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#rituel pour changer de travail
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Le rituel intitulé: "L'ÉLU DU CIEL" est un travail occulte que je réalise dans le but de transformer votre situation de vie; afin de rendre votre vie pleine de chance, richesse et de gloire. Ce travail occulte consiste en réalité à "BALANCER" dans votre vie des forces occultes positives qui vous libéreront de toutes sortes de malices, malchances, échecs,…difficultés. Ces differentes forces occultes auront pour but de transformer, changer complètement le court des choses: de la misère, malchance, pauvreté, soucis vous passerez d'une étape impure à une étape pure et divine avec des vibrations positives. La prospérité, richesse, réussite, succès et la gloire. votre étoile brillera pour toujours Wossou Dogboli Contactez-moi sur WhatsApp, signal 00229 691 02375 Que les bénédictions soient…
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emeritus-moon · 2 years
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{FRENCH} Young!Papa Nihil x Angel!Gn!Reader
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Demande : Non
Genre : Neutre
Qui : Papa Nihil | Papa Zero (Young)
N/A : {SPOIL Ghost - Chapitre Huit } Peut-on parler de Papa Nihil? Je trouve que c'est un homme adorable... Et malgré son erreur qu'on peut voir dans le Chapitre Huit - Kiss the Go-Goat, on peut voir qu'il regrette ses actions et qu'il est prêt à tout pour se rattraper... Oui, je suis naïve et je défends ce petit papi, mais en même temps quand il ne fait pas son sourire d'enfant fasciné et joyeux avec quoi que ce soit, il fait une tête triste qui me fend le coeur! On voit qu'il est rempli de culpabilité et qu'il se donne à fond mais en vain... (et honnêtement, je suis persuadée que si la Soeur Impératrice n'était pas là... Nihil n'aurait pas fait tuer ses fils... Mais c'est mon avis, chacun a le sien!) Aussi, j'hésite à faire une partie deux où j'inclue la Soeur Impératrice.. Ou alors je réserve une autre idée de Papa Nihil x Reader avec elle. Car j'imagine une petite histoire avec Nihil qui ne souhaite pas te blesser mais qui ne veut pas non plus décevoir la Soeur. C'est à vous de me dire!
- - - : Timeskip
~ ~ ~ :  Flashback
- - -
Ton nom est Y/N. Un Ange qui ne vieillit jamais, dont l'apparence physique reste bloquée à un âge entre 20 et 30 ans.
Il y a plusieurs mois :
~ ~ ~
 Tu as été envoyé par ton Dieu pour tenter de corriger les fautes d'un jeune homme que l'on surnomme Papa Nihil. Enfin, c'est ainsi que la communauté de sa religion l'appelle. Toi, tu l'appelais simplement Nihil. Et c'est toujours le cas aujourd'hui.
Ta mission a cependant été un échec...                         Pourquoi?
Car tu es éperdument tombé sous le charme de l'homme que tu devais changer, ou punir... Et ce sentiment t'as beaucoup guidé dans la remise en question de soi, surtout de ton travail...
Ton Dieu t'avait envoyé pour apprendre une leçon ou donner une correction à Nihil, mais en quoi punir aiderait à faire le bien? Si finalement, l'acte n'est pas une bonne chose.
Ce qui te semblait logique, à cet instant de réflexion, c'était d'accepter le jeune homme comme il était, alors tu l'as fait sans hésiter.
Tu as fais et suivi ce qui te semblait être le mieux, le plus stable, finalement, le plus censé.
Pour toi, aucune religion n'est parfaite, au bout du compte, chacune d'entres elles a ses points positifs comme ses points négatifs... Et si vous acceptiez beaucoup d'autres religions en plus de la vôtre, pourquoi pas celle-ci? Qu'a-t-elle de plus ou de moins?
Mais tout de même, au départ, tu avais été envoyé déguisé, tu portais le même uniforme, les mêmes symboles. Cependant, tu n'avais pas le même maquillage... Tu n'en avais même pas du tout.
Mais Nihil t'a accueilli à bras ouvert et tu t'es infiltrée très très vite parmi les autres membres de l'abbaye. Malgré quelques inconvénients et les rituels auxquels tu n'étais pas habitué, tu t'y es adapté rapidement. Après tout, il le fallait...
Les quelques amis que tu t'es fait t'ont maquillé et t'ont appris à le faire chaque matin jusqu'à ce que tu ais assez l'habitude pour te débrouiller. Ils t'ont aidé à te sentir comme chez toi, malgré le travail que vous deviez faire chaque jours. Et ce n'était pas si mal.
Depuis ton arrivée, Nihil était toujours autour. C'est ce que t'ont fait remarquer tes nouveaux "collègues".
Il n'était pas méfiant, non... Il semblait fasciné et heureux.
Tout les jours, il avait l'habitude d'être tendu dû à son travail interminable qu'il porte sur son dos depuis longtemps. Mais depuis que tu étais arrivé dans l'abbaye, juste ta présence a su égailler sa journée dans ce bâtiment froid.
~ ~ ~
Ce soir, alors que tu t'apprêtes à retourner dans tes appartements après t'être lavé, Nihil t'appelle. Et, en te retournant vers lui, tu vois alors la fascination face à ton visage non maquillé, comme il t'avait vu la première fois, et son sourire timide qui se forme pendant qu'il tend doucement sa main vers toi avant de te proposer :
"- Puis-je t'emmener en balade, Y/N?
"- Papa Nihil, je ne suis pas vêtu correctement pour une nuit froide à l'abbaye!" ris-tu.
Nihil, voyant que tu n'es que dans une longue mais légère robe de chambre, s'est alors saisit de sa cape qu'il porte sur son dos et il t'aide à l'enfiler sur tes épaules.
Après un petit moment, tu accepte son offre quand tu vois son doux regard presque en train de te supplier. Vous partez donc pour sortir.
- - -
Nihil t'a emmené dans les Jardins de l'abbaye. De magnifiques jardins remplis de roses rouges foncées ou encore blanches, quelque fleurs de différentes sortes de la même couleur ou noires. Ce jardin, tes semblables n'apprécieraient sûrement pas, mais toi, tu le fais.
Le jeune homme appelé Papa s'est stoppé sur un pont au dessus d'une rivière de la terrasse, ce qui t'a un peu surpris et, honnêtement, inquiété. Mais ton inquiétude disparaît quand tu le vois te sourire doucement alors qu'il se saisit de tes mains et embrasse les jointures de l'une d'entres elles.
Une rougeur s'éparpille rapidement sur tes joues et tu pries de tout ton coeur que Nihil ne le remarque pas.
L'homme te regarde droit dans les yeux, et dit de façon pressée :
"- Je ne vais pas passer par quatre chemin... Je ne te cache pas que je n'ai pas envie de me confesser. Alors juste- laisse moi... Veux-tu?"
Après ses paroles, tu sent ses lèvres se poser contre les tiennes.
Le baiser est doux, Nihil peut presque en transmettre son stress, mais tu ignores ce petit détail et tout ce que tu fais, c'est te fondre dans le baiser.
Ton acte a rassuré Nihil et l'homme se détend avant d'entrelacer ses doigts avec les tiens comme vous vous tenez toujours les mains.
Le baiser est devenu un peu plus profond, mais aucun de vous ne l'a rendu rugueux, vous deux souhaitant prendre votre temps.
Ses lèvres ont le goût de maquillage, dû à celui-ci qu'il porte encore sur le visage, mais ce goût n'est pas fort ou dérangeant. Et puis, à tes yeux c'est assez original, et Nihil est le seul maquillé ainsi que tu connais, hors les soeurs de l'abbaye, alors ça le rend, en quelque sorte, unique.
Après un certain moment, vous vous séparez, reprenant tranquillement votre respiration. Un silence s'est installé, mais celui-ci n'est pas gênant.
Vous posez vos fronts l'un contre l'autre et vos yeux se ferment.
Mais soudain, une chose te vient à l'esprit : vos "camps" différents...
Cela t'a inquiété rapidement et t'a tout de suite angoissé, ce qui a surpris Nihil qui essaye tant bien que mal de te calmer avec des mots doux et rassurants. Et c'est là que tu décide de lui dire...
"- Nihil... Nous ne pouvons pas...
- Amore... Pourquoi..?
- Je- J-j'ai menti...
- Menti?
- J-je ne suis pas une fille simple qui souhaitait se reconvertir dans ta religion! Je ne suis pas une soeur comme les autres dans l'abbaye... J-j'ai-"
Vos regards se sont croisés, les sourcils de Nihil se sont froncés de confusion, mais tu ne vois aucune colère dans son regard, tu vois juste qu'il essaye de comprendre, mais qu'il échoue. Alors tu lui explique tout brièvement, mais correctement.
"- J'ai été envoyé par mon Dieu... Leur but était de te reconvertir, toi, chez eux. C'était mon boulot de t'attirer chez nous! Car soit disant... tu es différent, et pour eux, être différent, c'est mal. Mais finalement, qui a-t-il de mal à être différent? Je veux dire... Nous le sommes tous! Je ne peux plus supporter cette pression... Je ne peux pas te faire ça, je préfère renoncer à ma mission plutôt que de te changer contre ton gré!  Et parce que- parce que je t'aime comme tu es Papa!"
Un nouveau silence s'était installé. Une pression a suivi, et se fut trop pour toi.
Tu tombe à genoux au sol, la cape de Nihil glissant de tes épaules. Tu as senti le froid de dehors s'approfondir et claquer sur ton dos peu couvert mais tu n'as rien fait pour te protéger du froid. Tout ce que tu as fait, s'est te cacher le visage derrière tes mains. Tu n'oses plus regarder Nihil dans les yeux, sentant la honte t'entourer avec son aura malsaine.
Après plusieurs secondes qui te semblaient être une éternité affreuse, tu as sentie la cape remonter lentement sur tes épaules.
En relevant avec hésitation la tête, tu as à nouveau croisé le regard de Nihil qui t'offre un petit sourire. Tu t'effondres alors à nouveau et tombe dans ses bras, le prenant par surprise.
Ce n'est pas pour autant qu'il te rejette, non, au contraire. Nihil s'assoit correctement sur le sol et te rapproche de lui, t'étreignant avec délicatesse, comme si tu pouvais te briser en mille morceaux dans ses bras.
Vous restez plusieurs minutes, assis sur le pont froid et légèrement humide jusqu'à ce que tes pleurs cessent.
Après juste quelques sons de hoquets, Nihil saisit doucement ton menton pour relever ton visage vers lui :
"- On dirait bien que tu as péché, Tesoro."
