La Traînée D'Hawkins - Steve Harrington [1/2]
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Partie deux
Partie une - deux (version anglaise)
Résumé : Tu subis les conséquences pour être sortie avec Steve Harrington.
Warnings : les italiques sont des flashbacks, Slutshaming, harcèlement scolaire (reader se fait harceler) (parlez avec quelqu'un si vous subissez du harcèlement !) , sous-entendu de sex, Steve est un peu un lâche, mauvaise relation avec les parents, angst, fin triste, bagarre.
Nombre de mots : 3.8k
Chanson qui m'a inspiré : Because I Liked A Boy par Sabrina Carpenter
Les rires remplissaient l’air frais du début de soirée. Allongée sur le trampoline dans ton jardin, tu étais dans les bras de Steve. Vous êtiez devenus proches récemment et tu devais avouer que ça faisait du bien d’avoir quelqu’un à qui parler, surtout quand tes parents n’étaient pas là - ce qui était assez souvent, ce soir en était une nouvelle preuve.
Steve t’avait serré un peu plus contre lui alors que vous parliez de vos artistes musicaux favoris. Tu avais donné quelques noms comme Madonna, Bowie et c’était à la mention des Beatles que tu avais eu toute son attention.
-L’album Help! est définitivement mon préféré, t’avais informé Steve.
-Pareil pour moi, j’aime toutes les chansons mais You’re Going To Lose That Girl et It’s Only Love ont une place dans mon cœur, avais-tu dit alors que Steve détourne le regard. Tout va bien ?
-Ouais, c’est juste que It’s Only Love était notre chanson préférée, à Nancy et moi.
-Tu l’as vraiment aimé, hein ?
-C’était mon premier amour. Malheureusement, ça s’est assez mal fini. C’est surtout devenu compliqué après la disparition de Barbara, sa meilleure amie. Et puis, je dois admettre que j’ai mes torts dans l’histoire, mais j’essaye de me racheter.
-Je suis sûre que tu y arriveras, avais-tu affirmé en le serrant un peu plus contre toi. Tu n’es plus le même Steve que tu étais au début du lycée. Autrement, on ne serait pas là. Tu es quelqu’un de bien, Steve, n’en doute pas une seconde.
-Merci pour ce que tu viens de dire, t’avait souri Steve.
-Sinon, qu’est-ce que tu penses de I Need You ?
-J’ai dû mal avec cette chanson.
-Steve Harrington, je suis outrée ! Comment oses-tu dire ce genre de chose ? t’étais-tu exclamée, faussement choquée.
-T’as demandé mon avis.
-Et tu es censée être d’accord avec moi.
-J’arrive pas à l’apprécier c’est pas de ma faute.
-Tu ne comprends juste pas cette chanson. Tu vas voir, tu en seras fan un jour, je m’en assurerai, avais-tu déclaré en le regardant droit dans les yeux.
-Je veux bien voir ça.
Vos lèvres n’étaient qu’à quelques centimètres de l’une de l’autre. Tu n’osais pas faire le premier pas, même si tu en mourrais d’envie, tu avais peur d’avoir trop lu entre les lignes. Steve te plaisait beaucoup, mais tu n’étais pas sûre qu’il voulait la même chose. Steve te regardait avec des yeux remplis d’étoiles et de tendresse, les tiens n’étaient pas très différents. Vous attendiez seulement de voir lequel d’entre vous craquerait en premier. Steve était celui qui avait fini par briser les centimètres qui vous séparaient en posant ses lèvres sur les tiennes. Vos lèvres bougeaient doucement, appréciant ce moment si innocent du début de votre relation.
Maintenant, l’innocence est partie. Quand tu refermes ton casier, le mot “traînée” est écrit en grosses lettres, te rappelant le prix que tu as dû payer pour ce moment. Qui aurait cru qu’un câlin dans un trampoline pouvait être si dangereux ?
Au loin, Steve te regarde. Toutefois, la seconde où tu te tournes vers lui, il baisse les yeux et part dans la direction opposée. C’est la même chose depuis un mois. Tu reçois des insultes et Steve regarde ailleurs. Tu es accusée d’être une briseuse de couple et Steve reçoit la sympathie pour la douleur que tu lui aurais causée.
Pendant ta journée de cours, tu gardes la tête baissée, ne voulant pas attirer plus l’attention sur toi. Malheureusement, les insultes tout comme les bouts de papier dégradant continuent de fuser sur ton passage. Ton seul moment de répit est pendant le déjeuner.
Au début, tu te cachais dans les WC du lycée puis, tu as fini par croiser quelques filles qui t’ont bien fait comprendre qu’elles n’étaient pas de ton côté alors tu t’es réfugiée dans le placard du concierge. Au moins, personne ne peut venir t’embêter là-bas. Tu n’aimes pas la façon dont tu as fini par accepter le harcèlement, mais toutes les fois où tu as essayé d’expliquer la situation, personne ne t’a écouté. Alors, maintenant, tu ne dis plus rien et tu laisses les personnes définir qui tu es tout en espérant que cette histoire se tasse bientôt.
L’après-midi, tu as cours de chimie. Comme à ton habitude depuis un mois, tu restes au fond de la classe, voulant être loin du regard de tes camarades. Tu fais de ton mieux pour écouter le cours, mais tu dois avouer que depuis cette histoire, tes notes ont commencé à baisser. Tu conserves toute ton énergie pour survivre aux remarques alors il ne t’en reste plus pour avoir des bonnes notes.
Alors que tu finis de noter ce que le professeur Kaminski vient de dire, il annonce que vous allez travailler en groupe de deux. Tout de suite, ton ventre se tord et tu as envie de vomir. Tu ne veux pas travailler en groupe. Tu n’as jamais été fan de travaux de groupe, maintenant, tu les hais ; c’est la porte ouverte aux insultes pendant une heure sans arrêt. Le professeur informe qu’il a déjà fait les groupes avant de les énoncer à voix haute. Comme un condamné, tu attends qu’il dise ton prénom. Tu fais partie du dernier groupe et tu es avec Tucker Walker. À l’annonce de ton partenaire, tu as envie de mourir. Il fait partie de l’équipe de basket et il se croit tout permis. Tu ne l’aimes pas. Tu essayes de négocier avec ton professeur pour travailler seule, mais il insiste.
-Viens, Y/L/N, je vais pas te manger, rigole Tucker.
À contrecoeur, tu réunis tes affaires et tu le rejoins à sa table. Tu mets un maximum de distance entre vous deux, voulant éviter de nouvelles rumeurs.
-Je vais faire tout l’exercice et je mettrai ton nom sur la feuille comme ça, tu n’auras rien à faire, annonces-tu en commençant à lire ce que tu dois faire.
-Qui a dit que je ne voulais pas bosser avec toi ?
-Je ne veux pas bosser avec toi, précises-tu. Maintenant, occupe-toi et laisse-moi travailler.
-Au contraire, je suis sûr que je peux être utile, contredit-il en posant sa main sur ton genou.
-Enlève ta main, dis-tu en serrant les dents.
-Quoi ?
-Ta main. Je ne t’aime pas et si je ne me trompe pas, tu es en couple.
-Ça ne t’a pas arrêté avec Harrington, dit-il avant de se pencher vers toi. Tu peux venir me rejoindre derrière le lycée tout à l’heure.
-Non.
-Tu n’as pas à faire la fille difficile parce qu’on est en cours.
-Je ne fais pas la difficile, je ne t’aime pas, répètes-tu en essayant de rester calme.
-C’est ce que tu dis maintenant.
Par chance, Tucker finit par retirer sa main et te laisse travailler. Tu es surprise de voir qu’il a abandonné si vite. Tu sais que ça cache autre chose, il faut que tu l’évites.
Tu termines l’exercice de chimie pile quand le cours se termine. Tu ranges tes affaires en quatrième vitesse et rends la feuille à ton professeur avant de quitter la salle. Tucker ne t’a pas suivi, te permettant de lâcher un soupir de soulagement.
En repassant devant ton casier, tu découvres que l’insulte a disparu. C’est un des points positifs avec le concierge du lycée, il efface rapidement les insultes. Cependant, peu importe le nombre de fois qu’il l’efface, il ne l’a jamais signalé au principal, te laissant seule face au venin des lycéens.
Quand tu sors du lycée, tu te diriges vers ta voiture quand on te bloque la route. Devant toi se trouvent quatre filles dont Jessica, la petite amie de Tucker. Tu essayes de faire bonne figure, te préparant déjà à ce qu’elle va te dire.
-Qu’est-ce qui te fait croire que tu peux faire des avances à Tucker, mon petit ami ? demande-t-elle sèchement. Être son partenaire de chimie et lui dire de te rejoindre derrière le lycée ? C’est là où tu allais, n’est-ce pas ? Il ne viendra pas. Contrairement à Steve, il ne laissera pas la traînée d’Hawkins briser notre couple, affirme Jessica, tu t’apprêtes à lui répondre quand elle te devance. N’essaye même pas de le nier, Tucker m’a dit et Sarah t’a entendue !
-Elle entend mal, alors. Tucker est celui qui m’a fait des avances et je l’ai repoussé. Il a posé sa main sur mon genou et m’a dit de le rejoindre derrière le lycée, rétorques-tu, agacée.
-Tu penses que je vais croire une fille comme toi plutôt que mon copain ?
-Je sais que tu ne vas pas me croire. C’est tellement plus facile de croire le gars qui te dit de belles paroles plutôt que la fille qui te montre le vrai visage de ton copain. Ne sois pas trop déçue le jour où tu découvriras qu’il t’a trompé, si ce n’est pas déjà fait, déclares-tu avec un faux sourire.
-Retire ce que tu viens de dire.
-Pourquoi ? Tout le monde sait qu’il n’est pas fidèle.
-Il est différent avec moi, insiste Jessica et tu secoues la tête.
-C’est ce qu’il te fait croire mais la vérité c’est qu’il va voir ailleurs tout en te gardant sous le coude.
Le bruit de la claque résonne dans le parking du lycée. Tu regardes Jessica avec de grands yeux alors que tu te tiens la joue. Pour toi, c’est la goutte de trop, tu réponds à son attaque en lui tirant les cheveux. Le cri de Jessica alerte les adultes alors que ses amies essayent de défaire ton emprise. Tu continues à lui dire ses quatre vérités alors que deux bras s’enroulent autour de ton corps et t’éloignent de Jessica. Être séparées ne vous empêche pas de continuer à vous insulter et à essayer de vous sauter à la gorge à nouveau jusqu’à ce que monsieur Jenkins arrive.
-Ça suffit ! Mais qu’est-ce qui se passe ici ?
-Elle m’a attaqué ! ment Jessica en te pointant du doigt.
-Quoi ? C’est toi qui m’a giflée en premier.
-C’est faux, monsieur, on l’a vue ! ajoute une amie de Jessica.
-Elles mentent, Jessica l’a tapée en premier.
En regardant derrière toi, tu réalises que celui qui t’a retenu et qui te défend n’est autre qu’Eddie Munson. Tu ne l’avais même pas vu dans les alentours et tu ne t'attendais certainement pas à ce qu’il prenne ta défense.
-Vous allez sérieusement pas croire les mots de Munson ? questionne Jessica, les larmes aux yeux. Il est toujours contre nous ! Il dirait n’importe quoi pour nous attirer des ennuis. Je suis la victime dans l’histoire…
-Tu dis n’importe quoi, tu…, l’interromps-tu avant que monsieur Jenkins attire votre attention.
-Stop ! J’en ai assez. Chez le principal, tout de suite !
Et c’est ainsi que tu te retrouves pour la première fois dans le bureau de monsieur Higgins. Tu n’arrives pas à croire que la situation ait dégénéré à ce point. Le pire ce n’est pas d’entendre le discours réprobateur du principal, c’est d’être témoin de la déception de ta mère à tes côtés pendant qu’il le fait.
Alors que le principal explique à ta mère et à celle de Jessica ce qu’il s’est passé, tu regardes tes chaussures tout en retenant tes larmes de colère. Quand il a fini de parler, Higgins attire votre attention à toi et Jessica.
-Vous avez quelque chose à ajouter ?
-Je ne l'ai pas attaquée en premier, insistes-tu.
-Tout le monde t’a vue ! rétorque Jessica.
-C’est toi qui es venue m’accuser de voler ton petit ami. Je n’ai rien fait.
-Ouais comme tu n’as rien fait pour briser le couple de Nancy et Steve.
-Monsieur, commences-tu en gardant une voix posée, ça fait plus d’un mois que je me prends des insultes de la part de tout le monde dont Jessica. Elle m’a traité de traînée puis elle m’a giflé quand j’ai dit que son copain n’était pas fidèle. Eddie Munson est témoin, il l’a dit à monsieur Jenkins.
-Munson, celui qui dirige une culte ? Quel témoin fiable ! déclare la mère de Jessica en levant les yeux au ciel.
-Madame, s’il vous plaît, réprimande le directeur. Un témoin contre les trois amis de Jessica, ça n’apporte pas grand chose.
-Et vous n’allez rien faire pour les insultes qui me sont adressées ?
-Y/N, dit ta mère d’un ton sec.
-Je n’ai jamais entendu parler d’insultes à ton égard. Toutefois, tes notes sont de moins en moins bonnes pour une raison inconnue.
-Si vous faisiez plus attention à vos élèves, peut-être que vous sauriez pourquoi.
-Y/N, ça suffit ! te rappelle à l’ordre ta mère avant de se tourner vers monsieur Higgins. Je vous présente mes excuses. J’imagine que Y/N sera punie ?
-En effet, on ne peut tolérer ce comportement. Logiquement, ce genre de situation peut amener à l’expulsion mais étant donné que Y/N a toujours été une élève modèle jusqu’ici, nous allons dire que c’est seulement une mauvaise phase. Y/N aura un mois de retenue et tu devras faire un devoir sur le harcèlement.
Avant que tu puisses protester, ta mère te lance un regard noir. Tu restes silencieuse alors que ta mère s’excuse encore une fois pour ton comportement. L’emprise de ta mère sur ton bras te force à te lever et à quitter le bureau. Elle ne dit rien jusqu’à ce que tu arrives à ta voiture où elle t’ordonne de rentrer à la maison.
Quand tu arrives chez toi, ta mère t’informe que tu es privée de voiture, t’obligeant ainsi à aller à l’école en bus puis, elle te dit de rester dans ta chambre jusqu’à l’arrivée de ton père.
Quand tu refermes la porte de ta chambre, tu laisses enfin tes larmes de colère couler sur tes joues. Tu es frustrée par toute la situation et tu ne t’es jamais sentie aussi seule. Tu t’allonges sur ton lit en boule, cherchant un peu de réconfort. Pendant que tu recherches ce réconfort, ton esprit te ramène à un moment de ta vie où tu l'avais sans avoir besoin de faire un effort. As you search for that much-needed comfort, your mind takes you back to a time in your life when you had it without needing to make any effort.
