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#droit de se défendre
sushis4kalyo · 1 year
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Et si on parlait du harcèlement scolaire ? 😡
Je souhaitais aborder ce sujet parce qu'on en parle de plus en plus et aussi parce que je l'ai vécu. Pas forcément de la même façon que tout le monde ... mais je trouvais qu'il était important de partager mon ressenti. Si nécessaire, je pourrais signaler ce post' comme "Adulte" par la suite sur demande (que ce soit en commentaires ou DM, surtout ne pas hésiter !) mais j'ai peur d'invisibiliser ce sujet si je le fais trop vite ...
Du coup, c'est du vécu ...
Je suis originaire du Rhône. J'ai déménagé dans le Sud avec mes parents pour ma rentrée en 6ème. On m'avait dit que ça allait être génial, que j'allais me faire de nouvelles copines et ... j'y ai cru.
Comme j'avais changé de région, la grande majorité des autres 6èmes se connaissaient déjà parce qu'ils étaient en primaire ensemble. Moi, j'arrivais comme un cheveu dans la soupe. Je connaissais personne et j'avais une dégaine de Barbie. Blonde aux yeux bleus, sac à roulette Chipie rose bonbon ...
Très franchement, je n'arrivais pas à me faire des amis. Il y avait une certaine jalousie peut-être, une part de "mais qu'est ce qu'elle vient faire ici elle ?" aussi ... et j'étais bonne élève. Après coup, je devais pas mal agacer ...
J'ai rapidement subit quelques railleries mais je n'en tenais pas compte.
Flashback : Petit détail qui m'a certainement sauvé la vie ...
Et pourtant tout a accéléré d'un coup. Je me souviens avoir prévenu ma mère. "Attention, s'ils n'arrêtent pas, si personne ne fait rien, je vais m'en charger toute seule ..." J'étais en capacité de le faire.
Pour expliquer pourquoi cela, petit flashback en primaire. Je ressemblais déjà à une poupée Barbie donc j'étais pas mal enquiquinée. Vous connaissez le jeu des mariages ? Il consiste à attraper une fille et un garçon dans la cour, jouer au mariage, s'assurer qu'ils s'embrassent bien ... et taper sur celui qui refuse si ça arrive. Le nombre de fois où j'ai traversé la cour en tapant mon meilleur sprint devant les instits parce que Y, qui jouait avec les escargots et les vers de terre rêvait de me galocher ...
Je l'ai dis à ma mère il y a environ ... 2 ans. Au moment où j'écris, j'ai 27 ans. Je n'avais rien dit avant parce que je me défendais seule et comme ça ne semblait pas intéresser les instits, j'imaginais que ça n'allait pas intéresser mes parents non plus. Coups de pied, coups de poing, griffures ... Je m'en sortais pas trop mal. Jusqu'au jour où je me suis fait chopper en train de me défendre. "Mais Kalyo enfin ! C'est moche une fille qui tape !" avec punition etc. J'osais plus me défendre.
Mais alors ? Attendez la suite ! Un soir le téléphone sonne. Ma mère répond, c'est la mère d'un copain, T. Elle l'informe qu'il s'est encore battu et qu'elle commence à en avoir assez qu'il soit toujours puni parce qu'il me défend. C'est comme ça que maman m'a fait faire du karaté.
La première fois ...
J'avais donc prévenu ma mère. Et puis un lundi, le drame arriva. Cours d'EPS, rugby. G annonce fièrement à ses copains "Kalyo, j'vais lui faire sa fête !" ... au moins, j'étais prévenue. Je supporte les coups. Je préviens le prof deux fois, qui interrompt son cours chaque fois pour sermonner tout le monde. Je reprends autant de coups de pieds sur le retour et je me dis qu'à 16h30, c'est moi qui allait lui faire sa fête.
J'ai attendu 16h30, j'ai attendu de passer le portillon ... pour lui donner un coup de pied retourné dans l'estomac. Sa cousine a voulu s'interposer mais comme je ne connaissais pas ses intentions, elle s'est pris une gifle. Dommage collatéral, je reconnais.
Fait exprès, ce jour là, c'était mon père qui venait me chercher pour la toute première fois, lui qui était souvent en déplacement à l'époque. Il m'a récupérée furieuse. Dans la foulée, une dame tout aussi furieuse frappe à sa vitre. La mère de G, lui hurlant dessus que sa fille (donc moi) avait passé à tabac son fils. Et en effet, G, plus imposant que moi, suivait péniblement sa mère en larmes, plié en quatre. Après coup, mon père m'a avoué que la situation avait quelque chose de risible.
Nous étions tous convoqués chez le CPE le lendemain matin. G avait raconté à sa mère et au CPE que c'était moi qui avait commencé. La mère de G a alors accusé la mienne de m'avoir élevé dans la violence. Ma mère lui rétorqua que non. Juste que "si Kalyo prend une claque sur la joue gauche, je ne veux pas qu'elle tende la joue droite !" Après avoir donné ma version, ma mère demanda à voir le prof d'EPS qui selon mes dires avait du interrompre le cours deux fois. Le CPE ne voulait pas, le prof en question étant en cours. Nous avons insisté et finalement il fut appelé et confirma ma version.
Je n'ai pas eu de punition. Je me souviens que notre prof d'anglais avait par la suite pris un malin plaisir à nous mettre tous les deux à côté en cours. On se chamaillait pour tout et n'importe quoi et ça l'amusait. Moi, à l'époque, je n'avais qu'une peur, avoir à recommencer ce que j'avais fait.
La deuxième fois ...
La deuxième fois s'est déroulée très rapidement. J'étais en 5ème. Il se trouvait que R, un 3ème, s'était accaparé une partie de la cour. Visiblement l'information n'était pas parvenue jusqu'à moi. Étant sur "son territoire", il est venu m'insulter ... et a porté le premier coup. Il m'a giflé avec une telle violence que mon nez s'est directement mis à saigner. Pour l'anecdote, les années suivantes, on pouvait toujours voir la tache de sang tombé sur le carrelage extérieur, l'endroit étant protégé de la pluie ...
Puisque c'était raté pour l'effet de surprise et qu'il pouvait me faire voler d'un bras, je n'avais pas d'autre solution que fuir ... non sans lui claquer une porte dans la tronche pour la forme puisque qu'il me poursuivait. Il saignait aussi, 1 partout, balle au centre. C'est lui qui est allé se plaindre au CPE. Cette fois-ci, R ayant un gros passif et des témoins ayant confirmé ma version, on m'a cru tout de suite. R a été renvoyé par la suite.
La troisième fois ...
Cette fois là a été la plus marquante. J'étais en 4ème. C'était un lundi, entre midi et deux. J'étais avec une amie quand nous avons vu 3 garçons arriver vers nous. Cette amie en question s'est éloignée sentant le drame arriver. Non, je ne lui en veux pas d'avoir voulu rester en dehors de ça. Quant à moi, je savais que je n'avais aucune échappatoire alors perdu pour perdu, je me suis placée dans l'axe de la seule et unique caméra du collège, celle permettant de contrôler les entrées et sorties de l'établissement.
Les trois garçons arrivent donc et se placent autour de moi. Celui en face de moi me tient les mains jointes pendant que les deux autres me font les poches. En somme, un racket en bonne et due forme.
Ma marge de manœuvre étant limitée, je me suis servie de ma tête, littéralement. Puisque j'avais les mains jointes, j'ai attrapé le col du garçon en face de moi, C, l'ai tiré vers moi pour lui donner un coup de tête. Son nez cogne mon front. Il tombe à la renverse. Les deux autres ont disparu à l'instant même. J'ai donc pris mes affaires pour aller à mon cours de guitare, laissant C parterre.
Ça devait se voir sur mon visage. Le prof de musique m'a demandé si ça allait. J'ai juste pu lui répondre que je venais de me battre quand on toqua à la porte. Un surveillant entra. "Kalyo, chez le CPE !". J'ai donc suivi le surveillant sous le regard médusé du prof de musique.
J'arrive dans le bureau. Je note que C est dans un coin avec un morceau de coton dans chaque narine. Le CPE me demande "Bah alors Kalyo, pourquoi t'es pas venue nous voir tout de suite ?" La question me semblait lunaire. Comment pouvait-il me poser la question alors que lui, CPE, devait connaître la réponse mieux que quiconque ? J'ai quand même formulé une réponse sans cacher mon agacement : "Mais monsieur, c'était une tentative de racket ! Vous ne pensez quand-même pas qu'ils m'auraient escortées tous les trois jusqu'à votre bureau bien gentiment ?". Il me sort alors la leçon sur le fait qu'il ne faut pas se faire justice soi-même. Je ne me laisse pas faire : Mais monsieur, vous auriez fait quoi de plus ? Des lignes à copier ? Ils les préparent d'avance ! Des heures de colle ? C n'a pas déjà un abonnement pour les 3 prochains mercredis ? C'est au point qu'ils peuvent sympathiser avec les surveillants. Des jours de renvoi alors ? Comme ça C pourra s'amuser pendant trois jours sur sa PlayStation pendant que nous on sera en cours ! Vous parlez d'une punition ... Là il s'est pris une raclée par une fille devant toute la cour et si jamais il ose oublier, y'aura ses copains pour le lui rappeler !". Le CPE m'a regardée, sidéré et n'a pas cherché à me répondre. J'avais si bien fait mouche que je me souviens de voir C se marrer dans son coin au point d'en perdre ses cotons.
