Tumgik
#me voilà encore à jour !
luma-az · 1 year
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Et boum
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 17 août 
Thème : Marécage/dur à cuire
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Tu sais à quel point c’est dur de faire un feu, dans un marécage ?
Oui, ici, TOUT est humide. En permanence. Tu veux sécher ton bois pour le feu ? Il te faut du feu. Plus de feu que le bois que tu arriveras à sécher un jour. Oui, c’est un putain d’enfer.
Sans les flammes. Du coup.
Donc voilà, faire un feu c’est DUR, ultra-dur. Il te fait un chaudron en métal pour mettre le feu lui-même. Une pâte très spéciale dont la composition est aussi un enfer dans le chaudron. Et un briquet. Non, un feu follet ne fera pas l’affaire. Un briquet, lui aussi bien protégé.
Et maintenant que tu as ton feu, comment tu comptes la cuire, ta viande ? En la mettant dessus pour qu’elle grille tranquillement ? Tu parles. Il y a rien de plus dur à cuire que la viande de dragon des marais. Tu pourrais y passer des HEURES, et je te le promets, ton feu, il va pas durer des heures. Ou alors quoi, au bouillon ? En comptant sur l’eau pour attendrir ta viande ? Et ben bon courage. Tous les moustiques vont trouver qu’elle sent drôlement bon, ta tambouille, et une fois rameutés ils ne vont pas tarder à se dire que derrière ta croûte de vase séchée, toi aussi tu sens la chair fraiche après toi. Ils vont te dévorer vivant, c’est moi qui te le dit.
Non, non, le seul moyen, l’UNIQUE moyen de manger du dragon des marais, c’est la chasse au miroir. Tu t’avances doucement derrière un grand miroir. Le dragon, il se voit de dedans. Il se dit « oh putain, un autre dragon sur mon territoire ! » parce que c’est pas fut-fut, les dragons des marais, on va pas se mentir. Alors là il se met à gonfler, histoire d’impressionner l’autre. Et là il voit que dans le miroir, l’autre dragon se met à gonfler aussi ! Genre c’est un intrus et il essaye de l’impressionner ! Alors il va se gonfler encore plus ! Tu sais que les dragons se gonflent avec leur propre gaz. Et au bout d’un moment, à force de vouloir être plus gros que lui-même…  ET BOUM ! Il va exploser.
Et là j’aime autant te dire, dragon des marais grillé par l’explosion de son propre gaz, il va être impeccable. Délicieux ! Et ça sera nettement moins fatiguant.
Crois-moi, quand on veut manger une viande aussi dure à cuire, il faut en avoir dans le ciboulot.
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sabinerondissime · 15 days
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Journal
Le mariage est passé et la pression qui l'entourait aussi. Me voilà avec un nouveau nom et pas mal de paperasse à faire. Cette journée de samedi 07 septembre restera dans ma mémoire. Même si mon mariage était petit, il était à mon image. Pourtant, je n'y suis pas pour grand chose, ce sont mes enfants et en particulier ma belle-fille et ma fille qui se sont occupées de tout. Ma fille m'a coiffé et elle m'a rendu plus jolie et plus sûre de moi dans ma robe champêtre. Mon mari quand à lui, était tellement paniqué à l'idée de ne pas porter de veste sur sa chemise, qu'il est allé en acheté une 1 heure avant la cérémonie. Il a aussi prit une autre chemise, celle que nous avions choisit étant trop cool pour être porté avec une veste de costume. Nous avons rejoins nos invités sur le parking de la mairie et tous mon complimenté sur ma robe, pourtant simple et peu cher (acheté sur Temu, c'est dire ! ) mais qui m'allait à ravir et me correspondait tout à fait. Nous avions demandé