À un moment, tu avais ce réconfort. Quand tout allait encore bien, il n’était pas rare que Steve vienne chez toi et qu’il te fasse sourire.
Vous étiez en couple depuis trois mois et personne ne savait pour votre relation. Vous aviez préféré ne rien dire, voulant chérir ce que vous aviez. Grâce à votre relation, vous vous sentiez moins seuls, vous aviez enfin l’impression que quelqu’un s’inquiétait pour vous, c’était pourquoi tu étais si bien avec lui. Par conséquent, vous vous voyez quand vos parents ne sont pas chez vous. Ne voulant pas rester seule une autre nuit, tu avais invité Steve à venir chez toi. Étant dans la même situation, Steve avait sonné à ta porte une trentaine de minutes plus tard.
Allongés dans ton lit, vous profitiez de la présence de l’autre après votre premier moment intime que vous veniez de partager. Steve a ses bras autour de tes hanches, plaquant ton dos contre son torse.
-Tu sais, avait commencé Steve en murmurant à ton oreille, peut-être que tu es en retard pour être mon premier amour, mais tu seras toujours mon préféré. J’aime ce qu’on a.
-Moi aussi. Je t’aime beaucoup, Steve, avais-tu dit en te retournant pour le regarder.
-Je t’aime beaucoup aussi, avait-il répondu en t’embrassant tendrement.
Tes pensées sont interrompues par la voix dure de ton père t’ordonnant de descendre. Tu essuies rapidement tes larmes et te prépares pour ce que tes parents s'apprêtent à te dire. En descendant les escaliers, ton père te fait signe d’aller dans la cuisine. Tu t’assois alors que tes parents restent debout de l’autre côté de la table, une expression sévère sur leur visage.
-C’est quoi cette histoire que ta mère m’a raconté ? Tu te bats maintenant ? s’indigne ton père.
-Je ne faisais que me défendre, Jessica m’a attaqué en premier.
-Pourquoi est-ce qu’elle t’aurait attaqué ? Je connais son père, c’est une fille adorable.
-Elle m’a insulté de traînée et elle m’a accusé de lui voler son petit ami alors que je n’ai rien fait.
-Pourquoi est-ce qu’elle dit que c’est le cas alors ? questionne ta mère, agacée.
-Parce qu’elle est contre moi, comme tout le monde dans ce lycée !
-Baisse d’un ton, jeune fille, t’ordonne ton père.
-C’est par rapport à ce qu’elle dit sur Steve et Nancy, n’est-ce pas ? veut savoir ta mère avec un regard accusateur.
-Oui, on m’accuse d’avoir brisé leur couple alors que c’est faux.
-Parce que tu n’as jamais rien fait avec Steve peut-être ?
-Comment tu…, commences-tu, surprise de découvrir qu’elle sait.
-C’est une petite ville et tu pensais vraiment que les voisins ne te verraient pas faire rentrer un garçon dans notre propre maison ?
-Tu as fait venir un garçon en douce ? s’énerve ton père.
-Et d’après madame Johnson, ça a duré pendant plusieurs mois, précise ta mère. Tu n’as pas honte de toi ?
À cette phrase, le peu d’espoir que tu avais concernant tes parents disparaît. Tu n'arrives pas à croire que ta propre mère soit contre toi. Tu commences à t’habituer à la réputation que l’on t’a faite, mais entendre ta propre mère sous-entendre que tu es moins bien à cause de ta relation est le coup de grâce. Tu n’arrives pas à comprendre comment aimer un garçon a pu à ce point tout détruire.
-Steve et moi, on s’était mis en couple après sa séparation avec Nancy, je lui parlais à peine quand il était encore avec elle. Steve était mon petit ami et on a rien fait de mal ! te défends-tu, sentant les larmes monter.
-Bien sûr et tu n’as rien fait de mal quand tu as attaqué cette pauvre Jessica ?
-Pauvre Jessica ? Elle m’a insulté et frappé. Je n’ai rien fait. Pourquoi est-ce que vous ne voulez pas me croire ? Je suis votre fille et pourtant, vous préférez croire Jessica que moi.
-Les faits sont là ! tonne ton père. Et puis, on aurait dû agir il y a un moment, tu as vu tes notes aussi ? Tu penses vraiment réussir ton année ainsi ?
-Mes notes se dégradent parce qu’on me fait vivre un enfer au lycée.
-Arrête de te victimiser ! On en a assez de ton comportement. Tu as intérêt à remonter la pente et très vite. Monte dans ta chambre, tout de suite ! Et tu n’oublieras pas de faire tes excuses à Jessica.
Fatiguée de crier dans le vide, tu ne réponds pas à l’ordre de ta mère et cours te réfugier dans ta chambre. Énervée, tu fais claquer la porte derrière toi. En temps normal, tu aurais peur de recevoir d’autres réprimandes, mais à cet instant précis, c’est le cadet de tes soucis.
Tu te jettes sur ton lit et tu te retiens de hurler ta frustration. Tu n’arrives pas à comprendre comment tes propres parents ne te défendent pas. Ils n’ont même pas essayé de t’écouter, ils n’ont fait que de te blâmer encore plus. Tu sais que c’est idiot, mais une part de toi espérait qu’ils essayeraient de te comprendre. Tu avais tort. Personne n’est de ton côté. Tu ne le pensais pas possible, pourtant, tu te sens encore plus seule.
Si tu pensais déjà être l’ennemi public numéro un, quand tu retournes en cours le lendemain, tu réalises que c’est pire. Tout le monde te lance des regards de travers, les insultes se font plus nombreuses comme les messes basses. Tu te fais encore plus discrète que d’habitude - si c’est possible - restant dans ton coin.
Finalement, tu te dis que tu ne recommanderais à personne de sortir avec des garçons qui ont des exs, ça ne vaut pas toute la douleur et le harcèlement qui vient avec, surtout si ledit garçon vous ignore.
Quand tu vas à ton dernier cours de la journée, tu aimerais pouvoir dire que tu t’apprêtes à enfin respirer, mais tu as ta retenue. Tu vas devoir rester au lycée encore quelques heures.
En t’asseyant à ta table habituelle de ta salle d’histoire, tu poses ton cahier sur ta table. Tes yeux se posent sur la dernière page où tu as écrit jusqu’à ce qu’ils dérivent sur une inscription gravée sur ta table : “la traînée d’Hawkins = Y/N”. Tu ne découvres pas ces mots, c’est d’ailleurs ces mots sur cette table qui t’ont fait réaliser que ta vie allait changer sans que tu puisses réagir. Malgré le temps, ces mots te font toujours l’effet d’un coup de poignard. Tu te rappelles encore de ce moment où tout a basculé.
Tu étais derrière le lycée avec Steve. Vous étiez en couple depuis quatre mois mais contrairement aux trois premiers, ça n’allait plus entre vous. Vous n’étiez plus sur la même longueur d’onde. Peu importe tes efforts pour essayer de le garder auprès de toi pour sauver votre couple, ça se finissait toujours en dispute. Le sujet principal était que tu étais plus investie dans votre relation que Steve. Tu avais notamment remarqué ceci quand tu avais essayé d’être plus proche de lui au lycée.
-Je ne t’en demande pas beaucoup Steve ! Je demande pas à t’embrasser avec la langue devant tout le monde, je veux juste pouvoir au moins te parler sans que tu m’ignores. Je suis ta petite amie et pourtant, on dirait que je suis inconnue pour toi, avais-tu demandé, à la fois énervée et désespérée.
-T’as dit que tu voulais garder notre relation pour nous, avait rétorqué Steve en évitant ton regard.
-C’était avant que ça devienne plus sérieux entre nous. Je t’aime beaucoup et je veux pouvoir dire que tu es mon petit ami.
-Je sais mais tu sais avec Nancy…
-Pourquoi est-ce que tu parles d’elle ? Elle a avancé, contrairement à toi ! Elle est avec Jonathan, je pense qu’elle s’en fiche si tu es de nouveau en couple. Pourquoi est-ce que tu cherches des excuses ? Je croyais que tu m’aimais beaucoup aussi.
-C’est le cas.
-Ah bon ? On dirait pas ! t’étais-tu offusquée. J’ai l’impression d’être seule dans cette relation. À chaque fois que je fais un pas vers toi, tu me repousses un peu plus. Je commence à en avoir marre. Je ne sais même pas pourquoi je continue à essayer de sauver notre couple alors que c’est clair que tu t’en fiches, avais-tu fini en rentrant à l’intérieur du lycée.
-Y/N, attends…, avait-il essayé de te retenir
-Non, c’est fini, Steve !
Ce jour-là, tu avais mis fin à ta relation avec Steve, signant aussi la fin de ta tranquillité au lycée. Pendant que vous vous disputiez, quelqu’un vous avait entendu et avait tordu toute l’histoire. Avant que tu puisses réagir, quelques jours plus tard, les rumeurs avaient commencé à tourner au lycée disant que tu avais ruiné le couple de Nancy et Steve en le séduisant. Tu n’avais rien pu faire pour corriger les rumeurs. Juste parce que tu avais aimé un garçon, on t’avait jugé comme une briseuse de couple et tu devais accepter ta sentence.
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Chapitre 5, "Peur de rien !", dans lequel Aurélie et Oliver se castagnent
11 septembre 2022, 8 heures 21, salle de métamorphose, PDV Aurélie Becker.
Grommelle, grommelle, grommelle. (Ouais décidément J’ADORAIS ce verbe) Et ce cours qui n'en finit pas. Grommelle, grommelle, grommelle. Et ce fichu bal de rentrée général dans deux jours. Grommelle, grommelle, grommelle. Et ce satané Bol qui a été ensorcelé par ces démons de jumeaux Parrish pour me faire passer la plus minable soirée de ma vie entière. Grommelle, grommelle, grommelle. Et ce cours qui n'en finit pas. Je l'ai déjà dit ? Pardon.
Hier soir, McGonagall a parlé pendant trente-deux minutes onze secondes sans s'arrêter. C'est beaucoup. Elle explose son propre record, qui est de vingt-neuf minutes cinquante-cinq secondes d'affilée. Oh, pitié, enlevez-moi cet air ahuri de votre visage et, pour l'amour du ciel, ne me dites pas que vous n'avez jamais égrené les secondes lorsque quelqu'un vous faisait la morale. De toute façon, je ne vous croirais pas. Il n'y a que deux personnes au monde qui ne l'ont jamais fait, et ces personnes ne sont pas des joyeux drilles : Oliver Ruewen et Lilas Ames. Alias le parfait couple, ennuyeux à mourir. Sauf qu'ils ne sont pas en couple.
(« Pour l’amour du ciel”, “de joyeux drilles »… Aurélie a 80 ans ou quoi ?? Et comment elle fait pour compter ? Elle a une montre ? Aurélie Becker possède une montre ???)
- Miss Becker !
Voilà qu'on m'interrompt encore alors que je suis plongée dans mes pensées ! Ce que cela peut m'agacer, des fois (tout le temps) ! (OHLALA L’HEROINE DE FANFICTION WATTPAD)
- Oui ?
- Puis-je vous rappeler quelques petites choses ? me questionne ma professeure de métamorphose, Emma Callidus.
- Allez-y...
Je me suis retenue de lui dire "si ça peut vous faire plaisir...". (Wouloulou qu’est-ce-qu’elle est sassy)
- Premièrement, nous sommes en cours, et en cours, il faut écouter. Deuxièmement, votre insolence et votre effronterie commence sérieusement à me taper sur les nerfs, et je ne suis pas la seule. (genre ok en général mais là elle était juste distraite) Troisièmement, ce n'est pas parce que votre particularité vous dispense d'exercer la métamorphose pratique que vous devez en plus vous croire au-dessus de faire vos devoirs. (D’où le fait d’être Née-Animagus lui donne le pouvoir de réussir tous les sorts de métamorphose ??? mdr)
Hébétée, je levai les yeux vers la directrice des Serpentard. La colère monta en moi, irrépressible. Je fermai les yeux et m'envolai par la fenêtre, transformée en Phénix. (Euh je euh je quoi) J'entendis les élèves crier (pourtant, tout le monde ou presque connaissait ma particularité...) et la prof m'avertir que ce sera mon premier avertissement.
Excusez mon langage vulgaire, mais je n'en ai absolument rien à secouer. (OHALAAAALAAAAA C’ÉTAIT TELLEMENT VULGAIRE) Certains (comme Ruewen) pensent que je suis irrespectueuse, mais c'est faux. Simplement, j'ai du mal à m'empêcher de dire ce que je pense, c'est comme ça, je suis quelqu'un de franc et d'honnête. Et d'incorrigiblement bavard, aussi. On ne se refait pas. (jE sUiS pAs UnE cOnNaSsE jE sUiS jUsTe FrAnChE)
Pendant que je plane au-dessus du château, je repense à ce que m'a dit Ruewen, hier : .Deathly Hallow, en recrutant ses Mangemorts, va briser des familles ! Des parents vont partir rejoindre le Clan de l'Ombre, et l'étau se resserera autour de leurs enfants ! Rejoindre l'Ombre ou mourir ! Ces familles sont maudites depuis le jour où la Marque des Ténèbres est apparue que le bras d'un de ses membres ! Depuis ce jour, tous les autres sont... Condamnés. Tu n'es qu'une sans-coeur complètement tarée, fi-fille à sa maman qui n'a jamais connu la douleur !
(Miam le copié collé)
C'est bien mal me connaître, mon p'tit Ruewen. Personne ne me connaît vraiment. Sauf peut-être Poema, ma meilleure amie. Que dis-je, ma soeur de coeur. Poema a ce don (en plus de celui des bois) qu'elle voit au-delà des apparences. Elle est la seule à savoir que lorsque je ris, je ne suis pas forcément heureuse. (AHLALA QUEL DON INCROYABLE ! Genre c’est la SEULE personne de tout l’entourage d’Aurélie à s’intéresser à ses émotions ?? lol) Et je ris souvent.
Mon problème ? J'ai les yeux bleus. Non, je plaisante, je plaisante souvent pour éviter d'affronter les problèmes, les fuir lâchement, cacher ma peur et mes émotions sous une bonne couche d'humour. On appelle ça du cynisme, moi j'appelle ça mon arme de défense. Une émotion pour m'empêcher d'en ressentir une autre ; c'est comme ça que je fonctionne depuis toujours et pour toujours. (Oui d’accord. Mais euh. C’était pas drôle en fait. Don’t be such a fucking pick me girl.)
Je suis d'une sensibilité à fleur de peau, en partie à cause de mon don (ma malédiction) d'empathe. Les émotions des autres, toute ma vie, m'ont empêchée de vivre les miennes pleinement. (Si tu le dis.) Je m'accroche à tous les instants de bonheur que je trouve, j'en crée parfois, pour me faire une sorte de réserve en cas de coup dur.