Un sourire une nouvelle fois tendre, mais en même temps narquois, glisse sur ses lèvres. Une rougeur apparait à nouveau sur ton visage et cette fois, elle ne passe pas inaperçu aux yeux de Papa Nihil.
L'homme rit avant de se baisser et d'embrasser tes lèvres.
Le baiser se termine plus rapidement que le précédant et Nihil te regarde droit dans les yeux, tenant cette fois-ci, ton visage entre ses mains.
"- Je t'accepterai telle que tu es, comme toi tu l'as fais pour moi Y/N."
Tu n'as pas eu le temps de répondre, qu'il a une nouvelle fois fait part de ses lèvres aux tiennes. Vous décidez par la suite de rester un moment sur le pont, profitant du silence et de la tranquillité que vous offre la nuit.
Tu auras sûrement des problèmes avec tes confrères... Mais qu'importe si ils te rejettent, puisque Nihil ne le fait pas.
Après tout...
...vous vous acceptez tels que vous êtes.
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𝐡 𝐞 𝐫 𝐬 𝐭 𝐨 𝐫 𝐲 ;
Les premiers Matsumoto sont apparus sur l’île d’Hokkaïdo, au Japon, avant même l’apparition des Japonais. Membres du peuple chamanique Aïnous se réfugiant dans les hauteurs du mont Yotei, ils sont, comme les autres, petit à petit persécutés. Mais ils se protègent, toujours, à travers des rituels chamaniques; et il est dit, souvent, que le premier des Matsumoto, chef de sa tribu, était doté d’un grand pouvoir. Mais le temps passe et les Aïnous se mêlent, peu à peu, à la population japonaise. Au XXème siècle, la famille Matsumoto n’est plus réfugiée sur les hauteurs, mais à Sapporo - et son amour des rituels chamaniques, elle la garde secrète. Ça serait un aveu de leurs origines. On ne peut pas supporter les rituels magiques au Japon, pas plus que le peuple Aïnou. Mais l’occulte est là, toujours, et coule dans leurs veines. 
Et puis, Daichi, dernier des Matsumoto, fait la rencontre d’Ayaka, dernière fille des Miura. Ils s’aiment, c’est évident, mais ils ont surtout un point commun - dans la petite communauté magique qui se trouve à Sapporo, toutes les personnes proches de l’occulte savent que les Miura sont des sorciers pratiquant l’onmyodo, un art occulte qui s’appuie sur la divination, art interdit au Japon. C’est le coup de foudre pour les deux pratiquants de la magie qui, ils le savent, au moins, n’auront pas à se cacher l’un de l’autre. Leur mariage est célébré en secret, unissant donc deux des familles magiques les plus puissantes, et de cette union naîtra une enfant heureuse, Kanako.
Kanako est donc née à Sapporo, au sein de deux clans qui s’acharnent à s’assurer que la petite enfant est heureuse. Mais avec la naissance de Kanako, Daichi et Ayaka ressentent le besoin de s’isoler de la présence étouffante de leurs familles respectives - de retrouver un lien avec leurs origines et la nature. Ils déménagent à Kutchan, petite bourgade moins étouffante, dans laquelle Kanako passe les deux premières années de sa vie. Elle est confrontée à l’art magique, régulièrement - elle est souvent dans le jardin de son père, qui cultive ses plantes, et elle est toujours dans un coin de la pièce quand sa mère pratique la divination. Elle voit ces choses-là. Elle sait qu’elles existent. Mais l’onmyodo est toujours interdit au Japon, et quand un voisin surprend Ayaka en pleine séance de spiritisme, les parents Matsumoto savent ce qu’il va se passer. Avec leur fille sous le bras, ils fuient, donc, vers un endroit où leurs croyances ne sera pas un problème : la Corée du Sud. Ils s’installent à Séoul, et ouvrent leur petite boutique d’apothicaire, rentabilisant ainsi leurs savoirs mutuels. Ils ont fui, certes, mais au moins ici, ils peuvent assurer un avenir à Kanako.
Kanako n’a aucun souvenir du Japon, et des événements qui s’y sont déroulés - et grandissant, elle ne prête qu’une oreille inattentive aux légendes de sa famille. Parce que pour la brune, c’est tout ce que ce sont. Des histoires. De ridicules et stupides histoires. Faut croire que Kanako est née du mauvais côté de la barrière, parce que dans une famille profondément ésotérique, elle, se nourrit avidement de science et de faits rationnels. Elle n’y croit pas, dans le fond, aux histoires de ses parents, et au travail qu’ils font - la plupart du temps, elle se prend même à penser qu’ils sont des charlatans et que les clients qui se rendent dans la boutique sont des illuminés s’ils pensent sincèrement qu’un peu de sauge peut changer leur vie.
Les conflits sont donc réguliers avec ses parents, parce qu’ils ne comprennent pas la honte que parfois la brune peut ressentir - mais pour une jeune femme qui ne croit qu’en la science, et qui n’a pas eu une enfance normale, parce qu’elle n’a jamais pu ramener d’amies chez elle, parce qu’elle n’a jamais pu nouer de vrais liens à cause de ses parents, la rancoeur va très loin. Mais peu importe le ressentiment qu’elle cultive toute sa vie : c’est ses parents. Et si elle doute de la magie, elle sait au moins qu’ils ont fui le Japon pour elle. Alors, Kanako finit toujours par engloutir sa frustration et la garder pour elle.
S’il y a bien quelque chose qu’elle a gardé, inconsciemment, c’est l’amour des plantes et du jardinage, qu’elle pratique régulièrement avec son père. La précision de la chose lui fait du bien. Kanako, à sa majorité, compte s’orienter vers des études de biologie, donc, et même si ses parents ne sont pas ravis de la voir se détourner d’eux, ils l’acceptent, sans un mot. Mais un accident domestique, stupide vraiment, laisse son père incapable de rester debout trop longtemps, et donc, incapable de faire correctement tourner la boutique, ou de s’occuper trop longtemps de son jardin. Et Kanako sait que ses parents ne lui demandent rien - ils sont prêts à la laisser partir, à la laisser vivre sa vie. Mais elle voit les expressions de douleur sur le visage de son père, et la fatigue dans les traits de sa mère, et finalement, Kanako abandonne son propre combat intérieur.
Tant pis pour la science, tant pis pour la magie, c’est sa famille qui prime avant tout. Alors, même si elle continue ses études, elle remplace de plus en plus son père à la boutique, pour qu’il ait plus de temps à consacrer à sa rémission et à son jardin. Et même si Kanako se familiarise avec cet univers, ça ne l’empêche pas de penser, toujours, que tout ça, c’est de la poudre aux yeux. 
Jusqu’à Ulrich.
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𝐡 𝐞 𝐫 𝐭 𝐫 𝐢 𝐯 𝐢 𝐚 ;
⁕ Kanako vit encore avec ses parents, dans l’appartement qui se situe juste au-dessus de la boutique d’apothicaire. Bien qu’elle ait un certain ressentiment à leur égard, et qu’elle soit généralement très frustrée, elle ferait tout pour eux, et elle est considérée comme quelqu’un très proche de sa famille. 
⁕ Kanako a longtemps recouvert sa tâche de naissance, avec des manches longues, ou en dessinant dessus, parce qu’elle ne voulait pas accepter qu’elle faisait partie de “cette famille de fous”.  Une fois qu’elle réalisera que la magie existe réellement, elle essaiera, petit à petit, de renouer avec ses origines et sa culture familiale.
⁕ Kanako porte toujours le même collier depuis qu’elle a huit ans, un soi-disant porte-bonheur fabriqué par sa mère. Il s’agit en réalité d’un talisman destiné à la protéger des mauvais esprits qui peuvent s’accrocher à elle.
⁕ Evidemment, Kanako ne croit pas tellement aux histoires de magie. Pour autant, elle en a tout l’héritage, même si elle ne l’exploite pas. La brune, grâce à ses parents, est spécialisée dans les plantes, et s’y connaît suffisamment en botanique pour pouvoir prêter main forte aux Vyperin quand ils en auront besoin. Avec le temps, Kanako devra également se faire à l’idée qu’elle a un don plutôt prononcé pour la divination - et elle devra compter sur Ulrich pour lui apprendre comment s’en servir correctement.
𝐚 𝐩 𝐩 𝐞 𝐚 𝐫 𝐚 𝐧 𝐜 𝐞 ;
Physiquement, Kanako est relativement petite, et frêle, toujours plantée dans ses grandes salopettes et avec ses lunettes perchées sur son nez. A l’origine brune, elle aura eu une période blonde au lycée - mais ça ne lui avait pas tant plu, et sa mère lui a suffisamment crié dessus durant des heures pour lui passer l’envie de recommencer. Comme tous les Matsumoto, Kanako possède une tâche de naissance au creux du coude gauche. Kanako a également des fleurs tatouées sur le bras - par ailleurs, elle dessine souvent des fleurs sur sa tâche de naissance.
𝐩 𝐞 𝐫 𝐬 𝐨 𝐧 𝐚 𝐥 𝐢 𝐭 𝐲 ;
Kanako est relativement douce, et agréable. Bien qu’elle ait légèrement tendance à se faire marcher dessus, sa crédulité est surtout une façade - la jeune femme a du mal à croire ce qu’elle ne peut pas constater d’elle-même. Elle est pourtant prête à aider quiconque l’entoure, mais elle est très loin d’être naïve. Parce qu’elle a tendance à garder ses émotions négatives pour elle, c’est rarement beau à voir quand elle explose, bien que ce soit des occasions assez exceptionnelles. 
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marabouts-blog · 2 months
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christophe76460 · 5 months
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LA BIBLE EN ANGLAIS
Beaucoup d’entre nous sont gâtés. Nous vivons probablement à proximité d'une librairie, ou sinon, nous ne sommes qu'à un clic de souris d'une source de livres en ligne qui mettrait à notre disposition un certain nombre de traductions de la Bible en anglais dans tout type de reliure et de toutes formes et tailles. , et les couleurs. Cet embarras de richesse n’a cependant pas toujours été le cas. Pendant des siècles, les copies écrites de la Bible en anglais, c’est-à-dire en vieil anglais, n’existaient tout simplement pas. Les copies étaient extrêmement coûteuses et peu distribuées. La vaste sélection de Bibles anglaises dont nous bénéficions aujourd’hui est le produit final d’une histoire longue et sinueuse, une histoire marquée par le sacrifice et le sang, l’intrigue et la politique. C'est l'histoire de la Bible anglaise.