De la géopolitique de cour de récré
Le lendemain, j'ai réalisé l'ampleur de ce que j'avais fait. Toute ma classe m'attendait pour ... examiner mon front. "Fais voir si t'as une marque ? Wouah t'en as aucune !".
Je commençais avec un cours d'espagnol. Chose inhabituelle : la prof nous a donné une quinzaine d'exercices à faire. Une fois tous les exercices notés au tableau, elle s'assoit en face de moi, pose ses coudes sur la table et me demande : "Alors, raconte ?!" Je lui raconte alors toute l'histoire. Plus j'avançais dans mon récit, moins les autres travaillaient. J'ai entendu un "Vous avez vu madame ? Kalyo n'a pas de marque ! Elle a trop bien donné son coup de tête ! Comme Zidane à Materrazi !" du font de la salle. Profs et élèves m'ont surnommée Zizou pendant les trois semaines qui suivirent suite à cette remarque. La prof m'a ensuite fait comprendre qu'elle et les autres profs n'arrivaient plus à gérer C et que tous me soutenaient pour m'éviter une sanction. (Il devait y avoir une certaine ambiance dans la salle des profs ...)
Dans les couloirs, des élèves d'autres classes venaient me féliciter "Wouah la raclée que tu lui as mis !". J'étais presque certaine d'en avoir vu certains traîner avec C quelques jours avant. J'assistais à un énorme retournement de veste. Tout le monde voulait être mon ami, être vu avec moi ... et j'ai compris plus tard que je servais de dissuasion envers d'autres groupes "ennemis". Je servais de bombe atomique. Je prenais conscience de ce qu'il se passait. C'était de la géopolitique de cours de récré.
J'ai trouvé ça dramatique quand de plus en plus de 6èmes sont venus me voir dans les jours qui suivirent pour que je les aide à se défendre. Ce n'était pas mon rôle ... mais ça impliquait qu'eux aussi n'avaient plus confiance en l'autorité chargée de nous encadrer. Je me souviens d'avoir fait des bouquets de petits 6èmes et de les avoir amenés jusque chez le CPE. Ce n'était pas mon rôle mais sachez que je me demande toujours si j'ai eu raison de ne pas intervenir.
Mais c'est pas tout : je n'ai pas eu de sanction mais ma mère a souhaité avoir les coordonnées des parents de C, dans le cas où je lui aurais fracturé le nez. Il s'est avéré que c'était ses grands-parents qui en avaient la garde car ses parents avaient baissé les bras. Ma mère a souhaité s'excuser auprès d'eux mais le grand-père de C lui a répondu que "c'était du pain bénit et que ça allait lui apprendre la vie". Ah ...
Enfin, lors de ma rentrée en 3ème, nous attendions tous en bas des escaliers que le directeur de l'établissement nous appelle afin de nous attribuer notre classe. Comme à chaque rentrée, tout le monde parlait pendant l'appel quand soudain, C fut appelé ... suivi de moi. Le bruit cessa immédiatement et je gravis les marches dans le silence. Le brouhaha revint l'instant d'après. Je m'éloignais tandis que le directeur peinait à obtenir de nouveau le silence. Tout le monde réalisait, moi comprise, que C et moi allions être dans la même classe, toute l'année. Mieux encore, les profs avaient une certaine manie de nous placer par ordre alphabétique : nous tombions côte à côte.
J'ai compris bien plus tard que l'établissement s'était également servie de moi comme dissuasion pour contenir C. Cela a d'ailleurs fonctionné à tel point que des amis de cette époque étaient persuadés qu'il avait changé de collège ... alors que pas du tout.
Le traitement du harcèlement scolaire aujourd'hui
Selon moi, c'est une énorme mascarade. Chaque année, nous avons une journée contre le harcèlement scolaire lors de laquelle nous affirmons haut et fort que le harcèlement, c'est pas bien ... on dit que les victimes doivent parler ... puis on passe à autre chose.
Si, éventuellement on peut avoir une petite pensée pour les dernières victimes de harcèlement scolaire, vous savez, celles qui vont jusqu'au suicide. On envoie les gens vers les sites gouvernementaux contre le harcèlement scolaire et puis ... c'est à peu près tout.
Il y a deux ans, j'ai aidé une petite qui se faisait harceler. Une fille la menaçait de mort, l'étranglait dans la cour et montait tout le monde contre elle. La petite était plusieurs fois venue se plaindre à son instituteur ... qui lui a fait comprendre que c'était des histoires de gamines et qu'il fallait qu'elle arrête avec ça ... La petite se plaignait de plus en plus d'avoir mal au ventre et lorsqu'on lui demandait comment ça se passait à l'école : "ça va ...".
Il y a fallu que je lui raconte tout ce par quoi je suis passée pour qu'elle accepte de me dire ce qu'il se passait à l'école. Après avoir eu son accord pour en parler à ses parents, l'école a tout nié en bloc, la petite n'entrant pas, selon eux, dans la grille de critères de harcèlement fournie par l'éducation nationale. J'aurais été curieuse de savoir comment ils appelaient ça ... On a aussi su que plusieurs enseignants ont essayé de la dissuader d'appeler ça du harcèlement.
Les parents de la petite ont demandé une sanction contre la harceleuse ...qui n'est jamais arrivée. Ils ont été dans l'obligation de changer leur fille d'établissement pour qu'elle puisse continuer d'apprendre sereinement.
Bien entendu, tous les enseignants n'agiront pas comme dans cet exemple, il y en a bien eu qui m'ont soutenue quand j'étais au collège. Mais là, cela démontre toutefois qu'il y a une certaine volonté d'étouffer la situation car la direction a des comptes à rendre. Vous vous souvenez du hashtag "PasDeVague" sur Twitter ?
J'ai soulevé une partie du problème en 4ème : Ils ne peuvent rien faire contre les élèves perturbateurs. Si la famille s'offusque du peu qu'ils puissent faire ou ne s'en occupe pas, il n'y a plus aucune marge de manœuvre ...
J'ai su que le harcèlement scolaire est puni par la loi depuis mars 2022 ... reste à savoir si les plaintes sont recevables ...
Quelques conseils personnels ...
Chers enseignants et membres de l'EN...
Si quelqu'un vient vers vous pour se plaindre des agissements d'un élève, ne le rejetez pas ! Ne lui dites pas de l'ignorer, de retourner jouer ou que c'est sans importance ! Et ne lui dites surtout pas qu'il vous embête avec ses histoires ! J'ai noté que c'est principalement pour ça que beaucoup de victimes ne parlent pas : Si l'instituteur juge que ce n'est rien, qu'on l'embête avec ça, pourquoi il irait embêter ses parents avec ça ?
N'exposez pas les élèves victimes devant toute la classe ! J'ai connu des moments très gênants en primaire, toute seule debout au tableau pendant que l'institutrice faisait la leçon aux autres comme quoi "Il faut être gentil avec Kalyo !" pour après imposer ma présence dans un groupe à la récréation ... c'était très gênant et le groupe qui vous récupère vous traîne comme un boulet ...
Prenez l'initiative de punir les coupables ! Comment se fait-il que ce soit les victimes qui changent d'école ? Pourquoi les parents des victimes doivent faire des démarches et s'organiser autour de ce changement alors que le coupable n'a rien ? Oui la loi sanctionne depuis peu le harcèlement scolaire mais elle ne vous remplace pas car elle fonctionne sous condition que la plainte soit acceptée (et j'ai cru comprendre qu'il faut vraiment une grave atteinte à l'intégrité physique pour que ce soit recevable ...) Vous êtes en première ligne, c'est à vous de montrer aux enfants coupables et à leurs parents que le harcèlement scolaire a des conséquences. Je suis consciente qu'on vous laisse de moins en moins de pouvoir ... c'est peut-être le moment de taper du poing sur la table et de le reprendre ? Bien utilisée, la communication est une arme redoutable ! À bon entendeur ...
Chers parents,
Ne croyez pas juste que "s'il y a quelque chose, mon enfant m'en parlera !" même si vous avez eu une discussion avec lui et que vous pensez avoir été très clair sur ce point ! Comme dit plus haut, si à l'école on lui dit que c'est rien, il ne jugera pas forcément utile d'en parler à ses parents. Il faut s'inquiéter dès lors qu'il ne parle plus de ses journées, dit avoir souvent mal au ventre pour ne pas aller en cours, semble perdre goût à tout / se réfugie dans une activité spécifique ou que les notes baissent d'un coup.
Donner le droit à vos enfants de se défendre ! Attention, il n'est pas question d'aller péter les dents de tout le monde à la moindre réflexion ni de créer un fightclub ! Certainement pas ! Mais soyons logiques : on dit aux enfants que la violence ne résout rien, que se battre c'est mal ... mais si lorsque quelqu'un prend l'initiative de commencer gratuitement, on minimise la plainte de la victime... à qui on donne raison, finalement ? J'estime alors que si un enfant s'est fait frapper par un autre et que le corps enseignant ne fait rien (ou ne peut pas ...) alors la moindre des choses est de permettre à la victime de se défendre. L'enfant qui a commencé pourra alors comprendre que ce qu'il fait a des conséquences et peut se retourner contre lui ! Vous connaissez certainement le principe du "Ne fais pas ce que tu ne veux pas qu'on te fasse !" non ?
