont permis d’aider le cinéma à développer des idées et acquérir une certaine image positive, prouvant qu’un film pouvait transmettre des histoires et des thèmes aussi subtilement qu’un classique de la littérature.
Le cinéma est également riche en influences mythologiques et religieuses. La culture gréco-latine a une place indéniablement importante au sein des cultures occidentales, que ce soit par rapport à sa philosophie, ses idéaux politiques, ses Arts et bien-sur ses mythes. Il ne faudrait pas pour autant négliger l’importance d’autres cultures, notamment celles venant du monde germanique, du Proche-Orient ou de l’Asie, nous ayant tous donnés de grands penseurs, artistes et héros. Quand nous étudions la place de la mythologie dans le cinéma, nous pouvons immédiatement penser aux films de Pier Paolo Pasolini Edipo re (1967) et Medea (1969), aux films de Jean Cocteau (Orphée (1950), Le Testament d’Orphée (1960)), ou encore aux films « grands publics » comme Die Nibelungen (Fritz Lang, 1924), Jason and the Argonauts (Don Chaffey, 1963) et Beowulf (Robert Zemeckis, 2007) ; bien que rarement fidèles aux sources car jouant sur un certain romantisme mythologique populaire, ces oeuvres font tout de même vivre les mythes ancestraux.
Comme l’a écrit Alain Quesnel : « Ce monde moderne si rationnel demeure traversé et hanté par maintes manifestations d’irrationalité : le succès de l’astrologie ou des voyantes, la multiplication des sectes millénaristes, le culte voué par les foules plus ou moins denses à tel homme politique ou telle vedette du cinéma, du sport ou de la chanson en sont, à titre d’exemples, la marque […]. On désigne par l’expression « légendes urbaines » ces épisodiques et incontrôlables rumeurs qui, parties d’on ne sait où, finissent par agiter un gros bourg […], voire une planète entière […]. Elle [la pensée mythique] a existé dans toutes les sociétés qui ont précédé la nôtre, sous les formes les plus diverses mais souvent, en dépit de leur variété, réductibles à un certain nombre de schémas identiques […]. De fait, le mythe apparait d’abord comme un récit fondateur à valeur explicative. Il rend compte de l’origine de l’univers et de l’humanité, des phénomènes naturels, de l’histoire des premiers hommes, de la naissance de la communauté et des évènements qui l’ont marqué […]. Il saute aux yeux que de tels héros mythiques [Prométhée, Héraclès, Quetzatcoatl, Odin, Romulus, Siegfried, Roland] existent bel et bien dans nos sociétés, au demeurant rationalistes […]. On notera d’ailleurs qu’une […] contestation des mythes traditionnels s’est accompagnée de l’apparition de nouveaux mythes comme ceux que l’on trouve, par exemple, chez Platon […]. La multiplication des médias, depuis l’invention de l’imprimerie, a permis aux nouveaux mythes de foisonner, de se multiplier, de se reproduire. Ainsi, en ce temps de la rationalité reine, le mythe est partout […], les mythes modernes pullulent, à l’époque même où la science, l’explication rationnelle du monde, ne cesse de progresser. »
Les mythes anciens, tout comme les « mythes modernes » (Tarzan, Dracula, Frankenstein, etc.), vivent, revivent et sont portés par le cinéma en tant qu’adaptations plus ou moins libres, mais l’essence de l’oeuvre originale persiste à travers ses nouvelles formes. Des mythes peuvent être modernes ou modernisés en étant adaptés au contexte du monde contemporain ; certains d’entre eux vivent donc à la fois grâce à leurs oeuvres littéraires originales et leurs adaptations cinématographiques modernes.
L’adaptation n’est d’ailleurs pas nouvelle : le Cycle Arthurien et l’histoire de Faust ont été adaptés de nombreuses fois, bien avant que les premières cameras aient été perfectionnées. La même chose peut être dite de la mythologie grecque ; l’adaptation répond à des envies naturelles et constantes, tout en évoluant selon le contexte culturel, social, politique et législatif du moment. Les versions de Carmen des années 1910 étaient plus sexualisées que celles des années 1930, période où la censure était plus importante. Carmen ne fut pas adaptée dans les années 60/70 (peut-être sous l’influence de la montée du féminisme), puis fut repris dans les années 80 grâce à un certain retour du romantisme. Certains mythes sont également mis en avant par les acteurs qui jouent les rôles titres. Des acteurs deviennent eux-mêmes parfois des mythes : Marlene Dietrich ou Marlon Brando sont des exemples parfaits. Les mythes cinématographiques modernes sont non-seulement liés les uns aux autres car s’influençant mutuellement, ils sont aussi intimement liés aux mythes anciens car se nourrissant d’eux ; ces archétypes archaïques étant encore vivants dans la psyché, il y a une cohésion et une continuité archétypale à travers le temps et les oeuvres. Il est d’ailleurs possible qu’il n’y ait pas d’archétype originel (et même s’il existe, il est de toute façon introuvable), il y aurait plutôt une boucle, un processus constant reliant, enchainant et engendrant les archétypes que nous avons aujourd’hui.
Tout cela illustre le fait que la mythologie garde encore une place importante aujourd’hui, notamment à travers la persistance de certains récits classiques et l’adaptation de symboles, d’archétypes et de thèmes mythologiques majeurs, comme la quête héroïque ; nous pouvons prendre pour exemple l’oeuvre de Tolkien. Les mythes ont toujours inspiré les artistes, les théologiens les philosophes et les intellectuels ; même si les dieux antiques paraissent avoir disparus, les mythes, rituels, oeuvres d’art et l’inconscient les gardent en vie, au moins de façon symbolique.
Comme l’a écrit Philippe Ortoli : « C’est donc bien une question de cinéma que le mythe permet de formuler et, parallèlement, c’est la question du mythe que le cinéma permet de poser : si ce dernier est bien le rendu probable d’une intériorité psychologique projetée, c’est que ses modalités sont aptes à proposer une représentation admise comme subjective. L’image n’est plus l’empreinte digitale d’une quelconque réalité à détecter mais une projection mentale dont le modèle est, par définition, irreprésentable. » [« De quelques métamorphoses d’Ulysse : introduction à la question de la réadaptation d’un récit mythique par le cinéma à travers l’exemple de l’Odyssée. »
Le héros, quant à lui, a toujours existé sous une forme ou une autre dans les cultures humaines (même lorsqu’il est un anti-héros), s’adaptant au temps et à la forme d’art dans lequel il se trouve ; une base perdure pour créer le héros dans toutes les circonstances. Selon Régis Boyer « la nuance entre héros et mythe me parait extrêmement mince » [Essai sur le héros germanique, 26], des héros nationaux comme Jeanne d’Arc possèdent maintenant une image où se mêle histoire vraie et mythe, deux choses difficiles à démêler.
L’ensemble de ces notions semblent pertinentes pour expliquer la place de la mythologie dans Apocalypse Now. En effet, le film ne fait qu’adapter, consciemment ou non, des archétypes heroiques classiques et mythologiques. Le simple fait que l’oeuvre de Coppola adapte directement certains aspects de l’Odyssée, où mythe et récit se mélangent, fait qu’il y aura inévitablement une influence mythologique. Comme d’autres récits traditionnels, l’oeuvre de Coppola reprend, entre autres, l’idée de la quête héroïque et du voyage initiatique pour trouver et combattre un Mal ou chevalier déchu ; l’assassinat de Kurtz par Willard peut également être vu comme un parricide et un régicide. Des films comme Apocalypse Now tentent de montrer une vision plus globale de la guerre ; ils dépassent l’aspect purement militaire du récit, s’en servant comme toile de fond pour projeter des concepts plus larges ; dans ce cas, le personnage principale “inhabits a world marked by totems and is the sacrificial agent for the enactment of certain cultural and heroic myths.” Le héros a également besoin d’une contrepartie obscure (ici joué par Kurt), les héros/anti-héros doivent se refléter et symboliser une lutte interne, notamment dans un monde amoral. Claude Lévi-Strauss montra que de nombreuses cultures eurent des rituels complexes basés sur une forme de dualité et de principes binaires (nature/culture, paix/guerre, animal/humain, etc.) ; les mythes du chaos pouvaient également s’ordonner à travers des constructions sociales comme le langage. Ces bases sur lesquelles se construit une société permet une certaine stabilité et met en place une grille de lecture du monde rendant possible la compréhension de certaines contradictions réelles. Coppola décida clairement d’ajouter une facette mythologique à son film. Il alla jusqu’à faire venir des membres de la tribu Ifugaos sur le lieu de tournage pour filmer leurs rituels, permettant de mettre en parallèle la mort de Kurtz avec le sacrifice ritualisé d’un buffle. Pour lui, même les fumigènes utilisés par Lance sont supposés avoir un aspect ritualisé et mystique. Coppola voulait également tourner une scène où l’une des Playboy Bunnies faisait une séance de tarot à l’un des marins, introduisant le dernier tiers du film, mais elle ne put être filmée. L’aspect mystérieux de Kurtz, prévu dès le départ par Coppola, ne fait que souligner cette thématique. Les influences mythologiques principales d’Apocalypse Now sont surtout issues de la Grèce, du monde germanique et de l’Asie.
Toute oeuvre artistique est également inévitablement influencée par l’époque et l’endroit dans lesquels elle a été faite. La France de l’entre-deux-guerres et les Etats-Unis des années 1960 ont donnés des artistes et des oeuvres qui, malgré des similitudes et influences mutuelles indéniables, ont mis en avant des idées qui leur sont propres. Quoi qu’il en soit et peu importe l’artiste ou l’art utilisé, il est évident qu’il y a toujours des influences, voulues ou non, qui apparaissent plus ou moins clairement dans toute oeuvre. Les influences n’empêchent pas pour autant à un film d’avoir une certaine indépendance artistique et de mettre en avant des histoires nouvelles, ou des adaptations libres par rapport aux sources d’origine.
A partir de quel moment pouvons-nous qualifier une oeuvre d’unique ? Nous pouvons tenter de répondre à cette question avec T. S. Eliot en tête : « No poet, no artist of any art, has his complete meaning alone. His significance, his appreciation is the appreciation of his relation to the dead poets and artists. You cannot value him alone; you must set him, for contrast and comparison, among the dead. […] Immature poets imitate; mature poets steal; bad poets deface what they take, and good poets make it into something better, or at least something different. The good poet welds his theft into a whole of feeling which is unique, utterly different from that from which it was torn; the bad poet throws it into something which has no cohesion. A good poet will usually borrow from authors remote in time, or alien in language, or diverse in interest. » Je vais ici me concentrer sur les influences littéraires, mythologiques et sociales d’Apocalypse Now (1979). Ce film raconte l’histoire du capitaine de forces spéciales américaines Benjamin Willard qui, pendant la Guerre du Vietnam (probablement vers la fin de 1969, si l’on se réfère aux journaux reçus par l’équipage du bateau, traitant du meurtre de Sharon Tate par la « famille Manson » qui a eu lieu en aout 1969), doit remonter le fleuve Do Lung jusqu’au Cambodge pour retrouver et assassiner le Colonel Kurtz, devenu trop indépendant et dont les actions sont considérées comme étant trop extrêmes par l’armée américaine (le terme unsound, insensé, est utilisé pour qualifier ses actes). D’un point de vue littéraire, ce film est non seulement une adaptation de Heart of Darkness de Joseph Conrad, il reprend également de nombreux aspects de l’Odyssée d’Homère. La nouvelle Heart of Darkness fut d’abord sérialisée dans la presse (Blackwood's Magazine) en 1899, avant d’être publiée sous forme de livre en 1902 avec Youth ; cette oeuvre, qui est fortement autobiographique (J. Conrad est lui-même allé travailler au Congo Belge), raconte l’histoire de Marlow, un britannique qui, poussé par la volonté d’aventure et d’explorer l’inconnu, part travailler en Afrique pour une entreprise belge. On lui donne pour mission de remonter un fleuve pour prendre contact avec Kurtz, considéré par beaucoup comme étant l’un des meilleurs employés de la compagnie, bien qu’isolé et possiblement malade (voire fou). Le voyage dans Heart of Darkness et Apocalypse Now est avant tout un voyage vers les limites de l’expérience intérieure ; comme le dit Marlow : « the farthest point of navigation and the culminating point of my experience. ». L’oeuvre de Conrad retranscrit ce que pouvait vivre un homme dans une colonie africaine, alors que celle de Coppola nous relate l’expérience de soldats américains au Vietnam ; évidemment, ces oeuvres ne sont pas des documentaires, mais en utilisant certaines réalités historiques et psychologiques qu’elles exagèrent et manipulent à travers la fiction, ces récits ont pu clairement mettre en avant des vérités abstraites liées à des expériences intérieures réelles, qui sont souvent difficiles à expliquer et nécessitent donc d’être représentées symboliquement.