aux invités de ne pas s'habiller exprès mais les témoins étaient magnifiques. Mes fils en chemise rose pale et nœud papillon bleu et ma fille et ma belle-fille en robe longue rose. Avant que la cérémonie ne commence, je me suis renseignée sur un point avec l'adjointe au maire qui me regarde et me dit : Mais ce n'est pas vous la mariée ? ... Pour elle, une mariée doit forcément porter une robe blanche et être âgée de moins de 50 ans, je présume. Ensuite, elle s'est trompée dans le prénom du mariée et elle n'a pas vu que les 4 témoins n'ont pas tous signés sur les documents. Mais elle nous a fait une belle photo avec mes 12 invités alors, je lui pardonne ! Nous sommes allés boire un café et faire des photos avant d'aller au restaurant à midi. Les enfants avaient préparé une voiture ballait, celle qui ferme le cortège, avec des plumeaux colorés sur les rétroviseurs et un déambulateur gonflable sur le coffre ! Après un délicieux déjeuner, nous étions tous invités chez mon fils et ma belle-fille pour manger les gâteaux préparé par ma belle-fille. Mon mari a fait duré le plaisir en passant en voiture dans le centre ville, tout en klaxonnant. Les autres ont suivit. Un petit cortège mais un cortège bruyant tout de même . Chez mes enfants, le salon avait été merveilleusement décoré, dans les tons rose et or. Il y avait des ballons partout, une table avec des gâteaux dont une pavlova en forme de cœur, un livre d'Or, deux mariées en résine (encore plus vieux que nous), un coin photo avec des accessoires pour se déguiser et un fond musicale année 80. C'était vraiment génial et l'ambiance était super. Ma tant redouté belle-mère, la femme de mon père, m'a même dit s'être plus amusée à mon mariage qu'à celui de sa petite-fille, quelques semaines auparavant. Ce fut un mariage tout simple, à notre image, entouré des gens que nous aimons, même si tous n'ont pas pu être présent, car nous vivons très loin de ma famille. Mais mes enfants étaient là, mon petit fils aussi, mon père avait également fait le déplacement ainsi que la sœur de mon mari et tous ont contribués à faire de ce jour une belle réussite que nous garderons à jamais dans nos cœurs.
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chic-a-gigot · 2 months
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Les Modes : revue mensuelle illustrée des arts décoratifs appliqués à la femme, no. 163, juillet 1914, Paris. "Lettre sur la mode: La silhouette actuelle et l'attitude-tango." Francis de Miomandre. Bibliothèque nationale de France
English translation by Google Translate (and edited for relative clarity).
Ma chère amie,
Vous me demandez mon avis sur la mode actuelle, comme ça, simplement?… Voilà bien une idée de femme!… Comme si Fou pouvait professer une opinion sur un pareil sujet, si ondoyant! Tout ce que peut faire un homme de goût, c'est d'admirer ses contemporaines qui passent, et de respecter cet effort martyrisant qu'elles t'imposent pour diversifier à l'infini leur séduisante figure. Je sais que cet effort n'est pas toujours heureux. Mais n'allez pas en incriminer la mode, qui n'y est pour rien. Il y a deux sortes de femmes, celles qui ont du goût… et les autres. Ces dernières ont le génie d'élire parmi les accoutrements du jour celui précisément qui les rendra ridicules.
Il arrive un moment où nous ne remarquons plus combien sont gracieuses les femmes de goût qui portent encore les choses à la mode le mois dernier, mais nous n'avons plus d'yeux que pour leurs malheureuses imitatrices. C'est à ce moment-là qu'une mode est démodée. Il faut la changer.