Enfant timide ? Envisagez les arts martiaux ! Il ne s'agit pas simplement d'un sport de combat ! Ça a vraiment des vertus sur le corps et l'esprit. Ça favorise la maîtrise de soi, améliore la concentration, réduit le stress, permet de gagner en confiance en soi en réalisant ce de quoi nous sommes capables (maîtriser un adversaire dans un combat amical ou faire une démonstration de katas). Aussi, je précise, les professeurs d'arts martiaux vous répèteront inlassablement qu'on utilise les arts martiaux qu'en cas d'absolue nécessité !
Envisagez que vos petits chéris ne sont peut-être pas de petits anges à l'école. Les enfants adaptent leur comportement en fonction d'avec qui ils sont et de ce qu'on leur tolère. Si j'ai vite compris à l'époque que le personnel enseignant n'avait pas un grand pouvoir, j'étais certainement loin d'être la seule !
Petit mot de la fin ...
Je suis consciente que ce post' risque d'en choquer plus d'un et dans un sens c'est peut-être le but recherché. À chaque fois que je vois un article ou un reportage sur le suicide d'un enfant harcelé, avec à chaque fois un "L'établissement savait" ou "Ah bah on aurait pas pensé !" ... je serre fort les poings.
Si je me permets de faire ce post', c'est parce que j'ai pu me défendre. J'ai montré très vite quelles étaient les limites à ne pas franchir mais c'est loin d'être le cas de tout le monde. Par moment, je me demande comment ça se serait passé si je ne m'étais pas défendue. Jusqu'où ça aurait pu aller ?
Certes, mes préconisations dénotent clairement avec l'idée du monde sans violence qu'on essaie d'inculquer aux enfants ... mais rendons nous à l'évidence, si on refuse d'écouter les victimes et de leur apporter du crédit ... si on refuse de punir fermement les coupables pour faire entendre que le harcèlement scolaire n'est pas toléré ... que reste-t-il ?
Enfin sachez que je suis sincèrement désolée si mes propos peuvent choquer. Je ne souhaite pas prôner la violence mais la légitime défense. Encore une fois, si vous trouvez que je dois ajouter un label communautaire sur ce post, n'hésitez pas à me contacter par DM ou directement dans les commentaires.
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laurierthefox · 27 days
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Pour faire face à tout ce qu'on se prends actuellement dans la tête - en tant que communauté trans et non binaire- je vous poste un peu de douceur et de tendresse. Cette illustration à été réalisée au crayon de couleur durant le mois de novembre, pour une de mes mécènes sur Patreon qui a pris l'abonnement "Arbre Vénérable". Merci aux alliées féministe qui se sont jetées dans la bataille pour défendre nos droits humains. Je nous envois à toustes et à vous mes adelphes plein de force et de douceur pour les mois à venir.
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jloisse · 3 months
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🔴🇨🇳🇵🇸 La Chine réaffirme, plus fort que quiconque, que le droit international garantit aux Palestiniens le droit à la lutte armée pour se défendre de la subjugation par une force coloniale et étrangère, qui tente d'annihiler leur État, pourtant reconnnu par 130 pays depuis 1988🔴
🔻En aucun cas ce recours à la lutte armée ne peut, au regard du droit international, être qualifié comme il l'est par la caste médiatico-politique occidentale et ses caniches, de "terrorisme".
🔻Beijing, qui se sait de toute façon dans le collimateur de l'oligarchie occidentale, ne prend plus de gants pour rappeler le droit international qu'elle compte faire appliquer.
🔻C'est un passage obligé pour le retour à un ordre mondial apaisé et à l'avènement de la multipolarité: rappeler à la junte militaro-financière qui s'est emparée du pouvoir en Occident les principes de droit et l'architecture internationale bâtis par ses prédécesseurs occidentaux depuis 1945.
🔻La Chine ne veut pas remplacer l'Occident: elle lui rappelle ses fondements.
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albad · 7 months
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OCCIDENT : LA FIN DE L'HÉGÉMONIE ?
Deux cartes symétriquement opposées. D'un côté, le soutien militaire à l'Ukraine : uniquement le camp Européen et anglo-saxon. De l'autre, la reconnaissance de la Palestine : le monde entier, sauf l'Europe et les USA. Le camp occidental contre le reste du monde.
Une grande puissance militaire qui tente d'annexer le pays voisin, plus petit, en tuant des civils. L'Ukraine et la Palestine auraient pu être comparées car elles subissent le même sort : l'une attaquée par la Russie, l'autre colonisée par Israël. Pourtant, le président ukrainien fait le choix inverse. Il ne cesse de défendre de toutes ses forces l’État israélien. En 2020, l'Ukraine s'est même retirée du Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien. En 2023, Volodimir Zelensky affirme que la Russie serait derrière l'offensive du Hamas, liant le sort de l'Ukraine à celui d'Israël. Il a même demandé à venir en Israël, ce qui lui a été refusé. Pourtant, en 2014, l'ambassadeur palestinien en Ukraine soutenait «l'intégrité territoriale de l'Ukraine» au Donbass.
Ce double standard sur l'Ukraine et la Palestine illustre l’hypocrisie occidentale. En dehors des pays riches, personne ne soutient les bombardements de Gaza ni ne croit aux mensonges éhontés de l'armée israélienne. Déjà en 2022, les occidentaux avaient été «surpris par la réticence de grands pays du Sud à les suivre dans leur condamnation de l’invasion de l’Ukraine» écrit Le Monde. Les USA parviennent de moins en moins à dicter au monde quelle guerre doit être considérée comme «juste» ou «injuste», qui doit être vu comme «l'axe du bien».
Voir les USA qui sèment la guerre aux quatre coins de la planète s'émouvoir de certaines victimes civiles en méprisant les autres scandalise le Sud global. De même, les dirigeants occidentaux qui se succèdent à Tel-Aviv au moment où les civils meurent par milliers à Gaza ne peuvent que choquer partout, en dehors du pré-carré occidental.
Au niveau mondial, l'appui militaire à l'Ukraine comme le soutien inconditionnel à Israël sont minoritaires. Ce n'est plus la guerre froide avec l'Ouest contre l'Est, c'est le Sud global contre les pays riches. Par son arrogance, son militarisme et son double discours, l'occident s'est isolé.
Contre Attaque.
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claudehenrion · 2 months
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Bienvenue –si j'ose !-- en enfer...
Dans un délai qui risque d'être court, cette ''Fête de Pâques 2024'' restera comme la date officielle du début de la fin de ce qui fut la France : depuis le 15 novembre 2013, ce blog, s'appuyant sur mon arabophonie et ma connaissance de la civilisation arabe –c'est à dire, à peu de choses près, le Coran-- a répété, billet après billet, que nous allions vers une bérézina... Combien de gens de bonne foi et bien intentionnés m'ont écrit que j'étais pessimiste, que je voyais tout en noir...
Et soudain, voilà que toutes les boutiques de sondages se mettent à changer de discours et découvrent ce qu'elles refusaient de voir : les français sont inquiets à en paniquer, ils sont plus pessimistes que je ne l'ai jamais été, et les vrais chiffres sortent enfin des armoires où on les tenait cachés… Faut-il que tout aille mal, pour que nos armadas de vrais parasites/faux démocrates, nos laïcards de salon, nos soi-disant républicains, nosgauchistes d'opérette et nos révolutionnaires du ''Flore'' en soient soudain réduits à dire la vérité, comme de vulgaires hommes de Droite : neuf français sur dix osent enfin dire qu'ils ont peur, dans leur vie de tous les jours, et que l'insécurité progresse à toute vitesse... 72% d'entre avouent ne pas faire confiance au gouvernement pour les protéger (dixit Odoxa, devenue brutalement honnête), et 6 sur 10 ont décidé de se défendre eux-mêmes (alarmes, armes de poing, sports de combat).
Jusque là, on pouvait craindre qu'une passion pour le déni du réel, un attrait pour les idées de Gauche –toutes mauvaises-- et un refus de ce qui n'est pas conforme au grand mensonge qui sert de fondement à toutes nos idéologies mortifères, ne soient devenus de plus en plus difficiles à contourner : le ''système'' en place avait réussi à tout bloquer ! Des gouvernements peuplés d'aveugles et de nuls (mais tout puissants) nous interdisaient tout ce qui n'était pas ''pile-poil'' conforme à leur mensonge, via l'injustifiable (et démodé) enrégimentement à Gauche de 99 % des journalistes (qui doivent être tenus pour co-responsables de tous les maux qui nous tombent dessus). Ils ont été jusqu'à inventer des ''pandémies'' inexistantes pour nous cacher la seule pandémie (qui, elle, en est une, et ''mahousse'' !) qui nous menace vraiment : l'islam triomphant.... aidé dans sa marche par leurs silences et leurs mensonges ! Cet arsenal mortifère nous conduisait peu à peu là où ils voulaient que nous allions : en enfer. Nous n'y sommes pas encore, mais ''on n'en a jamais été aussi près'' !