Comme le pense Werner Herzog dans sa Minnesota Declaration : « 1. By dint of declaration the so-called Cinema Verité is devoid of verité. It reaches a merely superficial truth, the truth of accountants. […] 3. Cinema Verité confounds fact and truth, and thus plows only stones. And yet, facts sometimes have a strange and bizarre power that makes their inherent truth seem unbelievable. […] 5. There are deeper strata of truth in cinema, and there is such a thing as poetic, ecstatic truth. It is mysterious and elusive, and can be reached only through fabrication and imagination and stylization. 6. Filmmakers of Cinema Verité resemble tourists who take pictures amid ancient ruins of facts. […] »
Marlow a d’ailleurs du mal à raconter son expérience, à mettre des mots sur ses émotions et idées, l’amenant à dire que « We live as we dream – alone… » [Conrad, 30], illustrant la particularité de l’expérience personnelle. Il souligne cela vers la fin du livre lorsqu’il a un long monologue sur ses impressions une fois revenu en Europe : « I found myself back in the sepulchral city resenting the sight of people hurrying through the streets to filch a little money from each other, to devour their infamous cookery, to gulp their unwholesome beer, to dream their insignificant and silly dreams. They trespassed upon my thoughts. They were intruders whose knowledge of life was to me an irritating pretence, because I felt so sure they could not possibly know the things I knew. Their bearing, which was simply the bearing of commonplace individuals going about their business in the assurance of perfect safety, was offensive to me like the outrageous flauntings of folly in the face of a danger it is unable to comprehend. I had no particular desire to enlighten them, but I had some difficulty in restraining myself from laughing in their faces so full of stupid importance. I daresay I was not very well at that time. I tottered about the streets—there were various affairs to settle—grinning bitterly at perfectly respectable persons. »
Notions que nous retrouvons au début d’Apocalypse Now : Willard [voix off] : Saigon... shit; I'm still only in Saigon... Every time I think I'm gonna wake up back in the jungle. When I was home after my first tour, it was worse. I'd wake up and there'd be nothing. I hardly said a word to my wife, until I said "yes" to a divorce. When I was here, I wanted to be there; when I was there, all I could think of was getting back into the jungle.
Personne ne pourra comprendre ce qu’ils ont vécu, cela ne sert donc à rien d’en parler aux autres. Le livre de Conrad et le film de Coppola tentent de retranscrire cette expérience exceptionnelle ; c’est là que se trouve l’essence d’une épopée ou d’un récit intemporel : raconter une histoire qui transcende l’individu et permet au spectateur d’avoir un aperçu de ce que peut être une vie qui se situe à l’extrême opposée d’un quotidien lassant et banal. Marlow et Willard, tout comme Kurtz, sont des êtres incompris, ayant vécus des aventures exceptionnelles, ce qui fait partie de l’essence du héros rendu exceptionnel justement par ses aventures et actions qui sortent de l’ordinaire.
Continuant le récit de l’Iliade, l’Odyssée se concentre sur le retour d’Ulysse après la Guerre de Troie. Devant faire face à de nombreux obstacles et à Poséidon, il faut à Ulysse une dizaine d’années pour revenir à Ithaque, période pendant laquelle il fait de nombreuses rencontres.
Il est également utile d’étudier Apocalypse Now en lien à d’autres épopées antiques et médiévales, surtout le cycle arthurien, Beowulf et le Nibelungenlied. Ces récits semblent pertinents de par la présence de la musique de Wagner dans le film (Wagner s’inspira du récit des Nibelungen pour ses opéras) et l’importance de la thématique guerrière dans ces histoires. De plus, il est nécessaire d’étudier l’aspect épique de l’oeuvre de Coppola en la comparant à plusieurs épopées littéraires pour peaufiner l’analyse de la nature du film. Un film épique fait généralement référence à un récit ayant un poids historique grand, remplis d’évènements extraordinaires, voire légendaires, au sein duquel le héros, qui contrôle son propre destin, doit faire face à des forces majeures et être victorieux. Les émotions sont véhiculées de façon soulignée. Un film épique doit également être caractérisé par une dynamique forte ; selon Anne Souriau [« Epique » dans Vocabulaire d’esthétique], l’épopée s’inscrit dans la logique d’un mouvement révélateur en lien à une dynamique exaltant le héros en tant qu’individu. Tout cela est mis en avant par l’utilisation importante de musique, une activité intense sur l’écran, un montage particulier et un format visuel large.
En ce qui concerne la mythologie, l’oeuvre de Coppola a des influences claires et inévitables venant de mythes grecs, germaniques et même asiatique (cadre indochinois et influence Angkorienne) ; ces diverses influences sont également liées à la notion d’archétypes et de similitudes entre de nombreux mythes. Tout comme le Western, ce film lie mythologie et expression visuelle. De par son poids (film culte) et ses inspirations, il semble judicieux de se demander si ce film pourrait être considéré comme un récit épique moderne, dans le sens homérique du terme. En effet, l’oeuvre de Coppola possède une certaine grandeur, non seulement par rapport ce qui se passe à l’écran, mais également par rapport à une production qui fut titanesque et quasi-apocalyptique.
Vu la nature de l’histoire (guerre et voyage), ses thèmes (réflexion sur l’opposition entre le Bien et le Mal, etc.) et ses influences (Conrad, Grèce, culture germanique), ce film a un fond qui parait être intimement lié à la fois à son époque (Guerre du Vietnam) et au passé (adaptations de thèmes que l’on retrouve chez Homère et Conrad) ; Apocalypse Now peut être considérée comme une oeuvre intemporelle non seulement car elle est devenue un « classique du cinéma », mais aussi en faisant vivre des thèmes éternels. Le poids culturel d’Apocalypse Now pourrait justement s’expliquer par le fait que ce film semble transcender certaines conventions de base concernant le récit et le genre. En effet, nous n’avons pas uniquement affaire à un film de guerre, il y a finalement assez peu de combats, la guerre n’étant qu’un contexte. Ce n’est pas non-plus une oeuvre historique pour les mêmes raisons ; il n’est pas indispensable de connaitre tout sur la Guerre du Vietnam pour apprécier ce film, tout comme l’Iliade et l’Odyssée ne nécessitent pas de tout savoir sur la culture hellénique. En ce qui concerne le road movie, nous n’y faisons pas strictement face car il y a une réadaptation de ce genre (la route, la voiture et la liberté sont remplacés par un fleuve, un bateau et une mission contraignante). Apocalypse Now transcende les genres pour produire un récit allégorique et intemporel. Le fond semble compter autant que la forme dans ce cas, ce film est bigger than life comme dirait les américains.
Je souhaite donc poser la question suivante : Comment Apocalypse Now s’est-il réapproprié les mythes anciens pour devenir une épopée moderne ? Je répondrai à cette question en étudiant les influences littéraires et mythologiques du film. Je me baserai sur la version Redux, étant donné qu’elle possède plus de scènes symboliques que la version cinéma de 1979.
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BLACK LIVES MATTER Après avoir parlé des discriminations que les femmes et les personnes queers subissent au sein de la scène metal, le prochain gros sujet que je voulais aborder ici, c'est celui des personnes racisées (À comprendre : qui subissent du racisme, tout simplement). C'est d'autant plus pertinent depuis la médiatisation de #BlackLivesMatter. On va pas se mentir, il y a très peu de personnes noires, d'origine arabe ou asiatique dans notre communauté et c'est avant tout pour un tas de raisons historiques et culturelles, je vais pas m'étendre là-dessus. Mon but n'est pas que l'on force des minorités à venir écouter notre musique parce que "de toute façon, c'est la meilleure du monde" (même si ce serait bien le genre de certains). Ce qui serait déjà merveilleux, c'est que le peu qui s'y intéresse, y trouve leur place. Mais voilà, le peu qui s'y intéresse justement, déserte. En cause ? Le racisme, évidemment. On le sait toutes et tous, il peut prendre des formes très diverses (et pas seulement la violence physique ou verbale) : l'inégalité d'accès à l'emploi, au logement, et tout ce qui en découle de précarité derrière. Dans le metal, ça peut se manifester de bien des manières aussi. Oui, il y a des remarques et des blagues racistes, comme dans le reste de la société, mais ce qui revient souvent dans les conversations que j'ai eu, dans les articles que j'ai lu : ce sont des regards, insistants. Ce n'est pas toujours malveillants, mais ça créé un sentiment de malaise, d'être un.e intrus. Quand je parlais d'accès à l'emploi, ça englobe aussi toutes les personnes travaillant dans le milieu de la musique (le son, les lumières, la gestion des tournées et aussi les artistes) : par exemple, un festival ou une salle qui refuse d'embaucher une personne à cause de sa couleur de peau, ou qui programme des groupes nazis, racistes ou jouant simplement sur l'ambiguïté pour faire parler d'eux sans en assumer les conséquences. Les conséquences, ce sont les personnes racisées qui les subissent : c'est autant de concerts, de festival où elles refuseront d'aller, par opposition avec les valeurs des groupes, mais surtout par peur pour leur intégrité. Car oui, il y a en effet beaucoup de gens qui écoutent des groupes racistes sans être en accord avec leur idéologie, mais certains y adhèrent et se sentent poussés des ailes dans ce genre de concert : ça zieg, ça insulte, ça agresse. Et quand il n'y a pas de personnes racisées à prendre pour cible, ça peut être ce mec un peu trop efféminé ici ou cette meuf au "look féministe" là. Aimer un groupe nazi uniquement pour la beauté de la musique et/ou aller le voir en concert est un privilège que beaucoup n'ont pas. On me rétorque souvent que ces groupes sont libres de faire leur musique, je réponds que nous sommes libres de ne pas les promouvoir et ne pas les soutenir financièrement. Je conviens que ça peut paraître abstrait, mais : notre inconscience et notre laxisme a des conséquences directes sur des gens qui aiment ou auraient pu aimer la même musique que nous. Est-ce que ça ne vaudrait pas le coup de changer quelques habitudes, de réfléchir à nos responsabilités individuelles et collectives pour rendre notre communauté plus vivable et accueillante ?
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queenfredegund · 4 years
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1/3 J’ai vu les reblogs pour l’article sur le sexisme dans la fantasy et les interrogations sur des protagonistes masculins qui se feraient violer. Je tenais à signaler que c’est le cas de Jorg dans la trilogie de l’Empire Brisé de Mark Lawrence. C’est d’autant plus marquant que c’est sa première œuvre et qu’elle n’est pas parfaite au niveau des tropes de la fantasy. On dit souvent que l’auteur s’est amélioré depuis (il est dans la liste des auteurs
2/3 conseillés dans l'article avec soeur écarlate sa nouvelle série). Pourtant la trilogie fait plein de chose novatrice déjà au niveau de ces persos. Pour Jorg on a le fait qu'il est très clair que tous les abus et la violence qu'il a subis ne l'ont pas rendu badass mais profondément malheureux et en colère. On a le fait qu'il ne finit jamais avec le perso féminin qui avait été introduit comme son love interest parce que trop de sang a coulé entre eux malgré une attirance mutuelle. (respect
3/3 du perso féminin en tant que perso avant tout). La dernière parole rapportée de “Jorg” est la suivante “Je ne ressens qu'un écho de l'amour qu'il t'aurait porté. Mais c'est un écho assourdissant.” dite à son fils. Bref tout ça pour dire que cette trilogie est pas parfaite mais je la conseille aux amateurs de fantasy grimdark parce que c'est au-dessus du lot et que Jorg est le vilain grimlin le plus attachant de la terre (j'adore les protagonistes en colère). Voilà désolée du dérangement!
Pas de souci, tu déranges absolument pas, et c’est une super recommandation de bouquin ! ;) Dans le même genre, niveau roman historique, il y avait le personnage de Bois-Bourdon  dans La Reine Violée de Chantal Touzet (oui, je sais, y avait le titre normalement…) qui avait été violé jeune garçon par trois des principaux hommes du royaume et se retrouve donc adulte à les tuer un par un par vengeance. 
Là aussi il y avait un semblant de motivation qui pouvait être intéressant, le problème c’est ce que c’est noyé dans une infinité d’histoires tout aussi sexuelles et glauques (genre, Isabelle “Isabeau” de Bavière est sauvagement violée par Charles VI dans l’un de ses premiers accès de folie, Valentine Visconti a été sexuellement abusée par son père, Louis d’Orléans est la victime (oups, je pense qu’on devrait dire l’amant non ?…) du pédophile (ah bah non alors c’est juste un homme qui aime un peu trop les “plaisirs de la chair”) depuis qu’il est tout jeune garçon), donc le côté “vengeance légitime” de Bois-Bourbon passait complètement à côté de la plaque… Bon du coup, moi je recommande pas le roman, hein :p
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claudehenrion · 5 years
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Le féminisme revisité : un gag,  ou une catastrophe ?
   Un lecteur me demande pourquoi je ne parle pas du féminisme, pourtant acteur de tout premier plan dans l'effondrement en cours de notre civilisation (et donc du monde, mais plus tard : à chaque jour suffit sa peine). La réponse me semble aller de soi : par prudence ! Je n'ai jamais éprouvé trop de tentations pour les aventures masochistes et je n'aime pas ''aller chercher des coups'' là où je suis sûr d'en récolter. Marcel Pagnol  avait répondu à ma place dans une lettre à Marius où César-Raimu disait ''Et quand c'est trop profond, té... laisse un peu mesurer les ôtres'' ! Mis au pied du mur, à peine quelques jours après une ''Marche pour le féminisme'' qui a ressemblé à un ''flop'', il ne me reste qu'à ‘’passer à l’acte’’ !