On peut dire que la version King James est la plus grandiose des traductions anglaises de la Bible. Il a été qualifié de monument de la traduction littéraire, considéré comme un texte sublime. Certes, pour le public contemporain, la prose sublime peut parfois être déroutante, plus obscurante qu’utile. Cependant, étant donné qu’il a près de quatre cents ans, il est clairement durable. La version King James constitue également un bon point d’ancrage pour l’histoire de la Bible anglaise. C’est le résultat de près de quatre siècles de travail qui y ont conduit et qui, pendant encore quatre siècles, n’a cessé de projeter son ombre. Nous pouvons cadrer notre histoire de la Bible anglaise autour d’elle, en nous tournant vers l’époque qui y a conduit, l’époque de sa naissance et l’époque qui a suivi.
La Bible anglaise avant la version King James
Le christianisme est arrivé aux Anglo-Saxons au VIe siècle par saint Augustin (et non par l'Augustin des Confessions). Il a apporté avec lui une Bible latine. Ainsi, la Bible, non lue et incapable d’être comprise, n’était pas au centre de la vie de l’Église en Angleterre au cours de ces premiers siècles. Cette place serait plutôt accordée aux rituels de l’église. Bede, l’historien de ce premier christianisme anglais, note cependant comment cela a commencé à changer lorsque Caedmon, originaire d’un agriculteur de Whitby, a composé des chansons pour raconter l’histoire de la Bible. Ce furent les premières tentatives visant à avoir la Bible en langue saxonne. Le contemporain de Caedmon, Aldhelm, abbé de Malmsbury puis évêque, composa également des chants avec de généreuses citations de l’Écriture. En 706, Aldhelm était allé jusqu'à traduire le Psautier en saxon. Les visiteurs de la Bibliothèque royale de Paris pouvaient en constater eux-mêmes un exemplaire. Le travail de traduction anglaise avait commencé. Il faudra cependant des siècles avant que la Bible complète soit disponible. Le latin était la langue officielle de l'Église. Selon l’establishment religieux, les gens ordinaires étaient mieux lotis sans accès direct à la Parole de Dieu. Il faudra le concile de Toulouse en 1229 pour interdire toute Écriture en « langue vulgaire », mais ce sentiment régnait bien avant le décret officiel.
Malgré ce décret, les efforts de traduction ont persisté. Au milieu des années 1300, John Wycliffe, érudit et prêtre d'Oxford, fut le fer de lance de la tentative de traduction de la Bible entière. Wycliffe a dénoncé les « agissements sacerdotaux » et les abus qu'il a vus dans l'Église dans son livre Sur la domination divine, disant une ou deux choses sur les abus de pouvoir du côté politique du Saint Empire romain germanique dans son autre livre, Sur la domination civile. Cependant, aucune de ces œuvres ne lui assurera une place dans l’histoire. Cela proviendrait de son autre ouvrage, qui était en grande partie celui de ses étudiants mais qui lui est néanmoins attribué, la Bible de Wycliffe. Pour ces efforts, Wycliffe serait exilé et serait finalement reconnu hérétique. Mais, hélas, le verdict est tombé bien après sa mort. Sans se laisser décourager, l'église a exhumé son corps et brûlé ses os. La traduction de Wycliffe était à la fois un manuscrit, qui devait être minutieusement copié à la main, et une traduction. Wycliffe et son équipe d'étudiants et de collègues travaillaient depuis la Vulgate. Trois développements ultérieurs allaient changer à jamais la Bible anglaise.
L'ère de la Bible King James
Ces développements comprenaient l'imprimerie dans les années 1450, la publication du texte grec du Nouveau Testament en 1516 et la Réforme protestante lancée l'année suivante par Martin Luther. Ces trois développements ont ouvert la voie à William Tyndale. Convaincu que l’Évangile était obscur parce que les gens ordinaires n’avaient pas accès à la Bible, Tyndale a déployé ses efforts pour produire une Bible. Luther avait fait de même pour les Allemands. C'était maintenant l'heure des Anglais. Les gens qui aiment les statistiques rapportent que près de quatre-vingt-dix pour cent de la version King James est Tyndale. Compte tenu de la place que le KJV occupe parmi les Bibles anglaises, il n’est pas exagéré de dire que l’empreinte digitale de Tyndale se trouve sur chaque page de chaque Bible anglaise. Pour son rôle dans tout cela, Tyndale était considéré comme un hors-la-loi de l'Église. Pourchassé à travers l'Europe, Tyndale fut finalement martyrisé en 1536. Il avait achevé la traduction du Nouveau Testament, publié pour la première fois en 1525, et jeté les bases de la majeure partie de la traduction de l'Ancien Testament, publiée en 1537. Lorsque le roi Henri publia son Grand Bible en 1539, c'était en grande partie l'œuvre de Tyndale, une ironie providentielle en effet. Cette décennie des années 1530 a également vu la publication de la Bible de Coverdale en 1535 et de la Bible de Matthews en 1537, toutes deux fortement basées sur le travail de Tyndale.
La vaste sélection de Bibles anglaises dont nous bénéficions aujourd’hui est le produit final d’une histoire longue et sinueuse, une histoire marquée par le sacrifice et le sang, l’intrigue et la politique.
Le prochain jalon dans l’histoire de la Bible anglaise survint en 1560 avec la publication de la Bible de Genève. Sous Bloody Mary, un certain nombre de protestants anglais ont fui vers les refuges de Genève pour étudier sous Calvin. Là-bas, ils ont produit non seulement une nouvelle traduction, mais aussi la première Bible avec de nombreuses notes d’étude. William Whittington, un parent de John Calvin, est reconnu pour avoir dirigé cette équipe d’érudits. En 1568, et avec le changement de régime de Marie à Elizabeth I, la Bible de Genève fut légèrement modifiée et produite sous le nom de Bible de l'évêque, la version officielle de l'Église d'Angleterre. Mais ce ne sera pas la version officielle pour longtemps.
En 1604, le roi Jacques Ier convoqua une conférence à Hampton Court, commandant notamment une nouvelle traduction de la Bible. Sept ans plus tard, une équipe d'une cinquantaine d'érudits envoya leurs travaux à l'imprimeur, ce qui aboutit à la version King James de 1611. La Bible était publiée sous forme de Bible in-folio, avec des feuilles assez grandes, et contenait les Apocryphes pour un total de quatre-vingts livres. Il était généralement relié en deux volumes. Ce n’était certainement pas un format de poche. Finalement, des éditions au format résumé (appelées « octavo ») sortiraient des presses. Au début, le KJV ne pouvait pas dépasser son rival la Bible de Genève. La Bible de Genève est restée la préférée des puritains. Ils emportèrent avec eux la Bible de Genève lorsqu’ils embarquèrent pour le Nouveau Monde. Quant au reste de l’Angleterre, le KJV l’emporta bientôt et régnera pendant des siècles comme la Bible anglaise suprême.
Bien sûr, il y avait quelques problèmes de temps en temps dans l’impression de la version KJV. Il y avait la « He Bible », ayant par erreur « il » au lieu de « elle » dans Ruth 3 :15. Et il y a le bien le plus précieux des collectionneurs de Bibles, la soi-disant « Bible méchante ». Cette impression de 1631 a omis le « non » dans Exode 20 : 14, ce qui donne « Tu commettras l’adultère ». En plus de ces erreurs d’impression évidentes, de véritables erreurs de traduction ont été continuellement affinées tout au long de l’impression de la version King James. Des siècles plus tard, il continue de tenir bon.
L'ère depuis la version KJV
Aujourd’hui, les anglophones ont de nombreux choix en matière de Bible en raison de la prolifération des traductions et des paraphrases au XXe et maintenant au XXIe siècle. La langue change de génération en génération. Les expressions idiomatiques et même les règles de grammaire et les structures grammaticales changent. En outre, le domaine de l’érudition biblique élargit continuellement sa compréhension de certains mots et constructions grammaticales hébreux et grecs, sans parler de la découverte d’un plus grand nombre de manuscrits de livres bibliques au siècle dernier. Tous ces facteurs combinés ont abouti à la production de nombreuses traductions et paraphrases en anglais, un éventail presque vertigineux.
L'un des jalons de cette activité est la version anglaise révisée de 1881, plus communément appelée simplement la version révisée, le produit d'une grande équipe d'érudits issus de diverses confessions. Cette version a été légèrement modifiée en 1901 sous le nom de version American Standard. Après d'autres révisions, le RV a été supplanté en 1952 et de nouveau en 1971 en tant que version standard révisée. Le RSV a subi une autre transformation sous la direction d'une autre équipe de chercheurs et a été publié en 2001 sous le nom de version standard anglaise. Ces versions s'en tiennent à une approche « essentiellement littérale » de la traduction du texte, conservant un texte anglais à la fois lisible et éloquent. Un autre jalon est la Nouvelle version internationale, parue pour la première fois en 1973. La philosophie de cette version met l’accent sur la lisibilité et préconise une approche « d’équivalence dynamique » qui relève davantage d’une réflexion plutôt que d’une traduction essentiellement littérale.
L’histoire de la Bible anglaise est longue et tortueuse et a donné naissance à un trésor de richesses pour nous qui vivons en aval. Grâce aux sacrifices de personnes comme John Wycliffe et William Tyndale, ainsi qu'à l'énergie d'innombrables érudits dont les noms ont été perdus pour nous, nous avons non seulement la Parole de Dieu en anglais, mais nous avons la Parole de Dieu en anglais à plusieurs reprises.
- Stephen Nichols
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nobodyjustme · 10 months
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Édito perso dec 2023
Tellement de choses sur le cœur...
D'abord... #Ukraine 💕
Puis #Israël 💕
On va où comme ça ? D'abord ne pas oublier que TOUT EST LIE
Les catastrophes naturelles, les guerres, la pauvreté, la faim, la violence.... #TOUTESTLIE
Les hommes sont les ennemis des hommes et ils détruisent tout jour après jour...
Que faire pour arrêter ce qui semble déjà irrémédiable ?
J'y pense depuis longtemps et puis j'ai eu comme un déclic...
C'est peut-être rien c'est peut-être juste une chimère...
Mais je vais vous le dire quand même...
ET LES FEMMES ALORS ?
Sans vouloir faire de généralités car il y a toujours des exceptions, nous sommes quand même la moitié de la population humaine !
Et nous avons pour la plupart des cœurs si courageux et plein d'amour et d'empathie... Et si peu d'envie de guerroyer...
Si cette belle 🌏 planète bleue doit continuer à tourner avec nous ce sera probablement grâce à l'intervention des #FEMMES
Regardez ces femmes iraniennes qui risquent tout... Et qui en meurent... pour être libres !
Les femmes parlent les femmes agissent quand les hommes sont dictateurs ou lâches...
Bien sûr beaucoup d'hommes les soutiennent... Et heureusement ! Mais elles savent que seulement si elles réagissent, les autres suivront...
Y'a tellement de choses qui se bousculent dans ma tête...