La question de changer ne se pose pas pour la mode actuelle, puisque sa caractéristique est d'etre au contraire en perpétuelle évolution. Une évolution! que dis-je? un vertige… On n'a pas le temps s'y reconnaitre… Il semble que toutes les les pays soient conviés à nous fournir des motifs d'inspiration sans cesse renouvelés. Et c'est la Perse et bientôt l'Inde, et c'est la Grèce, la Grèce de M. Pierre Loüys, la Grèce à demi orientale d'Alexandrie, et c'est la Turquie et demain ce sera la Chine. Et puis après, on remontera dans le moyen âge. On pillera les musées. La mode actuelle? Ah! bien quinaud celui qui essaierait de s'en moquer! Car il n'aurait pas plutôt achevé sa petite diatribe, si vaine ! que déjà on pourrait lui répondre: « Mais, Monsieur, vous datez, vous vous raillez d'une très vieille chose. Ce que vous trouvez ridicule, il y a au moins quinze jours que nous en avons assez nous-mêmes… » Consultez les caricatures des journaux amusants, et vous serez édifiée. La mode actuelle, qui a le désavantage de coûter très cher à celles qui veulent la suivre, et de les ahurir un peu, a au moins la supériorité d'échapper au ridicule. Elle court si vite!…
Et cependant, me direz-vous, elle existe. On s'habille, que diable ! A vous d'extraire de tout cela la ligne générale, je ne sais pas moi, la synthèse…
Je veux bien. Voyons. Cherchons ensemble. Est-ce la tunique ? Mais non, puisque la bonne moitié des toilettes ne comporte pas de tunique. Est-ce la cape? La cape donne une jolie silhouette, mais que de femmes restent fidèles à des manteaux d'une tout autre forme, et cependant demeurent très dans le train! La note serait-elle donnée par le chapeau? Je veux bien, mais alors lequel? Le petit, le grand, le plat, le large, l'immense, le rond, le roulé en cornet, le lourd ou l'aérien?… Ne cherchez pas plus avant et reconnaissez avec moi que ce qui caractérise la mode actuelle n'est pas tant une ligne plus ou moins souple et gracieuse du vêtement qu'une attitude de la femme qui porte ce vêtement, cette attitude molle, hanchée, abandonnée, douce, passive, un peu veule et que, pour tout dire, j'appellerai l'attitude-tango.
On a souvent dit: « Le ventre s'est beaucoup porté cette année. » Quelle impropriété fâcheuse d'expression! Vous le savez bien, vous qui vous habillez à ravir et vous tenez de même, qu'il n'a jamais été question de ventre, mais qu'il a été énormément question de tango. Or, dans l'exercice de cette danse charmante, et qui, malgré de retentissantes interdictions ecclésiastiques, n'est pas près de disparaître, on se trouve fort souvent le bras en l'air et le talon relevé, portant tout le poids du corps sur un seul côté, ce qui donne aussitôt aux dames un petit air langoureux et vide, une attitude molle et déjetée.
A force de s'adonner à cette danse, nos élégantes ont pris l'habitude de se tenir ainsi dans toutes les autres circonstances de la vie. Et c'est en tanguant qu'elles entrent dans un salon, qu'elles y prennent le thé, qu'elles écoutent les hommes d'esprit, qu'elles regagnent leur automobile, qu'elles essaient leurs robes, qu'elles attendent la balle au tennis, enfin qu'elles vivent.
Rappelez-vous comment elles étaient il y a seulement trois ans. Droites, fières, faisant valoir le moindre pouce de leur taille, et minces, si minces ! C'étaient des Florentines, des reines, d'inaccessibles idoles. Le tango a changé tout cela. Le tango les a humanisées, assouplies, le tango les a brisées.
Il y a même là un profond mystère. Car, enfin, le corset, lui, n'a rien abdiqué de son inflexible nature. Il a beau porter des noms de nixes et d'ondines, de fées, de magiciennes ou de déesses, tout ce qu'on peut dire c'est qu'il commence un peu moins haut pour finir beaucoup plus bas. Et certains ressemblent davantage à des culottes baleinées qu'à des corsets proprement dits. Mais le fait est que cet instrument n'a de suave que le nom et qu'il se compose toujours d'un buse rigide comme un principe, d'agrafes solides comme des crampons et de fanons qui rompent parfois, mais ne plient sous aucun prétexte. Comment une femme aussi farouchement maintenue peut-elle trouver le moyen de se pencher avec une langueur si délicieuse? Comment arrive-t-elle à donner l'impression de n'être, en dessous, couverte que de linons impondérables et de souples batistes? Énigme, vous dis-je. Enigme de courage et d'héroïsme. La femme d'aujourd'hui est cent fois plus étonnante que le jeune Spartiate qui souriait tandis qu'il était dévoré par son renard. Cet adolescent, en effet, personne ne lui demandait dé remuer. Mais la femme à la mode, non seulement elle sourit, mais encore elle va et vient, elle penche le buste à droite et à gauche, elle marche, elle danse, cependant qu'un appareil ingénieux et terrible lui froisse les côtes, lui comprime le ventre, lui lacère les jambes, lui meurtrit les genoux. Que lui importe ? Un sourire d'extase illuminant sa figure enivrée, elle s'avance, désarticulée et engageante, suivant toutes les règles de l'attitude, qui lui donne son grand cachet de chic, de l'attitude-tango.