  Je ne sais pas s'il a jamais existé, dans l'histoire de l'humanité, des moments où des idées émises arrivaient à rester ce qu'elles étaient en tant qu'elles-mêmes. En revanche, ce que je sais, c'est que sous l'influence multiple de l'inculture générale, triomphante, de la mode de la ''Taqqyia'' rampante (ce mensonge autorisé, s'il est pour la bonne (?) cause) et de la perte de sens des mots en général, on a beaucoup de mal à trouver, de nos jours, une seule idée qui ne soit pas entachée de scories, plus ou moins recommandables et sans liens avec elle. Ainsi, en théorie, le féminisme devrait être un mouvement d'idées philosophiques visant à l'égalité politique, économique, culturelle, sociale et juridique entre les femmes et les hommes. Et mis à part les tenants d'un Islam qui se revendique misogyne (parmi d'autres incompatibilités de fond avec les ''valeurs'' de notre civilisation), peu de gens normaux trouveraient à y redire... Nous en sommes loin !
  Dans la cacophonie actuelle, qui pourrit tous les domaines ou peu s'en faut, le moins qu'on puisse dire est qu'il y a dans la mouvance ''féministe'' diverses tendances plus ou moins porteuses de messages confus dont très peu (sinon aucun) sont porteurs d'espoir pour le mieux être réel de ''la femme''. En revanche la plupart sont de véritables menaces pour l'équilibre de toute société  puisqu'ils vont chercher leurs raisons de tout casser dans des recoins qui n'ont rien à voir ni avec leur sujet ni avec quelque réalité que ce soit... Autant, par exemple, on partage l'exaspération devant une violence qui va jusqu'à l'assassinat, autant le besoin ostentatoire qu'il y a à ''oser le clito'' (sic !), à ''balancer son porc'', à ''payer son schnek'' (re-sic !) ne peut que dresser une moitié de l'humanité contre l'autre... ce qui ne saurait constituer un progrès, nulle part, jamais, pour personne ! (NB : en argot moche, ''schneck'' (= escargot, en allemand) prétend être une traduction du mot ''vulve''. Tout ça est charmant, frais et de bon goût, n’est-ce pas ?)
  Les victimes de cette mode idéologique dénoncent en vrac le harcèlement sexuel, le ''tabou des règles'' (?), l’emprise des médecins sur leur corps (re ?) ou toute la langue française, prétendue patriarcale, le tout avec des arguments que ne pourraient comprendre aucune de leurs ancêtres ''suffragettes''. “Nouvelles féministes”, ça me fait penser à ces pubs qui vantent la nouvelle composition d’une nouvelle lessive ou d'un nouveau dentifrice, alors que c’est exactement le même qu’avant, juste avec un autre emballage !'' s’amuse la journaliste Élise Thiébaut, auteur (elle tient à l'inacceptable ''autrice'' jospinienne, et moi à ne pas écrire des incongruités !) de ''Ceci est mon sang - Petite histoire des règles, de celles qui les ont et de ceux qui les font''- (sic ! On reste dans la ''classe'' et la poésie...)
  Le mouvement est protéiforme : féministes nouvelle génération, afro-féministes, provocatrices professionnelles du type ''Femen'' (jolies et à poil, mais violentes et... manipulées !), ou femmes-à-bouc ( ! ) du collectif La Barbe, des ‘‘mères féministes'' jusqu'aux ‘‘queer’’... ou aux ''intersectionnelles'' (qui offrent ''un nouvel espace aux femmes qui subissent à la fois le sexisme et le racisme, le ''classisme'' ou encore l’homophobie et/ou la transphobie au sein du féminisme'' ! Un fatras conceptuel !).     Pour Iris Deroeux, rédactrice en chef de Causette (38 000 exemplaires les bons jours), on est dans un féminisme de communication, centré sur l’image et la parole.... qui s'inspire de la passion des américains pour les néologismes inutiles tels que le manspreading (il paraît que les hommes écartent les jambes dans les transports en commun. Vous avez déjà vu ça, vous ?) ou le manterrupting (les hommes seraient les seuls à couper la parole ? Si seulement !). Tout ça est complètement idiot ? D'accord, mais elles prétendent que ''les femmes (Toutes ? Pourtant j'en connais beaucoup qui... Passons !) ne veulent plus de cette société-là. On ne réclame plus l’égalité des droits, qui est déjà acquise, mais l’application réelle de cette égalité'', affirment les quelques poignées de pasionarias qui croient représenter la moitié de l'humanité mais dont les théories intéressent une frange de revendicatrices pathologiques ''mal dans leur peau''... sauf dans l'univers politico-journalistique, toujours prêt à reprendre toute idée vraiment absurde qui traîne !
  Plus largement, pour Christine Bard, ''historienne du genre et du féminisme'' (j'adore !), la première vague du féminisme a été celle de la conquête des droits civiques, dans la première partie du XXe siècle. La deuxième, de Mai 68 au milieu des années 1990, a été celle de la lutte pour la parité. Et la troisième vague, actuelle, se différencie des précédentes par le contexte économique, social et politique ''qui n’a plus rien à voir avec l’insouciance d’alors''. ''La transformation du capitalisme en néolibéralisme et une crise politique rampante dans les démocraties occidentales, créent des inégalités criantes'', dit-elle. Et comme c'est invérifiable...
  Au contraire, pour la philosophe Geneviève Fraisse, ''parler de vagues est une erreur historiographique (elle doit vouloir dire ''historique''!) grave qui continue à nous placer hors de l’histoire : il a fallu deux cents ans pour que les femmes obtiennent les mêmes droits civils, politiques, économiques et familiaux que les hommes''. Tout ce qui est lié à la violence est inadmissible dans tous les cas de figure, mais la Gauche, ''gribouille'' à son habitude, s’est emballée pour le sujet du ''corps reproducteur'' (débats sur la pilule, l'avortement ''élargi'', la PMA et la GPA, dont les résultats vont s'avérer à terme infiniment plus dramatiques que les soi-disant bonnes intentions initiales). Mais s'il est facile de ''dénoncer'' et de crier ''au loup'', il l'est toujours moins de contrôler le résultat d'actions menées sous l'emprise de l'émotion, même en partie justifiée, et même si. pour les extrémistes de la mouvance Schiappa, les réseaux sociaux sont un outil béni contre le harcèlement ''intime'' (#balancetonporc), les ''violences obstétricales'' (#payetonutérus), professionnelles (#payetarobe) ou le sexisme de l’espace public (#payetaschneck).
  Cette troisième vague est rendue possible par les médias alternatifs, podcasts, radios, newsletters (''Quoi de meuf'', ''les Glorieuses''), ou magazines (Causette) et par la place donnée aux féminismes particuliers comme l’afro-féminisme, le féminisme lesbien ou musulman. Plus injustifiable est l’émergence de ce féminisme inclusif qui détruit tout l'équilibre de la langue française, à partir de l'hypothèse farfelue que la parole féministe a longtemps été occupée par des bourgeoises blanches (race condamnable !), alors que le temps est venu, racontent-elles, des actions d’éclat comme ce 10 octobre dernier, où des activistes masquées ont coloré quinze fontaines parisiennes en rouge et affiché le slogan ''Des tampons sains pour nos vagins'', soi-disant pour ''dénoncer le tabou des règles, l’absence de recherche sur l’endométriose et réclamer la transparence sur les tampons et les serviettes'', explique Anna, activiste d’Insomnia. Mais on peut se plaindre d'une chose, vraie ou pas d’ailleurs, sans être vulgaire et excessive dans son jargon et dans ses actes !
  La question du langage non sexiste rappellerait, pour ces fanatiques, la lutte pour “Madame la ministre”, et la stupide écriture dite inclusive. ''La première étape de cette lutte prônait l’usage du féminin dans les noms de métiers. Aujourd’hui, une deuxième phase consiste à arrêter les énoncés prétendument neutres (qui sont en fait au masculin) pour parler d’un groupe mixte : les étudiants, les français…'' Et Christine Bard de conclure : ''Dénoncer, c'est formidable, mais il y aura un retour de bâton. La recomposition de la domination masculine (sic !) se fait toujours très rapidement… '' (personne ne lui a demandé à quoi elle pense, en disant cela !).
  Surprise ! Certaines de ces fanatiques se rendraient donc compte que leurs excès ne peuvent, comme toujours et comme c'est normal, que déboucher sur une cascade de catastrophes en retour. Dans une société qui ne serait menée que par la poursuite de fantasmes obsessionnels, le blocage et la violence deviennent vite la seule solution (qui n'en est pas une). Tous leurs ''passages à l'acte'' ne pouvant déboucher que une catastrophe, c'est encore un sujet qui promet des lendemains qui ne chanteront pas. Comme si les vrais problèmes ne suffisaient pas !
H-Cl.
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rainbowtheque · 6 years
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Le Prince et la couturière
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Titre : Le Prince et la couturière
Autrice : Jen Wang
BD
Genre : Fiction historique
Maison d’édition : Akileos — 277 pages
Âge conseillé : à partir de 10 ans
Résumé :
Le prince Sébastien cherche sa future femme, ou plutôt, ses parents lui cherchent une épouse… De son côté, Sébastien est trop occupé à garder son identité secrète à l’abri des regards indiscrets. La nuit, il revêt les tenues les plus folles et part conquérir Paris sous les atours de l’époustouflante Lady Crystallia, l’icône de mode la plus courue de toute la capitale !
Sébastien a une arme secrète : sa couturière, Francès, une des deux seules personnes à connaître son secret, et sa meilleure amie. Mais Francès rêve de s’accomplir par elle-même, et rester au service du prince lui promet une vie dans l’ombre… pour toujours. Combien de temps Francès supportera‑t-elle de vivre dans le boudoir de Sébastien en mettant ses rêves de côté ?
Identités représentées :
Non précisé, mais on peut penser que le prince est gender fluid/non-binaire, et la couturière bie ou pan.
Thématiques présentes :
Attentes des parents, s'aimer dans deux genres différents, couture, mode, identité, tolérance, expression de genre
Avis de Nariel
Même si les mots ne sont pas posées sur les personnes et leurs comportements, c'est une belle histoire qui propose un personnage gender-fluid sûr.e d'elle/lui, déjà bien au courant de ce qu'il/elle est. Une histoire aussi encourageant et pleine d'espoir. A mettre entre toutes les mains !
Avis de Honeyy-dream
Pas grand chose à rajouter par rapport à ce qui est déjà dit: ^^ c’est vraiment un chouette roman graphique, mignon et rempli de tolérance, que j’ai adoré découvrir... Malgré que ce soit un peu court (mais c’est normal vu le format), ça vaut vraiment la peine de s’y intéresser!
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navisseli · 6 years
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La Quête d’Ewilan
L’intégrale
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Encore une fois, je suis navré pour la qualité de cette image. J’ai l’impression qu’il est très dur de trouver des images en HD pour les couvertures de livres français sortis la décennie dernière... #Naviss
Auteurice : Pierre Bottero
Maison d’édition : Rageot
Date de publication : 2003 (première édition), 2010 (présente édition)
Nombre de pages : 805
Genre : Fantasy, Fantastique
Ce qu’en pense Naviss : 
J’aimerais vous confier une petite histoire.
Je l’ai déjà partagée sur Livraddict ; aussi, si vous venez de la Coupe des Quatre Maisons, vous sera-t-elle peut-être familière. Quand j’étais au collège, notamment en 6ème - l’époque douce et bénie où on avait 2h pour manger, j’avais une amie, appelons-la S. S. et moi avions un rituel : puisque la queue, à la cantine, était interminable à midi, nous nous précipitions dans la salle de lecture du CDI où nous restions jusqu’à 13h, et nous nous lisions à voix haute les passages que nous trouvions beaux, cocasses, étonnants ou drôles. S. avait lu le premier tome de La Quête d’Ewilan quand nous étions en primaire, et je ne sais plus ce que je lisais à ce moment là, mais S. était plongée dans le troisième tome et interrompait constamment sa lecture pour me citer une réplique cinglante d’Ellana, ou une pique de Bjorn à Salim. Toutes ces phrases hors contexte ont désormais un sens !!
Si ma lecture des deux premiers volumes de cette trilogie est en vérité une relecture, je découvre en exclusivité le 3ème livre. Si vous avez lu mes autres billets, vous savez à quel point la plupart de mes lectures m’exaspèrent car j’y trouve toujours les mêmes problèmes. J’ai même laissé un appel au secours sur le forum de madmoizelle, que je vous cite :
Bon, je vous écris parce que j'ai un gros problème. J'adore lire, j'adore la littérature de l'imaginaire, mais je déteste pratiquement tout ce que je lis (ou alors ça me laisse complètement froid...). Déjà, j'ai remarqué que la littérature fantastique young adult rafale de romance nulles/forcées/abusives, et ça c'est un gros non sauf que forcément j'en croise tout le temps. Même quand le contenu est "safe", l'intrigue est pas forcément très bien rodée (univers incohérents qui ne devraient juste pas fonctionner) ou regorge de clichés (genre tous les personnages sont des mannequins et l'héroïne est une Mary Sue), ou le style est très basique... Même des bouquins estampillés féministes, comme ceux de Nnedi Okorafor, vont me décevoir (dans son cas, beaucoup d'essentialisme des fonctions dites féminines et masculines). Du coup à chaque fois que je termine un livre, en ce moment, je mets ensuite plusieurs jours à me relancer dans une nouvelle lecture... parce que j'ai été déçu par la précédente et je me résigne pratiquement à l'idée que je serai également déçu par la suivante. (...)