Je pourrais pas tout vous dire aujourd'hui même si je le voulais... Mais je sais une chose
Si aujourd'hui, en sachant ce que je sais à mon âge, et la conscience bien éveillée sur le monde qui m'entoure, je commencerai par faire ce que je peux à mon humble niveau
POUR VIVRE EN PAIX
PRÉPAREZ LA GUERRE
Quand on a compris le sens profond de cette phrase, on a tout compris...
J'imagine que jeune je commencerai à apprendre à me défendre, self défense, puis j'approfondirai l'apprentissage d'arts martiaux...ceux qui me conviendraient le mieux...
J'apprendrai à chaque occasion comment changer une roue ou comment bricoler ou récupérer des trucs cassés et leur redonner une nouvelle vie...
LIRE... Beaucoup... Des trucs différents... La biographie de Gandhi puis le dernier Stephen King... Et aprendre des langues voyager à deux ou trois personnes... Pour toujours rester dans l'échange... Et puis trouver des rituels perso pour se détendre... Yoga, fen chui, médiation, faire la cuisine etc... Ce qui convient à chacun..
Et toujours garder du temps pour les proches qu'on aime...
Faire de son travail un prolongement utile pour soi et les autres...
Et toujours.... Toujours... Garder l'esprit ouvert et FUIR TOUTE FORME D EXTRÉMISME COMME LA PESTE !!!
Voilà... C'est tout pour le moment... JE VOUS AIME ET VOUS DONNE PLEIN DE HUGS
À bientôt...
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darkpalmor · 2 years
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23 NOVEMBRE 2022
Programme tristounet
1°) Comme d’habitude… (10-15 minutes) : Changer, ne pas changer ? En quoi le changement des habitudes, imposé ou librement choisi, est-il troublant ? perturbant ? agréable ? motivant ? rassurant ? Etc.
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J’ai mes habitudes… J’ai fait comme d’habitude et … Tu as pris de mauvaises habitudes… Tu devrais changer d’habitudes… Pourquoi changer ? C’est si confortable, une habitude… Croyez-vous vraiment ? Il y a un plaisir cérébral à changer ses habitudes, ou une habitude. C’est comme briser un cérémonial, instaurer une nouvelle routine peut-être. J’ai eu pendant longtemps un trajet assez immuable pour aller travailler. Tourner à gauche, tout droit, monter, tourner encore, etc. La découverte des variations possibles fut un plaisir d’une autre maniaquerie : calculer si un chemin était plus court qu’un autre, plus agréable, proposait plus ou moins de risques ou de rencontres. Et un nouveau rituel s’est imposé : changer selon les jours pairs ou impairs, matin ou après-midi, faire deux jours de suite et changer au troisième, etc. C’est comme monter les escaliers en les comptant, toujours le même nombre, mais commencer à compter à la deuxième marche, ou compter de deux en deux, et ainsi de suite, seule manière de briser la monotonie et la régularité, ce qui ne change strictement rien au nombre de marches total. Et finalement, essayer de changer une habitude maniaque devient une autre forme d’habitude. Et quoi qu’on fasse, la répétition des journées, même passées à ne rien faire, finit par être agréable dès qu’on essaie de se souvenir dans quel ordre on a fait telle ou telle activité la fois d’avant, et qu’on tente de ne pas déposer les objets exactement dans le même ordre que la veille. Quand on se rend compte de cela, on a changé de catégorie : ce n’est plus une habitude qu’on exerce, mais le droit à une maniaquerie du changement.
2°) Lancement thématique (10-15 minutes) : Trois détails pour une histoire. La chaise vide à côté de la porte de la chambre d’enfant.
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Ils s’étaient relayés régulièrement, ils s’étaient épuisés sur cette chaise pendant des semaines, des mois, elle est vide désormais. Plus besoin de s’y asseoir, d’attendre, de surveiller les bruits derrière cette porte de chambre. C’était le poste de guet, l’endroit où ils attendaient l’amélioration, où ils se levaient à l’arrivée des médecins, des infirmiers. Juste à côté de la porte afin de pouvoir se précipiter s’il y avait un appel, si le bruit de la respiration se précipitait, ou pour dire au revoir aux docteurs et les écouter, tête basse. Maintenant plus personne ne s’y assoira, la porte ne s’ouvrira pas et la chambre d’enfant est vide. Toute la maison est vide, d’ailleurs. Vide et silencieuse. Il n��y a plus que les échos vagues des cris, des chuchotements ou des larmes d’autrefois. Plus rien. La chambre est restée telle qu’elle était, pourtant. Ils n’ont rien voulu enlever. À quoi bon ? Un lit inutile, des meubles remplis d’objets qui ne serviront plus jamais. C’est comme une désertion après une guerre perdue. Ils sont partis, puisque rien ni personne n’avait d’intérêt dans cet espace. Ils sont partis en laissant la chaise, souvenir inerte et morne des espoirs et des craintes. Ils ont tout abandonné, fermé la porte et jeté la clef tout au fond de leur cœur. La chambre d’enfant est morte, la chaise est morte, la porte aussi.
3°) Brève de mémoire (5 minutes) : La blouse. Qu’est-ce que ça vous dit, la blouse ?
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La blouse ? La blouse c’est l’uniforme à tout faire et à tout subir. C’est la honte parce qu’elle est grise et qu’elle n’a pas de ceinture et que celles des autres sont bleues ou blanches. C’est la peur de se faire attraper par derrière lorsque les petits malins jouent à embêter les moins audacieux. La blouse c’est ce que la mère a dit de ne pas déchirer, alors que les plus émancipés, eux, prennent plaisir à y écrire des mots au stylo bille, à y faire des accrocs, et passent pour libérés des menaces familiales. La blouse, c’est ces deux grandes poches plaquées où l’on fourre tout et n’importe quoi, et la petite poche poitrine trop étroite d’où les stylos Bic tombent sans cesse. C’est du solide, c’est résistant, ça n’a pas de forme, c’est moche. La blouse, c’est l’essuie-mains ou l’essuie-tout, la protection en principe absolue de la chemise ou du pull qu’on porte en dessous, mais ça ne protège pas le pantalon, l’encre y gicle, la boue le tache, et cette blouse ne sert à rien. La blouse, c’est l’objet dont on a eu honte pendant des années, dont on se débarrasse quand on croit être devenu grand. Mais la blouse, c’est le truc qu’on reprend avec plaisir et snobisme quand on est devenu vieux, et qu’on bricole dans son atelier.
4°) Gonflette (5-10 minutes) : Un pétard ! On gonflera, de l’intérieur uniquement, cette courte phrase, afin d’obtenir une petite histoire, triste ou gaie, comme on voudra : « Allumé par son fils, 5 ans, un pétard à signaux de train éclata sous les jupes de Mme Roger, à Clichy : le ravage y fut considérable. » Félix Fénéon, Nouvelles en trois lignes, 1906.
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Allumé par ses cinq pastis usuels, il déversa un peu de rogne sur son fils, pour commencer. 5 ans de séances aux AAA ne suffisaient pas pour en faire un saint ! Il alluma un pétard bien bourré, comme lui, et se mit à tirer dessus à grosses bouffées. Les signaux de sa femme ne l’empêchèrent pas de gueuler. Il était en train pour sa séance de colère du samedi. Le pétard éteint, tout baveux, il éclata. Sous ses allures de brave gars, c’était un salaud fini, un grossier macho toujours à regarder sous les jupes, quand il pouvait, à lâcher des blagues salaces de comptoir, aussi bien au Café des Sports que chez la très chic Mme Roger. Ce n’est pas parce qu’on habite à Clichy qu’on doit se laisser mépriser et commander par les bonnes femmes, voilà son refrain. Encore un samedi de foutu, pensa la malheureuse qui partageait sa vie sans pouvoir s’en détacher. Le ravage de ses illusions de jeune fille était complet. Et l’autre abruti y ajoutait la violence. Aussi, quand elle prit enfin la hachette au bûcher, et qu’elle se décida à lui en flanquer un grand coup à travers sa tronche d’ivrogne ronflant et assoupi, son soulagement fut de courte durée, mais considérable.
Allumé, le feu commençait à crépiter sous le tas de palettes amassées par Roger. Son fils avait eu l’audace de manipuler les allumettes ! À cinq ans, c’était un exploit et une première expérience , même s’il avait déjà eu l’occasion de faire des étincelles et de la fumée avec un pétard trouvé dans une papillote. Et là, à nouveau, il s’émerveillait. Il allait faire des signaux de fumée, jouer aux indiens de la plaine qui attaquent un train. Mais une palette trop humide éclata à grand bruit et il prit peur, se réfugia sous les jupes de sa mère qui le consola et vint voir ce qu’il avait fabriqué. Quelle horreur ! Mme Martin comprit que Roger avait fait une grosse erreur en accumulant ces résidus au fond du jardin. On ne fait pas de feux de joie à Clichy, en zone résidentielle. Bref, il fallut éteindre le petit incendie, et il n’y avait pas de ravage majeur : pelouse roussie, cendres et débris à évacuer. Roger s’y collerait, après tout, c’était lui le fautif, il irait à la déchetterie. Pourquoi entasser tout ça derrière le pavillon ? Il fut donc plus puni que son fils. Toutefois, la conséquence de ce mini drame familial ne fut pas considérable.
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babavigantrom1 · 2 years
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Rituel naturel pour trouver du travail - RITUEL POUR OBTENIR UN EMPLOI.
rituel d'oignon pour obtenir un emploi, bain pour trouver du travail, porte bonheur pour trouver un emploi, rituel naturel pour trouver du travail, plante pour trouver du travail, encens pour trouver du travail, rituel pour avoir un cdi, rituel pour chang
Rituel naturel pour trouver du travail – RITUEL POUR OBTENIR UN EMPLOI. Pour vous procurer les supports contacter moi 1 enveloppe 1 feuille de papier vert, Des timbres-poste 1 bougie verte 9 aiguilles de pin 1 petite brindille de cèdre 1 feuille de laurier 1 pincée de poudre de cannelle Rituel Un jeudi soir, préférablement en période de Lune Montante, allumez la bougie. Éteignez toutes les…
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hochgouez-nerzhus · 3 years
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Lunar Druidess
Full Sap Moon - 03/18
🌕 Full Sap Moon 🌳
Also called Worm Moon, Crow Moon or Chaste Moon. 🌳🍃🌿
The full sap moon is considered to be the last full moon of the cold part of the year.  Although frost still covers the ground here in Normandy, the first signs of spring are appearing and the sap is rising in the trees.
This moon helps us mentally prepare for the various changes to come within days of celebrating the vernal equinox.  It's time to start a new beginning, a new project and to change what you no longer want in your life.