Mon problème, c'est que je ressemble à mon père. Ce père sans nom, sans visage, qui me hante et me poursuit. Car il est en moi. J'ai essayé de l'en faire sortir (EXORCISME), mais il fait partie de moi et aller à l'encontre de cette évidence revient à renier ma personnalité. Rebelle, insolente, incorrigible, totalement imparfaite... Je me demande quel genre d'homme était mon père. Un farceur, sans aucun doute, s'il me ressemble. Il possédait sans doute un grand courage, car le Choixpeau m'a dit qu'il se souvenait l'avoir envoyé à Gryffondor sans hésitation. Un coeur aussi pur que son sang. (Hein quoi ?? Mais qui dit ça ???) Il voulait m'aider à réaliser le même parcours, à marcher sur ses traces, mais j'ai refusé. Ce destin qui était celui de mon père ne m'appartenait pas, et si c'était le cas, cela m'éloignerait encore plus de ma mère, mon opposé parfait.
Ma mère, Anna Becker, Serdaigle Née-Moldue. Et mon père, Machin Chose, Gryffondor de Sang-Pur. C'est les seules choses que je sais de mes parents, pourtant je vis avec ma mère depuis toujours. Le semblant d'attention qu'elle me donne, j'y ai droit lorsqu'elle me rend une copie (le plus souvent brillante ou désastreuse, ça dépend de mes humeurs) en cours de sortilèges. Eh oui, ma mère est professeur à Poudlard, et directrice de ma maison. Je n'avais pas pensé à cela lorsque j'ai mentalement supplié le Choixpeau de m'envoyer à Serdaigle, pour la rendre fière de moi, elle qui me semble si inaccessible avec ses cheveux blonds parfaits et sa posture toujours majestueuse. (C’est si différent maintenant. Aurélie version actuelle a abandonné depuis longtemps l’idée de plaire à sa mère. Et le Choixpeau ne fait pas des miracles : Aurélie est une Gryffondor, profondément, donc elle va à Gryffondor. C’est pas une machine à exaucer les souhaits.)
Mais voilà que ce sadique de professeur Lenoir brise mes rêves et mes espoirs - que ma mère se voie en moi et qu'elle me LAISSE TRANQUILLE A LA FIN !!! Hum. Désolée, je m'emporte. (MAIS MEUF tu t’en doutais pas que tu n’étais pas vraiment de Serdaigle ? Ta personnalité ?? Non ???)
Je me pose et me retransforme. Je me laisse choir (OK la bourge) sur l'herbe douce et me prend la tête entre les mains, lorsque je ressens l'énergie de mon pire ennemi. (MADAME IRMA)
- Ne me dis pas que t'existes encore, toi, grommelais-je sans bouger.
Pas de réponse. Je lève la tête. Il est à vingt mètres de moi, dans la même position. Une vague de tristesse me fait tressaillir. Je m'énerve et m'avance vers lui les poings serrés.
- T'es pas capable de te contrôler ou quoi ?! Je ressens tes émotions depuis là-bas, fis-je avec un signe du bras, mais il ne me regardait pas.
Pas de réaction.
- Qu'est-ce-qui t'arrive ?! Ta maman t'a pas appris à répondre aux gens quand ils te parlent ?! le provoquais-je.
- NE ME PARLE PAS DE MA MERE ! hurla-t-il en me fuyant. (OHLALAAAAAA MOMMY ISSUES…)
OK... ai-je le temps de penser avant de tomber à terre.
Mon ventre se tordit, ma tête fut comme serrée dans un étau, et une douleur indescriptible s'empara de moi. J'eus envie de me jeter dans le lac pour qu'elle disparaisse. C'était intenable. C'était ce que ressentait Ruewen... (Soupir)
Je poussai un hurlement de douleur, qui le fit se retourner. Je m'efforçais de rester consciente. Puis la vague s'éloigna aussi soudainement qu'elle est venue. (Ah ok) Je haletais. J'ouvris les yeux, qui rencontrèrent ceux de Ruewen. Je me mis debout malgré ma faiblesse. (Soupir, soupir, soupir)
- On n'a pas idée d'être aussi malheureux ! m'écriais-je, bras levés, avant de me rendre compte de ce que je venais de dire. (GROS SOUPIR. ENORME SOUPIR.)
Je laissais retomber mes bras. Le mot "désolée" me brûlait les lèvres, mais n'arrivait pas à les franchir.
- Je... Je... Euh... Dé...
- C'est si dur pour toi de t'excuser, se moqua-t-il. Je pensais que c'était juste de la mauvaise volonté, mais t'y arrives vraiment pas en fait.
- Excuse-moi, mais je ressens une si forte tristesse que je n'arrive pas à prendre ton ironie lamentable au premier degré, répliquais-je du tac au tac. Je suis télépathe, mais je me suis fixé une règle : ne jamais lire dans les pensées des autres qu'en cas d'absolue nécessité. (Wow she’s such a morally perfect angel) Alors... Dis-moi.
- T'en as rien à foutre de toute façon. Attends, télépathe ? Tu ne cesseras donc jamais de...
- Faire mon intéressante ? Non.
- Je voulais plutôt dire "m'étonner", mais si tu insistes...
Son aura me confirma ses dires. Il était sincère. J'en apprendrais décidément tous les jours.
- Je fais aussi de la télékinésie, si ça t'intéresse. (NON ! NON ! ARRETE MAINTENANT !! Putain, je me demande vraiment à quel moment je me suis dit « on va lui donner QUATRE pouvoirs uniques, surpuissants et absolument pas explicables dans l’univers HP.)
- Tout ce qui te concerne ne m'intéresse pas, Becker.
- C'est ma réplique, ça.
Il me sourit. Il n'a pas de fossettes. C'est dommage. (C’est quoi ce… C’est quoi cette réflexion à deux balles ???? Mdrrr ça se voyait trop que j’essayais d’être originale parce que généralement dans les fanfictions, il y a toujours ce moment où le mec a des fossettes et c’est trop mignon.)
- C'est quoi ton problème avec ta mère ?
- Et toi, c'est quoi ton problème avec la tienne ?
Je restai sans voix. Il avait... !
Deviné...
- Ca ne te regarde pas, décidais-je.
- Toi non plus.
Je haussai les épaules.
- Tu me vois donc obligée de pénétrer dans ton esprit...
Je fermais les yeux et fis semblant de m'apprêter à lire ses pensées. (Oh le côté Serpentard)
- T'es folle, Becker ! Arrête ça tout de suite ! Ma mère est une Mangemorte, OK ?! Elle l'est depuis ma naissance, et même avant. Elle a rejoint le Clan de l'Ombre, j'y serais forcé aussi plus tard. (Ah bon ??? Mais d’où ???) Elle m'a trahi et elle a trahi toute ma famille, c'est bon là, t'es contente ?!
Je restai sans voix et renforçais mon bouclier. Des bribes d'émotions me parvinrent quand même, c'est incroyable ce qu'elles sont puissantes. Je n'ai jamais vu ça, et à présent je comprends pourquoi...
Je m'approchais de lui, gênée, et lui avouai :
- Je n'ai pas pénétré ton esprit et ne le ferais jamais. C'est terrible ce qui arrive à ta famille. Désolée...
Cette fois-ci, je n'avais eu aucun mal à prononcer ce dernier mot.
- T'es jamais en cours, toi, donc ? On t'a encore virée ?
Pffff ! Exagération totale.
- Non ! je proteste. Je me suis... disons, envolée.
- Envolée ? répète Ruewen.
- T'es au courant de rien ou quoi ? (Mais meuf t’es pas le centre du monde)
- De quoi ?
- Je suis Née-Animagus.
- Animagus ? A ton âge ?
- Née-Animagus, crétin. Je suis née avec le don de me transformer en Phénix.
- En Phénix ? Pas en petit lapin mignon ? (Ces moqueries à deux balles, vraiment, j’en ai marre. Ils alternent entre être hyper insultants, fondamentalement méchants pour rien, et se disputer comme des gamins.)
Mon Patronus était un lapin.
- Non, en Phénix, débile, Phéééé.... Niiiiix...
- J'ai compris.
- Quoi, tu ne me crois pas ?! Tu veux une démo, peut-être ?
- Non merci, Miss Superwoman.
- Gna gna gna.
Je haussai les épaules.
- La prof a dit que j'étais insolente, bla bla, que je n'écoutais rien et me fichais de tout, bla, bla.
- Ce n'est pas totalement faux, si ?
- C'est absolument, complètement et affligemment faux ! le contredis-je en agitant les bras comme lorsque je vole. Au contraire, je ne me fiche de rien ! Tout me bouleverse, le désavantage d'être empa...
Je me rends soudain compte que c'est moi qui parle. (CHRISSY WAKE UP) Je m'interromps immédiatement, mortifiée.
- Oublie, Ruewen. Oublie immédiatement tout ce que je viens de te dire avant que je cède à la tentation d'utiliser une potion d'Amnésie, ordonnais-je avec un regard dur. (Mais juste assume, merde)
Un peu surpris, il rétorque simplement :
- Tu ne sais pas les faire. (Rigolo)
Pas faux...
PDV externe.
- Ollichou ! Tu es là ? (ça commence mal.)
Ginger Campbell fronça les sourcils. Où était-il donc passé ? Pas à la bibliothèque, ni à la salle commune de Gryffondor. Mais alors, où ?
- Ollichou ?
La jeune Poufsouffle attrapa son écharpe rayée jaune et noir et sortit par un passage secret. Elle reserra (je me relisais pas ou quoi ??) les pans de sa cape autour d'elle pour se réchauffer. Ginger était frileuse, et en ce début septembre, elle regretta de ne pas avoir mis des gants.
Elle déambula ainsi, combattant le vent (uniquement dans sa tête, car ce n'était qu'une légère brise qui soufflait sur le parc de Poudlard) pendant quelques minutes, en appelant : "Ollie-chou-u-u-u-uuu !" continuellement. Elle finit par apercevoir une silhouette, accroupie près du lac. Non... Deux silhouettes. Des cheveux bruns en bataille et... des boucles blondes. Ce ne serait quand même pas...
- Aurélie Becker, souffla-t-elle, et la chaleur brûlante de la colère chassa sa sensation de froid.
Elle s'avança comme une Chauve-Furie et hurla :
- Ollichou ! Qu'est-ce-que tu fous avec elle ?!
- Ohlà, du calme, blondinette, essaya de la calmer Aurélie en fronçant un seul sourcil (une autre particularité chez elle – MAIS TOUT LE MONDE SAIT FRONCER UN SEUL SOURCIL PUTAIN STOP AVEC CE VIBE MARY SUE). Le jour où je voudrais te le piquer, ton Ollichou, il pleuvra des Scroutts à Pétard.
Ginger ne se calmait pas. Elle éclata en sanglots. (Wow… Elle va bien ?) Aurélie ne cilla pas. Oliver lui jeta un coup d'oeil embêté. Même pas en colère. Juste embêté.
- Ginger...
- Tu ne m'as pas appelée Ginny !
- Euh... Ginny...
- Non, c'est trop tard ! Fais des câlinous à l'autre blondasse si ça peut te faire plaisir, mais entre nous, c'est ter-mi-né !
Mais woah… C’était la scène de rupture la plus insupportable, simpliste et pathétique de l’Histoire de l’Univers. Quelle image des femmes amoureuses j’avais ??
Elle partit en courant. Aurélie ouvrit la bouche, puis la referma.
- Merci, dit Oliver.
- Merci ? répéta la jeune Serdaigle, perplexe.
- Elle me soûlait... Gna gnaaaa, Ollichou... l'imita Ruewen moqueusement. (Ben pourquoi ne pas l’avoir quittée ?? Ou ne PAS être sorti avec elle ? VU QUE TU L’AIMAIS PAS ??? C’est abordé comme si c’était un sujet tellement osef, mais il a eu une relation amoureuse avec une meuf qu’il aimait pas, juste pour noyer ses sentiments pour Aurélie qui sont pas des sentiments encore, juste, il aime son parfum… et c’est elle qui est dépeinte comme la folle qui surréagit ??)
- Pas faux. Ah, ben de rien alors.
- Hé, ça te dit que l'on conclue un pacte ?
- Un pacte ?
- Bon, Becker, t'arrêtes de répéter tout ce que je dis ? Un pacte, celui d'être copains comme cochons le soir du bal, le 13 septembre. Ca éviterait d'apporter aux jumeaux la satisfaction de nous voir passer une mauvaise soirée.
Aurélie garda la silence pour réfléchir.
- D'accord. BFF pour un soir. Ca me va.
Elle tendit la main pour sceller le pacte, mais l'enleva aussitôt. Oliver secoua la tête, ironique.
- Ouais, t'as raison, on n'est pas encore le 13 septembre. (On est pas encore le 13 ???? Ca va être long putain.)
Ravie de voir qu’ils peuvent être matures une fois toutes les 45 pleines lunes.
~
13 septembre 2022, 20 heures 28, Grande Salle, PDV externe.
- Ca va, tu n'es pas affreusement laide, lâcha Oliver Ruewen du bout des lèvres.
En vérité, Aurélie Becker était ravissante. Sa robe était de la même couleur que le bleu de ses yeux, un bleu myosotis. Elle lui arrivait aux genoux. De petits sequins d'or lui pendaient dans son dos, recouvert de dentelle bleue. Comme bijoux, elle avait mis une simple chaîne avec son prénom et des boucles d'oreilles, tout cela en or. Ou en toc. Elle n'était pas près de le dire et, de toute façon, elle ne savait pas les distinguer. Elle n'était pas maquillée, comme à son habitude. (SHE’S NOT LIKE OTHER GIRLS)
Sur le chemin de la Grande Salle, dans les escaliers fous, comme on les appelait à Poudlard, il avait croisé Ginger, avec une robe dorée et brillante comme de l'or. Sa bouche était rouge vif, et ses yeux étaient maquillés en vert foncé. Ses cils, enduits de mascara, avaient l'air de mouches qui papillonnaient. (La comparaison tellement stupide alors que Ginger n’était même pas une rivale…) C'était impossible en soi, mais Ginger était assez étonnante dans son genre. (Hein ???)
Diana Rosewood, sans mauvais jeu de mots, était habillée comme une princesse, avec une robe courte et rouge. (Parce que C’EST une princesse, vous avez compris ? hahahahahaa…) Ses longs cheveux blonds était retenus en un chignon haut et flou, elle parassait (RELIS-TOI) tout droit sortie d'une pub pour la marque moldue Chanel.
Poema avait enfilé une robe aux couleurs de sa maison. Ses cheveux châtains avaient des reflets caramel à la lueur des bougies, ils étaient lâchés avec un naturel carastéristique (RELIS-TOI) de la jeune Poufsouffle.
Estelle avait enfilé une petite robe noire qui la changeait du tout au tout ; ses boucles rousses étaient pour une fois coiffées. Elle jetait à Mike, lequel avait enfilé en toute simplicité un jean, une chemise blanche et sa cravate d'uniforme, des regards énamourés.