Nos lamentables gouvernants, incapables --par système, mais aussi par absence d'intelligence et de référentiels culturels-- de désigner par leur nom toutes les horreurs dont ils ont fait notre quotidien, ont brutalement ouvert les yeux, et viennent tout juste de commencer à entr'apercevoir la série de catastrophes à laquelle leur impéritie et leur imprévoyance ne nous laissent que très peu de chances d'échapper : ceux qui ont vu clair ont baptisé ce drame ''le grand remplacement'', pendant que les idiots-utiles parlaient ''d'une chance pour la France''. Cherchez l'erreur !
On en revient toujours à Camus : ''Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde''... sauf que nos faux guides ne nomment même pas : ils esquivent ! Dans un torrent de pensée à l'envers, ils essaient de nous faire avaler que si on est pour la paix, on est pro-poutine... si on est pour dire la vérité, on est complotiste... et si on aime la France en tant que ce qu'elle est (et non en souhaitant leur enfer-sur-terre), on est facho... Notre cas semblait sans espoir...
Devant ce changement, la panique de nos apprentis-ministricules si peu professionnels devrait faire de la peine à voir... sauf que, ayant fait tout ce qu'il ne fallait pas pour que le ciel leur tombe sur la tête, ils n'ont que ce qu'ils méritent ! Nous allons, nous, souffrir ''un max'', mais en ce qui les concerne... ''c'est bien fait pour leur gueule''. Et ils croient nous impressionner en ayant mis devant chaque église, pour Pâques, (''quoi qu'il en coûte'', ajouterait sans doute leur chef, s'il ne s'était pas réfugié dans un inutile ''sauvetage -sic !'' de la forêt amazonienne --qui, sans lui, est condamnée... tout le monde sait ça !-- en veillant à ce que ses costumes voyagent sur un siège ''First Class'', plein prix. Honte à lui !), des militaires lourdement (?) armés des quelques sarbacanes qui nous restent encore, après que nous ayons sacrifié nos arsenaux et nos réserves stratégiques au fantasme anti-poutinien du chef... La vérité ? On ne les croit plus, c'est tout.
Vous rendez-vous compte de ce que signifie cette déroute en rase campagne ? Au nom d'une ridicule ''laïcité'' résiduelle, vidée de son sens et de tout intérêt, seul le christianisme est interdit de pratique, de respect et de considération, en France, où seuls comptent les choix supposés de quelques minorités, surtout si elles ne sont représentatives de rien ou de quelque dépravation indescriptible... Des pouvoirs hostiles ont pris le pouvoir dans nos banlieues, dans nos villes, nos campagnes, nos villages... et nous avons de moins en moins les moyens d'assurer la sécurité dans nos rues... Si Jules Romains revenait parmi nous, il ne ferait plus de ''Ambert et Issoire'' deux ''trous de province'' où des ''Copains'' (joués, plus tard, par Philippe Noiret, Guy Bedos, Pierre Mondy et Claude Rich, accompagnés par Les Copains d’abord de Georges Brassens) exerceraient leurs talents... mais des lieux de ''points de deal'' ! Sic transit gloria mundi, hélas !
Aujourd'hui, la population française –qui n'ose même plus se revendiquer telle, tremble en permanence pour son intégralité physique (je ne parle même pas de son intégrité morale...) pour ses biens, pour ses femmes et ses filles, pour ses enfants visés par les drogues les plus immondes... Notre langue est battue en brèche et arabisée, notre magnifique culture est niée par celui-là même qui devait la promouvoir, nos modes de vie menacés par la violence la plus barbare, et notre histoire, si riche, remplacée par des enchaînements de bobards dont pas un seul ne tient la route, mais que des ''cavaliers d'Allah'' barbus et sales interdisent de mettre en doute, puisqu'ils sont archi-faux !
Au nom de notre gloire fanée, et dans l'irresponsabilité la plus totale... nous avons fait la danse du ventre pour organiser des jeux olympiques qui ne devraient logiquement plus être ni l'un ni l'autre : nous n'avons plus un kopek vaillant en poche, et ceux que nous jetons par les fenêtres vient de traites tirées sur le futur de nos enfants. La guerre rode partout –en partie par notre arrogance à raconter que nous sommes prêts à la déclencher ''pour de vrai'' sans en avoir le début de l'ombre d'un moyen... Au nom du beau mouvement olympique, nous refusons aux athlètes russes de se produire sous les couleurs de leur pays et d'avoir droit à leur hymne national … qui sont les deux strictes définitions-conditions de l'olympisme... Nous sommes inconséquents, irresponsables et provocateurs, en offrant notre gorge aux tueurs de Daech, du défilé inaugural (''Une folie criminelle'', d'après Alain Bauer) au défilé final... qui risque ''d'être de la revue'' !
Et s'il n'y avait que tout ça... Au fil des ans et des mauvaises idées, c'est par vagues successives que nos lamentables gouvernants qui, initialement nuls, se révèlent dangereux tout azimuts (dixit aussi Alain Bauer) détruisent le bel édifice, construit avec amour, persévérance et tellement d'intelligence par 70 générations de français (qui furent, par moments, gaulois ou gallo-romains) : ils croyaient bâtir un monde... et il a suffi de 2 mandatures de ''lumières éteintes'' pour tout foutre par terre... Oh ! Que j'ai mal, très mal, à ma France !
En rongeant les fondamentaux, ils ont fait s'écrouler les murs... et nous voilà offerts, sans défense, aux dangereux vents du large. Un exemple ? Au moment où le monde entier se réarme, fait des stocks de munitions, re-remplit ses arsenaux... nous nous sommes engagés à offrir, gratos, à l'Ukraine (à qui ça ne sera d'aucune utilité : les carottes sont cuites... et nous, avec ! Là encore, il serait sage de voir le monde tel que 7 humains sur 10 le voient...), la totalité de tout ce que nous aurions pu produire... mais que notre impécuniosité va laisser à l'état de ''rêves éveillés''. Pauvre France ! Lorsque les canons tonneront (ce qui est possible, avec les puérils excès présidentiels !), on pourra continuer à donner au monde ce que nous nous croyons encore capables de donner : de mauvais conseils... à surtout ne pas suivre... Dire qu'il suffisait de si peu... trois fois rien, peut-être...
H-Cl.
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Éloge de la fatigue
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Vous me dites, Monsieur, que j'ai mauvaise mine, qu'avec cette vie que je mène je me ruine, que l'on ne gagne rien à trop se prodiguer. Vous me dites enfin que je suis fatigué. Oui je suis fatigué, Monsieur, mais je m'en flatte j'ai tout de fatigué, la voix, le cœur, la rate, je m'endors épuisé, je me réveille las. Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m'en soucie pas ou quand je m'en soucie, je me ridiculise. La fatigue souvent n'est qu'une vantardise on n'est jamais aussi fatigué qu'on le croit ! Et quand cela serait, n'en a-t-on pas le droit ? Je ne vous parle pas des tristes lassitudes qu'on a lorsque le corps harassé d'habitude, n'a plus pour se mouvoir que de pâles raisons… Lorsqu'on a fait de soi son unique horizon lorsque l’on n’a rien à perdre, à vaincre, ou à défendre cette fatigue-là est mauvaise à entendre ; elle fait le front lourd, l'œil morne, le dos rond et vous donne l'aspect d'un vivant moribond. Mais se sentir plier sous le poids formidable des vies dont un beau jour on s'est fait responsable, davoir qu'on a des joies ou des pleurs dans ses mains, savoir qu'on est l'outil, qu'on est le lendemain, savoir qu'on est le chef, savoir qu'on est la source, aider une existence à continuer sa course, et pour cela se battre à s'en user le cœur… cette fatigue-là, Monsieur, c'est du bonheur. Et sûr qu'à chaque pas, à chaque assaut qu'on livre, on va aider un être à vivre ou à survivre et sûr qu'on est le port et la route et le quai, où prendrait-on le droit d'être trop fatigué ? Ceux qui font de leur vie une belle aventure marquent chaque victoire, en creux, sur la figure et quand le malheur vient y mettre un creux de plus parmi tant d'autres creux il passe inaperçu. La fatigue, Monsieur, c'est un prix toujours juste, c'est le prix d'une journée d'efforts et de luttes c'est le prix d'un labeur, d'un mur ou d'un exploit, non pas le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit c'est le prix d'un travail, d'une journée remplie, c'est la preuve aussi qu'on marche avec la vie. Quand je rentre la nuit et que ma maison dort, j'écoute mes sommeils, et là, je me sens fort je me sens tout gonflé de mon humble souffrance, et ma fatigue alors est une récompense. Et vous me conseillez d'aller me reposer !Mais si j'acceptais là, ce que vous me proposez, si je m'abandonnais à votre douce intrigue mais je mourrais, Monsieur, tristement, de fatigue. Robert Lamoureux
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a-room-of-my-own · 7 months
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Tu as expliqué le problème de manière très précise. Je suis revenue sur le sujet et il se trouvent que le groupe a interprété ce tweet et son auteure comme étant une suprémaciste nationaliste blanche qui serait prête à laisser crever les femmes du tiers-monde parce qu'elle voulait renvoyer les immigrés chez eux. A ceci viennent se rajouter des insultes à caractère religieux comme "ghoule" ou "démon" comme si elle faisait partie du Mal. Puis d'autres commentaires disant que le féminisme (Pt1)
radical est foutu à cause de femmes comme elle, etc... Une attitude sectaire me rappellant le transactivisme et ses servantes, mais autour de la race + pays d'origine. Une Sud-Africaine a même traité une meuf noire anti-immigration de traitre à la race en appuyant que les mecs (et femmes au vu des événements) blancs ne la verront jamais comme humaine ou une personne à part entière. Je pense que la propagande autour de Gaza joue une part importante.