The stars come together on this night of March 18 to reveal a moon placed under the influence of Virgo, a pragmatic sign, influenced by the Earth element and gifted in planning and organizing.  This moon is conducive to rituals aimed at hope, fertility, freedom and renewal.
🕯️ Candles side: blue, brown and green will be ideal to work with the energy of this moon but also the Earth element, honored through the sign of Virgo ♍
💎 On the stone side: the green opal, a symbol of hope and creativity, it stimulates the imagination and invites you to make a new start.  It helps us get rid of our fears and feelings of insecurity.  Aquamarine, stone of communication, it provides deep mental relief and promotes letting go.  A purification stone, aquamarine brings renewal.
🍃 Incense side: We promote elevation during this night, which is why eucalyptus, benzoin and green tea accompany you in your rite.
🪶 Let's take advantage of this full moon to plant and bless our seeds.  You can also think about the preparation and layout of your magical garden 🍃
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Pleine Lune de Sève - 18/03
🌕 Pleine Lune de Sève 🌳
Appelée aussi lune du ver, lune de la corneille ou encore Lune chaste. 🌳🍃🌿
La pleine lune de Sève est considérée comme étant la dernière pleine lune de la partie froide de l'année. Bien que le gel couvre encore les sols chez nous en Normandie, les premiers signes du printemps apparaissent et la sève remonte dans les arbres.
Cette lune nous aide à se préparer mentalement aux divers changement à venir à quelques jours de célébrer L'équinoxe de printemps. C'est le temps d'entamer un nouveau départ, un nouveau projet et de changer ce que vous ne souhaitez plus dans votre vie. 
Les astres se réunissent en cette nuit du 18 mars pour nous dévoiler une lune placée sous l'influence de la vierge un signe pragmatique, influencé par l'élément Terre et doué pour planifier et organiser. Cette lune est propice aux rituels visant l'espoir, la fertilité, la liberté et le renouveau.
🕯️ Côté Chandelles : les bleues, marrons et vertes seront idéales pour travailler avec l'énergie de cette lune mais également l'élément Terre, mis à l'honneur à travers le signe de la Vierge ♍
💎 Côté pierres : l'opale verte, symbole d’espoir et de créativité, elle stimule l'imagination et invite à prendre un nouveau départ. Elle nous aide à se débarrasser de nos peurs et de nos sentiments d'insécurité. L' Aigue-marine, pierre de communication, elle procure un profond apaisement mentale et favorise le lâcher prise. Pierre de purification, l'aigue-marine apporte le renouveau.
🍃 Côté Encens : On favorise lors de cette nuit l'élévation, c'est pourquoi l'eucalyptus, le benjoin et le thé vert vous accompagne dans votre rite.
🪶 Profitons de cette pleine lune pour faire des plantations et bénir nos graines. Vous pourrez également réfléchir à la préparation et la disposition de votre jardin magique 🍃
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Comment Faire prosperer votre entreprise? CONTACTER MOI SUR WHATSAPP: 00229 691 02375
Vous êtes bloqué ? Vous ne savez plus quoi faire ?, votre entreprise ne fonctionne plus ou ne trouve plus des marchés, toutes vos affaires on chuter, votre commerce ne marche plus et vous avez du mal à trouver des clients potentiels, vos services sont rejetés, vous ne savez plus ou mettre la tête. Je peux vous aider à changer cette situation. Il existe des rituels types pour ces genres de situations, des rituels qui vous permettrons à faire briller votre étoile et de changer votre vie. Après ces rituels ils existent aussi des produits que je peux vous envoyer dans votre pays que vous allez utiliser et déjà en peu de temps votre situation commencera par changer peu à peu. toute les portes du bonheur qui étaient fermées vous seront à nouveau grandement ouvertes. Travail très efficace et 100% garantie Wossou Dogboli Contactez-moi sur WhatsApp, 00229 691 02375 Que les bénédictions soient…
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ernestinee · 3 years
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L'après-midi d'hier n'est pas encore digérée.
Je suis contente de n'avoir dormi que deux heures la nuit précédente, ça m'a permis d'être épuisée et de trouver un semblant de sommeil cette nuit, malgré la tempête et les questionnements et le poids de ce qui m'attend.
Quatre heures, cette nuit, pas énorme. Quatre heures de répit offertes à mon corps et à mon cerveau et le revoilà à la charge, déjà.
C'est mon job qui me tracasse. Tu vas me dire qu'il faut caler son job bien au fond d'un tiroir et ne l'ouvrir que lorsque l'on travaille, je sais. Mais bon c'est pas possible, si je fais ça je ne serai plus efficace.
J'ai une patiente, on va l'appeler P, elle n'a pas encore 4 ans. Je vais volontairement être vague ici. A la louche. Il lui manque une partie centrale, dans le cerveau. Elle fonctionne quand même. Certaines personnes vivent sans, sans s'en rendre compte, en compensant différemment. Et sans se rendre compte qu'elles compensent différemment.
Chez P, la compensation est compliquée, elle s'accompagne de comportements ritualisés, d'un retard dans les prérequis de la communication, de difficultés cognitives et d'un retard de langage.
Autour de P, ses parents, adorables et complémentaires. Des rôles complémentaires, quand on parle des parents dans mon jargon, ça veut dire qu'ils ne sont pas d'accord entre eux. Dans ce cas-ci, la distribution des rôles est peu équilibrée. La maman accepte tout, se réjouit du travail qui nous attend, se réjouit que j'accompagne même pour des trucs auxquels elle n'avait pas pensé. Et puis il y a le papa.
J'ai une empathie énorme pour lui. Hier, ce papa qui met la plupart des difficultés de son enfant sur le compte de "son sale caractère", a été face à des chiffres, des écarts-types (c'est une façon de quantifier une différence de compétences par rapport à la norme), des mots durs. La prunelle de ses yeux est "moyen-faible", "déficitaire". J'ai beau rappeler que c'est un bilan, une démarche administrative, des termes obligatoires pour obtenir le remboursement de la mutuelle, un portrait dressé à un moment M, que peu importent les étiquettes. J'ai beau dire que son enfant reste la même, on sait juste mieux dans quelle direction travailler avec elle, je ne peux pas travailler au feeling. Nous avons quantifié ce qu'il ne voulait pas voir. Il n'a peut-être pas dormi de la nuit alors qu'il était lui aussi fatigué. Mes mots ont peut-être tourné dans sa tête. Mes mots à moi. Qui ont fait mal.
Il est sceptique. Je sais que ce n'est pas contre moi, mais je vois aussi que l'accompagnement de sa fille va être doublé d'un gros accompagnement parental. Parce qu'ils sont au bord d'une falaise. Les rituels de P prennent de plus en plus de place, les crises, les difficultés d'expression alors qu'en grandissant, elle a de plus en plus besoin de s'exprimer. Il y a aussi son besoin systématique de sa maman. C'est elle qui doit régler tous les problèmes. On a d'un côté une maman adorable mais épuisée et qui ne se sent pas le droit de passer le relais, parce que quelle maman voudrait provoquer des crises chez son enfant ? et de l'autre côté, un papa adorable qui se sent mis à l'écart parce que la petite refuse en bloc tout ce qu'il tente de mettre en place pour elle.
Alors ça lui passera, à lui. Il va digérer. Il aime sa fille, il ouvre les yeux sur des difficultés réelles et quantifiées, il se pose la question de l'intérêt de la normalité. Ça fait 20 ans que je me pose cette question.
Il me demande en détails pourquoi on va travailler ceci, et ceci et cela.
Et puis, ça tombe, ça claque fort.
"Pourquoi vous essayez de me la changer?"
Je suis restée sans voix un moment, où est la part de "sale caractère" et où est la part de déviance ? Moi aussi je suis déviante pour certaines choses. Et personne ne me répare, personne n'essaie de me changer. Reprends-toi, c'est toi la logopède, tout est dans le bilan, tout est dans ta tête, trouve les mots.
Je suis contente aujourd'hui d'avoir les années d'expérience que j'ai, sans quoi tout ça aurait été difficile à justifier. J'avais volontairement libéré ma soirée. Je savais que cette séance de 30 minutes allait déborder. Elle a duré presque 3h. Je leur ai fait un cours, en accéléré, sur les prérequis de la communication, sur les fonctions cognitives, sur les versants langagiers, sur l'importance du versant pragmatique et du non-verbal. Je leur ai pointé les zones troubles et expliqué que bien sûr ça se compense mais plus on doit compenser d'éléments manquants et plus le cerveau sature d'informations à traiter, perd en automatismes et se fatigue plus vite.
Ils sont sortis de mon bureau un peu sonnés mais en ayant confiance en moi, je crois.
Maintenant je vois cette vague de travail, je vois des compétences en vrac, qui ne fonctionnent pas les unes sans les autres, et je me demande par quelles pirouettes je vais les imbriquer ensemble. Je vois cette petite souriante m'appeler "mammlogapèttt" ("madame la logopède", rien que ça ^^) et oh mon dieu choupinette, on en a des années à passer ensemble...
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nancyisabellelabrie · 3 years
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Qu’est-ce que la créativité? Première partie
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Avant d’entreprendre quoi que ce soit, le sage commence par réfléchir. Il considère tous les éléments du travail à exécuter, du problème à résoudre: ensuite il fait intervenir l’amour, c’est-à-dire le goût, l’intérêt pour la tâche à accomplir; enfin, il décide de se mettre au travail pour réaliser son projet. Donc, on peut dire que ce qu’il a bien conçu par la pensée, le sage le renforce et le vivifie par un sentiment d’amour, et enfin il le réalise grâce à une volonté sans faille. Et voyons maintenant comment s’y prennent la majorité des humains. Ils se lancent brusquement dans l’action sans avoir bien étudié le projet, ils se heurtent évidemment à des obstacles, ils souffrent, ils se lamentent, et ce n’est qu’après s’être bien lamentés qu’ils finissent par réfléchir aux causes de leurs échecs. Eh bien, c’est un peu tard, il fallait commencer par la réflexion. Omraam Mikhaël Aïvanhov
Qu’est-ce que la créativité?
La créativité, c’est l’outil principal que nous avons pour créer, s’épanouir, transformer notre vie. C’est un muscle à entraîner, que chacun de nous possède.
Avec cet outil nous fabriquons notre réalité. Dès que nous choisissons d’en être conscients, notre vérité se transforme, prend un sens différent. En fait, nous prenons la maîtrise la maîtrise de ce que nous manifestons. En comprenant bien notre processus créatif, il devient de plus en plus facile de développer nos projets, d’atteindre nos buts.