Comme à son habitude, la soeur jumelle de Mike en avait fait des tonnes : maquillage voyant, bouche rose nacrée, fard bleu marine et argent, et robe de couleur - devinez - lilas.
Les jumeaux avaient mis la même tenue, histoire qu'on les confonde - ils aimaient bien embêter leur monde. Pantalon noir, chemise rouge aux couleurs de Gryffondor. Avec le prénom de l'autre écrit sur la main. Bien sûr. (Ils me font rire.)
Andy avait fini par inviter Minna pour le bal. Celle-ci portait évidemment une robe violette (sa couleur préférée) brodée d'argent. Ses cheveux étaient tressés, et Andy semblait complètement accro. Amy avait bien sûr décliné l'offre de Karl, celle de l'accompagner audit bal (pour être plus vulgaire, elle lui a mis un beau râteau). Amy était sublime dans sa robe verte, c'était l'une des seules filles de septième année qui marchait avec des talons aiguilles à la perfection. Le prestige de la Serpentarde (On n’accorde pas. Les noms. Des maisons.) faisait des ravages, en particulier chez Karl Parrish. Oliver se devait d'être honnêtre envers son ami, aussi l'avertit-il qu'il avait un peu de bave, là, sur le menton... (Beurk. Calme tes hormones, Karl.)
- Non, le contredit Karl en s'essuyant promptement. Alors, elle est là, ta cavalière ?
Oliver le fusilla du regard.
- Elle ne le serait pas si ces messieurs (il indiqua Andy d'un mouvement de tête, puis son jumeau) n'avaient pas pour hobby de faire chier les gens.
- Oh, ça vaaa, et puis je croyais que vous aviez conclu un pacte pour arrêter de vous détester ?
- Qui t'a dit ça ?
- J'ai mes sources à la table des Serdaigle.
- Mike Ames ?
- Dans le mille. Alors ?
- Je n'ai pas conclu un pacte avec Becker pour qu'on arrête de se détester, mais pour qu'on fasse semblant, nuança Ruewen en haussant les épaules.
- Si tu n'es pas son pote pour ce soir, c'est pour qui que tu t'es fait aussi beau ? (Parce que… c’est un humain décent ??)
Oliver le regarda d'un air ahuri, et s'abstint de répondre. Il avait enfilé une chemise bleue et un pantalon anthracite à la va-vite. Il haussa les épaules et reporta son attention sur un lustre.
- Tu vas pas lui dire salut ?
- Faut d'abord qu'elle explique à ses perruches notre pitit pacte. (A CE POINT ?? Mais ils vont juste… se parler comme 2 personnes matures ?)
- Ah... (CETTE LIGNE DE DIALOGUE EST INUTILE)
Aurélie arriva vers les deux garçons, en Converse. (SHE’S SO NOT LIKE OTHER GIRLS)
- Salut les cons, quelle belle soirée !
Oliver ouvrit la bouche... Et se ravisa. Il parvint à sourire après un gros effort.
- Salut Beck...
Il fit une grimace de dégoût très peu masquée avant de rectifier :
- Aurélie. (Pfffff je vais loin…)
- Salut, Ruewen. Pardon, Oliver. Sérieux, c'est quoi ce prénom ?! Heureusement que t'es pas le frère de Poema !
Oliver ravala son envie d'en finir et parvint à la regarder d'un air perplexe.
- Hein ?
- Ben... Oliver Ollivander.
Aurélie rit. Il leva les yeux au ciel. Il n'allait pas y arriver.
- Si j'étais le frère de ta perruche, tu...
- Te serais tué, et je n'aurais pas eu l'immense bonheur de te connaître.
- Becker, 'tain, fais plus jamais ça !
- Faire quoi ?!
- Lire dans mes pensées, là, ça soûle, ça devient limite gênant, en fait !
- Môsieur Ruewen est gêné ? Je te l'ai dit, je te connais, je n'ai pas besoin d'entrer dans ton esprit régugnant pour deviner les piètres réparties que tu vas me balancer dans la minute.
- Hé, vous êtes pas censés être amis jusqu'à demain ? intervint Karl.
- A minuit, je te trucide, promit Oliver.
- Rendez-vous à minuit, alors ! le provoqua son ennemie, glaciale.
Ils s'entreregardèrent et se défièrent silencieusement. Puis Karl tenta de détendre l'atmosphère.
- Vous êtes a-mis ce soir...
- FERME-LA ! ordonna Ruewen. C'est par ta faute qu'on est obligés de copiner pour danser ensemble à... Oh non. Je devrais la toucher. (Mais wesh…)
- Si tu savais combien de mecs en rêvent ! ironisa Aurélie. (MAIS QUI ??? QUI ???? PERSONNE N’A JAMAIS CRUSHE SUR TOI AURELIE CALME TOI)
- Je dirais entre zéro et... zéro et demi. J'ai bon ?
- Zéro trois quarts.
- Tsss. (Trop drôle.)
- Laisse tomber, on est obligés d'ouvrir le "bal" (Aurélie fit des guillemets avec ses doigts avec un air moqueur)...
- Autant y aller tout de suite, chère amie, parce qu'avec toi on est toujours en retard ?
- On ? Je croyais que tu étais Mr Parfait ?!
- Tu !
Aurélie haussa les épaules en soupirant.
- On est amis, OK..? On se crêpera le chignon à minuit. (C’EST TELLEMENT CON CE RESSORT SCENARISTIQUE DU OUI ON S’OBLIGE A ETRE POTES GENRE OIERGEOGJRK)
Oliver ne put s'empêcher de rire (Se crêper le chigon ? Non mais quelle expression ringarde ! se dit-il. Qui l'utilise de nos jours à part Becker ?!), (il a raison, c’est une mamie) et Aurélie trouva qu'il serait limite potable s'il souriait de temps en temps. C'en était de même pour la plupart des gens, ainsi la jeune Serdaigle aimait à faire des blagues pour détendre leurs visages et ressentir ainsi des émotions positives. (La description hyper scientifique d’un SOURIRE t’sais) Si son pouvoir d'empathie pouvait lui être bénéfique, elle n'allait pas s'en priver. Ressentir les émotions des autres la vidait de l'intérieur, ou plutôt la remplissait de telle façon à ce qu'elle ne puisse plus ressentir les siennes. En quelque sorte, cela avantageait la jeune fille. (Va chez un psy Aurélie. Et btw, c’est tellement cliché.)
Oliver, lui, s'interrogeait : comment parvenait-elle à rire tout le temps, à prendre les choses du bon côté, à essayer d'aider les autres à tout prix, de faire ce qu'elle voulait quand elle voulait. Cette liberté d'agir et de pensée, chez la Serdaigle, intriguait le jeune homme. Il n'avait aucun don, mais sentait cette aura purement Gryffondor qui émanait d'elle à chacun de ses actes ou paroles. (C’est tous des Madame Irma.) Qui en général étaient dans la continuité les uns des autres. Sa dextérité en vol sur balai (Aurélie est une merde en vol sur balai, trop maladroite), ses qualités d'attrapeuse (MDR) comme son enthousiasme de commentatrice. Et ce, qu'il pleuve, neige, vente ou simplement fasse beau. Son énergie, tout simplement. (Marry her already, à quoi ça sert de faire des tartines en prétendant qu’ils se détestent ??)
La musique éclata après un discours de la directrice (que peu avaient enteud (RELIIIIIIIIIIS-TOI) ou seulement écouté), par on-ne-sait-quel sort. Une musique country. Les couples désignés par le Bol il y a deux jours coururent presque (dans certains cas, littéralement) en centre de la Grande Salle (les tables avaient été poussées après le repas des élèves pour un gain de place) et commencèrent à danser. Une jeune fille de cinquième année à Gryffondor dansait d'un pied sur l'autre en s'écriant : "Mes origines ! Mes origines !" Hum. (KNZRMIKRGNKEJE QUI FAIT CA ??? STOP)
- Elle s'appelle Cheyenne White, a confié Karl, et elle est toujours comme ça. Bon, allez-y, vous êtes obligés. Et meilleurs amis.
- Meilleurs, on ne va quand même pas pousser, mais c'est dur ! protesta Aurélie.
- Pour une fois, je suis d'accord avec toi, Becker. Aurélie, se corrigea le Gryffondor de mauvaise grâce.
Ils s'approchèrent avec une démarche gênée "en crabe", en marchant sur le côté. Ils échangèrent un regard las.
- Contrôle tes émotions, grosse brute mentale, inventa Aurélie en lui tendant la main. Je ne tiens pas à mourir parce que monsieur a une vie de merde. (Ca donne des « Camélia tes parents ne t’aiment pas » vibes)
Elle baissa les yeux.
- Euh... Scuse.
- Ca fait longtemps (depuis que je te connais, en fait) que j'ai appris que tout ce qui sortait de ta bouche était du mytho, Becker.
- Moi aussi je t'aime. Allez, viens, on va se foutre la honte en public. (Vous allez DANSER, du calme)
- Cool ! s'écria Oliver, un grand sourire aux lèvres.
Aurélie sourit. Il baissa les yeux vers la main blanche (c’est peut-être inutile de préciser) de la jeune Serdaigle et l'attrapa à contrecoeur. Puis ils se regardèrent, esquissèrent une moue dégoûtée et bizarrement similaire, puis soupirèrent... et allèrent danser.
Bien sûr, ils ne s'éclataient pas autant qu'ils l'auraient voulu étant séparés, mais ils dansaient. Certains les pointaient du doigt, d'autres s'imaginaient des histoires, d'autres prenaient des photos (mais ceux-ci étaient rares). Puis, la danse s'est achevée, et les deux meilleurs ennemis ont rejoint le buffet. Plus question de danser ensemble, ça non ! Ils avaient leur fierté, et leur réputation... Une réputation à tenir. (Mais je… je croyais que le contrat magique les forçait à participer à toutes les danses.. ??)
Au bout de quelques danses que les deux jeunes gens observèrent de loin, Aurélie leva la tête et demanda :
- On va pas se faire la tête toute la soirée ?
- On se fait la tête depuis six ans, Becker, vas pas me dire que tu t'ennuies, soupira Oliver en reposant son verre de jus de citrouille d'un geste désinvolte. (Ben littéralement… stop…)
- Si.
Un silence. Enfin, pas vraiment. La musique résonnait. C'était la chanson préférée de la jeune fille. Son nom était : "We're Ravenclaws".
7am waking up in the dorm rooms
Putting on my robes
Gotta go downstairs
Here coms an owl
Gotta have my mail
- Ce bal était censé être cool. Au lieu de ça, je me retrouve coincée avec... un coincé, justement, marmonna Aurélie pour elle-même. MAIS TU PEUX DANSER TOUTE SEULE DU COUP OU PAS ??? JE COMPRENDS PLUS RIEN !!!
Oliver ne réagit pas. Il semblait perdu dans ses pensées. Aurélie sentit de la tristesse. (Show don’t tell putain. J’ai l’impression que son don d’empathie est juste un moyen d’éviter de décrire les personnages et leurs émotions, par flemme.)
- Ca ne va pas, toi, affirma-t-elle.
Il lui décrocha un coup d'oeil étonné, puis s'insurgea :
- Lâche-moi, Miss Empathe, et vas te remaquiller. (Sexiste)
- Je ne suis pas maquillée, crétin.
- Une énième preuve que t'es bizarre. (SEXISTE)
- Je l'assume.
- C'est bien la seule chose que tu assumes !
- Ca veut dire quoi, ça ?!
- T'es tellement transparente, Becker. Mademoiselle Gryffondor-dans-l'âme voulait aller dans la maison des intellos pour faire plaisir à sa môman ! (MAIS QUEL RAPPORT ? ET POURQUOI IL L’AGRESSE COMME CA ??)
La colère monta en Aurélie comme un poison. Elle la sentait presque, brûlante, remontant ses veines et ses artères, faire pulser son coeur et rougir ses joues. Ses mains se mirent à trembler, et pour parler scentifiquement, sa température corporelle augmenta brusquement. (On sent le cours de SVT de 4ème sur le cœur là) Il lui sembla que le déluge brûlant emportait son coeur. C'était rare pour elle de ressentir ses propres émotions avec une telle puissance. Sans vraiment s'en rendre compte, elle hurla, rugit plutôt. Son cri fut couvert par la musique, aussi personne ne se douta de l'orage intérieur se déroulant en la jeune fille. Les larmes lui montèrent aux yeux, elle tenta de les retenir mais ses digues explosèrent. Les élèves ne remarquèrent vraiment la colère de la Serdaigle lorsque tous les objets de la pièce se mirent à léviter, puis à se fracasser les uns contre les autres. (Coucou Eleven) Aurélie essayait désespérément de retenir cette vague, qui à cause de son pouvoir d'empathe, déferlait d'elle au "monde extérieur". Elle attrapa un verre et le balança contre un mur. Oliver, stupéfié, recula d'un pas. Aurélie s'approcha de lui, les yeux brillant de colère. Le feu qui y brûlait étonna le jeune homme au possible. Il se retrouva à terre, le nez en sang, avant d'avoir eu le temps de dire "Quidditch". Puis la jeune fille furieuse quitta la Grande Salle. La musique résonnait toujours. Persistante.
(Ben oui elle va pas s’arrêter parce que Miss Becker est vénère)
11 septembre 2022, 8 heures 21, salle de métamorphose, PDV Aurélie Becker.
Grommelle, grommelle, grommelle. (Ouais décidément J’ADORAIS ce verbe) Et ce cours qui n'en finit pas. Grommelle, grommelle, grommelle. Et ce fichu bal de rentrée général dans deux jours. Grommelle, grommelle, grommelle. Et ce satané Bol qui a été ensorcelé par ces démons de jumeaux Parrish pour me faire passer la plus minable soirée de ma vie entière. Grommelle, grommelle, grommelle. Et ce cours qui n'en finit pas. Je l'ai déjà dit ? Pardon.
Hier soir, McGonagall a parlé pendant trente-deux minutes onze secondes sans s'arrêter. C'est beaucoup. Elle explose son propre record, qui est de vingt-neuf minutes cinquante-cinq secondes d'affilée. Oh, pitié, enlevez-moi cet air ahuri de votre visage et, pour l'amour du ciel, ne me dites pas que vous n'avez jamais égrené les secondes lorsque quelqu'un vous faisait la morale. De toute façon, je ne vous croirais pas. Il n'y a que deux personnes au monde qui ne l'ont jamais fait, et ces personnes ne sont pas des joyeux drilles : Oliver Ruewen et Lilas Ames. Alias le parfait couple, ennuyeux à mourir. Sauf qu'ils ne sont pas en couple.
(« Pour l’amour du ciel”, “de joyeux drilles »… Aurélie a 80 ans ou quoi ?? Et comment elle fait pour compter ? Elle a une montre ? Aurélie Becker possède une montre ???)