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Je pense que la situation internationale sert de catalyseur, mais après c’est une idéologie qu’on entend depuis des années. J’ai toujours dit, quand on a commencé à parler d’intersectionalité, que c’était un concept qui ne pouvait pas fonctionner de la manière dont il était interprété, parce que n’importe quel mouvement a besoin de définir des priorités et qu’à partir du moment où tu dis que toutes les causes se valent en fait les priorités vont se définir toutes seules, et pas en fonction de critères logiques.
En réalité, quand tu refuse de définir des priorités, tu fais rentrer le loup dans la bergerie. Tu te rends compte qu’à partir du moment où tu fais rentrer des hommes, peu importe ce qui leur arrive, les priorités des hommes vont devenir celles du mouvement, c’est comme ça que tu te retrouves avec des mouvements féministes qui défendent la prostitution, les migrations de masse d’hommes, issus de pays extrêmement misogynes, le trans-activisme, la GPA, etc…
Et il faut pas oublier que les femmes sont de toutes façons éduquées à prendre soin des autres et à être les gardiennes de la famille et de la communauté. Si tu les mets en position de devoir se défendre elles-mêmes ou de défendre des hommes, malheureusement tu vas trouver la majorité qui défendra les hommes ou qui trouvera que les problèmes des hommes sont plus graves que les leurs ou sont prioritaires. Dans une certaine mesure on a aussi besoin de se protéger de nous-mêmes.
Après, concernant la situation actuelle, je pense qu’on paye aussi très cher la naïveté qui a consisté à penser pendant des années que ces population n’avaient pas d’opinion politique. C’est quelque chose que j’ai entendu même il y a maintenant une quinzaine d’années quand j’étais en fac. C’était très ancré aussi bien à gauche qu’à droite que ce sont des populations non politisées qu’il fallait éduquer. En fait c’est totalement faux.
C’est juste qu’on a perdu la capacité à penser l’adhésion totale à une religion comme une opinion politique, puisque la marche du progrès en Occident est allée vers la séparation du politique et du religieux. En fait ce qu’on observe dans le monde Arabo musulman c’est que c’est exactement l’inverse qui s’est produit, il y a eu un refus de la modernité à partir des années 70 qui a des causes évidemment complexes.
Mais le fait est que les mouvements qui ont pris l’ascendant sur ces pays et qui sont arrivés chez nous par les migrations, ce sont des mouvements fondamentalement anti modernes et extrêmement politisés puisque c’est ce sont des mouvements qui ont un agenda politique qui est international. Mais on a pas eu en France et ailleurs en Occident la clairvoyance de comprendre justement ce qui était à l’œuvre politiquement.
Il est évident qu’on a pêché par racisme, en voyant ces personnes comme incapables d’adhérer à une idéologie conquérante de masse, et là ce qu’on est en train de voir, notamment avec les manifestations qui ont lieu partout dans le monde, avec les prises de position guerrières de gens comme le président turc, c’est qu’il y a vraiment une conception politique de la communauté au sens international et que cette communauté peut potentiellement se retourner complètement contre ses pays d’accueil.
La question de l’allégeance va très vite se poser quand les attentats vont reprendre - car je crains qu’on en soit qu’au début. Parce qu’il y a une minorité agissante mais il y a aussi une majorité qui depuis une dizaine d’année maintenant soit reste silencieuse soit excuse des comportements qui vont d’anti-sociaux à meurtriers en accusant les états d’accueil de ne pas en faire assez.
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lupitovi · 1 year
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Que nous apprend le projet politique qu’on appelle néolibéralisme ? Puisant ses racines idéologiques dans La Route de la servitude de Friedrich Hayek et les développant au sein de l’École de Chicago, le néolibéralisme a atteint l’Europe à la suite des luttes ouvrières des années 1970. Le cadre a été fixé par les représentants politiques du grand capital. En Grande-Bretagne, ce fut le gouvernement de Margaret Thatcher. Liberté et capitalisme, dit-on, sont indissociables. La moindre intervention de l’État pour modérer le « libre » marché serait le premier pas sur la voie de la dictature. En conséquence, le capitalisme doit réussir et les profits doivent être garantis. Cela signifie, inévitablement, un effort constant pour accroître l’exploitation de la classe ouvrière. Thatcher s’est employée à cette tâche avec une précision militaire en menant son attaque sur trois fronts : retirer les subventions de l’État aux industries défaillantes et permettre une augmentation massive du chômage ; promulguer des lois afin de restreindre la capacité des syndicats à résister ; et provoquer des grèves que le gouvernement savait pouvoir briser. Les choses se sont passées comme prévu. Alors que les usines étaient obligées de fermer les unes après les autres et que les industries tombaient en faillite, le chômage augmentait rapidement. La plupart des dirigeants syndicaux, des sociaux-démocrates de droite, ont choisi de ne pas mobiliser les militants alors que beaucoup étaient prêts à se battre. Cet échec, largement passé sous silence dans l’histoire écrite par la classe dominante, a joué un rôle important dans le succès de Thatcher. Avec tant de personnes sans emploi, il était plus difficile de défendre les salaires et les conditions de travail. « Si vous ne voulez pas travailler dans ces conditions, dix autres personnes sont prêtes à prendre votre place. » Les nouvelles lois ont été violentes. Les travailleurs ne pouvaient pas décider la grève lors d’une assemblée générale. On devait voter par correspondance, l’employeur se donnait ainsi le temps de se préparer et la presse pouvait faire campagne contre un éventuel débrayage. Seule une poignée de piquets de grève pouvaient s’opposer aux briseurs de grève lorsqu’ils essayaient de se rendre au travail. Le rapport de force entre classes sociales tournait fortement à l’avantage des employeurs. Les grèves étaient manipulées de telle sorte que les syndicats les plus fragiles étaient entraînés dans des combats qu’ils ne pouvaient pas gagner, à commencer par les sidérurgistes. Le syndicat le plus puissant et le plus politisé a été le dernier à rendre les armes. La grève des mineurs, en 1984, a duré un an et cette bataille a été cruciale. Le mouvement ouvrier a bénéficié d’un grand soutien de la base, mais, là encore, les leaders syndicaux se sont tenus à l’écart. Les dirigeants du parti travailliste, Neil Kinnock et Roy Hattersley, ont refusé d’apporter leur soutien aux grévistes. Ils se sont joints à la longue et honteuse liste de ceux qui ont accédé au pouvoir sur le dos des travailleurs et des travailleuses, mais qui les ont abandonnés quand ceux-ci avaient besoin d’eux. Les mineurs ont été vaincus. Et le néolibéralisme s’est poursuivi sans autre obstacle sur sa route. Les leçons ? Premièrement, le conflit entre les intérêts du capital et ceux du travail est au cœur même du capitalisme. Le grand capital cherchera toujours de nouvelles façons d’exploiter les travailleurs. C’est dans son ADN. La coexistence pacifique est vouée à l’échec. Le marché à vocation sociale est un mythe. Deuxièmement, le peuple se défendra toujours. La pauvreté, l’injustice, l’inégalité et le fait de savoir que l’on vous trompe – tout cela fera l’objet de résistances. Le peuple est courageux et a le sens de ce qui est juste et équitable. Mais cet engagement n’est pas suffisant et conduit à la leçon suivante... Troisièmement, il est essentiel qu’un mouvement de rupture avec le néolibéralisme soit guidé par de solides principes tout en ayant une stratégie politique avisée. Les responsables de ce mouvement doivent comprendre que la classe dominante est impitoyable. Toutes les avancées que les travailleurs peuvent conquérir doivent être consolidées et sécurisées et, en fin de compte, ne peuvent être sauvegardées que par la prise du pouvoir politique. Nos acquis de 1945, à savoir les nationalisations, le service de santé publique, l’éducation gratuite pour tous et bien d’autres choses encore, ont soit disparu soit sont en train d’être balayés à mesure que le capital continue de se développer. Le militantisme sans un puissant mouvement politique de rupture est comme la vapeur d’une bouilloire, il se dissipe dans l’air. Quatrièmement… pourquoi faut-il garder espoir ? Le capital n’est jamais rassasié. Il peut gagner une bataille, trouver de nouveaux modes d’exploitation, mais la concurrence acharnée oblige les gros employeurs à toujours trouver d’autres moyens de tirer des profits. Il faut alors mener une nouvelle lutte. Le cycle se répète sans cesse. Chaque tour de roue est donc une opportunité. Pouvons-nous nous organiser, nous défendre et gagner la prochaine fois ? Et, pour finir, mon avertissement. Il n’est plus possible que cette lutte se poursuive indéfiniment. Le changement climatique et la menace qui pèse sur l’environnement nous mettent en danger de façon imminente et rendent d’autant plus urgente la nécessité d’un changement fondamental. Rosa Luxemburg posait cette question : « Socialisme ou barbarie ? » Aujourd’hui, la question est celle-ci : Le socialisme ou la mort ?