My dear friend,
You ask me my opinion on current fashion, just like that?… That's a woman's idea!… As if Fou could profess an opinion on such a subject, so undulating! All a man of taste can do is admire his passing contemporaries, and respect this tormenting effort that they impose on you to infinitely diversify their seductive figure. I know that this effort is not always successful. But don't blame fashion, which has nothing to do with it. There are two kinds of women, those who have taste… and those who don't. The latter have the genius to choose from among the outfits of the day precisely the one that will make them look ridiculous.
There comes a time when we no longer notice how graceful the women of taste are who still wear fashionable things last month, but we only have eyes for their unfortunate imitators. That’s when a fashion goes out of fashion. It needs to be changed.
The question of changing does not arise for current fashion, since its characteristic is, on the contrary, to be in perpetual evolution. An evolution! what did I say? a dizziness… We don't have time to relate… It seems that all countries are invited to provide us with constantly renewed sources of inspiration. And it is Persia and soon India, and it is Greece, the Greece of Mr. Pierre Loüys, the semi-eastern Greece of Alexandria, and it is Turkey and tomorrow it will be China. And then afterwards, we will go back to the Middle Ages. We will loot the museums. Current fashion? Ah! very stupid anyone who tries to make fun of it! Because he would not have sooner finished his little diatribe, so vain! that one could already reply to him: “But, Sir, you are dating, you are making fun of a very old thing. What you find ridiculous, we have had enough of it ourselves for at least a fortnight…" Look at the caricatures in the amusing newspapers, and you will be edified. Current fashion, which has the disadvantage of being very expensive for those who want to follow it, and of bewildering them a little, at least has the superiority of escaping ridicule. She runs so fast!…
And yet, you will tell me, it exists. Let's get dressed, damn it! It's up to you to extract the general line from all this, I don't know, the synthesis…
I don't mind. Let's see. Let's search together. Is it the tunic? But no, since a good half of the toilets do not have a tunic. Is it the cape? The cape gives a pretty silhouette, but how many women remain faithful to coats of a completely different shape, and yet remain very in tune! Would the score be given by the hat? I'm willing, but which one? The small, the large, the flat, the wide, the immense, the round, the rolled into a cone, the heavy or the airy?… Look no further and agree with me that what characterizes current fashion is not so much a more or less supple and graceful line of the garment as an attitude of the woman who wears this garment, this soft, hip, abandoned, gentle, passive, a little spineless attitude and which, to tell the truth, I'll call it attitude-tango.
It has often been said: “The stomach has worn a lot this year." What an unfortunate impropriety of expression! You know well, you who dress beautifully and carry yourself the same, that it was never a question of stomach, but that it was very much a question of tango. Now, in the exercise of this charming dance, which, despite resounding ecclesiastical prohibitions, is not about to disappear, one very often finds oneself with one's arm in the air and one's heel raised, carrying the entire weight of one's body, on one side only, which immediately gives the ladies a little languorous and empty air, a limp and lopsided attitude.
By devoting themselves to this dance, our elegant ladies have gotten into the habit of holding themselves like this in all other circumstances of life. And it is while swaying that they enter a salon, that they take tea there, that they listen to men of wit, that they return to their car, that they try on their dresses, that they wait the tennis ball, finally let them live.
Remember how they were just three years ago. Straight, proud, showing off every inch of their waist, and thin, so thin! They were Florentines, queens, inaccessible idols. Tango changed all that. Tango humanized them, softened them, tango broke them.