- Miss Becker !
Voilà qu'on m'interrompt encore alors que je suis plongée dans mes pensées ! Ce que cela peut m'agacer, des fois (tout le temps) ! (OHLALA L’HEROINE DE FANFICTION WATTPAD)
- Oui ?
- Puis-je vous rappeler quelques petites choses ? me questionne ma professeure de métamorphose, Emma Callidus.
- Allez-y...
Je me suis retenue de lui dire "si ça peut vous faire plaisir...". (Wouloulou qu’est-ce-qu’elle est sassy)
- Premièrement, nous sommes en cours, et en cours, il faut écouter. Deuxièmement, votre insolence et votre effronterie commence sérieusement à me taper sur les nerfs, et je ne suis pas la seule. (genre ok en général mais là elle était juste distraite) Troisièmement, ce n'est pas parce que votre particularité vous dispense d'exercer la métamorphose pratique que vous devez en plus vous croire au-dessus de faire vos devoirs. (D’où le fait d’être Née-Animagus lui donne le pouvoir de réussir tous les sorts de métamorphose ??? mdr)
Hébétée, je levai les yeux vers la directrice des Serpentard. La colère monta en moi, irrépressible. Je fermai les yeux et m'envolai par la fenêtre, transformée en Phénix. (Euh je euh je quoi) J'entendis les élèves crier (pourtant, tout le monde ou presque connaissait ma particularité...) et la prof m'avertir que ce sera mon premier avertissement.
Excusez mon langage vulgaire, mais je n'en ai absolument rien à secouer. (OHALAAAALAAAAA C’ÉTAIT TELLEMENT VULGAIRE) Certains (comme Ruewen) pensent que je suis irrespectueuse, mais c'est faux. Simplement, j'ai du mal à m'empêcher de dire ce que je pense, c'est comme ça, je suis quelqu'un de franc et d'honnête. Et d'incorrigiblement bavard, aussi. On ne se refait pas. (jE sUiS pAs UnE cOnNaSsE jE sUiS jUsTe FrAnChE)
Pendant que je plane au-dessus du château, je repense à ce que m'a dit Ruewen, hier : .Deathly Hallow, en recrutant ses Mangemorts, va briser des familles ! Des parents vont partir rejoindre le Clan de l'Ombre, et l'étau se resserera autour de leurs enfants ! Rejoindre l'Ombre ou mourir ! Ces familles sont maudites depuis le jour où la Marque des Ténèbres est apparue que le bras d'un de ses membres ! Depuis ce jour, tous les autres sont... Condamnés. Tu n'es qu'une sans-coeur complètement tarée, fi-fille à sa maman qui n'a jamais connu la douleur !
(Miam le copié collé)
C'est bien mal me connaître, mon p'tit Ruewen. Personne ne me connaît vraiment. Sauf peut-être Poema, ma meilleure amie. Que dis-je, ma soeur de coeur. Poema a ce don (en plus de celui des bois) qu'elle voit au-delà des apparences. Elle est la seule à savoir que lorsque je ris, je ne suis pas forcément heureuse. (AHLALA QUEL DON INCROYABLE ! Genre c’est la SEULE personne de tout l’entourage d’Aurélie à s’intéresser à ses émotions ?? lol) Et je ris souvent.
Mon problème ? J'ai les yeux bleus. Non, je plaisante, je plaisante souvent pour éviter d'affronter les problèmes, les fuir lâchement, cacher ma peur et mes émotions sous une bonne couche d'humour. On appelle ça du cynisme, moi j'appelle ça mon arme de défense. Une émotion pour m'empêcher d'en ressentir une autre ; c'est comme ça que je fonctionne depuis toujours et pour toujours. (Oui d’accord. Mais euh. C’était pas drôle en fait. Don’t be such a fucking pick me girl.)
Je suis d'une sensibilité à fleur de peau, en partie à cause de mon don (ma malédiction) d'empathe. Les émotions des autres, toute ma vie, m'ont empêchée de vivre les miennes pleinement. (Si tu le dis.) Je m'accroche à tous les instants de bonheur que je trouve, j'en crée parfois, pour me faire une sorte de réserve en cas de coup dur.
Mon problème, c'est que je ressemble à mon père. Ce père sans nom, sans visage, qui me hante et me poursuit. Car il est en moi. J'ai essayé de l'en faire sortir (EXORCISME), mais il fait partie de moi et aller à l'encontre de cette évidence revient à renier ma personnalité. Rebelle, insolente, incorrigible, totalement imparfaite... Je me demande quel genre d'homme était mon père. Un farceur, sans aucun doute, s'il me ressemble. Il possédait sans doute un grand courage, car le Choixpeau m'a dit qu'il se souvenait l'avoir envoyé à Gryffondor sans hésitation. Un coeur aussi pur que son sang. (Hein quoi ?? Mais qui dit ça ???) Il voulait m'aider à réaliser le même parcours, à marcher sur ses traces, mais j'ai refusé. Ce destin qui était celui de mon père ne m'appartenait pas, et si c'était le cas, cela m'éloignerait encore plus de ma mère, mon opposé parfait.
Ma mère, Anna Becker, Serdaigle Née-Moldue. Et mon père, Machin Chose, Gryffondor de Sang-Pur. C'est les seules choses que je sais de mes parents, pourtant je vis avec ma mère depuis toujours. Le semblant d'attention qu'elle me donne, j'y ai droit lorsqu'elle me rend une copie (le plus souvent brillante ou désastreuse, ça dépend de mes humeurs) en cours de sortilèges. Eh oui, ma mère est professeur à Poudlard, et directrice de ma maison. Je n'avais pas pensé à cela lorsque j'ai mentalement supplié le Choixpeau de m'envoyer à Serdaigle, pour la rendre fière de moi, elle qui me semble si inaccessible avec ses cheveux blonds parfaits et sa posture toujours majestueuse. (C’est si différent maintenant. Aurélie version actuelle a abandonné depuis longtemps l’idée de plaire à sa mère. Et le Choixpeau ne fait pas des miracles : Aurélie est une Gryffondor, profondément, donc elle va à Gryffondor. C’est pas une machine à exaucer les souhaits.)
Mais voilà que ce sadique de professeur Lenoir brise mes rêves et mes espoirs - que ma mère se voie en moi et qu'elle me LAISSE TRANQUILLE A LA FIN !!! Hum. Désolée, je m'emporte. (MAIS MEUF tu t’en doutais pas que tu n’étais pas vraiment de Serdaigle ? Ta personnalité ?? Non ???)
Je me pose et me retransforme. Je me laisse choir (OK la bourge) sur l'herbe douce et me prend la tête entre les mains, lorsque je ressens l'énergie de mon pire ennemi. (MADAME IRMA)
- Ne me dis pas que t'existes encore, toi, grommelais-je sans bouger.
Pas de réponse. Je lève la tête. Il est à vingt mètres de moi, dans la même position. Une vague de tristesse me fait tressaillir. Je m'énerve et m'avance vers lui les poings serrés.
- T'es pas capable de te contrôler ou quoi ?! Je ressens tes émotions depuis là-bas, fis-je avec un signe du bras, mais il ne me regardait pas.
Pas de réaction.
- Qu'est-ce-qui t'arrive ?! Ta maman t'a pas appris à répondre aux gens quand ils te parlent ?! le provoquais-je.
- NE ME PARLE PAS DE MA MERE ! hurla-t-il en me fuyant. (OHLALAAAAAA MOMMY ISSUES…)
OK... ai-je le temps de penser avant de tomber à terre.
Mon ventre se tordit, ma tête fut comme serrée dans un étau, et une douleur indescriptible s'empara de moi. J'eus envie de me jeter dans le lac pour qu'elle disparaisse. C'était intenable. C'était ce que ressentait Ruewen... (Soupir)
Je poussai un hurlement de douleur, qui le fit se retourner. Je m'efforçais de rester consciente. Puis la vague s'éloigna aussi soudainement qu'elle est venue. (Ah ok) Je haletais. J'ouvris les yeux, qui rencontrèrent ceux de Ruewen. Je me mis debout malgré ma faiblesse. (Soupir, soupir, soupir)
- On n'a pas idée d'être aussi malheureux ! m'écriais-je, bras levés, avant de me rendre compte de ce que je venais de dire. (GROS SOUPIR. ENORME SOUPIR.)
Je laissais retomber mes bras. Le mot "désolée" me brûlait les lèvres, mais n'arrivait pas à les franchir.
- Je... Je... Euh... Dé...
- C'est si dur pour toi de t'excuser, se moqua-t-il. Je pensais que c'était juste de la mauvaise volonté, mais t'y arrives vraiment pas en fait.
- Excuse-moi, mais je ressens une si forte tristesse que je n'arrive pas à prendre ton ironie lamentable au premier degré, répliquais-je du tac au tac. Je suis télépathe, mais je me suis fixé une règle : ne jamais lire dans les pensées des autres qu'en cas d'absolue nécessité. (Wow she’s such a morally perfect angel) Alors... Dis-moi.
- T'en as rien à foutre de toute façon. Attends, télépathe ? Tu ne cesseras donc jamais de...
- Faire mon intéressante ? Non.
- Je voulais plutôt dire "m'étonner", mais si tu insistes...
Son aura me confirma ses dires. Il était sincère. J'en apprendrais décidément tous les jours.
- Je fais aussi de la télékinésie, si ça t'intéresse. (NON ! NON ! ARRETE MAINTENANT !! Putain, je me demande vraiment à quel moment je me suis dit « on va lui donner QUATRE pouvoirs uniques, surpuissants et absolument pas explicables dans l’univers HP.)
- Tout ce qui te concerne ne m'intéresse pas, Becker.
- C'est ma réplique, ça.
Il me sourit. Il n'a pas de fossettes. C'est dommage. (C’est quoi ce… C’est quoi cette réflexion à deux balles ???? Mdrrr ça se voyait trop que j’essayais d’être originale parce que généralement dans les fanfictions, il y a toujours ce moment où le mec a des fossettes et c’est trop mignon.)
- C'est quoi ton problème avec ta mère ?
- Et toi, c'est quoi ton problème avec la tienne ?
Je restai sans voix. Il avait... !
Deviné...
- Ca ne te regarde pas, décidais-je.
- Toi non plus.
Je haussai les épaules.
- Tu me vois donc obligée de pénétrer dans ton esprit...
Je fermais les yeux et fis semblant de m'apprêter à lire ses pensées. (Oh le côté Serpentard)
- T'es folle, Becker ! Arrête ça tout de suite ! Ma mère est une Mangemorte, OK ?! Elle l'est depuis ma naissance, et même avant. Elle a rejoint le Clan de l'Ombre, j'y serais forcé aussi plus tard. (Ah bon ??? Mais d’où ???) Elle m'a trahi et elle a trahi toute ma famille, c'est bon là, t'es contente ?!
Je restai sans voix et renforçais mon bouclier. Des bribes d'émotions me parvinrent quand même, c'est incroyable ce qu'elles sont puissantes. Je n'ai jamais vu ça, et à présent je comprends pourquoi...
Je m'approchais de lui, gênée, et lui avouai :
- Je n'ai pas pénétré ton esprit et ne le ferais jamais. C'est terrible ce qui arrive à ta famille. Désolée...
Cette fois-ci, je n'avais eu aucun mal à prononcer ce dernier mot.
- T'es jamais en cours, toi, donc ? On t'a encore virée ?
Pffff ! Exagération totale.
- Non ! je proteste. Je me suis... disons, envolée.
- Envolée ? répète Ruewen.
- T'es au courant de rien ou quoi ? (Mais meuf t’es pas le centre du monde)
- De quoi ?
- Je suis Née-Animagus.
- Animagus ? A ton âge ?
- Née-Animagus, crétin. Je suis née avec le don de me transformer en Phénix.
- En Phénix ? Pas en petit lapin mignon ? (Ces moqueries à deux balles, vraiment, j’en ai marre. Ils alternent entre être hyper insultants, fondamentalement méchants pour rien, et se disputer comme des gamins.)
Mon Patronus était un lapin.
- Non, en Phénix, débile, Phéééé.... Niiiiix...
- J'ai compris.
- Quoi, tu ne me crois pas ?! Tu veux une démo, peut-être ?
- Non merci, Miss Superwoman.
- Gna gna gna.
Je haussai les épaules.
- La prof a dit que j'étais insolente, bla bla, que je n'écoutais rien et me fichais de tout, bla, bla.
- Ce n'est pas totalement faux, si ?
- C'est absolument, complètement et affligemment faux ! le contredis-je en agitant les bras comme lorsque je vole. Au contraire, je ne me fiche de rien ! Tout me bouleverse, le désavantage d'être empa...
Je me rends soudain compte que c'est moi qui parle. (CHRISSY WAKE UP) Je m'interromps immédiatement, mortifiée.
- Oublie, Ruewen. Oublie immédiatement tout ce que je viens de te dire avant que je cède à la tentation d'utiliser une potion d'Amnésie, ordonnais-je avec un regard dur. (Mais juste assume, merde)
Un peu surpris, il rétorque simplement :
- Tu ne sais pas les faire. (Rigolo)
Pas faux...
PDV externe.
- Ollichou ! Tu es là ? (ça commence mal.)
Ginger Campbell fronça les sourcils. Où était-il donc passé ? Pas à la bibliothèque, ni à la salle commune de Gryffondor. Mais alors, où ?
- Ollichou ?
La jeune Poufsouffle attrapa son écharpe rayée jaune et noir et sortit par un passage secret. Elle reserra (je me relisais pas ou quoi ??) les pans de sa cape autour d'elle pour se réchauffer. Ginger était frileuse, et en ce début septembre, elle regretta de ne pas avoir mis des gants.
Elle déambula ainsi, combattant le vent (uniquement dans sa tête, car ce n'était qu'une légère brise qui soufflait sur le parc de Poudlard) pendant quelques minutes, en appelant : "Ollie-chou-u-u-u-uuu !" continuellement. Elle finit par apercevoir une silhouette, accroupie près du lac. Non... Deux silhouettes. Des cheveux bruns en bataille et... des boucles blondes. Ce ne serait quand même pas...
- Aurélie Becker, souffla-t-elle, et la chaleur brûlante de la colère chassa sa sensation de froid.
Elle s'avança comme une Chauve-Furie et hurla :
- Ollichou ! Qu'est-ce-que tu fous avec elle ?!
- Ohlà, du calme, blondinette, essaya de la calmer Aurélie en fronçant un seul sourcil (une autre particularité chez elle – MAIS TOUT LE MONDE SAIT FRONCER UN SEUL SOURCIL PUTAIN STOP AVEC CE VIBE MARY SUE). Le jour où je voudrais te le piquer, ton Ollichou, il pleuvra des Scroutts à Pétard.