Du coup j'en appelle à vous. Est-ce que vous connaissez des bouquins de la littérature de l'imaginaire (je préfère la fantasy, mais le fantastique, l'urban, la dystopie, même la bit-lit si vous avez du bon me vont aussi) qui répondent à toutes ces caractéristiques : - Un beau style travaillé - Un univers cohérent pour lequel vous ne vous êtes jamais dit "nan mais en vrai ça fonctionne pas comme système" - Les personnages ne sont pas tous des bonnasses et des mannequins, pas de sexualisation inutile des personnages féminins - Les héro.ïnes ont de vrais défauts (ex : héroïne qui n'est pas juste timide/maladroite, et si elle l'est, c'est un véritable défaut handicapant, pas juste un trait mignon) - Si romance il doit y avoir, elle n'est pas abusive et elle est la moins niaise/nulle possible (les personnages ne tombent pas amoureux au premier regard, ils ont des DISCUSSIONS et une véritable relation avant d'être romancés !)
J’ai reçu énormément de réponses (pour vous dire, ma wish-list sur Livraddict a été enrichie de 167 bouquins depuis...), mais parmi les suggestions qui revenaient beaucoup, il y avait : La Quête d’Ewilan de Pierre Bottero. Ayant un grand besoin de me laver les yeux après La Moïra qui m’a considérablement agacé, j’ai sauté le pas et (partiellement) relu ce livre dont j’avais fait la connaissance il y a plus de dix ans. Après la hype que tout le monde m’a mis, inutile de dire que j’étais très excité, et j’avais le coeur battant en commençant à lire les premières pages de ce roman. 
Eh ben les gens, en lisant Avant - la partie introductive à la saga en 8 chapitres, j’ai frissonné. Pour de vrai. Avant, c’est le prologue. Chose rigolote : ça a été rajouté après, en 2010, au moment où Rageot publiait cette intégrale. Le style, surtout sur les premiers chapitres, est unique. Son récit est construit comme un poème, avec un travail considérable sur la forme, et laisse une impression frappante. J’ai vraiment adoré. Malheureusement, tout le bouquin n’est pas écrit comme cela, et le style redevient plus "basique” dès le début D’un Monde à l’autre, tout en restant joli et très fluide. J’ai mangé la moitié du livre en une demie journée : le premier volume est passionnant, la première moitié du second l’est aussi ; j’ai été un peu moins captivé par la seconde moitié du second et tout le troisième tome, mais il reste intéressant.
Je tiens à souligner le contexte de départ : l’exposition se déroule en France, mais pas à Paris ! On ne connait pas exactement la ville, mais on sait qu’elle se trouve en province et qu’elle possède une ligne de train direct vers la Gare de Lyon à Paris, donc qu’elle se trouve probablement au sud. C’est toujours un point qui me fait plaisir : la France n’est pas Paris...
Je ne ferai aucune remarque sur les anachronismes qui pourraient être présents dans l’univers médiévalisant d’Autremonde… car je pense que ça n’a pas lieu d’être ! Il s’agit ici d’un monde complètement imaginé et hors de nos temporalités, le livre ne prétend pas décrire une uchronie, et Bottero écrit lui-même que c’est un univers qui « mélan{ge} allègrement {les} connaissances historiques {de Salim} et son goût pour le fantastique ».
Les personnages sont très caractérisés, et cela les rend très plaisants. A la fin du livre, dans le « Making off », Bottero exprime un reproche qu’on lui a fait et qu’il se fait à lui-même : ils sont trop caricaturaux. Alors oui, ils sont un peu archétypaux : on a le soldat froid, le gros guerrier, le garçon espiègle, le vieux sage, le mec coincé, la fière combattante... En matière de personnages, l’archétype permet leur identification rapide ; l’impression de familiarité ainsi formée aide à l’attachement de læ lecteurice. Et en l’occurrence, ça fonctionne  (sauf dans le cas de Camille/Ewilan, mais on y reviendra). Cette caractérisation des personnages ne touche pas uniquement l’équipe principale. Je pense par exemple à Paul Verran. On le croise fugacement, peut-être une dizaine de pages, puis on ne le revoit plus. Pourtant, cet amateur de littérature touché par une sévère presbytie laisse une forte impression. 
Autre bon point qui manquait à ma précédente lecture : les relations entre les personnages existent indépendamment de l’héroïne ! Cela permet de faire fonctionner même les personnages qui n’ont pas de ligne de dialogue, comme Hans avec Maniel. Ces personnages nouent des amitiés ou des sympathies (Bjorn et Salim, Bjorn et Maniel, Bjorn et Ellana, Bjorn et Doume, Maniel et Hans, Salim et Ellana, Ellana et Edwin, Ellana et Chiam, Edwin et Maniel, Edwin et Bjorn, Edwin et Doume), ou au contraire des rivalités (Ellana et Artis, Edwin et tout le monde...). Je n’ai pas tenu de table des dialogues, mais je crois bien que tous les personnages ou presque interagissent entre eux sans Salim et Camille/Ewilan. Parce que ce qui pour moi démontre le mieux le fait que les relations entre les personnages sont efficaces, ce sont les dialogues. Les amitiés et rivalités sont tangibles, en ce qu’elles sont montrées à travers de nombreux dialogues que j’ai trouvés hilarants. Les personnages se vannent tout le temps (mention spéciale à ce sujet aux piques d’Ellana !), et c’est drôle ! J’ai recopié quelques dialogues qui m’ont beaucoup fait rire, mais je n’ai pensé à le faire qu’à partir du troisième tome, et il y en a beaucoup d’autres !
Bjorn, s’entaillant la joue avec sa lame de rasoir : C’est malin. Comment veux-tu que les jolies Frontalières me considèrent à ma juste valeur si je me présente défiguré ?
Salim : Pas de soucis, Bjorn, pas de soucis ! Tu es si laid que, barbu ou pas, balafré ou non, les filles de la Citadelle feront des cauchemars pendant des siècles !
Maniel, qui les observait jusque là : Je te préférais barbu.
Bjorn : Tu crois ?
Maniel : Bien sûr ! Les vilaines choses, moins on les voit, mieux on se porte !
Doume, débarquant dans la pièce et remarquant Bjorn : Tu t’es rasé ? Drôle d’idée. Tu étais moins laid avec ta barbe.
{LÉGER SPOIL}
Bjorn, hurlant sur Salim et le secouant dans tous les sens : Traître ! Faux frère ! Sale égoïste menteur et fourbe ! Je vais te faire payer ta félonie ! Quand j’en aurai fini avec toi, tu ressembleras à un rat tombé d’une falaise !
Ellana, à Mathieu/Akiro : Ne t’inquiète pas, c’est leur manière de se dire bonjour.
{FIN DU LÉGER SPOIL}
Pour moi, Ellana est le meilleur perso. J’ai dû lire les 2 premiers tomes de La Quête d’Ewilan quand j’étais en 5ème, Ellana m’avait déjà fait forte impression et j’avais décidé d’acheter le premier tome du Pacte des marchombres. Du coup je suis très biaisé puisqu’en retrouvant ce personnage, j’avais déjà une opinion sur elle, mais je la trouve tellement cool. Elle est badass mais faillible, elle a des défauts quand même (du genre le fait qu’elle soit si sûre d’elle qu’elle peut en paraître hautaine et que ça lui joue des tours à deux reprises dans le livre, ou bien le fait qu’elle est parfois un peu sèche) ; et elle a des lignes de dialogues mémorables où elle envoie valdinguer tout le monde avec sa répartie :D
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En parallèle, Camille/Ewilan parait très fade... Parce qu’elle a les problèmes que je reproche à la moitié des héroïnes de fantasy/fantastique que je rencontre. Elle est belle, brillante, courageuse, gentille, son seul défaut évoqué c’est sa curiosité (u-u), comme elle est surpuissante-parce-qu’elle-a-le-meilleur-don-depuis-Merwyn elle fait tout sans difficultés... Bref, elle est parfaite. Camille/Ewilan a tout de même le mérite de ne pas être insupportable comme Aléa de La Moïra. J’ai dit qu’elle paraissait très fade en comparaison avec Ellana. Pas qu’elle est très fade. Parce que malgré ça, l’auteur lui donne un intérêt... via sa relation à Salim. Pour moi, ce sont les échanges et les railleries qu’elle partage avec son ami qui lui donnent une consistance, une humanité, que je n’aurais pas vu en elle sinon. Par ailleurs, j’ai apprécié la manière dont son intelligence est montrée. Elle l’est parce qu’elle n’a littéralement rien d’autre à foutre de sa vie que travailler et étudier, et quand il veut montrer qu’elle est géniale en calcul mental, Bottero le fait en évitant l’écueil de la calculatrice ambulante... en dévoilant sa méthode !
Je tiens maintenant à parler du sujet qui fâche : le féminisme. L’on m’avait présenté La Quête d’Ewilan comme étant l’oeuvre emblématique féministe de la littérature jeunesse, et comme je vous l’ai dit, il était d’ailleurs en tête de ma liste de 167 livres à lire répondant aux critères énoncés plus haut. Et hélas, ce livre tombe dans le même travers que beaucoup de ses confrères. On pourra me reprocher d’avoir été plus sévère avec ce livre sur des points que je n’évoque même pas quand je parle d’autres oeuvres, qui, elles, ne sont clairement pas présentées comme féministe. C’est vrai. Parce que dans un autre bouquin, je m’attends à être déçu et confronté à du sexisme, à des propos oppressifs. Dans un livre que tout le monde présente comme étant la meilleure représentation existante de personnages féminins, j’ai forcément plus d’attentes, et je m’attends à quelque chose d’irréprochable. Et même si Pierre Bottero est meilleur sur ce point que la plupart de ses conadelphes*, il n’est pas parfait.
*  épicène pour confrères/consoeurs
J’ai d’abord noté le manque général de personnages féminins. J’ai listé la totalité des personnages de ce livre, et j’ai regardé quelle était la part des personnages féminins et masculins, selon le degré d’importance des personnages. Je souhaite premièrement évoquer le cas des personnages féminins nommés qui ont la parole, à savoir les personnages 1) qui sont des femmes 2) qui ont un nom 3) qui s’expriment grâce à un dialogue direct et non rapporté. Il y en a 8, pour 21 personnages masculins nommés qui ont la parole. On passe à 9 contre 24 si on estime que les citations des personnages en début de chapitre comptent comme un discours direct d’un personnage nommé. On a donc un ratio de 0,27 dans les deux cas : seuls 27% des personnages nommés ayant la parole dans ce livre sont des personnages féminins.
{SPOILER}
Liste des personnages féminins nommés ayant la parole : Camille/Ewilan, Mme Duciel, Eléa, Ellana, Elise/Elicia, Milia Jundo, Siam, Mme Boulanger = 8
Liste des personnages féminins cités en début de chapitre à partir du tome 2 : Ellundril Chariakin = 1
Liste des personnages masculins nommés ayant la parole : M. Duciel, Salim, Bjorn, Edwin, Wouwou, Duom, inspecteur Franchina, Paul Verran, Mathieu/Akiro, Doume Fil’ Battis, maître Carboist, Artis Valpierre, Maniel, Chiam Vite, Sil’ Afian, Iliam Polim, Hander Til’ Illan, Holts Kil’ Muirt, Thuy, Merwyn Ril' Avalon, Hal Nil’ Bround, Alain/Altan = 21.
Liste des personnages masculins cités en début de chapitre à partir du tome 2 : Elis Mil’ Truif, Saï Hil’ Muran, Hon Sil’ Pulim = 3
{/SPOILER}
Si l’on regarde les personnages non nommés qui ont la parole, on compte :
en personnages féminins : la tenancière qui ne veut pas de loups dans son auberge
en personnages masculins : le taverniers et les soulards qui se moquent de Bjorn
Je n’ai pas listé les figurant.es nommés n’ayant pas la parole, mais j’ai noté le seul personnage féminin dans ce cas : il s’agit de Mlle Nicolas.
On voit donc que même ces personnages non nommés n’améliorent pas le ratio ; si je voulais le prendre en compte, il ne ferait qu’aggraver ce chiffre. Alors on pourrait se dire : « oui mais quelle importance que le PNJ random n°15 soit une femme, si les personnages principaux sont féminins ? ». Mais même là, le ratio n’est pas ouf… Sur les 7 personnages qui constituent le groupe central fixe, 2 sont des femmes et 5 sont des hommes. Sur les 11 personnages du groupe élargi, on est désormais à 3 personnages féminins pour 8 personnages masculins, soient des ratios respectifs de 0,28 soit 28% et 0,27 soit 27%. 
{SPOILER}
Liste des personnages féminins du groupe central fixe : Ewilan, Ellana = 2
Liste des personnages masculins du groupe central fixe : Salim, Edwin, Bjorn, Maniel, Doume = 5
Liste des personnages féminins du groupe élargi : Ewilan,  Ellana, Siam
Liste des personnages masculins du groupe élargi : Salim, Edwin, Bjorn, Maniel, Doume, Chiam, Akiro, Artis = 8
Je n’ai pas compté Hans, dans cette dernière catégorie, car Hans n’a jamais la parole et le seul discours qu’on a de lui est rapporté.
{/SPOILER}
Ce que l’on constate ici, c’est que peu importe si l’on regarde la totalité des personnages, ou seulement les personnages récurrents et principaux : seuls un quart des personnages de ce livre sont des personnages féminins. Et malheureusement, ce livre n’échappe pas à la malédiction des personnages féminins trop belles pour être vraies… et on se retrouve avec 27% de personnages féminins dont 100% de celles qui sont décrites sont des bonnasses. Dans son infinie patience, votre serviteur a recopié la totalité des descriptions ou commentaires descriptifs sur la totalité des personnages qui apparaissent dans ce livre, féminin comme masculin.