Ken Loach - Socialisme ou la mort ? 
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calydriarpg · 1 month
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Les tenues au sein de l'armée et de l'académie.
Le style vestimentaire des combattants d'Erydor change en fonction de leur unité (défini par leur académie) cependant une fois sur le front, ils se doivent tous de porter la même tenue.
D'abord les tenues d'apparat servant pendant les cérémonies et représentation officiel :
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Passons à la tenue globale d'un soldat. Pour les bottes, nous avons deux versions :
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Les élémentaristes de l'air et chevaucheurs aiment avoir beaucoup d'emplacement pour le poignard, étant des unités se battant beaucoup à distance.
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Les armures peuvent être mises rapidement grâce à un système développé par les alchimistes, cependant des mesures régulières doivent être prises selon les changements physiques des soldats. Les armures sont composées à base d'écaille de dragons qui sont résistants à beaucoup de projectile.
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Les ceintures ne sont ni obligatoire ni réglementé, elles sont propres à chacun.
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Tenue d'entraînement commune à chacune des académies. C'est aussi la tenue qu'ils doivent utiliser sur le front lorsqu'ils sont en missions durant leur année de formation.
Argenfels (région) + académie des chevaucheurs
Région très montagneuse avec des pics en aiguille. L'académie se trouve entre deux montagnes et les étudiants ont souvent des cours d'escalade dangereuse les formants à la monte de leur monture dans des conditions difficiles.
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Les tenues officielles des chevaucheurs sont les suivantes :
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À base de cuir souple fourré de laine dans les pantalons et les gants pour tenir chaud pendant les vols. Le haut est facilement relevable pour que les cavaliers ne meurent pas de chaud en été lorsqu'ils sont en tenues de vol sans être dans le ciel.
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Ces tenues sont autorisées dans l'enceinte de l'académie, mais sont interdites pour les sessions de vols, car non réglementé. Elles sont plus légères et agréables à porter pour les étudiants qui les préférés la plupart du temps surtout pendant l'été.
Les chevaucheurs sont principalement des combattants aux dagues et armes à distance comme l'arc. Ils sont un soutient aérien aux autres unités et ne sont pas censés se retrouver sur la terre ferme sans leur Ethéria.
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Drakonia (région) + académie des élémentaristes
Entouré de cascade, de montagne. Cette région est celui qui à l'environnement le plus ancré de magie de chaque élément.
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Les tenues officielles pour les élémentaristes sont les suivantes :
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Elles représentent le mélange de chacune des couleurs et particularité des six éléments. (À noter que sur la tenue de droite le soleil au niveau du plexus solaire n'existe pas sur les tenues de base, mais peuvent toutefois apparaître selon vos personnages).
Il est cependant possible d'opter pour des versions moins colorées pour ceux préférant les tons neutres.
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Les armes utilisées par les élémentaristes sont évidemment leur pouvoir, mais parfois, il faut également savoir se défendre avec des armes, c'est pourquoi ils sont spécialisés dans le maniement des armes long comme des bâtons, des sabres, mais également des étoiles (pour les élémentaristes d'air qui les envoient grâce à leur pouvoir).
Valatoria (région) + académie des alchimistes
Isolé sur le rebord d'une montagne permettant de faire des tests sur les inventions sans mettre en danger les populations alentours ni l'environnement. L'académie est difficile d'accès, car le chemin est long en vue de la hauteur de cette dernière.
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Les tenues officielles pour les élémentaristes sont les suivantes :
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Il existe une version avec pantalon (pour l'image de droite) voir de robe pour ceux préférant ce type de vêtements.
Les alchimistes sont censés être sur l'arrière front contrairement aux élémentaristes et chevaucheurs. Ils apprennent à se défendre, mais ne sont pas forcément spécialistes dans les arts martiaux ni au combat avec des armes, car ils ne sont pas censés se retrouver en contact direct avec l'ennemi. Leur présence se repose sur leur capacité à fournir des potions, runes et réparer les équipements. Ils participent tout de même à des cours de self défense, bien que moins poussés que dans les deux autres académies.
J'espère que ces présentations vous auront plu et vous permettront de vous mettre directement dans le bain pour vos personnages !
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oloreandil · 9 months
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mon père regardait LCI (déjà pas ouf) pendant une émission sur le coup d'état au Gabon (erreur très critique) et même lui a trouvé ça si atrocement con qu'il a zappé...
quand le journaliste se met à gueuler "mais pourquoi cette haine de la France et des Français ? y'avait d'autres puissances coloniales en Afrique non ?" y'a légalement le droit de lui poutrer la face je pense. la télé a rendu le racisme omniprésent au point que défendre les crimes coloniaux de la France dans de nombreux pays d'Afrique c'est devenu un sport national. et tout le monde sur le plateau trouve ça normal. je devienne fou en fait
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aisakalegacy · 2 months
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⚠️ CW : Propos misogynes d'un homme blanc de 1918 ⚠️
Printemps 1918, Al Simhara, Égypte (5/20)
À ce propos - et je vous promets qu’il s’agit de la dernière de mes digressions, les femmes blanches nées au Canada de plus de vingt-et-un ans ont désormais le droit de vote aux élections fédérales. Il faut qu’elles soient également propriétaires, ce qui exclue de facto ma fille aînée. Je ne suis pas très familier de la politique française, les femmes ont-elles le droit de vote chez vous, et si oui, quelles en sont les conditions ? Je n’ai pas le sentiment que cette loi ait provoqué beaucoup d'émotion autour de moi. Je dirais que chez les femmes de l’île, les sentiments étaient partagés. Un tiers était enthousiaste, un tiers y était opposé, un tiers était indifférent. Les hommes y sont, je pense, majoritairement opposés, mais je fais moi-même partie des indifférents - mais je suis indifférent à mon propre vote.
Je lis toutes sortes d’opinions dans le journal à ce sujet. Les partisans disent que de la propriété et de la taxation vient le droit légitime d’être représenté, et puisque les femmes sont propriétaires et taxées en raison de leur propriété, il n’est que naturel qu’elles puissent voter. Les opposants argumentent que le vote est l’expression d’une décision, et que cette décision doit ensuite être imposée et appliquée. Il faut donc être en mesure de pouvoir la défendre si l’opinion majoritaire ne devait pas être entendu, et que donc, en cet état, il n’est pas censé qu’une femme ait le droit de vote car elle se reposerait ensuite sur les hommes de son entourage pour s’assurer que sa décision soit mise en œuvre. Je vois du vrai dans cela également. Cependant cela m’amène à une réflexion. Je n’ai jamais voté de ma vie et je ne compte pas commencer à le faire, mais si je le souhaitais, j’en aurais le droit. Avec ma jambe en moins, je serais cependant bien incapable de reprendre les armes pour défendre la mise en application de mon choix - c’est d’ailleurs parce que l’armée me reconnaît comme incapable de continuer à défendre la nation que j’ai été réformé. Je me demande alors si les opposants argumenteraient qu’il faudrait, à moi aussi, me retirer le droit de vote.
[Transcription] Earnest Simmon : Désolé, je suis terriblement en retard, j’ai dû faire un détour avant de venir. Louise Le Bris : Je commençais à me demander si vous viendriez bien aujourd’hui. Earnest Simmon : Vous savez bien que je ne manquerais nos entretiens pour rien au monde. Louise Le Bris : Le feu est presque éteint. Asseyez-vous, je vais aller chercher Maria pour qu’elle le rallume. Earnest Simmon : Ne vous dérangez pas, il fait bien assez chaud ici. Louise Le Bris : Seriez-vous malade ? Vous n’avez pas l’air bien. Earnest Simmon : Je suis simplement nerveux, c’est tout. Puis-je vous poser une question, Miss Le Bris ? Louise Le Bris : Je vous en prie. Earnest Simmon : C’est une question plutôt personnelle, et je comprendrais que vous souhaitiez décliner. Louise Le Bris : Dites-moi ! Earnest Simmon : Ces dernières semaines, j’ai développé une certaine… affection pour vous. J’ai bien conscience de la nature de notre accord, mais… je ne serais pas opposé à l’idée d’en dépasser le cadre. Earnest Simmon : Nous nous entendons bien au-delà du simple prétexte de notre fausse fréquentation. Vos parents comme les miens nous approuvent, ni vous ni moi n’avons de véritable perspective de mariage pour l’instant. Earnest Simmon : Je suis en train de tomber amoureux de vous. Louise, peut-être… que nous devrions nous marier pour de vrai ? Louise Le Bris : Mr. Simmon… Earnest Simmon : Earnest. Louise Le Bris : Earnest… Je partage vos sentiments. Nos rendez-vous sont le point culminant de ma semaine. Avec vous, j’ai enfin l’impression d’être vraiment vue. J’accepte de vous épouser, pour de vrai.
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we-can-be-heroes · 1 year
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[ 😵‍💫🔄❓❔
En fin de printemps dernier j’ai participé à un jury de Beaux-Arts pour les diplôme de master (oui c’est complètement nptk je réalise tjrs pas moi même. Shout-out to l’espèce de mec anticonformiste de leur école qui s’est dit que c’était une bonne idée) et BREF parmi le reste du jury y’avait quand même une grosse majorité de profs eux même fils de profs etc, bref c’était marrant pck on avait pas du tout le même âge et la même expérience du système scolaire et de la vie lol.