Ginger ne se calmait pas. Elle éclata en sanglots. (Wow… Elle va bien ?) Aurélie ne cilla pas. Oliver lui jeta un coup d'oeil embêté. Même pas en colère. Juste embêté.
- Ginger...
- Tu ne m'as pas appelée Ginny !
- Euh... Ginny...
- Non, c'est trop tard ! Fais des câlinous à l'autre blondasse si ça peut te faire plaisir, mais entre nous, c'est ter-mi-né !
Mais woah… C’était la scène de rupture la plus insupportable, simpliste et pathétique de l’Histoire de l’Univers. Quelle image des femmes amoureuses j’avais ??
Elle partit en courant. Aurélie ouvrit la bouche, puis la referma.
- Merci, dit Oliver.
- Merci ? répéta la jeune Serdaigle, perplexe.
- Elle me soûlait... Gna gnaaaa, Ollichou... l'imita Ruewen moqueusement. (Ben pourquoi ne pas l’avoir quittée ?? Ou ne PAS être sorti avec elle ? VU QUE TU L’AIMAIS PAS ??? C’est abordé comme si c’était un sujet tellement osef, mais il a eu une relation amoureuse avec une meuf qu’il aimait pas, juste pour noyer ses sentiments pour Aurélie qui sont pas des sentiments encore, juste, il aime son parfum… et c’est elle qui est dépeinte comme la folle qui surréagit ??)
- Pas faux. Ah, ben de rien alors.
- Hé, ça te dit que l'on conclue un pacte ?
- Un pacte ?
- Bon, Becker, t'arrêtes de répéter tout ce que je dis ? Un pacte, celui d'être copains comme cochons le soir du bal, le 13 septembre. Ca éviterait d'apporter aux jumeaux la satisfaction de nous voir passer une mauvaise soirée.
Aurélie garda la silence pour réfléchir.
- D'accord. BFF pour un soir. Ca me va.
Elle tendit la main pour sceller le pacte, mais l'enleva aussitôt. Oliver secoua la tête, ironique.
- Ouais, t'as raison, on n'est pas encore le 13 septembre. (On est pas encore le 13 ???? Ca va être long putain.)
Ravie de voir qu’ils peuvent être matures une fois toutes les 45 pleines lunes.
~
13 septembre 2022, 20 heures 28, Grande Salle, PDV externe.
- Ca va, tu n'es pas affreusement laide, lâcha Oliver Ruewen du bout des lèvres.
En vérité, Aurélie Becker était ravissante. Sa robe était de la même couleur que le bleu de ses yeux, un bleu myosotis. Elle lui arrivait aux genoux. De petits sequins d'or lui pendaient dans son dos, recouvert de dentelle bleue. Comme bijoux, elle avait mis une simple chaîne avec son prénom et des boucles d'oreilles, tout cela en or. Ou en toc. Elle n'était pas près de le dire et, de toute façon, elle ne savait pas les distinguer. Elle n'était pas maquillée, comme à son habitude. (SHE’S NOT LIKE OTHER GIRLS)
Sur le chemin de la Grande Salle, dans les escaliers fous, comme on les appelait à Poudlard, il avait croisé Ginger, avec une robe dorée et brillante comme de l'or. Sa bouche était rouge vif, et ses yeux étaient maquillés en vert foncé. Ses cils, enduits de mascara, avaient l'air de mouches qui papillonnaient. (La comparaison tellement stupide alors que Ginger n’était même pas une rivale…) C'était impossible en soi, mais Ginger était assez étonnante dans son genre. (Hein ???)
Diana Rosewood, sans mauvais jeu de mots, était habillée comme une princesse, avec une robe courte et rouge. (Parce que C’EST une princesse, vous avez compris ? hahahahahaa…) Ses longs cheveux blonds était retenus en un chignon haut et flou, elle parassait (RELIS-TOI) tout droit sortie d'une pub pour la marque moldue Chanel.
Poema avait enfilé une robe aux couleurs de sa maison. Ses cheveux châtains avaient des reflets caramel à la lueur des bougies, ils étaient lâchés avec un naturel carastéristique (RELIS-TOI) de la jeune Poufsouffle.
Estelle avait enfilé une petite robe noire qui la changeait du tout au tout ; ses boucles rousses étaient pour une fois coiffées. Elle jetait à Mike, lequel avait enfilé en toute simplicité un jean, une chemise blanche et sa cravate d'uniforme, des regards énamourés.
Comme à son habitude, la soeur jumelle de Mike en avait fait des tonnes : maquillage voyant, bouche rose nacrée, fard bleu marine et argent, et robe de couleur - devinez - lilas.
Les jumeaux avaient mis la même tenue, histoire qu'on les confonde - ils aimaient bien embêter leur monde. Pantalon noir, chemise rouge aux couleurs de Gryffondor. Avec le prénom de l'autre écrit sur la main. Bien sûr. (Ils me font rire.)
Andy avait fini par inviter Minna pour le bal. Celle-ci portait évidemment une robe violette (sa couleur préférée) brodée d'argent. Ses cheveux étaient tressés, et Andy semblait complètement accro. Amy avait bien sûr décliné l'offre de Karl, celle de l'accompagner audit bal (pour être plus vulgaire, elle lui a mis un beau râteau). Amy était sublime dans sa robe verte, c'était l'une des seules filles de septième année qui marchait avec des talons aiguilles à la perfection. Le prestige de la Serpentarde (On n’accorde pas. Les noms. Des maisons.) faisait des ravages, en particulier chez Karl Parrish. Oliver se devait d'être honnêtre envers son ami, aussi l'avertit-il qu'il avait un peu de bave, là, sur le menton... (Beurk. Calme tes hormones, Karl.)
- Non, le contredit Karl en s'essuyant promptement. Alors, elle est là, ta cavalière ?
Oliver le fusilla du regard.
- Elle ne le serait pas si ces messieurs (il indiqua Andy d'un mouvement de tête, puis son jumeau) n'avaient pas pour hobby de faire chier les gens.
- Oh, ça vaaa, et puis je croyais que vous aviez conclu un pacte pour arrêter de vous détester ?
- Qui t'a dit ça ?
- J'ai mes sources à la table des Serdaigle.
- Mike Ames ?
- Dans le mille. Alors ?
- Je n'ai pas conclu un pacte avec Becker pour qu'on arrête de se détester, mais pour qu'on fasse semblant, nuança Ruewen en haussant les épaules.
- Si tu n'es pas son pote pour ce soir, c'est pour qui que tu t'es fait aussi beau ? (Parce que… c’est un humain décent ??)
Oliver le regarda d'un air ahuri, et s'abstint de répondre. Il avait enfilé une chemise bleue et un pantalon anthracite à la va-vite. Il haussa les épaules et reporta son attention sur un lustre.
- Tu vas pas lui dire salut ?
- Faut d'abord qu'elle explique à ses perruches notre pitit pacte. (A CE POINT ?? Mais ils vont juste… se parler comme 2 personnes matures ?)
- Ah... (CETTE LIGNE DE DIALOGUE EST INUTILE)
Aurélie arriva vers les deux garçons, en Converse. (SHE’S SO NOT LIKE OTHER GIRLS)
- Salut les cons, quelle belle soirée !
Oliver ouvrit la bouche... Et se ravisa. Il parvint à sourire après un gros effort.
- Salut Beck...
Il fit une grimace de dégoût très peu masquée avant de rectifier :
- Aurélie. (Pfffff je vais loin…)
- Salut, Ruewen. Pardon, Oliver. Sérieux, c'est quoi ce prénom ?! Heureusement que t'es pas le frère de Poema !
Oliver ravala son envie d'en finir et parvint à la regarder d'un air perplexe.
- Hein ?
- Ben... Oliver Ollivander.
Aurélie rit. Il leva les yeux au ciel. Il n'allait pas y arriver.
- Si j'étais le frère de ta perruche, tu...
- Te serais tué, et je n'aurais pas eu l'immense bonheur de te connaître.
- Becker, 'tain, fais plus jamais ça !
- Faire quoi ?!
- Lire dans mes pensées, là, ça soûle, ça devient limite gênant, en fait !
- Môsieur Ruewen est gêné ? Je te l'ai dit, je te connais, je n'ai pas besoin d'entrer dans ton esprit régugnant pour deviner les piètres réparties que tu vas me balancer dans la minute.
- Hé, vous êtes pas censés être amis jusqu'à demain ? intervint Karl.
- A minuit, je te trucide, promit Oliver.
- Rendez-vous à minuit, alors ! le provoqua son ennemie, glaciale.
Ils s'entreregardèrent et se défièrent silencieusement. Puis Karl tenta de détendre l'atmosphère.
- Vous êtes a-mis ce soir...
- FERME-LA ! ordonna Ruewen. C'est par ta faute qu'on est obligés de copiner pour danser ensemble à... Oh non. Je devrais la toucher. (Mais wesh…)
- Si tu savais combien de mecs en rêvent ! ironisa Aurélie. (MAIS QUI ??? QUI ???? PERSONNE N’A JAMAIS CRUSHE SUR TOI AURELIE CALME TOI)
- Je dirais entre zéro et... zéro et demi. J'ai bon ?
- Zéro trois quarts.
- Tsss. (Trop drôle.)
- Laisse tomber, on est obligés d'ouvrir le "bal" (Aurélie fit des guillemets avec ses doigts avec un air moqueur)...
- Autant y aller tout de suite, chère amie, parce qu'avec toi on est toujours en retard ?
- On ? Je croyais que tu étais Mr Parfait ?!
- Tu !
Aurélie haussa les épaules en soupirant.
- On est amis, OK..? On se crêpera le chignon à minuit. (C’EST TELLEMENT CON CE RESSORT SCENARISTIQUE DU OUI ON S’OBLIGE A ETRE POTES GENRE OIERGEOGJRK)
Oliver ne put s'empêcher de rire (Se crêper le chigon ? Non mais quelle expression ringarde ! se dit-il. Qui l'utilise de nos jours à part Becker ?!), (il a raison, c’est une mamie) et Aurélie trouva qu'il serait limite potable s'il souriait de temps en temps. C'en était de même pour la plupart des gens, ainsi la jeune Serdaigle aimait à faire des blagues pour détendre leurs visages et ressentir ainsi des émotions positives. (La description hyper scientifique d’un SOURIRE t’sais) Si son pouvoir d'empathie pouvait lui être bénéfique, elle n'allait pas s'en priver. Ressentir les émotions des autres la vidait de l'intérieur, ou plutôt la remplissait de telle façon à ce qu'elle ne puisse plus ressentir les siennes. En quelque sorte, cela avantageait la jeune fille. (Va chez un psy Aurélie. Et btw, c’est tellement cliché.)
Oliver, lui, s'interrogeait : comment parvenait-elle à rire tout le temps, à prendre les choses du bon côté, à essayer d'aider les autres à tout prix, de faire ce qu'elle voulait quand elle voulait. Cette liberté d'agir et de pensée, chez la Serdaigle, intriguait le jeune homme. Il n'avait aucun don, mais sentait cette aura purement Gryffondor qui émanait d'elle à chacun de ses actes ou paroles. (C’est tous des Madame Irma.) Qui en général étaient dans la continuité les uns des autres. Sa dextérité en vol sur balai (Aurélie est une merde en vol sur balai, trop maladroite), ses qualités d'attrapeuse (MDR) comme son enthousiasme de commentatrice. Et ce, qu'il pleuve, neige, vente ou simplement fasse beau. Son énergie, tout simplement. (Marry her already, à quoi ça sert de faire des tartines en prétendant qu’ils se détestent ??)
La musique éclata après un discours de la directrice (que peu avaient enteud (RELIIIIIIIIIIS-TOI) ou seulement écouté), par on-ne-sait-quel sort. Une musique country. Les couples désignés par le Bol il y a deux jours coururent presque (dans certains cas, littéralement) en centre de la Grande Salle (les tables avaient été poussées après le repas des élèves pour un gain de place) et commencèrent à danser. Une jeune fille de cinquième année à Gryffondor dansait d'un pied sur l'autre en s'écriant : "Mes origines ! Mes origines !" Hum. (KNZRMIKRGNKEJE QUI FAIT CA ??? STOP)
- Elle s'appelle Cheyenne White, a confié Karl, et elle est toujours comme ça. Bon, allez-y, vous êtes obligés. Et meilleurs amis.
- Meilleurs, on ne va quand même pas pousser, mais c'est dur ! protesta Aurélie.
- Pour une fois, je suis d'accord avec toi, Becker. Aurélie, se corrigea le Gryffondor de mauvaise grâce.
Ils s'approchèrent avec une démarche gênée "en crabe", en marchant sur le côté. Ils échangèrent un regard las.
- Contrôle tes émotions, grosse brute mentale, inventa Aurélie en lui tendant la main. Je ne tiens pas à mourir parce que monsieur a une vie de merde. (Ca donne des « Camélia tes parents ne t’aiment pas » vibes)
Elle baissa les yeux.
- Euh... Scuse.
- Ca fait longtemps (depuis que je te connais, en fait) que j'ai appris que tout ce qui sortait de ta bouche était du mytho, Becker.
- Moi aussi je t'aime. Allez, viens, on va se foutre la honte en public. (Vous allez DANSER, du calme)
- Cool ! s'écria Oliver, un grand sourire aux lèvres.
Aurélie sourit. Il baissa les yeux vers la main blanche (c’est peut-être inutile de préciser) de la jeune Serdaigle et l'attrapa à contrecoeur. Puis ils se regardèrent, esquissèrent une moue dégoûtée et bizarrement similaire, puis soupirèrent... et allèrent danser.
Bien sûr, ils ne s'éclataient pas autant qu'ils l'auraient voulu étant séparés, mais ils dansaient. Certains les pointaient du doigt, d'autres s'imaginaient des histoires, d'autres prenaient des photos (mais ceux-ci étaient rares). Puis, la danse s'est achevée, et les deux meilleurs ennemis ont rejoint le buffet. Plus question de danser ensemble, ça non ! Ils avaient leur fierté, et leur réputation... Une réputation à tenir. (Mais je… je croyais que le contrat magique les forçait à participer à toutes les danses.. ??)
Au bout de quelques danses que les deux jeunes gens observèrent de loin, Aurélie leva la tête et demanda :
- On va pas se faire la tête toute la soirée ?
- On se fait la tête depuis six ans, Becker, vas pas me dire que tu t'ennuies, soupira Oliver en reposant son verre de jus de citrouille d'un geste désinvolte. (Ben littéralement… stop…)
- Si.
Un silence. Enfin, pas vraiment. La musique résonnait. C'était la chanson préférée de la jeune fille. Son nom était : "We're Ravenclaws".
7am waking up in the dorm rooms
Putting on my robes
Gotta go downstairs
Here coms an owl
Gotta have my mail
- Ce bal était censé être cool. Au lieu de ça, je me retrouve coincée avec... un coincé, justement, marmonna Aurélie pour elle-même. MAIS TU PEUX DANSER TOUTE SEULE DU COUP OU PAS ??? JE COMPRENDS PLUS RIEN !!!