Créer consciemment, c’est aussi plonger dans un questionnement, développer des outils pour s’ancrer, évoluer vers ce que l’on désire profondément et se réaliser. À force de créer de façon consciente, nous modifions doucement notre manière d’agir, nous devenons mieux outillés et, au lieu de subir, nous endossons le rôle de co-créateur de notre vie. Le changement nous fait de moins en moins peur, puisque nous en venons à comprendre que c’est la seule chose vraiment permanente dans nos vies, et nous apprenons à travailler avec lui.
Créer, c’est aussi bricoler, chanter, s’amuser. Tout cela nous ramène au jeu. Jouer est une activité importante que l’on a presqu’exclue de nos vies en vieillisant, en devenant des adultes ayant des tonnes de responsabilités. La vie d’adulte, c’est du sérieux. Assez sérieux pour se déconnecter de notre véritable nature. Jouer nous permet d’entrer dans le monde du possible, d’essayer, sans les conséquences de la “vraie vie”. Ça détend, ça dédramatise, ça fait fonctionner notre imagination. Sans pression. Et ceci est une part très importante du processus créatif.
Le processus de la création.
La création, c’est prendre quelque chose de non défini et le modeler selon une envie, une impression, une vision. La création commence par un besoin. Un questionnement, un défi, un problème, une envie. Le coeur nous envoie une impulsion première. Et en général, le mental nous envoie des questions: ‘Qu’est-ce que je peux faire avec ça?”, “Que dois-je faire?” “Qu’est-ce que je veux et ne veux pas faire avec tout ça?”. Aussi étrange que cela puisse paraître, dans notre coeur se retrouve la carte routière de notre vie. Rien n’y est écrit d’avance, Notre coeur fonctionne comme un radar qui nous informe de ce qui est approprié pour nous, et de ce que nous devons accomplir, pour relever le défi qui se présente à nous. Il nous parle de nos propres défis aussi. Parfois ce sont des peurs qui montent, et l’on sent que nous devons les traverser, même si cela ne nous plait pas toujours. C’est dans le coeur que le germe apparaît. Par notre petite voix, notre ressenti physique. On l’appelle souvent intuition. Elle fonctionne très simplement. Et c’est un outil dont nous avons tous fait l’expérience à un moment ou l’autre de notre vie, que nous l’utilisions régulièrement ou pas.
Ensuite vient le rêve. Rêver, c’est un peu comme jouer. C’est se laisser aller dans notre imagination sans censure, sans limite ni obligation, se tremper totalement dans notre imaginaire. Ouvrir la porte à tous les possibles. Nous appelons aussi ça “visualiser”. Voir et ressentir cette réalité que l’on commence à créer,  avant même qu’elle ne se soit manifestée.
On doit savoir que cette partie du rêve est présente même quand n’est pas en train de visualiser consciemment. Quand on se met à paniquer, on est encore en train de rêver, se sont nos vieilles programmations qui réagissent. Par contre, cela met la table pour la suite. Et comme on n’est pas aux commandes, ça rend les choses plus difficiles. On se sent à la merci de l’extérieur, en n’étant pas conscient que nous sommes en train nous-même d’alimenter la possible catastrophe.
Ce qui est important avec la visualisation, c’est l’idée de nous laisser aller dans différentes directions pour explorer, et évidemment choisir. En restant branchés à notre intuition, notre “6e sens”, les choix deviennent plus faciles, plus clairs. Bien sûr il peut y avoir les peurs qui se montrent au même moment. De là l’importance de prendre les moments nécessaires pour calmer et comprendre le besoin qui se cache derrière la peur, et faire la part des choses. Ce qui nous permet d’en revenir à notre intuition, à notre sagesse intérieure. Nous nous programmons alors vers une avenue particulière et commençons à mettre en place l’énergie puis les actions appropriées qui manifesteront le résultat souhaité. Nous appelons cela émettre une intention.
Ensuite, c’est le temps de passer à l’action (structure et rituels) pour enclencher la prochaine étape sur la roue de la manifestation et commencer à obtenir des résultats concrets. On peut passer sa vie à rêver, si on ne fait pas les pas dans la matière pour concrétiser, rien n'arrivera. Sauf la frustration fort probablement grandissante, qui se montrera avec ses amies l’insécurité, la colère, le manque de confiance en soi et en la vie, etc. Pour changer les choses, il faut souvent changer sa manière de faire. Parfois certaines peurs se dépassent simplement en avançant, en agissant, en répétant le processus jusqu’à ce que notre nouvelle aptitude soit solide. D’autres peurs elles, peuvent avoir besoin de plus d’attention, de temps, de soins de guérison. Certaines de nos croyances, qui nous avaient servies par le passé, peuvent nous nuire maintenant en nous empêchant d’avancer. Mais ça aussi, ça s’accueille, ça se travaille, ça se guérit.
Et pour passer à l’action efficacement, rien de tel que de se faire un plan. Attention à ne pas tomber dans la rigidité et les expectatives irréalistes. On continue à visualiser, mais cette fois en découpant le projet en étapes, jusqu’à notre but. On agit, on avance.
Il importe de garder notre vision devant nos yeux, notre destination en tête, en vérifiant avec notre intuition si la pulsion qui nous porte est toujours présente, et réajuster au besoin. Ainsi, nous prenons de plus en plus conscience des conséquences de nos choix, nous observons si oui ou non, ce que l’on fait nous mène dans la direction souhaitée. Soyons flexibles par contre! Et gardons à l’esprit que la vie nous apporte ce que nous souhaitons de manière plus ou moins exacte par rapport à ce que l’on a souhaité au départ. La nuance est toujours importante. Tout n’est ni complètement noir ou blanc. Nous pouvons, devons même, réajuster le tir lorsque nécessaire. C’est ce que j’appelle “garder le cap”.
Finalement, “la traversée”. Nous devons accepter de réussir. Le décider profondément. C’est un point qui peut sembler aller de soi, mais ce n’est pas toujours le cas et c’est drôlement important d’en être conscient! Changer de direction lorsque nécessaire, mais en restant connecté sur notre but, parce qu’on l’a choisit consciemment. Parce que ce but est plus grand que nous. Parce que nous serons transformées par le chemin qui nous y a mené. Choisir et accepter de réussir, c’est se donner le droit de s’accomplir, se dépasser, réaliser ses rêves. Sentir profondément qu’on a le droit de manifester ce que l’on porte en nous-même. Et le manifester.
Donc: -Le besoin/le désir provoque l’intuition qui mène au rêve, puis à la structure et à l’action, ce qui nous pousse à développer des outils pour garder le cap et finalement, concrétiser notre but. Réussir. Se réaliser.
Créer, c’est interagir avec la réalité. Utiliser son pouvoir créatif consciemment, c’est aussi prendre la responsabilité de sa vie. Dans les prochains billets, nous plongerons en profondeur dans les diverses étapes du processus de création.
D’ici là, si tu le sens, partage nous ce qui monte en toi suite à la lecture de ceci. C’est quoi pour toi la créativité? Ça te sert à quoi? Comment l’utilises-tu dans ta vie? J’ai hâte de lire vos réponses!
Suggestion de lecture: Libérez votre créativité, de Julia Cameron
Illustration Nancy Isabelle Labrie, “Mon ami renard”,  Techniques mixtes sur papier et bois, 2016 DISPONIBLE. Pour me contacter, cliquez ici!
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marabouts-blog · 4 months
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COMMENT AVOIR LA CHANCE ET PROSPERITER POUR TOUJOURS ? CONTACTER MOI SUR WHATSAPP: 00229 691 02375
Le rituel intitulé: "L'ÉLU DU CIEL" est un travail occulte que je réalise dans le but de transformer votre situation de vie; afin de rendre votre vie pleine de chance, richesse et de gloire. Ce travail occulte consiste en réalité à "BALANCER" dans votre vie des forces occultes positives qui vous libéreront de toutes sortes de malices, malchances, échecs,…difficultés. Ces differentes forces occultes auront pour but de transformer, changer complètement le court des choses: de la misère, malchance, pauvreté, soucis vous passerez d'une étape impure à une étape pure et divine avec des vibrations positives. La prospérité, richesse, réussite, succès et la gloire. votre étoile brillera pour toujours Wossou Dogboli Contactez-moi sur WhatsApp, signal 00229 691 02375 Que les bénédictions soient…
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Reprendre les mots de la propagande, c’est se placer soi-même dans le terrain de l’adversaire, car ce sont nos adversaires, et ils sont déterminés, mais ce sont des tigres de papier, ceux qui "veulent notre bien" sans vouloir nous entendre sur ce que nous appelons "bien", ne veulent pas notre bien. Pour le psychanalyste, vouloir le bien de l’Autre sans vouloir questionner le "bien" chez l’autre, c’est toujours lui vouloir du mal, il y a de l’inconscient…
Céder sur les mots c’est avoir déjà cédé sur les choses.
Une thérapie génique expérimentale n’est pas un vague saint.
Extrait traduit de " La guerre de la propagande (et comment la combattre)"CJ Hopkins
July 19, 2021
...Le but de ce type de propagande n'est pas simplement de tromper ou de terroriser le public. Cela en fait partie, bien sûr, mais le plus important est de forcer les gens à regarder ces images, encore et encore, heure après heure, jour après jour, à la maison, au travail, dans la rue, à la télévision, sur Internet, partout. C'est ainsi que nous créons la "réalité". Nous représentons nos croyances et nos valeurs à nous-mêmes, et aux autres, par des images, des mots, des rituels et autres symboles et comportements sociaux. Essentiellement, nous faisons apparaître notre "réalité" comme des acteurs répétant et jouant une pièce de théâtre... plus nous y croyons tous, plus elle est convaincante.
C'est aussi pourquoi les masques obligatoires ont été essentiels au déploiement de l'idéologie de la nouvelle normalité. Forcer les masses à porter des masques d'apparence médicale en public était un coup de maître de propagande. En termes simples, si vous pouvez forcer les gens à s'habiller comme s'ils allaient travailler dans le service des maladies infectieuses d'un hôpital tous les jours pendant 17 mois... presto ! Vous obtenez une nouvelle "réalité" ... une nouvelle "réalité" pathologisée-totalitaire, une "réalité" paranoïaque-psychotique et sectaire dans laquelle des personnes autrefois semi-rationnelles ont été réduites à des laquais déblatérant des absurdités, qui ont peur de sortir sans la permission des "autorités" et injectent à leurs enfants des "vaccins" expérimentaux.