Descriptions des personnages féminins :
Camille/Ewilan : « Elle était jolie, très jolie, avec d’immenses yeux violets, beaux à vous faire tourner la tête » ; « Ses cheveux, qu’il croyait châtains, étaient plus dorés que bruns. Ils retombaient en boucles autour de son visage, mettant en valeur le hâle de sa peau. Elle avait les pommettes hautes et bien dessinées, de longs cils et des yeux immenses d’un violet intense. » ; « Une fille, blonde, les cheveux longs, les yeux d’un violet remarquable, assez jolie » ;  « De prime abord, on ne remarquait d’elle que la grâce de son visage et la beauté de ses grands yeux violets ».
Mme Duciel : « Une grande femme sèche, aux cheveux d’un blond très pâle, tirés en arrière. Elle aurait pu être jolie si elle avait appris à sourire et si son regard avait dégagé plus de chaleur ». 
Ellana : « C’était une jeune femme d’une vingtaine d’années. Elle avait la peau mate, de longs cheveux noirs brillants tirés en arrière et tressés. Ses vêtements de cuir sombre, semblables à ceux d’Edwin, mettaient en valeur sa silhouette élancée. » ; « dents éclatantes » ; « jolie » ; « beauté » ; « ils étaient éblouissant de charisme (…) et éclatants de force »
Fille rousse anonyme : « une jeune fille élancée, au regard malicieux et à la chevelure d’un roux flamboyant » ; « beaux yeux ».
Elise/Elicia : « Elle était merveilleusement belle, intelligente, fine » ; « Ta mère était toujours aussi belle. » ; « La femme qui lui parlait avait les mêmes yeux que Camille, violets, immenses, lumineux. Elle était belle au-delà de tout ce qu’il avait imaginé, et il y avait tant de douceur sur ses traits »
Milia Jundo : « une femme menue » 
Vivyan : « prodigieusement belle » ; « La mort n’avait su gommer la douceur et la noblesse de ses traits, ni ternir l’éclat de sa peau. Une masse de cheveux dorés cascadait autour d’un visage aux contours parfaits et accompagnait les courbes d’un corps merveilleux. » ; « très belle » ; « si belle, si douce » ; « parfaite » ; « la perfection faite femme »
Siam : « jeune femme » ; « elle était vraiment jolie, avec sa natte blonde et sa peau mate qui mettait en valeur deux grands yeux gris. Tout son être dégageait une impression de grâce, mais, malgré sa silhouette menue, on la devinait musclée et résistante » ; « Je ne pensais pas qu’en arrivant ici je découvrirais ce que j’ai toujours cherché. (…) La beauté (…). Ou la grâce. Ou la perfection. La féminité. L’absolu. Tout ça à la fois sans doute. » ; « petite taille » ; « silhouette menue » ; « charmante »
Description des personnages masculins :
Le juge : « vieux et sec » ; « un vieux tas d’os »
M. Duciel : « gros et gras, avec des joues molles et des petits yeux »
Salim : « magnifique coiffure de petites tresses » ; « son torse s’était élargi, ses muscles durcis »
Bjorn : « Le chevalier était un véritable colosse, bâti comme une armoire à glace. Salim sourit en voyant son ventre bien rond. » ; « gras » ; « dépourvu de charmes » ; « laid » ; « Tu as au moins dix kilos en trop. »
Edwin : « A la différence de Bjorn, le maître d’armes d’avait pas une once de graisse. Il n’était que muscles et nerfs. Une longue cicatrice blanche barrait son torse à la peau hâlée, presque aussi foncée que celle de Salim. Deux balafres plus récentes n’étaient pas tout à fait refermées, l’une sur l’épaule droite, l’autre sur la cuisse. » ; « ils étaient éblouissant de charisme (…) et éclatants de force »
Mathieu/Akiro : « C’est certainement le garçon le plus beau de l’école. Grand, bien bâti, des cheveux châtain clairs et des yeux d’une couleur incroyable. » ; « C’était en effet un garçon séduisant ».
Artis Valpierre : « Il était de haute taille, maigre, les traits émaciés et les cheveux ras »
Carboist : « un homme d’une soixantaine d’années, à la carrure encore athlétique »
Maniel : « C’était un colosse de cent vingt kilos mesurant dix bons centimètres de plus que Bjorn, pourtant impressionnant. Des muscles épais et noueux roulaient sous sa peau. »
Sil’ Afian : « Il était grand, âgé d’une quarantaine d’années,  un fin collier de barbe encadrait un visage aux traits fatigués mais aux yeux vifs et perçants. »
Hander Til’ Illan : « traits tout en méplat » ; « yeux gris acier » ; « s’il paraissait très âgé, il n’en était pas moins impressionnant de force et de charisme »
Thuy : « Presque chauve, il portait une longue barbe blanche et ses yeux, d’un bleu très clair, brillaient d’intelligence »
Merwyn : « âgé d’une quarantaine d’années, peut-être moins » ; « un regard pétillant d’intelligence aux iris noisette et un nez légèrement tordu »
Je commence à prendre l’habitude de recopier les descriptions des personnages et les classer par genre me semble être un exercice très intéressant, car il permet de mettre en évidence les différences de traitements entre personnages masculins et féminins. Présenter ces descriptions comme je viens de le faire, en listes factuelles, me donne la possibilité de les comparer.  
Et du coup, qu’est ce qu’on remarque ? Les femmes sont toutes belles, toutes minces et toutes jeunes ; tous leurs adjectifs sont mélioratifs sauf ceux de Mme Duciel, qui est une antagoniste. Les hommes sont beaucoup plus diversifiés dans leur apparence. Même les physiques ayant des qualités sont accompagnés ensuite par des défauts : ce sont des physiques plutôt réalistes, avec des éléments plus « harmonieux » et d’autres moins. On a certes une prédominance d’hommes musclés, mais ils n’ont malgré tout pas le même physique : Edwin est sec et plein de nerfs, Bjorn est musclé gras, Maniel est massif. Seul Mathieu/Akiro a le droit à un vague « bien bâti » (qu’est-ce que ça veut dire ?). Chez les femmes, elles sont toutes « minces » ou « menures » et « élancées », sans que l’auteur ne décrive en quoi exactement leur corps est ainsi. On notera également que chez les hommes, on insiste beaucoup moins sur à quoi leur corps ressemble exactement, mais sur ce que ces corps dégagent. La seule qui fait exception à cette dernière affirmation est Ellana, éblouissante de charisme et éclatante de force. De plus, le traitement de l’âge est également symptomatique : les femmes décrites, on l’a dit, sont toutes jeunes ou dégagent une impression de jeunesse quand elles ne le sont plus ; les hommes quant à eux ont le droit à une palette d’âge bien plus vaste : on trouve des jeunes, des hommes d’âge « mûr », et des vieillards. La Quête d’Ewilan n’est pas la seule à avoir ce problème, qui est dominant en général en littérature. Dans la fiction, les femmes vieilles n’existent pas : elles disparaissent dès qu’elles n’ont plus l’âge d’être mères, laissant aux hommes le soin d’être des guides, des sages et des mentors. 
Malgré le manque de personnages féminins, ce livre présente les femmes de l’équipe principale comme étant fortes (physiquement ou dans leurs domaines), indépendantes et puissantes. Ellana et Siam sont extrêmement charismatiques ; Ewilan est plus basique, mais elle est chouette quand même. Bottero en profite pour glisser des messages féministes… parfois très maladroits. Je pense notamment à cet échange, qui m’a laissé une impression bizarre et mitigée :
Artis Valpierre : Cette jeune femme semble avoir parfaitement récupéré et depuis ce matin, elle s’entraine avec les autres dans la cour. Comment voulez-vous que mes élèves se concentrent sur l’enseignement que je leur dispense, avec cette jeune femme qui se donne en spectacle ?
Maître Carboist : Est-elle jolie ?
Artis Valpierre : Oui, elle est… jolie.
Maître Carboist : Vos élèves ont donc raison de la regarder. Elle les fait certainement plus rêver que vous. N’en soyez pas jaloux, c’est la nature qui veut ça.
Le discours de Valpierre me fait penser à l’argument « les filles ne devraient pas mettre des shorts à l’école, même s’il fait 40 degrés à l’ombre, car cela déconcentre les garçons, et si elles ne se plient pas à ce règlement, elles doivent être exclues ». Ce genre de phrases déshumanisantes présente donc le bien-être des filles et leur éducation comme moins important.es, et légitime leur exclusion de l’espace public car elles sont moins des personnes que des distractions, éminemment sexuelles par essence, quel que soit leur âge. Ce genre de discours, tenu par Artis à propos d’Ellana, est aussitôt tourné en ridicule par Carboist, qui le « remet à sa place »… d’une manière qui me dérange profondément. Il est désormais en position de force, puisqu’on vient de le voir ridiculiser Artis qui se sent tout bête, et le dialogue est étudié pour que læ lecteurice se positionne contre Artis et pour Carboist dans cette situation. Et donc une fois la légitimité du personnage assurée dans ce passage, Bottero lui fait dire que si les femmes sont jolies, alors il n’y a aucun mal à les regarder et que par conséquent, elles ont leur place dans l’espace public… Et du coup, si elles sont « laides », elles devraient se couvrir et rentrer chez elles ? Les femmes ne sont ni des peintures ni des pots de fleurs, elles ne sont pas là pour décorer, faire joli… ou distraire, justement. Même si j’applaudis l’ambition initiale du passage, où Artis passe pour un gros con sexiste qui veut empêcher Ellana de s’entrainer parce que ça le distrait, je ne suis pas du tout satisfait avec le message final de ce dialogue.
A l’opposé, d’autres passages m’ont donné envie de me lever pour aller faire la révolution, tellement ils sont justes et émancipateurs. Je pense notamment à cette tirade de Siam :
« Depuis que j’ai ton âge, je passe mon temps à me cogner sur des garçons convaincus de savoir mieux que moi ce qu’il me faut, sous prétexte que je suis une fille, exposa-t-elle. J’ai plusieurs fois été obligée de faire couler le sang de bons copains qui n’avaient pas compris que je décide seule de ma vie. Je suis d’accord avec Ellana. Nous devons rester libres, et, pour cela, nous sommes obligées d’êtres fortes. D’être dures ! »
Oui, ce livre n’est pas parfait en terme de représentation et d’oppression. Mais il est quand même bien mieux que la moyenne, même si, en voulant bien faire, il se plante. Par exemple, fait éminemment rare dans la fiction et la SFF française, le deuxième personnage principal est noir, avec Salim, dont les parent.es sont camerounais.es. Cela permet de parler brièvement de négrophobie, avec un passage où Salim est victime de racisme ordinaire, et je trouve ça chouette dans un livre où ce n’est pas du tout le sujet d’évoquer quand même ces problématiques, même brièvement. Mais ce traitement est tout de même accompagné de clichés, puisque du coup Salim vient d’un quartier difficile avec une famille avec pleine d’enfants dont le père s’est barré, et il aurait mal tourné sans Camille. Pour être tout à fait honnête, la toute dernière affirmation n’est pas exacte : Salim discute de ses insécurités avec Bjorn, et il lui dit cela, que sans Camille, il aurait mal tourné. Bjorn lui rétorque que c’est faux : ses qualités, comme son courage, viennent de lui, pas de Camille.
Au sujet de la race, un autre point positif est le nombre de personnages importants dont la peau n’est pas blanche : il y a donc Salim, mais aussi Ellana, Edwin, Chiam et Siam - presque la moitié de l’équipe élargie avec un ratio de 0,45 soit 45% !
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Source : WNBA
Concernant les romances, qui sont je crois le “chaînon narratif” que j’apprécie le moins dans les romans car je les trouve toujours mal faites... Eh bien, l’histoire d’amour ne casse pas trois pattes à un canard, mais elle est tout à fait décente et même plutôt chouette et mignonne. Et pour une fois, il y a eu de nombreuses interactions entre les personnages, et on sent leur affection mutuelle ! 
{MOYEN SPOIL} La seule chose que je reprocherais, je pense, c’est qu’on se concentre trop sur ce que Salim pense de Camille/Ewilan, et on ne sent pas trop l’amour de Camille/Ewilan envers Salim.  {/MOYEN SPOIL}
Chose chouette : même après leur mise en couple, les personnages sont toujours complices et railleurs. Le fait d’être en couple ne transforme pas la relation, ni même ne prétend la débuter : elle existait bien avant. Plus qu’un remplacement d’une relation par une autre, c’est quelque chose qui s’ajoute à la relation préexistante sans l’éclipser, et ça fait du bien.
Par ailleurs, il existe des romances secondaires qui se développent plus ou moins progressivement, donc là encore on ne gravite pas uniquement autour du personnage principal.
{MOYEN SPOIL} Même si entre nous, la romance Ellana/Edwin reprend le topos de la fille de la vingtaine qui sort avec un mec de la quarantaine. L’inverse est tellement inenvisageable que, pour ne pas que Mathieu/Akiro se retrouve à sortir avec une fille plus vieille que lui, Bottero donne à Siam environ l’âge d’Ellana alors qu’elle devrait en avoir dix de plus puisqu’elle est la soeur d’Edwin... Par ailleurs, tous les personnages féminins du groupe étendu finissent casées. Ce qui n’est bien entendu pas le cas des personnages masculins. {/MOYEN SPOIL}
L’intrigue est assez classique - c’est l’histoire d’une fille avec un pouvoir qui doit sauver le monde - mais comporte tout de même des originalités qui la rendent intéressante.