Oliver ne réagit pas. Il semblait perdu dans ses pensées. Aurélie sentit de la tristesse. (Show don’t tell putain. J’ai l’impression que son don d’empathie est juste un moyen d’éviter de décrire les personnages et leurs émotions, par flemme.)
- Ca ne va pas, toi, affirma-t-elle.
Il lui décrocha un coup d'oeil étonné, puis s'insurgea :
- Lâche-moi, Miss Empathe, et vas te remaquiller. (Sexiste)
- Je ne suis pas maquillée, crétin.
- Une énième preuve que t'es bizarre. (SEXISTE)
- Je l'assume.
- C'est bien la seule chose que tu assumes !
- Ca veut dire quoi, ça ?!
- T'es tellement transparente, Becker. Mademoiselle Gryffondor-dans-l'âme voulait aller dans la maison des intellos pour faire plaisir à sa môman ! (MAIS QUEL RAPPORT ? ET POURQUOI IL L’AGRESSE COMME CA ??)
La colère monta en Aurélie comme un poison. Elle la sentait presque, brûlante, remontant ses veines et ses artères, faire pulser son coeur et rougir ses joues. Ses mains se mirent à trembler, et pour parler scentifiquement, sa température corporelle augmenta brusquement. (On sent le cours de SVT de 4ème sur le cœur là) Il lui sembla que le déluge brûlant emportait son coeur. C'était rare pour elle de ressentir ses propres émotions avec une telle puissance. Sans vraiment s'en rendre compte, elle hurla, rugit plutôt. Son cri fut couvert par la musique, aussi personne ne se douta de l'orage intérieur se déroulant en la jeune fille. Les larmes lui montèrent aux yeux, elle tenta de les retenir mais ses digues explosèrent. Les élèves ne remarquèrent vraiment la colère de la Serdaigle lorsque tous les objets de la pièce se mirent à léviter, puis à se fracasser les uns contre les autres. (Coucou Eleven) Aurélie essayait désespérément de retenir cette vague, qui à cause de son pouvoir d'empathe, déferlait d'elle au "monde extérieur". Elle attrapa un verre et le balança contre un mur. Oliver, stupéfié, recula d'un pas. Aurélie s'approcha de lui, les yeux brillant de colère. Le feu qui y brûlait étonna le jeune homme au possible. Il se retrouva à terre, le nez en sang, avant d'avoir eu le temps de dire "Quidditch". Puis la jeune fille furieuse quitta la Grande Salle. La musique résonnait toujours. Persistante.
(Ben oui elle va pas s’arrêter parce que Miss Becker est vénère)
Il avait à peine attendu que le mot "Episkey" résonne pour se précipiter dans les escaliers, les montant avec énergie, infatigable, jusqu'au dortoir des Serdaigle. Haletant, il se plaça devant l'aigle.
- C'est important, dit-il. Laissez-moi passer. Je suis Oliver Ruewen, de Gryffondor. S'il-vous-plaît...
- Bon. Je vous dispense du mot de passe, concéda l'aigle (ému ?) après un (très long) instant de réflexion. Mais pas de l'énigme. Des énigmes, car vous êtes d'une autre maison. (Ben y’a pas de mot de passe. Juste une énigme. J’avais pas checké le Wiki Harry Potter ??)
- Allez-y.
- Je doute qu'un Gryffondor puisse les résoudre. (Ils sont pas CONS non plus les Gryffondor)
- Allez-y, répéta Ruewen.
- Comprenez, c'est fait uniquement pour les Serdaigle.
- MAIS ALLEZ-Y, BORDEL ! hurla Oliver, hors de lui. (Oliver. N’est pas comme ça. Oliver. Est calme.)
- Bon, bon... J'ai des amis délicieux ; Et des ennemis insipides ; Des larmes sont versées en mon honneur ; Pourtant, je n'ai jamais brisé aucun coeur, récita l'aigle. Alors ?
Oliver réfléchit vite.
- Mes amis sont aux petits oignons avec moi. Mes ennemis n'ont qu'à s'occuper de leurs oignons, forcément insipides - tiens, ça me rappelle quelqu'un... L'oignon fait pleurer quand on le pèle mais saliver quand on le mange - enfin, ça dépend des personnes, pour ma part, je déteste ça, bon. Et c'est bon pour le coeur, il paraît. Donc la réponse est... l'oignon, non ?
- Absolument. Voici la deuxième énigme : Je chasse la Mort. Sans moi, la Terre n'existerait pas. Qui suis-je ? (LA DEUXIEME ?? DE QUOI ??)
Le jeune Gryffondor répondit aussi vite qu'un élève de la maison de Rowena, sans la moindre hésitation.
- C'est la Vie.
L'aigle se figea (c'était une statue, comme c'est ironique) et avisa la cravate rouge et or de Ruewen.
- Le Choixpeau fait n'importe quoi de nos jours, murmura-t-il pour lui-même. Entrez, très cher.
Et il pivota. (Oliver il serait trop fort à l’épreuve de la vigie à Fort Boyard)
Hésitant, Oliver fit quelques pas. Il vit des objets renversés, certains cassés, et entendit des bruits de verre brisé. Ca venait de la salle commune. Il entra à pas lents. Les bruits cessèrent. (Aurélie va voir un psy stp)
- Qu'est-ce-que tu fais là ? Pardon, je précise ma pensée. Qu'est-ce-que tu fiches dans le dortoir des filles de Serdaigle, alors que tu es un garçon (à vérifier) (MAIS COMMENT CA ?? TU VEUX… MAIS ??) de Gryffondor ?
- Pas la moindre idée, avoua-t-il sans relever la pique.
C'était vrai.
- Et l'énigme ?
- Résolues.
- J'oubliais que monsieur est un petit prodige.
- Becker...
Aurélie, debout au milieu du verre brisé, les yeux fous, les cheveux en bataille, fixait son ennemi avec rage. Ses yeux rencontrèrent les siens et elle abandonna le combat. Elle enjamba les débris de verre, se sentant ridicule, et grimpa dans l'encadrement de la fenêtre. Elle replia ses jambes et serra ses bras autour. Dans cette position, elle ressemblait à une petite fille. (Et Oliver adorait ça. Ca l’excitait terriblement…)
- Je n'ai jamais détesté quelqu'un autant que je te déteste, affirma-t-elle avec force en plongeant la tête entre ses bras. Je ne veux plus te voir. Je n'ai pas d'insulte assez forte pour décrire ce que je ressens à ton égard. Crève. (Mais ils alternent vraiment entre ça et des moments de taquinerie idiots dignes d’un frère et d’une sœur, je suis confuse)
Oliver se sentait affreusement mal. Il mit ses mains dans les poches, sur ses hanches, se gratta la joue, la nuque, passa une main dans ses cheveux, regarda ses chaussures, le plafond, les murs, le verre brisé, le bout de son nez et Aurélie Becker. La jeune fille ressentait sa gêne. (Quand j’ai dit show don’t tell je pensais pas show à ce point) Elle leva les yeux.
- Avec Lenoir qui me dit très franchement que je n'ai pas ma place dans cette tour... Super.
- Tu as la tienne dans celle d'à-côté, affirma Oliver, convaincu de la véracité de ses propos. (En quoi c’est réconfortant ? Et surtout en quoi c’est IMPORTANT ??)
Le volcan se réveilla en Aurélie. Elle hurla : Non ! (BORDEL)
- Bah, pourquoi ?
- Je... Je devais aller à Gryffondor, mais j'ai demandé au Choixpeau de... Je l'ai supplié, même... Je ne devais pas... Si j'y allais... ç'aurait été la... fin...
- La fin de quoi ?
- Ta gueule. Cherche pas à comprendre et ferme ta gueule. C'est tout ce que je te demande, répondit vivement Aurélie en replongeant la tête entre ses mains.
- C'est clair qu'on se demande ce que tu fous à Serdaigle, concéda Ruewen maladroitement. (Mais il APPUIE sur la plaie)
- Dit le gars qui se croit courageux alors qu'il flippe devant un bébé Scroutt à pétard. T'es pathétique, Ruewen, tu te crois le plus beau mais t'es pathétique, asséna la jeune fille.
Il ne répondit pas.
- Et pourquoi le petit prodige n'est pas à Serdaigle, s'il vous plaît ?
- Je ne sais pas.
- Ce serait bien la première fois que tu ignores quelque chose, espèce d'intello. (C’est pas une insulte ça)
Elle se releva avec vivacité.
- Qu'est-ce-qui est arrivé à ton nez ? demanda-t-elle ironiquement en voyant les traînées de sang séché sur le visage d'Oliver.
- Oh, répondit-il d'une voix légère, c'est rien. Une tarée me l'a fracassé.
Aurélie ne réagit pas à l'insulte et soupira tristement. Elle s'accouda à la fenêtre et regarda les nuages gris. Soudain, une fumée noire les traversa brièvement.
- Tu as vu ça ?
- Non, quoi encore ?
- Une traînée noire... Dans les airs.
- Un Mangemort.
- Comment ?
- Un Mangemort, idiote, sbire de Deathly Hallow. Deathly Hallow, sbire de Voldemort. Voldemort, plus grand mage noire (j’ai mégenré Voldy) de tous les temps. Tu veux que je répète plus lentement, peut-être ? ironisa le Gryffondor avec mépris.
- Ca ira. Des... Des Mangemorts sont déjà venus chez toi ? questionna-t-elle d'une voix hésitante.
Le visage de Ruewen refléta tout à coup une profonde douleur.
- Ma mère. (OUI ON A COMPRIS PUTAIN LÂCHE NOUS)
Le silence retomba. Aurélie tituba sous l'effet des émotions ressenties.
- T'as bu ou quoi ? se moqua Ruewen en croisant les bras.
- Et toi ?
- Bah... Nan, pourquoi ?!
- Pour te faire chier et ça marche. Plus sérieusement...
- Tu connais vraiment ce mot ? (TROP LONG. TROP LONG. VENEZ EN AU FAIT.)
- Au risque de t'étonner, oui. Plus sérieusement, quels buts a Deathly Hallow ? (BEN ON SE LE DEMANDE !!! DEPUIS CINQ CHAPITRES !!! 53 PAGES WORD !!!)
- Devenir le nouveau Voldemort. Tuer les Nés-Moldus et les "traîtres à leur sang". Et devenir le maître du monde sorcier. Et Moldu, si ça lui chante, c'est pas un problème. D'autres questions ? (Ouais donc le plan de tous les mages noirs quoi. You’re not special Deathly Hallow.)
- Pffft. Je parlais de ses plans pour arriver à ses buts.
- Tu crois peut-être que ma maman me l'a dit après mon histoire du soir ?
- Non.
Aurélie s'assit dans l'encadrement de la fenêtre.
- Que veut-il à la fin, Ruewen ?
- Qu'est-ce-que j'en sais ?! se braqua le jeune homme. (J’avoue elle pousse un peu) Je ne suis pas encore un Mangemort !
- Pas encore ?
Il baissa les yeux sur ses bras toujours croisés.
- J'ai aucun compte à te rendre. Je pense te l'avoir déjà dit.
- Oh, ça, c'est juste parce que tu n'as pas de répartie, répliqua Aurélie allègrement. (MAIS AUCUN DE VOUS N’A DE REPARTIE !!!)
- Si ça peut te faire plaisir, toi, tu en as. C'est tout ce qu'il te reste, avec la beauté, ce serait très vilain de t'enlever ça. (Ah bah ça va alors, si elle est belle.)
- Merci. Mais tu comprendras que je ne te retournerais pas le compliment.
- "Merci" ? répéta Ruewen, surpris. Quel compliment ? T'as pété les plombs ou quoi, Jeanne d'Arc ?! (Mais quoi ?? Tu viens de le dire ??)
- "C'est tout ce qu'il te reste, avec la beauté". Je cite. Donc, merci. Je suis polie, aussi. C'est tout ce qu'il me reste.
- La beauté ?
- Qu'il est con. C'est toi qui a dit ça !
- Menteuse ! Tu prends tes rêves pour des réalités !
- Mes rêves ?!
- Tes rêves !
- Tu confonds avec Campbell, là. Tu sais, le petit chiot qui te suit en disant "Ollichou".
- Nanana.
Je… Trop long… Ennuyeux… Nul… Violent pour rien… VOUS AIMIEZ CA ??? VOUS AIMIEZ CETTE FANFICTION, LA TFF ???
Aurélie et Oliver se faisaient face, en s'affrontant du regard.
- Qu'est-ce-que tu viens foutre ici ?!
- Ici ?
- Ici. Dans le dortoir. Des Serdaigle. (Oui c’était le sujet, 3 pages Word plus tôt, avant qu’on ne se perde)
- Bah... Je venais te chercher.
- Et pourquoi, je te prie ?
- Parce que grâce à mes merveilleux amis Andy et Karl, et à notre très intelligent pacte, nous sommes amis jusqu'à minuit, expliqua le Gryffondor, mal à l'aise. (Foutaises)
- Ouais, ben génial les amis, hein. Depuis le début de la soirée, on se gueule dessus. Presque plus que d'habitude.
- C'est l'effet inversé que celui souhaité. (Bravo Sherlock)
- Souhaité, tu parles. A minuit, ton nez repart à cinq cents lieues, tu pourras toujours agoniser.
- A minuit, on te confondra avec McGo, tellement je vais t'arranger le portrait.
- Mais je te crois sur parole, ma flippette, ironisa Aurélie. On verra bien.
- Mais c'est tout vu.
Auréliver. Was never. About. Violence. Physical nor verbal. Never.
J’ai l’impression que quelqu’un d’autre a écrit une fanfic sur mon couple ???
La jeune Serdaigle se détourna et se pencha à la fenêtre avec un air inquiet. Oliver crut qu'elle allait tomber. Ca ne lui fit ni chaud ni froid.
- Qu'est-ce-que tu cherches, Becker ?
- Le Mangemort. Il descendait vers Pré-Au-Lard, j'en suis certaine. Je devrais peut-être...
- Aller voir ? Très bonne idée. J'aurais enfin la paix.
La jeune fille haussa les épaules, ferma les yeux et se métamorphosa en Phénix. Un Phénix aux yeux bleus.
- Pitié, ôte-moi cet air ahuri de ta vilaine face de rat ! Je suis Née-Animagus, quatrième édition. (MAIS ELLE PEUT PAS PARLER EN ETANT TRANSFORMEE BORDEL)
- Mais c'est ça, vas-y, suicide-toi, je raconterai aux autres que t'as sauté, ça te fera une sympathique réputation post-mortem. RIP, Becker. Uniquement regrettée de sa maman. Et encore. (Mais il est littéralement horrible. Mais elle aussi. Ils sont tous les deux horribles.)