There is even a deep mystery there. Because, finally, the corset has not abdicated any of its inflexible nature. It may bear the names of nixes and undines, fairies, magicians or goddesses, all we can say is that it starts a little lower and ends much lower. And some look more like boned panties than actual corsets. But the fact is that this instrument is sweet only in name and that it always consists of a nozzle as rigid as a principle, of solid staples like crampons and of baleen which sometimes break, but do not bend under any circumstances. Pretext. How can such a fiercely held woman find a way to bend over with such delicious languor? How does it manage to give the impression of being, underneath, covered only with imponderable lawns and soft cambric? Enigma, I tell you. Riddle of courage and heroism. The woman of today is a hundred times more astonishing than the young Spartan who smiled as he was devoured by his fox. This teenager, in fact, no one asked him to move. But the fashionable woman not only smiles, but also comes and goes, she leans her bust to the right and to the left, she walks, she dances, while an ingenious and terrible device crumples her ribs, compresses her stomach, lacerates his legs, bruises his knees. What does it matter to him? A smile of ecstasy illuminating her intoxicated face, she advances, disjointed and engaging, following all the rules of attitude, which gives her her great stamp of chic, of the tango attitude.
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rollinginthedeep-swan · 6 months
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RPG et anxiété.
Tw : Anxiété généralisée.
Encore un sujet qui va me stresser une fois publié, dont j'avais envie de parler sans trop savoir comment et, ce soir, je tente le coup. Parlons "relations" sur les réseaux/rpg et anxiété ! C'est quelque chose dont je souffre et contre lequel je lutte à peu-près chaque jour. Les pensées intrusives sont terribles, la crainte qu'un quiproquo débile plus encore suite à des évènements passés qui, j'en suis certaine, auraient pu être évités. Je peux me prendre la tête et réfléchir trop vite, trop longuement, sur des petits riens un peu insignifiants tout en craignant que certaines situations passées se reproduisent. Quand c'est comme ça, j'ai tendance à serrer les dents, attendre que mes craintes soient indirectement contredites et respirer de soulagement après en silence, et hop ni vu ni connu ! (Appelez moi la houdini du stress. Bon par contre, les maux de ventre sont un peu moins fun. ) L'objectif n'étant pas de me flageller mais ne pas empiéter sur l'espace des autres. Oui, c'est contraignant, mais mes troubles ne doivent jamais empiéter sur le loisir des autres. C'est mon problème, je suis suivie pour ça.
Néanmoins, tout ce que je peux dire c'est qu'il est plus qu'essentiel de :
Tenter de communiquer en cas de doutes. Et surtout, ne pas faire de suppositions qu'on valide par le biais de nos propres certitudes et rejeter une personne sous prétexte qu'elle n'a pas su communiquer une information selon vos propres critères. (on le rappel, les troubles dys, la neuAtypie, la fatigue etc... existent.) En discutant, on se rend très souvent compte qu'en réalité, ce n'est pas du tout ce qu'on pensait. On s'épargne ainsi un drame inutile - a-t-on vraiment le temps pour ça, btw ? (NON.) - et l’opportunité de, peut-être, renforcer des liens entre Rpgistes tout en mettant à la porte des comportements problématiques qu'on a trop longtemps laissé passer par le passé. (En évitant de mettre de côté des personnes sous prétexte qu'elles sont un peu différentes, au passage.)
Ne pas oublier qu'on ne sait pas tous forcément parler de nos doutes ou qu'on a pas toujours envie de le faire par crainte d'agacer l'autre, qu'on est des êtres humains avec une vie en dehors du RPG, de tumblr, de discord, et qu'on est désormais nombreux-ses à être plus qu'adulte avec une vie IRL franchement déjà assez compliquée. (Et puis bon, les étudiant-es et/ou les plus jeunes aussi ont le droit d'être crevé-e-s, et on connaît ni la vie des autres, ni leurs contraintes ou l'état de leur santé.)
On va pas le répéter - si - mais la bienveillance, vraiment, c'est un banger. À consommer sans modérations.
Pour ma part, je ne peux que conseiller aux personnes de venir me parler si quelque chose a été mal perçu. Et sentir sans avoir de confirmations, tourner en rond sur 'ce truc qui ne va pas mais impossible de savoir quoi', c'est quelque chose de profondément déstabilisant ?