{SPOIL} Par exemple, Camille/Ewilan n’est pas l’élue tant attendue... Puisque celui que tout le monde attend, celui dont le pouvoir dépasse toutes les espérances, c’est son frère. Et c’est parce que celui-ci s’avère n’être pas être à la hauteur “moralement” que Camille/Ewilan prend les choses en main, et part sauver le monde. 
J’ai trouvé certaines scènes très imaginatives et intelligentes. Par exemple, quand Camille/Ewilan va à Paris retrouver son frère, elle est attaquée par un Mentaï, un type qui possède le même don qu’elle mais l’utilise pour faire le mal. Et pour le défaire, elle “invoque” une succession de tissus qui force le Mentaï à tailler dedans avec sa lame, de plus en plus fort... pour finalement, profitant du fait qu’il frappe en boucle comme un forcené, invoquer de l’acier contre lequel il brise son sabre, sans pouvoir arrêter son mouvement. Et des scènes un peu ingénieuses comme ça, il y en a plusieurs ! {/ SPOIL} 
Je terminerai avec quelques réflexions concernant l’univers en lui-même, et les quelques incohérences que j’ai pu noter.
Bon, déjà, pour le pinaillage sur les topos : 
D’où iels parlent français en Gwendalavir, et surtout, d’où iels parlent le même français qu’en France métropolitaine ? Alors oui, je veux bien que les deux mondes évoluent en parallèle, mais on nous dit que les personnes qui vont entre les mondes sont rares ! Par ailleurs, on sait que le peuplement de Gwenalavir par les humain.es est antique, puisqu’il date d’un peu plus de -1000 avant Jésus-Christ. On va supposer que ce peuplement s’est fait à partir de la France, vu que c’est le pays avec lequel Autremonde a le plus de lien... J’ai cherché, et entre -2000 et -1500, la vallée du Rhône est peuplée par un ensemble de civilisations dites du Rhône. Alors, je sais pas du tout quelle(s) langue(s) parlaient les Rhodaniens, et je ne trouve rien du tout à leur sujet, mais je suis pratiquement sûr qu’en 3000 ans, leur langue a plutôt évolué, et même si  le français a pu avoir une influence sur la langue parlée en Gwendalavir (genre du niveau de la colonisation française du XIXe) les gens devraient au moins avoir un gros accent, des tonnes de mots bizarres issus du dialecte local, ce genre de choses...
Mathieu suit un entrainement minime à l’escrime vu que Siam lui apprend deux trois trucs une fois, et il est capable de tenir tête à des pirates... armé d’un sabre ??
Ensuite, le fait que les personnages restent aussi insensibles à la mort la première fois qu’ils y sont confrontés m’a un peu dérangé. 
{SPOIL} Lorsque les personnages partent d’Al-Vor, ils sont attaqués par vingt pillards qui sont occis jusqu’au dernier. Et Camille/Ewilan et Salim s’en battent les steaks. Leurs cadavres sont encore là parce qu’Edwin ne veut pas perdre de temps à les enterrer, et ça ne les choque absolument pas ! Le seul moment où ça semble les choquer un peu (et encore pas longtemps, une journée), c’est quand c’est au tour de Hans de mourir - c’est la première fois qu’ils perdent l’un de leurs compagnons. Et les fois d’après, balec, ça ne les choque plus. Les jeunes, de nos jours, sont complètement désabusé.es ! {/SPOIL}
Enfin, le fait qu’il ne semble y avoir aucune réglementation sur le dessin. Il est dit qu’il est très dur de créer un objet uniquement par la magie (le dessin) qui ne disparaisse jamais, mais qu’en s’associant, plusieurs dessinateurices peuvent y arriver. S’il suffit que plusieurs dessinateurices travaillent ensemble pour créer des objets éternels, comment leur économie peut-elle tenir ? Comment s’assurer qu’il n’y ait pas de débordements ?
J’ai bien aimé les récaps de début de tomes, qui ne sont pas de simples résumés hors du livre, mais présentés comme un cours d’histoire dans le futur, mais entre nous, je n’étais pas super convaincu par la manière pas très historienne de raconter du maître de conférence :p
Ça, c’est pour les trucs où je cherche la petite bête. Il y en a d’autres pas très importants, comme le fait que Salim habite tantôt au onzième étage, tantôt au dix-septième sans déménager, mais franchement on s’en fout. Non, ce qui m’a vraiment dérangé, c’est ceci.
{SPOIL} Quand Camille/Ewilan va sur Terre pour voir une seconde fois son frère, elle emmène avec elle Salim et Bjorn qui finissent en prison. Et Salim, pour “justifier ce que Bjorn faisait avec lui”, a la lubie d’affirmer qu’il est son kidnappeur ! Parce que apparemment c’est moins grave de dire ça que de ne pas avoir d’explication sur le fait qu’il y a un type bizarre sans papiers en garde à vue ?! A quel moment ça paraissait être une bonne idée ? Si Salim n’avait rien dit, les policiers auraient simplement cru à un SDF qui perd la boule, et il suffisait qu’il affirme être une connaissance de Salim... Je trouvais que c’était une manière très grossière de créer un rebondissement qui n’avait pas lieu d’être. {/SPOIL}
Je sais que c’est un bouquin jeunesse donc ça n’a pas le droit d’être trop sérieux. Et qui a dit ça, d’abord ? Ce livre montre bien qu’on peut tout à fait cibler un public jeune et être intelligent quand même, en témoignent toutes les références à tout un tas de trucs variés comme Kant, la chromatographie, les catacombes de Paris, le cycle arthurien... Et du coup j’aurais bien voulu un peu plus de recul sur le traitement des Ts’liches et des Raïs. Car quand on y pense, ces deux peuples sont les populations indigènes de ce monde, volé par les humain.es. Les Ts’liches ont réduit les humain.es en esclavage pendant cinq cent ans, entre les Ier et Ve siècles, et ce fait est censé les rendre méchant.es et condamnables, et justifier leur éradication totale. Mais les humain.es aussi pratiquaient l’esclavage dans leur monde : iels le faisaient avant cette date et ont continué après, sur d’autres humains en plus... Les Ts’liches ont fait des humain.es des esclaves et occasionnellement de la nourriture, mais les humain.es leur ont volé leurs terre, ont pratiquement anéanti leur peuple et leur civilisation, et entreprennent désormais leur génocide. Quant aux Raïs, iels ont été repoussé.es au nord et condamné.es à vivre dans un endroit si aride et invivable que les personnes qui vivent à sa proximité - les Frontalier.es - sont admirées.  Les Ts’liches et les Raïs sont-iels vraiment les méchant.es de l’histoire ?
C’est à peu près tout ce que j’avais à dire. Même si je râle, c’était une très bonne lecture que je recommande aux jeunes personnes et aux plus vieilles : vous passerez un bon moment. Feu Pierre Bottero est pour moi le meilleur auteur jeunesse français des années 2000, et les défauts qui sont présents dans son livres sont en fait très communs, et surtout outrepassés par la qualité générale de l’oeuvre. Ce livre a été pour beaucoup de gens un coup de coeur, et je pense qu’il mérite ce titre.
Ma note : 18/20
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Bonjour! @cosmos1 a fait une réponse à ma réponse, et franchement, je vais pas prendre la peine d’y répondre entièrement. Raison 1: Ce blog n’est pas là pour contenir un flood de réponses. Je tiens à minimiser le nombre de posts pour que des personnes qui découvrent ce blog n’aient pas à se prendre une série de réponses avant de voir les posts plus anciens. Raison 2: C’est un merdier auquel j’ai droit en guise de réponse. Je vous mets quelques citations auquel je réponds, en espérant sincèrement que Cosmos les lira: “Je vous prie de ne pas utiliser le terme de viol correctif, étant donné qu’il décrit dans ce contexte une violence particulière envers les lesbiennes. De même, l’expression ‘remettre dans le droit chemin’ a aussi un historique particulier aux gens LGBT.”  Quel hasard, je fais partie des “gens LGBT”, donc j’estime avoir le droit utiliser ce terme qui m’a été adressé plusieurs fois, déjà qu’il était utilisé par des aphobes qui critiquaient mon asexualité. Et le passage sur le viol correctif réservé aux lesbiennes, je sais pas quoi répondre. J’ai l’impression de lire du Aymeric Carron. Le viol correctif est connu pour avoir été commis sur des lesbiennes dans des pays d’Afrique. Ce n’est pas pour cette raison que le terme ne pourrait pas être appliqué pour des femmes bi, des hommes gay ou toute personne ayant une attirance pour une personne du même genre à être victime d’un viol où le/la violeur-euse cherche à “guérir” la personne de son attirance pour une personne du même genre. Vous vous rendez compte du l’ignorance et de l’irrespect dont vous faites preuve quand vous écrivez que ce terme est réservée uniquement à certaines personnes alors que d’autres en souffre ? "L’asexualité n’est pas enregistrée comme une maladie (le manque de libido peut être un symptôme mais ne conduit pas systématiquement à un traitement). Il n’existe pas de camps de conversion qui tentent spécifiquement de ‘sexualiser’ les gens  (au contraire, dans les camps de conversion, une conversion LGBT -> asexuel est considérée comme une victoire mineure, une étape avant de passer à l’hétérosexualité)" Je repose la question, vous vous rendez compte du manque total d’ignorance dont vous faites preuve ? Je dois vous ressortir le DSM qui a considéré l’asexualité comme une maladie mentale jusqu’à sa cinquième édition ? Et votre supposition sur l’asexualité en tant que “victoire mineure” pour une thérapie de conversion est abjecte. Je précise que c’est une supposition de votre part car il n’y a aucune étude dans les thérapies qui prouvent que l’asexualité est une “étape”. Et surtout, ai-je mentionné des institutions ? Non, justement. Le plus grand soucis des personnes Ace est qu’elles ont une visibilité très faible. La société ne sait pas qu'on existe, comment pourrait-elle nous détester d’un point de vue institutionnel ? Et pour la discrimination, ça se discute. Parce qu'on dit qu'il y a pas de discrimination de la société mais en fait on n'en sait rien, car il y a peu d'étude (dont certaines sont devenues trop datées). Les aphobes disent tous.tes "j'ai pas l'impression que..." Mais les impressions, on s'en fout. Le problème c'est qu'il n'y a eu peu d'étude sur la question de nos discriminations. Donc, d'un côté notre seul argument c'est le vécu. Voici donc pourquoi votre supposition sur l’asexualité en tant qu’étape est de la merde. “Tout être humain a le droit fondamental au respect de sa personne, sous réserve qu’il ne manque pas de respect aux autres. Ce respect implique aussi une honnêteté. Et ce n’est pas malhonnête de dire que les gens LGBT font face à des violences disproportionnées par rapport aux asexuels hétéroromantiques cis.”  Depuis quand est-ce que j’ai fait des comparaisons précises sur les violences entre les identités LGBT+ ? Depuis quand est-ce que j’ai mis les asexuel-les cishet sur un piédestal au-dessus des autres identités du milieu LGBT+ ? Bon sang de merde, est-ce que vous lisez ce que j’écris ? “La communauté LGBT n’existe pas pour les ‘déviants’.“ Je le confirme, vous ne lisez pas ce que j’écris. Je n’ai jamais utilisé le terme déviant jusque là et de toute façon, je n’aurais jamais utilisé ce terme pour parler des personnes qui sont inclues dans le milieu LGBT+. Voilà voilà. Ces passages atroces m’ont dissuadé de répondre à la totalité de votre réponse, et je ne suis même pas tenté de vous répondre en privé étant donné que vous avez un manque de sérieux sur le traitement de ce sujet. Je vous invite d’ailleurs à ne plus vous intéresser à la “Ace Discourse” car en plus de me faire penser à la possibilité que vous ne soyez pas ace, vous faites preuve d’une ignorance qui peut être influente donc dangereuse. Il n’est plus question de subjectivité ou d’objectivité, vos avis ne sont tirés d’aucune recherche ou alors de recherches bâclées. Je vous prie finalement à ne pas me répondre si c’est pour encore faire de l’esquive d’arguments ou des propos sans réflexions.
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monhypotheque · 3 years
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Acheter maison
La plupart des Français rêvent d'avoir la possibilité d'acheter une maison. Inséparable d'un endroit charmant à vivre, d'une réussite et d'un héritage à offrir à vos enfants, l'achat d'une maison est un projet foncier qui soulève de nombreux enjeux. Superficie de la commodité et de la crèche, nombre de chambres, état. Les perspectives sont diverses.
L'achat d'une maison est un financement monétaire solide. Il est rare qu'une ressource perde l'intégralité de sa valeur à court terme. Surtout si vous avez choisi les bons choix avec votre achat. La possession est une circonstance habilitante et prudente sur le long terme. Vous utiliserez probablement un prêt immobilier pour financer l'acquisition de votre maison. Dans tous les cas, contrairement aux locations, le remboursement de la facture mensuelle a une date de fin. De plus, si les taux de crédit baissent ou que votre situation monétaire se transforme, vous pouvez modifier le montant de la facture mensuelle. Ce n'est pas le cas lorsque vous payez un bail.