La puissance pure de l'image visuelle de ces masques, et le fait d'être obligé de répéter le comportement rituel de les mettre, a été presque irrésistible. Oui, je sais que vous avez résisté. Moi aussi. Mais nous sommes une minorité. Nier la puissance de ce contre quoi nous nous battons peut vous faire sentir mieux, mais cela ne nous mènera nulle part, ou, en tout cas, nulle part de bon. Le fait est que la grande majorité du public - à l'exception des gens en Suède, en Floride et dans d'autres endroits officiellement inexistants - a accompli ce rituel théâtral de manière robotique, et a harcelé ceux qui refusaient de le faire, simulant ainsi collectivement une "peste apocalyptique".
Les Nouveaux Normaux - c'est-à-dire ceux qui portent encore des masques à l'extérieur, qui hurlent à propos de "cas" sans signification, qui intimident tout le monde pour qu'il se fasse "vacciner" et qui collaborent à la ségrégation des "non vaccinés" - ne se comportent pas comme ils le font parce qu'ils sont stupides. Ils se comportent ainsi parce qu'ils vivent dans une nouvelle "réalité" qui a été créée pour eux au cours des 17 derniers mois par une campagne de propagande officielle massive, la plus vaste et la plus efficace de l'histoire de la propagande.
...//...
La grande majorité des Nouveaux Normaux obéissants ne sont pas des totalitaires fanatiques. Ils ont peur, et sont faibles, alors ils suivent les ordres, ajustant leur esprit à la nouvelle "réalité" officielle. La plupart d'entre eux ne se perçoivent pas comme des adhérents d'un système totalitaire ou comme des ségrégationnistes, bien que ce soit ce qu'ils sont. Ils se perçoivent comme des personnes "responsables" qui suivent des "directives sanitaires" sensées pour se "protéger" et protéger les autres du virus et de ses "variantes" mutantes qui se multiplient sans cesse. Ils perçoivent les "non vaccinés" comme une minorité d'extrémistes dangereux et irrationnels, adeptes de la théorie du complot, qui veulent les tuer, eux et leurs familles. Lorsque nous leur disons que nous voulons simplement retrouver nos droits constitutionnels, et ne pas être forcés à être "vaccinés", et censurés et persécutés pour avoir exprimé nos opinions, ils ne nous croient pas. Ils pensent que nous mentons. Ils nous perçoivent comme des menaces, des agresseurs, des monstres, des étrangers parmi eux, qui doivent être traités ... ce qui est exactement la façon dont les autorités veulent qu'ils nous perçoivent.
Nous devons essayer de changer cette perception, non pas en nous conformant ou en étant "polis" avec eux. Au contraire, nous devons devenir plus Non, pas violents. conflictuels. Il y a en fait une différence, bien que les "woke" la nient.
Pour commencer, nous devons appeler les choses par leur nom. Le système du "pass sanitaire" est un système de ségrégation. C'est du ségrégationnisme. Appelez-le par son nom. Ceux qui coopèrent avec lui sont des ségrégationnistes. Ils n'aident ni ne protègent personne de quoi que ce soit. Ils sont ségrégationnistes, purement et simplement. Appelez-les "ségrégationnistes". Ne les laissez pas se cacher derrière leur terminologie. Confrontez-les avec ce qu'ils sont.
Il en va de même pour le reste de la Covidlang. Les "cas", "décès" et "vaccins" du Covid doivent être mis entre guillemets. Les personnes en bonne santé ne sont pas des cas médicaux. Les "vaccins" qui ne se comportent pas comme des vaccins, qui tuent et handicapent des dizaines de milliers de personnes, dont la sécurité n'a pas été testée de manière adéquate et qui sont imposés à tout le monde sans discernement, ne peuvent pas être appelés vaccins.
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baishayuinjapan · 3 years
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01&08/05 : Koya-san, Horyu-ji et Muro-ji - L’arrivée du Bouddhisme au Japon
Lors de ces deux jours fériés en France je me suis permis des petites excursions dans les alentours de Osaka en voiture, entre 1h et 2h de route de l’appartement. Vous noterez les noms compliqués de ces sites, sachez que le suffixe “san” signifie au Japon “Monsieur”, mais également “Montagne” d’où les maintes répétitions de “Fuji-san” il y a quelques semaines. Le suffixe “ji” quant à lui signifie “Temple”, mais peuvent également être utilisés “dera” ou “in”. Ce billet sera particulièrement long mais pas moins intéressant je l’espère !
Pour commencer, un petit aperçu d’où je suis allé et quand : en bleu le 1er, en rouge le 8.
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Les routes au Japon ne sont vraiment pas passionnantes : on est loin des beaux paysages naturels français, ici ça se résume à des autoroutes survolant la ville d’Osaka (c’est malgré tout fascinant de conduire à grande vitesse entre les buildings à plusieurs dizaines de mètres de haut), ainsi qu’à des traversées de zones industrielles. 
Koya-san est célèbre pour son ensemble monastique bouddhiste au milieu de 8 montagnes recouvertes de forêt, apparentant le tout à une fleur de lotus. De plus (et je ne l’appris que sur place), il est possible de passer la nuit dans des temples pour goûter la cuisine végétarienne et assister aux rituels matinaux des moines (mais cela a un prix, globalement 100 euros la nuit). Ce site est par ailleurs classé au Patrimoine Mondial. Pour la petite histoire : Kobo Daishi, moine de Shikoku (une île du Japon) étudie en Chine le bouddhisme ésotérique en 804 et commença à la promouvoir à son retour au Japon deux ans plus tard. Il a beaucoup de succès dans la capitale mais aspirant vivre dans les montagnes, il fût autorisé à fonder un monastère en 816 pour fonder une école de bouddhisme. Selon la légende, l’emplacement de Koya-san résulterait d’un lancer de son vajra (objet rituel) dans les airs. S’égarant dans les montagnes, Kobo Daishi rencontra un chasseur et son chien (qui serait en réalité le dieu de la Montagne) qui le conduisit face à un arbre dans lequel serait logé son vajra, à l’emplacement donc des temples installés aujourd’hui. 
Je commence par le premier site, Garan regroupant 8 temples dont la plupart ont brûlé et furent reconstruits. Le principal monument est une pagode de 50m de haut à l’intérieur de laquelle de nombreux bouddhas sculptés et peints sont représentés.
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On retrouve d’ailleurs dans ce complexe le Sanko no Matsu, pin dans lequel le vajra a été retrouvé.
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Un peu partout dans la ville on ressent très clairement l’atmosphère religieuse de cette zone, avec un grand nombre de temples et de petites habitations privées qui servent certainement encore de lieu de prière ou de méditation. Parmi les temples encore en activité on retrouve aussi le Kongobu-ji datant du 19è siècle sur lequel on peut apercevoir des gravures dans le bois d’une incroyable précision
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Je me dirige à pieds en direction du site principal de la ville et profite à la fois du beau temps, des beaux paysages ainsi que des jolis temples que je croise. 
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Je déjeune par ailleurs dans un petit restaurant tenu par un Japonais et sa femme venant de République Tchèque avec laquelle je discute un peu : cet endroit est généralement très très fréquenté par des touristes Japonais et internationaux mais bien entendu malgré le soleil, peu de gens prennent le “risque” de se déplacer trop loin. Tenir un restaurant est donc compliqué pour eux, le gouvernement leur ayant déjà versé des aides l’an dernier et réitéreront cette année : une année de plus et ils se voient déjà changer de domaine dans moins d’un an...une raison de plus pour espérer que les frontières rouvrent vite et que les restrictions soient allégées.
Après une marche au travers de la petite ville de Koya, j’arrive à Ichi-no-hashi (hashi signifiant pont), une petite passerelle permettant d’accéder à ce site se découpant en plusieurs partie. Tout d’abord un chemin pavé long de 2km serpentant dans une grande forêt de cèdres multi-centenaires. Ce chemin est bordé...de tombes. Plus de 200 000 tombes formant un cimetière bouddhique, appartenant à de grands seigneurs et moines Japonais leur permettant d’être présents au moment où Kobo Daishi sortira de sa méditation (explication un peu plus tard). 
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Vous remarquerez que ça ne ressemble pas au cimetière du Père Lachaise mais bien à une promenade un peu austère dans les bois. Pendant ce chemin on peu faire face à de nombreuses légendes, telle que croiser une pierre près de laquelle on peut entendre les pleurs des gens en enfer, ou bien un puis au fond duquel si notre visage ne se reflète pas on risque de mourir dans les 3 ans. A énormément d’endroit on retrouve aussi des gorinto. “Go”, signifiant 5, ce sont des ouvrages en pierre représentant les 5 éléments de bas en haut : la terre (carré), l’eau (boule), le feu (triangle), le vent (demi lune) et le ciel (larme). Les symboles de ces éléments sont gravés sur chaque partie de ces Gorinto.
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On arrive finalement à la zone la plus sacrée du site et probablement du Japon, dont l’entrée est marquée par le Mizumuke Jizo, une ligne de statues en métal sur lesquelles les pèlerins versent de l’eau afin d’apaiser les âmes des ancêtres.
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La photo juste au dessus est la vue du pont Kobo-no-hashi avec ses revers de planches en bois sur lesquelles figurent le nom des 37 divinités de Kongokai. A partir de ce point, il devient interdit de prendre des photos mais également de regarder son téléphone, courir et même parler! J’ai vu un grand nombre de restrictions mais c’est la première fois que j’en vois autant d’un coup, preuve de l’importance de ce site. Pourquoi ce site est-il si sacré? Car en 835, Kobo Daishi entama après un jeûne puis une méditation d’une semaine au terme de laquelle il avait prévu de s’éteindre. Son tombeau fût scellé et fût rouvert au 10è siècle par des moines curieux qui le trouvèrent vivant avec une longue barbe et cheveux. La légende raconte donc qu’il attend seulement l’arrivée du Bouddha du Futur pour se réveiller et c’est pourquoi tous les matins, des moines viennent apporter un repas rituel près de cette tombe. Aujourd’hui, l’école bouddhique compte 3500 temples et plus de 10 millions de fidèles. 
Le pavillon principal est le pavillon des Lanternes, dont plus de 10 000 recouvrent les murs et le plafond. Le mausolée est situé derrière ce pavillon mais il est bien sûr impossible de s’approcher de bien près. J’ai d’ailleurs vu une personne chanter devant le mausolée et les centaines de fleurs qui le garnissent, c’était poignant. Cette dernière étape est donc très chargée en histoire et l’atmosphère est vraiment unique, marquée par le respect et la mysticité, bien que l’endroit en lui même ne soit pas mémorable pour son architecture. 