L’expérience en entier était à la fois intimidante/enrichissante/curieuse/terrifiante/incroyable/a aidé dans le processus d’apprendre à me défendre et défendre les autres en même temps, etc, etc BREF. Et parmi le jury y’avait une drôle de nerd prof que j’ai plutôt vraiment bien aimé au final, elle avait lu des livres sur à peu près tout sur terre ce qui était complètement l’opposé de mon cas lol donc elle avait une référence par minute à balancer sur à peu près tout (de la céramique tunisienne en passant par littéralement c’que tu veux)
Et bref dans pas mal de diplômes elle s’est retrouvée à demander aux élèves de justifier (je sais pas si c’est le mot exact) la violence dans leur travail ou du moins d’en parler (pas en mode culpabilisateur mais genre … let’s talk about it pck c’est là quoi…) . Chose que les gens ont plus ou moins réussi à faire (ce que je trouve grave normal).
Et bref y’a certains des mots de cette go qui sont trop restés gravés dans ma tête depuis et je me pose tout les temps les questions qu’elle posait aux élèves et j’ai juste vraiment pas les réponses 😂… Genre à un moment elle a sorti « processus de RE-traumatisation » et juste le terme slapped my face et après J’etais comme ça : «  😳😵‍💫😳😵‍💫😳🫢🫢🫢🔄🔄🔄🔄🔄🧠😶‍🌫️🧠😶‍🌫️🧠😶‍🌫️ ».
Depuis quelques temps, genre 2 ans, y’a de plus en plus de violence dans mon travail et je suis vraiment pas sur que je saurai en parler ou la justifier à quelqu’un PTDR. Genre déjà quand j’ai commencé à dessiner et peindre sérieusement j’étais en mode « AHHH VITE C L’URGENCE FAUT FAIRE ÇA SINON ON DEVIENT ZINZIN ET TOUT LE MONDE DISPARAÎT ! OSKOUR ! 🙀🙀🙀🙀🙀 » PTDRRRRRRRR, et juste le temps que genre mes sentiments se décantent, que je comprenne ce qui m’arrive etc, il m’a vraiment fallu un moment pour réaliser pourquoi je faisais ce que je faisais, PUIS que je « « « « « « réussisse » » » » » »  à en parler (car l’école oblige Lolz). Et AUJOURD’HUI je peux parler bien plus confortablement de ce que je faisais y’a des années tout simplement parce que je le comprends mieux.
Bref tout ça pour dire que à l’heure actuelle je pense vraiment pas encore avoir le recul nécessaire pour pouvoir/vouloir/savoir parler de ça, et en même temps bah j’ai quand même envie de le partager (Because maybe someone will feel me 🥲🤝???) est ce que c’est valide ??? Mais les gens sont en mode 👁️👁️ JUSTIFICATION THÉORIE THÉORIE !!! Et je comprends ….!
Mais du coup bref je me demande toujours genre est ce que je serai en train de « re-traumatiser » les gens pour citer la dame, si je fais une expo ou aucun de mes travaux sont paisibles lol et que la mort est vraiment présente.
Genre à un moment la go du jury parlait aussi d’un truc que je vais essayer de retranscrire sans ses mots et 9 mois, plus tard mais en gros elle était en mode « ou est la possibilité de s’échapper » en mode, tu nous laisses quoi comme moyen de s’en sortir et que ça soit pas juste un guet-apens quoi ???
Et je repense à cette question et je suis en mode JE SAIS PAS 🫢😵😳🫥😶…. The…. The door ..?????? 😳
Genre est ce que j’ai le droit de faire une expo prise d’otage parce que j’ai pas de dessins sympas à présenter ou est-ce que c’est grave ? genre est ce que c’est grave de vouloir partager quelque chose sur laquelle on a même pas encore mit de mots ? Est-ce que y’a des issues de secours dans mon travail que moi même je ne vois pas ou bien pas du tout ? Ou est ce que tout ça c’est juste des fausses questions ?
(Pck vraiment y’a des choses que j’ai envie de partager et je sais qu’elles seront pas prises pareil par tout le monde. mais maintenant je me demande est-ce que les gens se sentiront juste triste et effrayé en sortant, qu’est ce que je peux leur offrir comme échappatoire lol and do I have to ? Etc etc etc 🔄)
Encore une fois c’est un super long monologue sur ce blog, sorry. Mais si jamais vous avez déjà réfléchi à cette question je serai vraiment ravi et curieuxse/reconnaissante de vous entendre. ]
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Le philosophe produit des idées, le poète des poèmes, l’ecclésiastique des sermons, le professeur des traités…
Le criminel produit des crimes.
Si on regarde de plus près les rapports qui existent entre cette dernière branche de production et la société dans son ensemble, on reviendra de bien des préjugés.
Le criminel ne produit pas que des crimes : c’est lui qui produit le droit pénal, donc le Professeur de droit pénal, et donc l’inévitable traité dans lequel le professeur consigne ses cours afin de les mettre sur le marché en tant que «marchandise».
Il en résulte une augmentation de la richesse nationale, sans parler de la satisfaction intérieure que selon le professeur Roscher, témoin autorisé, le manuscrit du traité procure à son auteur.
Plus : le criminel produit tout l’appareil policier et judiciaire : gendarmes, juges, bourreaux, jurés, etc., et tous ces divers métiers, qui constituent autant de catégories de la division sociale du travail, développent différentes facultés de l’esprit humain et créent en même temps de nouveaux besoins et de nouveaux moyens de les satisfaire.
La torture, à elle seule, a engendré les trouvailles mécaniques les plus ingénieuses, dont la Production procure de l’ouvrage à une foule d’honnêtes artisans.
Le criminel crée une sensation qui participe de la morale et du tragique, et ce faisant il fournit un «service» en remuant les sentiments moraux et esthétiques du public.
Il ne produit pas que des traités de droit pénal, des codes pénaux et, partant, des législateurs de droit pénal : il produit aussi de l’art, des belles-lettres, voire des tragédies, témoins non seulement La Faute de Msüllner et Les Brigands de Schiller mais aussi Œdipe et Richard III.
Le criminel brise la monotonie et la sécurité quotidienne de la vie bourgeoise, la mettant ainsi à l’abri de la stagnation et suscitant cette incessante tension et agitation sans laquelle l’aiguillon de la concurrence elle-même s’émousserait. Il stimule ainsi les forces productives.
En même temps que le crime retire du marché du travail une part de la population en surnombre et qu’il réduit ainsi la concurrence entre travailleurs et contribue à empêcher les salaires de tomber au-dessous du minimum.
La lutte contre la criminalité absorbe une autre partie de cette même population.
Ainsi le criminel opère une de ces «compensations» naturelles qui créent l’équilibre et suscitent une multitude de métiers «utiles».
On peut démontrer par le détail l’influence qu’exerce le criminel sur le développement de la force productive :
— Faute de voleurs, les serrures fussent-elles parvenues à leur stade actuel de perfection ?
— Faute de faux-monnayeurs, la fabrication des billets de banque ?
— Faute de fraudeurs, le microscope eût-il pénétré les sphères du commerce ordinaire ?
La chimie appliquée ne doit-elle pas autant aux tromperies et à leur répression qu’aux efforts Légitimes pour améliorer la production ?
En trouvant sans cesse de nouveaux moyens de s’attaquer à la propriété, le crime fait naître sans cesse de nouveaux moyens de la défendre, de sorte qu’il donne à la mécanisation une impulsion tout aussi productive que celle qui résulte des grèves.
En dehors du domaine du crime privé, le marché mondial serait-il né sans crimes nationaux ?
Et les nations elles-mêmes ?
Et depuis Adam, l’arbre du péché n’est-il pas en même temps l’arbre de la science ?
(Éloge du crime par Karl Marx. Cette notule écrite entre 1860 et 1862, fut intégrée par son éditeur à la Théorie de la plus-value, dans le tome IV du Capital)
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satorugojowidow · 4 months
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En Argentine, la démocratie et les droits fondamentaux en péril ! Solidarité avec les travailleuses et travailleurs et les syndicats du pays !
Javier Milei, entré en fonction le 10 décembre 2023, déroule déjà sa politique populiste d’extrême-droite, faisant peser de lourds dangers sur la démocratie et sur les droits fondamentaux des citoyens en Argentine, à commencer par ceux des travailleuses et des travailleurs.
Fin décembre, le président Argentin a présenté le Décret de Nécessité d’Urgence (DNU) et la Loi Omnibus, qui s’attaquent à plus de 300 dispositions touchant aux bases des droits individuels et collectifs. Ces mesures remettent en cause les fondements démocratiques du pays, rompant avec la séparation des pouvoirs et violant la Constitution argentine. Ce décret vise également le démantèlement des services publics et de la protection sociale, avec le licenciement de milliers de fonctionnaires argentins déjà à l’œuvre, en instaurant une austérité dévastatrice pour le modèle social argentin et les droits et intérêts des travailleuses et travailleurs en Argentine.