En ce qui concerne la gestion de ma propre anxiété, je ne sais toujours pas totalement comment vraiment vivre avec, mais je le fais au quotidien et je suppose que je chaque jour, je me débrouille un peu mieux. C'est pas mes seules contraintes, néanmoins, les autres sont bien plus privées.
Bref, je sais pas trop si ce poste est bien utile ou sera bien perçu mais voilà.
Des bises sur vous,
Swan qui ne sait pas si elle va laisser ce poste ?
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e642 · 1 month
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J'ai un rapport très particulier à la maladie que ce soit pour moi ou pour les autres. J'ai été un enfant peu malade, une ado peu malade et une adulte peu malade. À chaque fois que je l'ai été, c'était grave. Je ne crois même pas avoir eu une gastro dans ma vie, c'est dire. J'ai aussi été élevée avec des parents stricts niveau douleur. Je ne me plains pas quand j'ai mal parce que mes parents m'ont toujours dit que ça passerait et que j'aurais toujours un jour au moins encore plus mal. Puis ma mère est tombée malade du cancer quand j'étais au collège et ça ne s'est jamais arrêté. Ça a marqué un tournant à la maison, celui de dire "rien n'est grave tant que tu n'as pas un cancer". C'est devenu la limite. Ça a renforcé la résistance et le silence face à la douleur. Comment se plaindre à quelqu'un qui a un cancer ? Comment avoir pire ? La douleur est risible pour ma maman et mon papa a toujours voulu une fille "pas faible" car c'est bien connu, les filles sont pleurnichardes, vulnérables, plaintives. En attendant, j'ai rarement vu plus faible qu'un homme face à quoique ce soit qui frôle son intégrité physique mais passons. Le fait que mes parents aient toujours été sévère pour ça m'a rendu sévère, j'ai du mal à tolérer la douleur physique des gens. Au delà de tout ça, si j'ai autant de mal à supporter c'est que j'ai peur, la maladie des autres m'angoisse, peu importe ce que c'est parce que j'ai toujours extrêmement peur que ce soit grave. Quand j'ai vu ma mère passer d'un mal aux côtes à un cancer, je me dis que ça va vite, trop vite alors j'ai une escalade d'angoisse et je suis très redflag pour ça. Je peux être très oppressante, j'ai besoin de savoir le moindre détail, je peux être très injuste, j'ai peur d'être bloquée par la maladie des autres. J'ai jamais eu peur d'attraper quoique ce soit c'est pas la contagion le pb. En plus de ça, j'en parle très p un souvent car c'est une relation qui m'a traumatisée mais quand j'avais 18 ans, je suis sortie avec un mec de 28 ans bien 6 mois et je n'ai jamais plus vécu quelque chose d'aussi toxique. Pour illustrer, 5 ans après, je n'ai presque plus aucun souvenir avec lui tellement ça m'a affectée pas dans mon amour à l'autre mais dans le respect, les hommes, la violence. Et justement, ce garçon est tombé bien malade au milieu de la relation et il en jouait beaucoup et ça a décuplé mon côté inquiétude extrême des autres. J'ai beaucoup souffert de la violence psychologique et même physique avec lui mais particulièrement de cette période de maladie qui a concrétisé ma phobie. Dès que quelqu'un se plaint trop, et surtout s'il ne se soigne pas, ne fait pas en sorte d'aller mieux et m'en parle outre mesure pour jouer avec mes angoisses, ça me paralyse. J'ai peur de perdre les gens ou qu'ils aillent mal et que je sois spectatrice comme avec ma mère. Je continuerai à jamais trop me plaindre même quand j'ai vraiment mal parce que je ne me sens pas légitime. Voilà, ça c'est un de mes redflag tenaces.