Les plumes d'Aurélie s'illuminèrent, et la jeune fille s'embrasa sous le regard paniqué de Ruewen. Elle se transforma à nouveau le temps d'une gifle et s'envola par la fenêtre. Ruewen n'eut pas le temps de réagir au coup. Il se pencha à la fenêtre et aperçut une ombre rouge et or qui filait dans le ciel gris foncé. Les forces et le couleurs le quittèrent. Il hurla : Becker ! Mais il était trop tard.
Il ne pouvait pas la ramener ; elle non plus. (MAIS WESH TU LUI AS LITTERALEMENT DIT D’Y ALLER ARRETE DE TE PLAINDRE)
Il ferma les yeux. Cette année encore, il avait vu les Sombrals. (Pas mal la phrase mais CE VIBE D’HOMME TORTURE ET DU COUP AGRESSIF EST HYPER INSUPPORTABLE)
13 septembre 2022, 21 heures 56, Chez Ollivander PDV Garrick Ollivander.
Des bras sont enserrés autour de mon cou. Je peine à respirer. Le sang s'écoule d'une plaie béante sur mon épaule. La douleur m'étreint. Mais je ne dirais rien.
- Où l'as-tu cachée ?! Réponds, vieillard ! (âgiste)
- Mais de quoi... Parlez-vous... parvins-je à articuler d'une voix très faible et enrouée.
- Le Nouveau Seigneur des Ténèbres en a besoin. (Voldemort 2.0) Si tu ne coopères pas, nous te tuerons.
- Tuez-moi donc ! (Aucune volonté de vivre on dirait moi parfois)
- Ne me tente pas, Ollivander. Faites-le taire, Grace.
Une main féminine se plaque contre mes lèvres. Je ne pus m'empêcher de la mordre. La dénommée Grace retire sa main, et me fixe avec indignation. Une lueur de colère brille au fond de ses yeux noisette.
- Tu mourras pour cela.
- Il est le seul à pouvoir nous indiquer où elle se trouve. Grace, insista l'homme. Contiens-toi. Il mourra plus tard.
- Je n'ai rien à vous dire !
- Endoloris ! hurla Grace.
La douleur pulsa dans tous mes membres et je retenais à grand-peine des hurlements. Je ne voyais et n'entendais plus rien. Tout n'était que souffrance. Puis une voix déchira le silence :
- Petrificius Totalus ! Impedimenta !
- Protego !
- Bonsoir, jeune fille. Tu as peut-être besoin d'une baguette ? ironisa l'homme en noir.
- La mienne est en excellent état de marche, vous voulez peut-être le vérifier par vous-même ?
- Ton insolence me rappelle ton bon à rien de père. (MAIS IL LE CONNAIT ???)
- Si vous saviez comme je n'en ai rien à foutre de lui, là, vous ne perdriez pas votre temps en bavardages. Que lui voulez-vous ?!
- Ca ne te regarde pas... A moins que tu veuilles rejoindre nos rangs.
- Plutôt épouser Oliver Ruewen ! bondit la jeune fille. (Mais meuf… ils savent pas qui c’est…… c’est gênant…….)
Je parvins enfin à ouvrir un oeil tuméfié. La jeune femme encapuchonnée semblait s'affaiser. (Ah oui si c’est vrai c’est sa mère. Comme s’il ne le répétait pas tous les chapitres.)
- Grace ? Vous allez bien ?
- Evidemment, crétin, asséna-t-elle. A ta place, Molenski, je me ferais plus du souci pour toi. C'est toi qui a conseillé au Seigneur des Ténèbres de rendre une petite visite amicale à ce cher Ollivander. Sans elle, on ne peut rien, et lui non plus.
- Il peut tout, Grace. (God almighty… ah non pardon, wrong script)
- C'est ce que l'on dit pour rester en vie, mais cela n'a rien à voir avec la réalité.
Molenski ne répondit pas.
- Allons, Grace. Ne nous disputons pas devant cette si agréable jeune fille. Aux si charmants yeux bleus.
- Mes yeux vous emmerdent. Laissez-le tranquille. (Aurélie elle VIENT, elle SE FOUT EN DANGER, ELLE VA A LA RENCONTRE DE MANGEMORTS, elle a DIX-SEPT ANS ON RAPPELLE MERDE)
Mes paupières collaient. Je me tournai sur le côté au prix d'un gros effort et les entrouvrit. Mon pauvre coeur sembla s'arrêter lorsque je reconnus la jeune fille qui tenait tête aux deux Mangemorts. (Tu avais pas reconnu sa voix ?) Je l'avais rencontrée pour la première fois en même temps que ma petite-fille Poema, ce que j'ai de plus précieux en ce monde. (triste pour ta femme fdp) Elle s'appelait Aurélie Becker, avait une apparence de poupée de porcelaine et un caractère de dragon. Sa baguette avait été fabriquée par Poema, en bois fusionné. Le bois de charme, raffiné et sensible, convient aux sorciers passionnés, tandis que le cornouiller, bois espiègle et malicieux, est le plus souvent affilié aux sorciers pouvant les amener dans de nombreuses situations amusantes ou excitantes. Le cornouiller produit des baguettes plutôt bruyantes. Quand au cyprès, associé à la noblesse, convient aux braves et aux audacieux. La plume de Phénix, elle, offre un large éventail de capacités magiques. Une sacrée personnalité, cette fillette de onze ans, et voilà qu'à seize (hmmm… non. 17. Septembre 2022. Elle est née en avril 2004. Calcule.) elle se tient devant deux Mangemorts souhaitant me tuer, cette même baguette levée et une lueur de colère froide dans les yeux. En ce moment, le cyprès lui est le plus adapté. (CE CONNARD IL EST EN PLS ET LA PREMIERE CHOSE QU’IL FAIT C’EST UNE ANALYSE DE BAGUETTES ??? MAIS CETTE FAMILLE M’INSUPPORTE)
- Endoloris !
Cette fois, le sortilège était destiné à Aurélie, qui le para avec la noblesse d'une Auror en devenir. (MAIS)
- Stupéfix !
- Petrificius Totalus !
- Expelliarmus !
La baguette de Grace lui atterrit entre les mains. La Mangemorte brune est seule : son si courageux collègue a transplané.(HAHAHAHAHA NUL)
- Vous lui ressemblez, dit la jeune fille à l'uniforme de Serdaigle chiffonné. A votre fils.
Grace ne répondit pas. Elle leva la tête vers Aurélie.
- Tu as ma baguette. Ce combat est déloyal et tu le sais. Tu es bien comme ton géniteur.
- Vous ne savez rien sur lui. Pas plus que moi d'ailleurs, ha ha, ajouta-t-elle comme si elle parlait de la météo. Et puis, vous êtes dans une boutique de baguettes.
C'était un piège. Quelqu'un qui fréquentait ma petite-fille ne pouvait pas être aussi inculte question baguettes. Et le petit ton frondeur d'Aurélie ne laissait aucun doute.
Grace fit l'erreur fatale d'en attraper une au hasard. Pour utiliser une baguette qui n'est pas la sienne, comme le dit souvent Poema, il faut vraiment ne y rien connaître en ce domaine.
- Confringo ! hurla-t-elle, les yeux fous.
Une gigantesque explosion retentit. Les étagères de baguettes furent précipitées au sol dans un nuage de poussière. Les dessins d'enfant de ma petite-fille, accrochés au mur, tombèrent avec le reste. Un morceau de plafond s'écroula également. Les fenêtres volèrent en éclats. Et le silence retomba. Lorsque je rouvris les yeux, toussant à en vomir à cause de la poussière, Grace avait également transplané. Aurélie gisait dans un coin de la boutique partiellement détruite, au milieu de la sombre fumée grise. Je me levais avec difficulté, rassemblant mes maigres forces, et vint m'accroupir auprès d'elle. Son visage avait la douceur de celui d'un ange. Mais je n'étais pas de ceux qui ne font si facilement avoir par les apparences. (Pffffff)
Je replaçai avec douceur une mèche blonde et salie derrière son oreille. Des traînées de sang (elle avait été coupée par les débris de verre, vestiges de mes fenêtres) barraient ses joues. On ne voyait plus ses petites taches de rousseur, témoins de l'enfance.
Les mots des Mangemorts, cinglants, me revinrent à l'esprit. Sans elle, on ne peut rien, et lui non plus...
Le Nouveau Seigneur des Ténèbres en a besoin.
Qui donc se cachait derrière ce mot si bref, "elle" ? Ou alors, quoi ? Serait-ce une baguette magique ? Ce serait logique...
- Monsieur... (tousse) (PTDR C’EST NUL ON EST PAS DANS UNE PIECE DE THEATRE) Ollivander !
- Aurélie...! Tout va bien ?
- A la perfection, comme vous pouvez le voir, ironisa-t-elle comme à son habitude. Désolée pour votre boutique. C'était tellement sympa. Et convivial. Et... Bref. Et Poema, ha, une vraie artiste. J'ai vu les (tousse) (RAAH) dessins sur les murs.
Poema ?
Ma petite-fille, avec son incroyable don, la perfection de son savoir sur les baguettes...
Poema !
Non !
(il vient de se souvenir de son existence ou pas ?)
- Euh... Ca va, Garrick ? (Elle m'appelait Garrick ou Mr Ollivander, c'était selon.) (Personne ne fait ça. C’est soit l’un soit l’autre)
- Ca va.
C'est impossible... Les larmes me montèrent aux yeux, je mis ça sous le compte de la poussière qui voletait encore autour de nous.
Le silence s'installa, puis Aurélie prit la parole.
- Que dit une poule à un canard un soir d'hiver ?
- Pardon ?
- "Il fait un froid de canard". Et que répond le canard ?
- Hein ?!
- "M'en parle pas, j'en ai la chair de poule". Ha, ha, ha !
(C’est drôle mais gênant.)
Ses yeux bleus pétillaient. Elle était satisfaite de sa blague, cette blague qu'elle venait de faire sous les décombres de ma boutique, après m'avoir sans aucun doute sauvé la vie, fait fuit deux Mangemorts et avoir été précipitée dans des gravats. Une vague d'affection me submergea. Je lui posai les deux mains sur les épaules, et la prit dans mes bras.
- Aurélie.
- Monsieur Ollivander.
Ses yeux bleus pétillaient. Elle était satisfaite de sa blague, cette blague qu'elle venait de faire sous les décombres de ma boutique, après m'avoir sans aucun doute sauvé la vie, fait fuit deux Mangemorts et avoir été précipitée dans des gravats. Une vague d'affection me submergea. Je lui posai les deux mains sur les épaules, et la prit dans mes bras.
- Aurélie.
- Monsieur Ollivander.
- Pourquoi as-tu fait ça ?
On ne se connaît pas vraiment. C'est la meilleure amie de ma petite-fille (avec Minna Whisper) RIP Minna mais c’est absolument pas la meilleure amie de Poema j’ai inventé ça, mais on ne se connaît pas. Elle m'explique toute l'histoire. On ne se connaît pas, mais elle n'a pas hésité une seule seconde à enfreindre au moins six règles de l'école pour venir me sauver la vie. Sans rien attendre en retour. Pourquoi, alors ? (Elle est genre sympa ??)
- Je n'ai pas réfléchi, avoua Aurélie. J'ai vu de la fumée noire, alors je me suis transformée et je me suis envolée...
- Comment ?
- Je suis Née-Animagus, je vais finir par mettre des affiches pour que tout le monde le sache ! (TROP CHIANTE)
Là-dessus, elle rit et se métamorphosa. Sa silhouette changea, des plumes rouge et or lui poussèrent.
- Phénix ? Tu es une Née-Animagus... Phénix ? réalisais-je, impressionné.
- La seule recensée dans le monnnnnde, très cher, dit-elle avec un air snob feint (pas tant que ça feint) après s'être retransformée. Non, en fait, je ne sais pas. J'ai fait quelques recherches en première-deuxième année, mais il y avait jamais marqué "Né(e)-Animagus animaux légendaires". Genre pégase ou licorne. Donc, je...
Je l'arrêtai d'un geste et hochai la tête doucement. Aurélie, on savait quand elle commençait à parler, mais jamais quand elle allait se taire... (MDRRRR VIOLENT LA MEUF ELLE VIENT DE TE SAUVER LA VIE ET TU LUI DIS DE FERMER SA GUEULE)
- Je vais te ramener à Poudlard.
- Non, non ! s'empressa-t-elle de protester. Ils ne savent pas que je suis partie, et je ne suis pas disponible pour une autre retenue avant quatre mois ! (ça me fait rire)
Déjà punie pendant quatre mois ? Un treize septembre ??
- Si si, j'insiste ! Je pourrais voir ma petite-fille, comme ça, en passant ! (Je lui fais un clin d'oeil et elle sourit.) Mais dis-moi, tu n'as pourtant pas l'air d'être une mauvaise élève. (c’est surtout que sa boutique a explosé, je rappelle, il a nulle part où dormir le vioc)
Je la trouvais intelligente, bien sûr, mais la maison Gryffondor lui aurait tellement mieux convenu...
- Oh que si ! Enfin... Non. J'ai de bonnes notes. Sauf en sortilèges. Ma mère me déconcentre. Et en potions, je suis trop maladroite. Et en histoire de la magie, aussi, je trouve ça chiant au possible. Et... Bref. Ce n'est pas de la mauvaise volonté, croyez-le ou non ; j'aime juste... donner mon avis.
- Aurélie... essayais-je d'intervenir.
- Oui, après, on peut dire, bla bla, et tes ASPICS, c'est important, il faut juste apprendre et appliquer, etc. Mais j'ai une vie, moi, et je préfère la passer à m'amuser qu'à étudier pendant de très, très longues heu...
- Aurélie, tu viens de me sauver la vie. (On l’a pas assez dit, non ? Allez encore une fois : AURELIE EST SUPER COURAGEUSE ET DOUEE ET ELLE A SAUVE LA VIE DU PAPY OLLI ET ELLE A FAIT FUIR 2 MANGEMORTS ET CE SANS RIEN ATTENDRE EN RETOUR)
Elle cligna quelques fois d'affilée des paupières, comme si elle ne l'avait pas réalisé avant. A moins que ce ne soit encore à cause de la poussière, qui retombait peu à peu. (Ou elle est juste conne)
- Je... De rien.
- Merci, dis-je en souriant. Tu es une personne rare, tu sais...
- Pourquoi, vous pouvez préciser ? demanda-t-elle sur un ton plus grave. (« COMPLIMENTEZ-MOI ALLEZ Y J’ADORE CA)
- Parce que tu es courageuse là où d'autres se suffisent à être obstinés. Généreuse alors que certains sont simplement dévoués. Que tu aimes ceux que je ne fais qu'aider, parce que tu vis là ou tant de gens se contentent d'exister. (Belle citation, que j’ai sans doute piqué quelque part, mais ça s’applique pas DU TOUT au contexte putain.)
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