Même si vous achetez une Acheter maison dans le but d'être votre résidence principale ou subalterne, ne négligez pas la possibilité qu'un jour vous vendiez votre propriété ou la louiez. C'est un point à ne pas négliger lors du règlement de la situation de votre future maison, de son équipement et de son apparence trop anormale. Sur mesure, vous découvrirez de nombreuses annonces de terrains pour des maisons à acheter. Vous pouvez facilement trouver les propriétés disponibles à l'achat. Complétez votre chasse avec des normes explicites pour découvrir plus rapidement la commodité qui vous convient.
Règles d'achat d'une maison
Se transformer en prêteur hypothécaire peut arriver de différentes manières: acheter une maison actuelle, mettre des ressources dans une déclaration publique ou, en tout état de cause, acheter une surface pour fabriquer votre propriété. Vous devrez ainsi ajuster vos règles pour une enquête comme indiqué par votre projet foncier.
 L'un des éléments fondamentaux à prendre en compte dans votre examen est le domaine de la ressource. La convergence de la population, la productivité monétaire de la ville, la mesure de la redevance d'hébergement, la présence de commerces, de transports, d'écoles, de parcs, etc. Plus votre maison bénéficiera de ces ressources, plus elle sera importante. Ces éléments sont importants à la fois pour choisir un lieu de vie principal et pour une maison à louer et, éventuellement, à vendre. quant à l'acquisition de la maison actuelle, pensez à la conception et au nombre de pièces. L'intersection de la salle des visiteurs pour se rendre aux toilettes est loin d'être idéale. Avoir juste une seule toilette lorsque vous êtes une grande famille peut également être un problème. L'achat comme l'auraient fait nos ancêtres vous permet d'acheter quelque chose rapidement. Vous pouvez envisager de gérer le travail pour interfacer une pièce supplémentaire, une véranda ou un abri de voiture par exemple.
Acheter un bien immobilier, mais à quel prix?
Pour vérifier que votre budget correspond à vos besoins, visitez l'hypothèque du quartier. Cela vous permettra de connaître les prix utiliser et de réviser vos besoins à la hausse ou à la baisse. Si vous aimez l' compréhension, n'hésitez pas à revenir plusieurs fois, à des moments différents de la journée, afin de voir la lumière intérieure et les éventuelles nuisances.
signer un accord commercial
Une fois le domicile de vos rêves trouvé, le moment viendra de signer l'avant-contrat, appelé compromis de vente ou promesse de vente. La signature de ce document permettra de réserver officiellement votre futur appartement ou maison. à condition que votre financement vous soit accordé clause vivement. La signature peut se faire chez un notaire ou à l'agence immobilière et il vous sera demandé de verser une caution. Après signature du compromis de vente, vous disposerez d'un délai légal de renoncer de 10 jours durant lequel vous pourrez, sans justification, vous désengager sans perte d'argent. Passé ce délai, vous disposerez de 45 jours pour obtenir une convention de financement de la banque.
Le contrôle de la commodité lors d'un immobilier avec quelques
L'achat d'un appartement ou d'une Acheter maison ensemble ne signifie pas que tous les actionnaire occuperont la propriété en même temps. Dans le cas où vous augmentez le soutien dans une propriété de campagne, vous devez établir un calendrier d'habitation. La diffusion se fait ordinairement chaque semaine, soit raisonnablement, soit en relation avec la spéculation monétaire de chacun. Il est également envisageable de faire une maison ensemble et d'en faire votre résidence principale. Les individus de la famille ou les compagnons doivent alors mettre en place des règles de partenariat qui décident des parties privées et normales - si nécessaire avec l'assistance d'un évaluateur - tout comme les privilèges de chemin. L'achat d'une maison avec d'autres en France est très bien géré et approuvé financièrement. Il dépend de vous d'évaluer les avantages et les faiblesses de ce type d'approvisionnement et de rechercher une exhortation compétente sur la décision de la recette d'obtention. Chacun de ceux qui sont associés à l'activité doit être au courant de l'obligation imposée à ses travailleurs avant de plonger.
Conseils pour configurer votre achat
Il est fondamental de penser à toutes les pièces d'achat d'une maison ou d'un espace, comme il vous le soumet depuis quelques années. Etudiez les affichages de maisons de ville ou de maisons accessibles à l'achat dans la ville ou le quartier qui vous intéresse. Décrivez évidemment vos tendances pour chaque pièce de la maison, en particulier si vous achetez pour deux. De quoi votre maison idéale pourrait-elle être faite, avec une cuisine équipée ouverte ou séparée. Quel genre de cuisine. La quantité de chambres, de latrines ou de toilettes, etc.? Quelle taille moindre pour le salon, le salon. Avec une cheminée ou avec beaucoup assez énorme pour les enfants ou pour la plantation?
Plus vous décrivez clairement vos modèles d'évaluation, plus votre sélection de maisons ou de lofts sera adaptée. La vue est-elle plus significative que celle pointant vers le sud ou l'ouest ou être plus proche du point de convergence de la ville ou du numéro d'étage? En fonction des contributions de votre secteur d'activité voisin, vous devrez peut-être faire des concessions. Alors décrivez vos exigences et vos avantages. Vous pouvez même aborder votre espace idéal avec tout ce qu'il incorpore et voir ce qui peut être en gros sensé pour déclencher le "livre" acclamé.
Organiser le plan de dépenses d'hébergement
Les coûts de commodité sont élevés. L'une des avancées fondamentales de votre entreprise sera d'organiser les frais de facilitation qui organiseront votre sollicitation. Pour être viable, vous devez découvrir le montant dont vous pouvez diminuer l'estime par rapport aux dépenses imminentes du vendeur pour cet espace ou cette Acheter maison. Votre objectif devrait être d'obtenir la plus jolie maison ou copropriété que vous puissiez supporter pour votre arrangement monétaire. Le commerce dépendra de la prime du marché. Avez-vous trouvé une maison que vous aimez et êtes prêt à vous la garantir? Donc, ne négligez pas la rédaction de votre proposition d'achat pour cette maison après avoir évalué les résultats sur le terrain pour mieux comprendre l'état de la propriété.
Visiter la propriété
Une fois que votre agent immobilier a reconnu quelques propriétés qui correspondent à votre profil, des visites rapprochées et personnelles des propriétés choisies suivent. Lors de la visite de votre future maison, vous aurez une impression d'espace, l'état de la propriété, tout comme le territoire englobant, l'ouverture au soleil et l'accès.
Décomposer l'efficacité énergétique
L'approbation de maîtrise de l'énergie est importante car elle affectera votre facture d'énergie mensuelle.
Conseiller la documentation de la propriété
En plus de la déclaration énergétique, il y a quelques enregistrements dont vous devez vous souvenir lors de l'achat d'une propriété, notamment:
·         Livre de construction
·         Permis d'utilisateur
·         Certificat permanent
Les derniers pouvoirs comme carte de personnalité pour cette résidence. Peu à peu, il dépeint le propriétaire de la maison, la toile de fond historique de la maison selon sa constitution et sa superficie. De même, il distingue s'il existe des charges connexes, en particulier des privilèges, des contrats, des inscriptions à venir et, encore, un usufruit enrôlé. Il est en outre impératif d'affirmer qu'il n'y a pas d'arrangement de loyer au pouvoir et que la propriété est libérée de l'utilisation par des étrangers. Une propriété plus performante vous fera économiser quelques euros sur votre facture mensuelle.
Vérifiez chacune des dépenses liées à l'achat
Indépendamment du montant dont vous avez besoin pour obtenir le segment, pensez aux autres dépenses connexes, par exemple, l'acte et le début du cycle monétaire. Les banques facturent un coût d'ouverture du document, une totalité pour la commission d'évaluation foncière, un engagement de timbre sur le développement et une dernière charge pour formaliser le crédit.
Pour vous aider dans votre demande, il vous suffit d'enquêter sur notre prêt immobilier. Une offre sera sans aucun doute liée à votre sollicitation et vous pourrez l'affiner au gré des nombreux canaux (estime, zone du domaine, nombre de pièces, étage ou maison de plain-pied, nombre de pièces) ou du fait de la Photos. Placer des actifs dans l'achat d'une maison où vivre comprend le choix d'un endroit où vivre. Le territoire géographique et d'autant plus explicitement la ville ou le quartier dans lequel vous vivrez est essentiel. Pour ce faire, suivez le manuel des zones urbaines et des régions. Dans ces guides, vous pouvez exhorter les informations par région, commerces et organisations, par exemple à proximité des écoles, des transports et des chiffres clés. Avez-vous généralement envisagé dans votre vie une immense acheter maison avec une pépinière, une cuisine équipée, une grande partie et un abri d'auto pour barboter.Notre site monhypothèque vous permet de localiser les meilleurs biens immobiliers.
pour plus d'informations visitez notre site: https://www.monhypotheque.ch/
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Le défi cinéma (ce titre est beaucoup trop classe pour ce dont il parle, il est également maintenant beaucoup trop long)
Avec un ami fan de cinéma (mais quand je dis fan c’est très très fan) on s’est lancé une sorte de défi / marathon pour augmenter notre niveau de confiture à la culture cinématographique : regarder un film de chaque genre (et bien sur un film qu’on a jamais vu et si possible bien).
Je me suis dis que j’allais mettre à contribution la tumblrsphère pour trouver ces films, et en retour je pourrais faire un petit résumé de ce que j’en ai pensé.
Voici la liste des genres selon wikipédia (oui, on a pas cherché loin), envoyez moi un titre de film que vous jugé vraiment bien et/ ou vraiment intéressant et si je ne l’ai pas vu je l’ajoute à ma petite liste : )  : 
La comédie, ayant pour but de divertir en représentant les ridicules des caractères et des mœurs (habitudes relatives à la pratique du bien et du mal), d'une société. Il existe dans ce genre plusieurs sous-genres tels que la comédie romantique ou la comédie dramatique.
Le drame, dont l'histoire tourne autour de faits tragiques.
La Romance amoureuse, dont l'histoire met l'emphase sur l'évolution de la relation amoureuse entre les protagonistes.
Le film d'action, qui mise sur l'enchaînement des péripéties.
Le film historique, ayant pour vocation de restituer un évènement réel en y étant plus ou moins fidèle. Lorsqu'il retrace la vie d'une personne, on parle plutôt de film biographique.
Le péplum, qui se déroule dans l'Antiquité, aborde le plus souvent des thèmes bibliques ou mythologiques.
Le film de cape et d'épée.
Le western.
Le film d'aventure, qui, à l'inverse du film d'action, ne s'intéresse pas aux péripéties en elles-mêmes, mais aux circonstances qui les amènent.
Le thriller ou « film à suspense », qui cherche à faire ressentir du suspense et une certaine tension à l'idée de ce qui pourrait arriver au(x) personnage(s) du film.
Le film fantastique.
Le film d'opéra qui met en scène en studio ou en extérieurs une œuvre du répertoire lyrique, généralement interprétée par des chanteurs, mais parfois par des comédiens dont les voix sont doublées par celles de chanteurs.
La science-fiction, développant un univers souvent basé sur le monde réel, puis décalé dans un contexte spatial ou temporel différent.
Le film d'horreur, cherchant à jouer sur les peurs du spectateur. Cette peur peut être attisée par des scènes violentes (slasher, film gore…).
Le film catastrophe, qui met en scène une catastrophe naturelle (astéroïde percutant la Terre, volcan, raz de marée, animal tueur) ou technologique (accident d'avion, de bateau, nucléaire) face à laquelle l'homme rencontre de multiples difficultés.
Le film érotique, qui utilise des scènes de sexe dans le but de servir un scénario, une histoire.
Le film pornographique dont le but est de montrer explicitement des pratiques sexuelles et où le scénario n'est qu'un prétexte à l'acte sexuel.
Le film de portrait, souvent hagiographique et historique, qui développe, au travers des dialogues et des évènements (anodins ou non), la psychologie d'un ou plusieurs personnages. C'est souvent un film biographique, mais sinon, la catégorie comédie dramatique est surtout utilisée en France par les médias.
Le film d'anticipation, dont l'action se déroule dans un futur proche ou plus lointain. Il est souvent lié à la science-fiction, mais pas toujours.
Le film de fantasie ou "heroic fantasy", qui mêle, dans une atmosphère d'épopée, les mythes, les légendes et les thèmes du fantastique et du merveilleux.
Donc oui je vais me taper beaucoup de film. Merci beaucoup a ceux qui voudront participer, vous pouvez bien sur proposer plusieurs films dans plusieurs genres.
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Journal finement confiné
F.