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wheresmypencil · 1 year
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New drop incoming!🐱 Here are all the available options for this new batch, along with the new earrings! Make sure you remember your lucky number and type before purchasing them so you can be quicker! See you tomorrow Sunday October 15th 6 p.m. (Paris time)! 🎉
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La nouvelle update approche !🐱 Voilà toutes les options disponibles de cette nouvelle série, ainsi que les nouvelles boucles d’oreilles ! Souvenez-vous bien de votre numéro et type d'attache préférés avant de les acheter car ils seront listés dans cet ordre sur le site ! À demain dimanche 15 octobre 18h !🎉
Petit rappel que mes patrons auront accès à la mise à jour de la boutique 30 minutes avant l'ouverture publique, à 17h30 heures, heure de Paris, ainsi qu’un coupon à usage unique de 10% de remise sur toute la boutique. Il est encore possible de rejoindre l'équipe Patreon si vous ne voulez pas manquer une pièce !
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au-jardin-de-mon-coeur · 11 months
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Poème à la mariée
Au jardin de la vie, quand brille l'espérance,
Les grandes émotions sont encore en sommeil ;
Et puis un beau matin, par hasard ou par chance,
L'Amour s'épanouit comme rose au soleil.
Il faut en prendre soin tandis que le temps passe
Afin de préserver son rêve, sa passion,
Et savoir l'abriter de l'ennui qui menace
Avec un peu de russe et beaucoup d'intuition...
Que ce jour merveilleux demeure salutaire,
Te voilà mariée...alors de tout mon coeur
Je viens te présenter mes vœux les plus sincères
Et souhaiter pour toi un immense bonheur.
Isabelle Callis-Sabot
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hurtbrokenheart · 5 months
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Voilà comment sont les choses aujourd'hui. Par où commencer ? Je suis une survivante d'une profonde dépression et je souhaite à tout le monde d'avoir cette fierté un jour. Évidemment, ça ne veut pas dire que mes jours sont remplis de soleil, de paillettes et de sourire. Ça veut juste dire que j'ai récupéré la force de vivre malgré tout ce qui peut me tomber dessus. Je suis encore submergée souvent par mes émotions, mon cœur crie souvent beaucoup trop fort ce qu'il ressent et c'est parfois difficile à gérer. Mais je fais de mon mieux. Oui c'est ça, je fais de mon mieux et pas seulement pour ça, pour la vie en général. J'apprends à canalyser mon anxiété seule, sans me reposer sur les gens ou les cachetons. J'échoue parfois, mais je sais que j'ai le droit d'échouer. Je ne m'en veux pas pour ça. Ou plutôt... je ne m'en veux plus. J'essaye d'accepter toute les émotions à bras ouvert, de pleurer quand l'envie s'en fait ressentir, taper du pied quand je suis contrariée et exprimer mes angoisses quand c'est le bordel dans ma tête au point où je ne m'entends même plus penser. Ah et j'ai des objectifs aussi. Dans le futur je veux dire. Si j'avais su que je m'y verrais un jour dans le futur... c'est fou comme j'avance. Je sais aimer sainement, manger à ma faim sans me priver, sortir dans des lieux publics, faire de nouvelle rencontres, pardonner et surtout j'apprends à m'aimer. Évidemment, la période de ma vie où j'étais au plus bas est encore taboue, je n'aime pas l'évoquer ou m'en souvenir. Mais je sais qu'un jour j'aurai digéré ces événements et que je saurai les accepter.
Je laisse le temps au temps, je me donne le droit d'exister, je me suis pardonné, je me donne la permission de vivre, d'être celle que je suis, de m'aimer. J'ai cessé cette guerre contre moi même car finalement, il n'y aurait jamais eu de gagnant.
Voilà où en est ma vie aujourd'hui. Et toi, comment vas-tu?
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iranondeaira · 10 months
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Dans son livre "Promenades en bord de mer et étonnements heureux", Olivier de Kersauson parle de son amour de la mer et, plus largement, de son amour de la vie.
« Vieillissant, je ne me dis pas que les promenades en bord de mer seront de moins en moins nombreuses mais je me dis que les attaques de la nostalgie vont se faire de plus en plus fréquentes. Et c’est normal car j’ai plus de passé que d’avenir, donc dans l’équilibre de mon psychisme, il y a davantage de choses faites que de choses à faire. La tentation est grande de se laisser rattraper par le souvenir. Mais je veux encore me fabriquer des moments et non pas en revivre. Le jour où je vais disparaître, j’aurai été poli avec la vie car je l’aurai bien aimée et beaucoup respectée.