Une des particularités de ce temple est l’interdiction d’accès aux femmes jusqu’au 20è siècle, période assez tardive à partir de laquelle la gente féminine fût autorisée à y accéder. La raison est que la présence de femmes risquerait de déranger les moines dans leur travail quotidien. Au contraire (préparez-vous à la transition) de Muro-ji où je suis allé le 8 mai qui a pour surnom le “Koya-san des femmes”. Cet endroit est également à l’abri d’une épaisse forêt et est dédié à la même école bouddhique que Koya-san à la différence que les femmes peuvent y accéder depuis de 12è siècle. Aujourd’hui encore environ 80% des personnes fréquentant ce temple sont des femmes (et je peux confirmer que bon nombre de femmes gravissent les plus de 700 marches permettant d’accéder au temple principal, l’Oku-no-in). Bien que l’atmosphère soit moins pieuse, le site vaut le détour pour son emplacement, ses nombreux temples et statues
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Bon, il ne faut tout de même pas oublier que mêmes les endroits religieux nécessitent un peu de maintenance, ce n’est donc pas impossible de tomber sur des scènes assez originales, entre tradition et modernité
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Je me suis également promené dans cette petite ville, ça fait du bien de voir qu’il existe des zones encore assez rurales avec des familles, logements et champs authentiques. 
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J’ai par ailleurs été assez surpris de voir sur la route une petite zone peuplée d’une 30aine de silhouettes étrangement immobiles, jusqu’à ce que je me rende compte qu’il s’agissait en fait de poupées grandeur nature! Un peu flippant mais également attendrissant, je pense que c’est une petite attraction touristique amateur qui doit en faire sourire plus d’un :)
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Je termine enfin par un autre temple que j’ai fait dans la même journée, le Horyu-ji qui est tout simplement le plus ancien du Japon fondé en 607 par le prince Shotoku dont on retrouve nombre de ses représentations partout sur le site, acteur majeur de l’implantation du bouddhisme au Japon. Certaines constructions seraient parmi les plus vieilles constructions en bois au monde ce qui lui valu d’être le premier site classé au Patrimoine Mondial en 1993. Parmi elles, le Kondo (à gauche, le pavillon principal) et la pagode (à droite). Admirez encore une fois les créatures sculptées dans le bois!
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A l’intérieur de ces bâtiments on retrouve des triades de Bouddhas, des fresques ainsi que des statues toutes plus précieuses les unes que les autres du fait de leur âge. Parmi elles la Triade du Bouddha Sakyamuni réalisé par un célèbre sculpteur en 623
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On trouve aussi dans un musée une statue de Kudara Kannon, mondialement célèbre pour sa forme fine élancée et son air “présentant un mélange de grâce et de miséricorde”. Elle est seule dans sa pièce et intrigue beaucoup de touristes ce qui me faisait étrangement penser à notre chère Joconde.
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Enfin, le reste du complexe est composé de beaux pavillons, statues et édifices dont chacun ont leur histoire, mais je ne vais pas rentrer dans le détail historique car on en aura pas fini !
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Et voilà pour ce billet sur l’arrivée du Bouddhisme au Japon. Tout se passe dans la préfecture de Nara dont la ville principale porte le même nom (Nara). Je n’y suis pas encore allé, mais je n’y manquerai pas. C’est en tout cas passionnant de voyager dans le passé et de découvrir que chaque bâtiment, chaque statue possède sa propre histoire! 
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page-a-pages · 4 years
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Des livres suisses à offrir à Noël
Pour la page Livres de décembre du Chailléran, j’ai choisi des livres en lien avec la Suisse, soit qu’ils aient été écrits par des Suisses, soit qu’ils soient publiés par des maisons d’édition romandes. S’agissant d’un “tout-ménage”, expression que l’on utilise ici, une contrainte supplémentaire s’est ajoutée: plaire au plus grand nombre et qu’il y en ait pour tous les goûts. Un exercice passionnant que j’aurais aimé prolonger en y intégrant des romans des éditions Zoé et de la collection Notabilia chez Noir sur Blanc. Mais je n’avais droit qu’à une page...
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  « Pas besoin d’être bon nageur, bon navigateur, bon pêcheur. En vivant sur ses rives, il vous est devenu essentiel. Il vous constitue. » En effet, le lecteur qui plonge dans ce livre de photographie en noir-blanc retrouve des sensations enfouies au plus profond. Le travail de reportage des deux photographes lui font également découvrir des acteurs et des lieux qu’il ignore, documentés par les beaux textes de Blaise Hofmann. Une vraie réussite.
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 Pains maison
Embarquons dans cet ouvrage de 42 recettes croustillantes pour un tour du monde des pains suisses, mitonné par une Américaine. L’éditeur s’était déjà fait remarquer avec, entre autres, « Rando bières en Suisse », « Haute fondue »  et ses jeux dont le fameux « SwissIQ ». Ici, les recettes de pain sont l’occasion de découvrir leur histoire, leur géographie, leur culture. Et quand on lit le slogan au dos de la couverture, « Avec un morceau de pain, on trouve son paradis sous un sapin », on ne peut que déposer ce beau livre sous le sien de sapin.
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  Be my Quarantine
Lors du confinement du printemps passé, qui n’a pas investi son balcon, mis le nez à la fenêtre pour capter chaque rayon de soleil ? Depuis le trottoir, Marco Stevic, jeune photographe, a eu l’idée d’immortaliser des amis, des connaissances.
Peut-être d’ailleurs connaissez-vous quelqu’un. Caroline Stevan, elle, a glissé par-ci par-là les réflexions que nous nous sommes faites durant cette période. Au résultat, un ouvrage positif, pas du tout plombant. Lausannois, ce livre est pour vous.
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   La région de Kaliningrad est une enclave russe en territoire européen, située entre la Pologne, la Lituanie et bordée par la mer Baltique. Dominique de Rivaz s’y est rendue plusieurs fois, aimantée par son passé allemand et la vie d’aujourd’hui. Y contribuent également un photographe biélorusse et un journaliste allemand. Au résultat, ce photoreportage, qui fait la part belle à l’humain, immerge le lecteur dans un voyage et la découverte d’une contrée où il ne serait probablement jamais allé, même si les frontières n’étaient ces temps fermées.
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 Une journée extraordinaire
Elle est extra cette journée ordinaire. Du lever au coucher, les rituels quotidiens d’enfants sont dépeints dans des images gaies, agrémentées de petits poèmes et suivies de doubles pages d’imagier en lien avec ce qui précède. Les enfants dès deux-trois ans vont aimer se perdre dans les détails, nommer, reconnaître, tenter de déchiffrer et se remémorer les poèmes. Cet album gai et plein de vie est l’œuvre de deux Vaudoises, Noémie Pétremand, alias Plume, et Jenay Loetscher, alias Pinceau.
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Rouge-queue
Quand Anne Crausaz s’empare d’un thème en lien avec la nature, elle le fait avec une rigueur scientifique qui n’exclut pas la poésie. Prenons les oiseaux. « Rouge-queue », nous fait traverser une année dans la vie de quatre oiseaux : Rouge-queue va bientôt quitter l’Afrique, direction l’Europe. Il a un peu d’appréhension à l’idée du long vol qui l’attend. Mais arrivé à destination, il trouve l’amour. C’est l’été, Grand-père Rossignol est inquiet. Il faut comprendre que c’est lui qui mène la chorale des chants. Rouge-gorge observe l’automne, il s’ennuie. Et s’il faisait un peu de musique, s’il regardait les feuilles s’envoler… Dame Perdrix est en retard, l’hiver est là et elle doit changer de tenue. Ici, tout est vrai, même si, au-dessus de nos têtes, les oiseaux ne portent pas de chapeau, ni ne pensent. C’est la force de ce livre : allier les informations à la fantaisie. Un chef d’œuvre à lire dès 4-5 ans.
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Vent d’hiver
Si ces deux-là ne sont pas suisses, la maison d’édition, elle, l’est. Passer à côté de ces courtes histoires farfelues et poétiques, aurait été dommage. Par exemple, on y apprend qu’autrefois Madame Hiver et Monsieur Printemps étaient mariés ; que l’hiver a inventé le rhume un jour où il s’ennuyait ; que la neige parfois se fait attendre quand d’autres n’aimeraient pas la voir venir ; que si nos extrémités sont gelées, de notre nez sort une jolie fumée. De quoi finalement l’apprécier cet hiver, d’autant plus quand Gerda Dendooven l’illustre avec humour de bleu, de rouge, de blanc. Dès 6-7 ans.
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D’Anaïs Nin (1903-1977), se souvient-on de ses journaux intimes et qu’elle fut une des premières femmes à écrire des romans érotiques? A vingt ans, elle épouse un jeune banquier et une vie qui pourrait se révéler monotone. Cependant, comme l’explique cette citation que Léonie Bischoff a placée en exergue de sa bande dessinée: La vie seule ne peut satisfaire l’imagination. Nin est partagée entre l’amour qu’elle a pour son mari et son envie de découvrir le plaisir, d’abord dans les bras d’Henry Miller, puis d’autres hommes et même de femmes. Elle s’intéresse également à la psychanalyse et fréquente de nombreux écrivains. Léonie Bischoff a étudié avec beaucoup de sérieux les écrits et la vie de Nin, vie qu’elle restitue sur quelques années dans un ouvrage où alternent sensualité et questionnements. Le dessin est majoritairement réalisé au crayon de couleur et au crayon “magique”, à savoir à mine multicolore - quel brio! Le trait exprime à la fois fantaisie et passion. Passion que l’on sent très forte chez Léonie.
J’ai croisé Léonie il y a environ deux ans à Bruxelles. Je crois me souvenir que ses cheveux, ses yeux avaient les mêmes teintes que celles utilisées dans sa bd. Elle avait un regard mutin, acidulé.
Bibliogaphie:
Léman : bien plus qu’un lac Claude Dussez, Vincent Guignet, Blaise Hofmann, Glénat, 2020. Fr. 53.90
Pains maison : 42 recettes croustillantes Hedi Nieuwsma et Dorian Rollin, Helvetiq, 2020. Fr. 39.00
Be my Quarantine Marco Stevic, Caroline Stevan, Helvetiq, 2020. Fr. 35.00
Kaliningrad : la petite Russie d’Europe Dominique de Rivaz, Dmitri Leltschuk, Noir sur Blanc, 2020. Fr. 45.00
Une journée extraordinaire : poèmes illustrés et imagiers Noémie Pétremand et Jenay Loetscher, Plume et Pinceau, 2020. Fr. 24.00
Rouge-queue : quatre histoires d’oiseaux Anne Crausaz, Editions MeMo, 2020. Fr. 27.20
Vent d’hiver : petites histoires pour réchauffer les jours froids Carl Norac, Gerda Dendooven, La Joie de lire, 2020. Fr. 23.50
Anaïs Nin : sur la mer des mensonges Léonie Bischoff, Casterman, 2020. Fr. 40.20
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