Dans les années vingt, pour ceux qui n'étaient pas encore nés ou trop jeunes pour s'en souvenir, se déroula une histoire très singulière, sans précédent à l'époque, et qui, osons le dire, eut un impact encore mésestimé sur l'histoire de l'Homme. Cet événement, ou devrions-nous dire, cette succession d'événements, nul n'en doute aujourd'hui, contribuèrent très largement à précipiter le monde, de l'état dans lequel il était, vers celui dans lequel nous le trouvons aujourd'hui. Si quelque de nos contemporains souhaitait comprendre pourquoi nous en sommes là, il devrait, semble-t-il, s'intéresser attentivement à cette période, que l'on pourrait faire débuter, même si, il est sans doute vrai, le terreau des années ou des dizaines d'années qui précédèrent aura rendu la terre fertile au déroulement de ce qui suivit, on pourrait la faire débuter donc par ce déclencheur, ce catalyseur qui engendra tout le reste et qui, osons le dire, précipita l'histoire, c'est-à-dire, bien sûr, la pandémie du siècle, et les soixante jours de confinement qu'elle a engendrés en France. Alors, évidemment, cet homme qui s'intéresserait à ce pan d'histoire, que nous appellerons Alfonse, car c'est un bon nom pour un homme qui s'intéresse à l'histoire, cet homme ouvrirait les livres d'histoires, les archives nationales de l'audio-visuel et de la presse écrite. Il interrogerait des spécialistes en infectiologie ou en virologie, afin de comprendre l'aspect primaire de l'événement, la cause des conséquences, si l'on puit dire. Il consulterait des sociologues et des politologues, peut-être même des journalistes de l'époque, afin de tâcher de lire les conséquences de la cause, si l'on puit dire. Peut-être aussi consulterait-il des économistes, qui présentent une très grande capacité à expliquer le passé et les moyens de le prévoir. Ce serait, vraisemblablement, une bonne manière de traiter le sujet de fond. Mais parfois, du moins certains le pensent, traiter le fond d'un sujet n'est pas une priorité. Ce n'est peut-être même pas important. Et puis, d'autres l'ont déjà fait, dans des articles de presse, dans des nouvelles voire parfois dans des romans, dans des chansons de rap et, probablement même, dans des tweets. Cet homme aurait un ami, ou plutôt, un collègue, une connaissance de connaissance, Albert, qui serait très différent d'Alfonse. Albert aurait un angle d'approche très différent, qui ne commencerait pas par la lecture d'ouvrages historiques, d'archives, ni par des dialogues avec de prétendus spécialistes. Albert, à l'origine, se ficherait complètement de ce qu'Alfonse appellerait « ce pan d'histoire », il serait plutôt le genre d'homme à s'en servir pour se moucher. Ce qui amènerait Albert à s'y intéresser finalement, mais de loin, car il resterait prudent, ce serait une découverte qu'il aurait faite, un soir assourdissant de septembre, dans une petite malle poussiéreuse qui se serait trouvée dans son grenier, entre le gramophone de son père et une palette de croquettes pour chien. Cette découverte, ç'aurait été un cahier à spirales, rouge en apparences et plutôt jaune en esprit, assez abîmé par le temps, et sur la couverture duquel aurait été inscrit un titre : « Journal finement confiné ».
Cinquième jour de confinement. Voici quelques jours que nous sommes priés de rester chez nous, sauf pour nous nourrir, aller travailler, se soigner, pratiquer une activité physique, etc. Finalement, pas grand chose ne change, le bon temps en moins. Il me semble que seules les activités de divertissement sont vraiment impactées. Nous ne pouvons plus aller boire une bière dans un bar, ni nous procurer de nouveaux livres. Nous ne pouvons plus partir en vacances ni visiter des musées. La queue devant les magasins de nourriture a très notablement grandi ; à l'inverse, leurs rayons papier toilette et pâtes sont complètement vides. À part ça, pas grand chose ne change. Il est difficile de prévoir ce qui nous attend. Nous est promise une catastrophe sanitaire sans précédent depuis un siècle, des dizaines de milliers de morts au mieux dans les prochains mois en France, si rien n'est fait. Nous sommes responsabilisés par le Père de la Nation qui nous parle à travers le petit écran. Tout repose sur nos épaules, tout dépend de nous. Il fait appel à notre bon coeur. Sauvons les plus fragiles en se privant d'un peu de joie. Préservons nos médecins et nos personnels soignants en restant chez nous, faisons donc des stocks de papier toilette, le plus possible, et sortons le moins possible, pour le bien commun. À la guerre comme à la guerre, battons-nous tous, solidairement, pour sauver notre Grande Nation. Merci Papa, nous allons voir ce que nous pouvons faire. Je m'étonne de la frénésie de certains, qui se ruent dans les boutiques pour faire des provisions insensées, comme si tout allait s'arrêter pendant des mois. Ils ont peut-être raison, c'est difficile à prévoir, mais il me semble que, si nous en arrivons là, le problème principal ne sera pas de savoir qui a fait assez de réserves de pâtes. Au fond, pas grand chose ne change. Il nous est demandé de remplir une attestation ou, pour ceux comme moi qui n'ont pas de quoi l'imprimer, de la recopier sur un bout de papier avant chaque sortie. Les motifs sont assez peu restrictifs, j'imagine que l'objectif est simplement de rendre plus pénible le fait de sortir, afin de limiter le nombre de gens dans les rues. À part ça, pas grand chose ne change.
Onzième jour de confinement. Nous sommes passés, en peu de jours, de la responsabilisation à la culpabilisation généralisée. Les professeurs de vertu sont de sortie. Les jours passent et des habitudes nouvelles, adaptées à cette période curieuse, s'installent. Je ne sais pas quoi penser de tout ceci. N'y aurait-il pas une certaine démesure à arrêter l'économie d'un pays entier pour cette maladie qui, à ce stade, a fait quelques milliers de « seulement » ? Je me le demande. En tout cas, et peu importe si c'est justifié ou pas, je suis très surpris de la docilité du peuple français, et plus généralement du monde. Les libertés individuelles de chacun ont été charcutées, et les mécontents ne se font pas entendre. Pire, on dénonce son voisin quand il sort un peu trop souvent pour une raison jugée un peu trop mauvaise. J'imagine que j'ai tort d'être surpris, les gens n'accordent, au fond, pas vraiment d'importance à leurs libertés individuelles. Serions-nous devenus des enfants gâtés de la démocratie ? Considérons-nous nos droits comme acquis, si inaliénables qu'il n'est pas nécessaire de se battre pour les conserver ?
Dix-neuvième jour de confinement. Le climat a notablement changé ces derniers jours. Les policiers qui réalisent les contrôles sont désormais ni polis ni transigeants. Même un passant en règle a le droit à son sermon sur la nécessité de rester chez soi. Les libertés ont encore été réduites, il est désormais interdit de faire son jogging en journée. À la bonne heure. C'est le cas de le dire. Haha. Et personne ne trouve rien à redire, justement. On nous demande de limiter nos consommations de bande passante internet et cellulaire. Avant que la demande ne devienne régulation puis interdiction, j'ai pris la précaution de télécharger l'intégrale du championnat du monde de pétanque de l'an passé. C'est passionnant.
Trente-deuxième jour de confinement. Ce pays marche sur la tête. Hier, en allant chercher mon Canard Enchaîné, je me suis fait contrôler. Je présente mon post-it jaune, plié en deux, sur lequel j'avais sagement recopié l'attestation dérogatoire, datée et signée s'il vous plaît. Le policier s'insurge. Il voit rouge. J'aimerais savoir, d'ailleurs, où est-ce qu'on peut se procurer du rouge digne de ce nom. Parce que les caves à vin sont toutes fermées, et c'est pas avec la villageoise du supermarché du coin qu'on va satisfaire notre soif. Il me fait du chantage. Soit je génère sur-le-champ une attestation sur mon téléphone, à partir du site officiel, soit je suis répri-amendé (sic). Je préfère dépenser cent trente-cinq euros dans une paire de bonnes bouteilles de whisky que pour financer le système de santé public qui est sous l'eau, sans doute parce qu'on ne paie pas assez d'impôts depuis quarante ans. Ça mériterait un téléthon. Je génère donc mon attestation, il est content et moi pas, me signifie que j'ai de la chance de m'en tirer à si bon compte, sans doute lui dois-je reconnaissance éternelle pour avoir été si bon avec moi. J'aurais dû lui demander son adresse, pour les fleurs.
Trente-troisième jour de confinement. Le contrôle d'hier m'a fait réfléchir. Je suis désormais convaincu que nous sommes proches d'une dérive totalitaire. Et si ça tourne mal, tout est en place pour que personne ne puisse réagir. Les lois, votées par l'Assemblée le 22 mars, ne font vraiment pas rigoler. Le téléphone est devenu mon ennemi. Générer des attestations depuis le site officiel, sur internet ? Pour que, plus tard, on vienne me demander des comptes pour être sorti tant de fois, à telle heure, pour telle raison ? Était-ce vraiment nécessaire, monsieur, de faire vos courses trois fois par semaine ? Hors de question. L'idée de traquer les gens, par leur téléphone, avec l'aide des opérateurs, semble également faire son chemin. Mais, évidemment, c'est pour notre bien. C'est pour mieux retrouver les personnes malades avant même qu'elles ne le sachent elles-mêmes. Le téléphone est devenu mon ennemi, c'est dit. Attestation manuelle, téléphone à la maison, point.
Trente-septième jour de confinement. J'ai plus de whisky, j'ai plus de vin et j'ai fini de regarder le championnat international de pétanque. Quelle merde.
Quarantième jour de confinement. On y est presque. Encore un petit effort. Je me demande s'ils jouent à savoir jusqu'où ils peuvent pousser le bouchon dans les orties avant que les gens ne s'indignent. Si ça se trouve, ils sont aussi surpris que moi que personne ne bronche. Ils doivent bien se marrer. « Eh, Jacky, viens on leur limite la bande passante quotidienne ? - Eh arrête tes conneries, ça passera jamais. - Tu paries ? » Et c'est passé. Les gens sont cons. Ils ne méritent pas d'être libres.
Quarante-troisième jour de confinement. Qu'ils aillent se faire foutre avec leurs règles à la con. Si j'ai envie de jouer à la pétanque dans le bac à sable du Square Poincaré quand il fait beau, je joue à la pétanque dans le bac à sable du Square Poincaré quand il fait beau. Ce n'est certainement pas un troupeau d'uniformes particulièrement zélés qui va m'en empêcher. Qu'ils aillent balayer devant leur porte. Maintenant, il y en a marre. Ils n'avaient qu'à préciser les heures auxquelles on a le droit de jouer à la pétanque dans le bac à sable du Square Poincaré quand il fait beau. J'en suis presque venu aux mains avec les forces du désordre à cause de ces idioties. Qu'est-ce qu'ils foutent encore dehors ? Ils sont pas confinés, eux ?
Soixante-treizième jour de confinement. Ça fait vingt-deux jours que nous n'avons plus le droit de sortir du tout. Heureusement, Roy m'a rejoint, le temps est plus supportable avec lui. Bon, il est vrai qu'il en glande pas une, mais quand même, ça fait la conversation. Il a des idées bien arrêtées, le Roy, sur tout ça. Il pense que le coup d'État a déjà eu lieu, mais qu'on n'est pas au courant parce que les médias sont censurés. En même temps, avec ce que je les écoute, ils auraient annoncé la mort de Louis Ferdinand Céline que je serais toujours pas au courant. Je me demande comment ça va finir, cette histoire.
Tiens, je l'avais oublié, ce carnet. Je cherchais du papier pour écrire ma lettre à Dieu, et je retombe sur ce torchon. Allez, ça fera aussi bien l'affaire. Cent-troisième jour de confinement, ça fait longtemps que j'ai plus de quoi bouffer. Pire, plus rien à boire, plus de quoi fumer. Arrivederci, je me casse.
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oliviasunway · 5 years
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Première #chronique pour #SouffledeVie 😍😱😁♥️ SP SOUFFLE DE VIE PARTIE 1 AUTEUR Olivia Sunway RÉSUMÉ Je n'avais jamais eu de coup de foudre avant de revoir Morgan Thomas au détour d'un rayon de supermarché. Je l'avais cherché des mois sans succès, jusqu'à le croiser de nouveau lors d'une soirée où nous avions été agressés. C'est à partir de ce moment-là que ma vie avait commencé à être chamboulée. Accusée de meurtre et confrontée à des choses extraordinaires et incompréhensibles, je luttais pour continuer à vivre une vie normale. AVIS de #accrodenewromance Je lis peu ce style d'écriture. C'est donc avec attention que j'ai découvert cette histoire. 🤔 C'est le spin off de la trilogie "Au nom de l'Harmonie". Pas besoin de les avoir lu avant. J'ai étais surprise par cette lecture. En effet le fantasy urbain n'est vraiment pas quelque chose que je lis. 😮😮 mais la l'auteur a réussi son Pari : je veux la suite !!! L'histoire est pleine de rebondissements tous plus important les uns que les autres. Il y a le réel et l'imaginaire de mélangé. Je sais que c'est grâce au réelle que j'ai pu autant rentrer dans l'histoire. Et je remercie l'auteur de nous avoir situé sur des villes réelles. Cela permet de ne pas être trop perturber quand nous ne lisons pas de fantasy, on peut avoir du mal à casser les codes. 😮😮 mais la l'imaginaire représenté est surnaturelle avec des pouvoirs , et un historique. C'est pour moi l'historique qui le rend imaginaire. L'auteur nous explique les fondements et cela est intéressant de mélanger ces deux univers. Et ce côté surnaturelle m'a beaucoup plu et intrigué. J'ai vraiment apprécié d'en découvrir plus. Et puis dans ma vie de tous les jours j'y crois au surnaturelle. Et la les pouvoirs de Vicky, je me suis dit et si c'était possible ??? 😮😮😮 allez savoir ! Oui je crois en ce genre de chose. Du coup j'ai bien aimé. Au niveau des émotions, l'auteur est douée. Elle sait nous transporter avec ses personnages. On prend plaisir à découvrir chacun des protagonistes : Vicky, Carole, Morgan, Marc et même Alex ! 😊😊😊 ~~~ Suite en commentaire https://www.instagram.com/p/B3pi_WsoTFe/?igshid=5p8x1uc01jkz
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