Parallèlement, ce même gouvernement a rapidement publié un protocole, ayant pour objectif la criminalisation de la contestation sociale, en permettant notamment un usage indiscriminé du recours à la répression d’État contre toutes les formes de lutte, en particulier celles des travailleuses et des travailleurs.
Les travailleuses et travailleurs sont de fait en première ligne face à ces réformes, citons entre-autres : la volonté d’éliminer la justice du travail, la remise en cause de la liberté syndicale et d’adhérer ou non à un syndicat, le renforcement des prérogatives des employeurs pour réprimer l’activité syndicale au quotidien, la mise en place d’une période d’essai de 10 mois, l’élimination en pratique du droit de grève et la suppression du droit à l’indemnisation pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.
En outre, ces batteries de mesure incluent le démantèlement des normes environnementales et l’abandon de la souveraineté, sur les richesses naturelles et les terres du pays aux desiderata des capitaux internationaux.
La politique de Milei témoigne de la nature profonde de l’extrême-droite, un danger mortel pour le monde du travail, pour les services publics et pour l’environnement, et un mépris des principes démocratiques les plus élémentaires.
Nos organisations syndicales CFDT, CGT, FO, FSU, UNSA et Solidaires expriment leur plus vive inquiétude face à cette offensive contre les acquis de plusieurs décennies de luttes sociales et syndicales en Argentine.
Nous adressons toute notre solidarité aux travailleuses et travailleurs d’Argentine, et notamment aux confédérations syndicales CGT-RA, CTA-T et CTA-A. Nous les soutenons inconditionnellement dans le processus de lutte qu’elles ont engagés pour faire face aux politiques mortifères de Milei et son gouvernement.
En particulier, nous sommes solidaires de l’appel à la grève nationale du 24 janvier initié par les trois centrales syndicales du pays. Elles réclament le respect du fonctionnement démocratique du pays et de sa Constitution ainsi que le retrait de ces lois bafouant un nombre incalculable de droits fondamentaux, à commencer par les conventions de l’OIT que le pays a ratifiées.
Nos organisations syndicales CFDT, CGT, FO, FSU, UNSA et Solidaires appellent à se rassembler le mercredi 24 janvier à 18h00 devant l’ambassade d’Argentine pour témoigner de notre solidarité avec les travailleuses et travailleurs, et les syndicats, en lutte pour défendre leurs droits et la démocratie.
Rassemblement de solidarité devant l’ambassade d’Argentine le 24 janvier à 18h00 à l’angle de la rue Cimarosa et de l’avenue Kleber, 75016, Paris. Metro 6 : Boissière
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dragees-surprises-rpg · 8 months
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CONTEXTE • Dragées Surprises
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Année deux mille.
La Grande Guerre a laissé des traces indélébiles que les plus jeunes ont la fortune de pouvoir ignorer. Si les familles se sont reconstituées tant bien que mal après de lourdes pertes, les Ministères du monde entier y ont vu une faille dans leur système, au point de le revoir de bout en bout. Les choses se devaient de changer et pour cela, les écoles magiques également. C’est ainsi qu’une collaboration magique mondiale fit son apparition, bouleversant Poudlard dans ses fondements même. Les Ministères du monde entier s’étaient mis d’accord sur un fait important : faire entrer des enfants dans une école magique était bien trop dangereux pour que cela ne reste ainsi.
Terminée l’école de Poudlard, c’était désormais une université où tout élève Sorcier, Sang-pur, Sang-mêlé, ou même Né-Moldu pouvait entrer à l’âge de dix-sept ans. Ainsi, tous pouvaient se voir offrir une éducation moins stricte que celle de l’école et y faire leurs premiers pas en tant que sorciers déjà accomplis
Les Ministères voulaient éviter de répéter les erreurs du passé en mettant en danger des enfants; trop jeunes pour pouvoir se défendre en cas d’attaque.
Il aura fallu sept ans pour que la nouvelle année d’entrée dans les écoles magiques soit mise en place à travers le monde. Sept ans, pour permettre aux élèves arrivant à peine de terminer leur scolarité, enfin que chacun soit diplômé avant que tout ne change pour le meilleur.
Deux mille seize.
Nicholas Lawson est un jeune sorcier dont la plupart ignorent le nom. Sa famille n’est pas connue, ses faits d’armes inconnus au bataillon et pourtant, c’est lui qui a été désigné pour diriger la toute nouvelle Université de Poudlard. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit très justement d’un illustre inconnu. Ainsi, il ne souffre d’aucune discrimination dûe à son statut, il ne souffre pas du nom de sa famille ou de quelques rumeurs à son sujet. Nicholas Lawson est un homme droit qui souhaite faire de Poudlard un lieu où tout élève, quelle que soit la nature de son sang, peut se sentir chez lui. Pour lui, il semble évident que les Maisons, telles qu'elles ont toujours existé, ne sont plus d’actualité.
Il ne s’agit plus de ranger un élève quant à son courage ou son intelligence. Désormais, les maisons changent. On ne parle plus des braves et des loyaux, des leaders et des rusés, des justes et travailleurs et des créatifs et intelligents; désormais, les maisons porteront le nom des sucreries préférées du nouveau directeur de l’école. C’est en tout cas ce qu’il a révélé à la Gazette du Sorcier. Ainsi, les classes sociales disparaissent au profit d’un enseignement plus sain. Son mot d’ordre ? Que chacun ici se sente à l’aise et en confiance.
Deux mille vingt-trois.
Cela fait maintenant sept ans que Nicholas Lawson, actuel directeur de l’école de Poudlard, dirige l’établissement d’une main de fer. Son objectif est, et ce depuis sa nomination à la tête de l’école, de faire de Poudlard un endroit bien plus vivant et bien plus sécurisant pour quiconque y mettrait les pieds.
Aujourd’hui encore, Poudlard est entachée par sa réputation, car elle y a vu naître les Sorciers les plus malfaisants du monde sorcier. Nicholas veut redorer le blason de l’excellence Écossaise, car l’école souffre toujours des rumeurs du passé, des dégâts commis en son sein il y a vingt trois ans de cela. Pourtant, dans l’ombre, un complot plus grand se prépare. Quelque chose de sombre se rapproche, quelque chose qui pourrait bien menacer la stabilité de Poudlard et de tout l’équilibre magique.
Saurez-vous brandir votre baguette et vous battre, lorsque viendra l’heure ?
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vicnormansstuff · 1 year
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Les gauchistes n'ont rien compris à la protestation à laquelle ils prétendent participer et par laquelle ils prétendent faire tomber un système qui en réalité les encourage et les favorise dans leurs délires communautaires et modernistes.
Par exemple : nous voyons des immigrés se plaindre que la réforme serait raciste, des féministes prétendre qu'elle serait misogyne. Ces segments de la contre-société des revendications particulières cherchent à tirer vers eux l'énergie d'une protestation dont les enjeux n'ont rien à voir avec ces pleurnicheries bobocratiques et ces lubies de twittos.
Ce système, ce gouvernement (et les autres) inséré dans ce système, écrasent surtout les petites gens et particulièrement ceux qui n'ont aucune désignation particulière à faire valoir : en somme les ouvriers qui, n'étant pas femmes ne peuvent revendiquer aucune démarche féministe, n'étant pas immigrés ne peuvent se dire victimes d'aucun racisme, n'étant pas homosexuels sont privés de la possibilité de se poser en cibles de l'homophobie.
Lorsqu'il est un homme, blanc, hétérosexuel, père de famille, en somme lorsqu'il a le profil commun, cet ouvrier n'est rien dans cette société qu'un ouvrier, c'est-à-dire une personne sans pouvoir, sans levier de puissance ou de nuisance, sans aucune chance d'être considéré pour ce qu'il est. Sa peine est invisible, ses difficultés ignorées et sa colère, si éventuellement il l'exprime, aussitôt réprimée par un CRS.
Lorsque la gauche déporte la question sur les thèmes sociétaux cités plus haut, elle contribue à effacer, à supprimer la figure de l'ouvrier d'un récit social qui normalement devrait se concentrer sur lui uniquement (sur l'ouvrier homme ou femme). C'est une trahison qui vient confirmer que la gauche d'aujourd'hui non seulement ne défend plus les petites gens mais en plus donne de la valeur à des contre-feux qui effacent ces petites gens du tableau.
L'antiracisme, le féminisme, et toutes les revendications nées de ces deux idéologies ne sont ni droite ni de gauche : elles sont du système ! En ceci qu'elles permettent à ce système de se maintenir chaque fois qu'il est contesté. Ce dont le système a peur, ce qu'il sait devoir craindre véritablement, c'est une uniformité, une union de la colère, d'une foule qui marche ensemble. Les revendications communautaires interdisent cette union en divisant la protestation, en la découpant en segments dont les excitations s'annulent en se multipliant.
Chaque fois qu'un antiraciste met de l'antiracisme dans la protestation et qu'une féministe y met du féminisme, ils servent la perpétuation du système. Ces deux idiots devraient d'ailleurs s'en rendre compte lorsqu'ils voient que les médias, véritables complices du système, leur donnent exagérément la parole.
Lorsqu'un porte-parole du régime vous tend un micro, ce n'est pas pour vous aider à combattre le régime, c'est pour aider le régime à se défendre contre vous.
Jonathan sturel
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