Je n’ai jamais considéré comme chose négligeable l’odeur des lilas, le bruit du vent dans les feuilles, le bruit du ressac sur le sable lorsque la mer est calme, le clapotis.
Tous ces moments que nous donne la nature, je les ai aimés, chéris, choyés. Je suis poli, voilà. Ils font partie de mes promenades et de mes étonnements heureux sans cesse renouvelés.
Le passé c’est bien, mais l’exaltation du présent, c’est une façon de se tenir, un devoir.
Dans notre civilisation, on maltraite le présent, on est sans cesse tendu vers ce que l’on voudrait avoir, on ne s’émerveille plus de ce que l’on a. On se plaint de ce que l’on voudrait avoir. Drôle de mentalité !
Se contenter, ce n’est pas péjoratif. Revenir au bonheur de ce que l’on a, c’est un savoir-vivre. »
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selidren · 1 month
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Automne 1923 - Champs-les-Sims
1/7
Chère Eugénie,
Il n'y a pas à dire, l'on est bien chez soi. Bien qu'il m'ait fallu un peu de temps pour l'admettre, la cuisine de Madame Armadet m'avait manquée en Egypte. Il semble qu'en plus, elle se soit bien perfectionnée durant notre absence.
Je regrette de vous avoir affolée en faisant allusion à notre éventuelle installation en Egypte. Sachez que rien n'est encore décidé et que bien entendu cela me peinerait de vivre loin de mes enfants. Ils sont encore trop jeunes, donc la question ne sera pas tranchée. Même Constantin n'aborde plus tant que cela le sujet.
Notre retour d'Egypte fut rocambolesque. L'insistance de mon mari à rester à l'écoute de toutes les dernières découvertes a manqué de nous faire oublier le bateau remontant vers le Caire. Si le reste du trajet fut bien tranquille, nous avons débarqué en France en pleine pagaille. Outre ces agitateurs des Camelot du roi qui ont mis le pays en ébullition, c'est une fièvre nuptiale qui s'est emparée de notre famille. Comme prévu, les préparatifs du mariage d'Alexandre et Sylvette battaient leur plein sous la direction de Madame Eugénie, aux anges que son arrière-petit-fils ait enfin consenti à l'écouter et à se marier (comme je le soupçonnais). Et voilà que deux jours avant notre arrivée, la soeur d'Alexandre, Emma, annonce qu'elle va épouser Emilien de Chastel, à la stupéfaction, mais aussi la désapprobation générale.
Mis à part le fait qu'ils soient apparentés par Madame Eugénie, vous vous demanderez peut-être ce qui a suscité tant de levées de bouclier. Il faut savoir que le jeune Emilien, cadet d'Ange, n'a que seize ans, alors que sa promise a fêté ses vingt-et-un ans en début d'année. Depuis le décès de son père, ce garçon est obsédé par l'idée de rebâtir le prestige des de Chastel. Il faut dire que la vente du domaine a sérieusement affecté l'enfant qu'il était, presque autant que d'apprendre qu'il était orphelin de père. Et selon sa logique, son frère aîné ne va sans doute pas donner de descendance à sa lignée (ce sur quoi je partage son avis) alors il "prend son destin à bras le corps et accomplit ce qui doit être accompli" (je le cite). Je me suis longtemps demandée ce qui avait motivé le choix d'Emma. C'est une fort jolie jeune femme, mais elle ne dispose ni d'une naissance prestigieuse ni d'un patrimoine conséquent. C'est Adelphe, parfaitement mortifié, qui a confirmé mes soupçons. Au cours d'une ballade à cheval suivi d'un pique-nique, les deux jeunes gens se seraient, semble t-il, "beurrés comme des biscottes" (ce sont les mots de Cléo, et bien que je l'ai disputée pour avoir tenu ce genre de propos, on ne peut nier qu'elle a un certain sens de la formule) et "laissé la nature suivre son cours" (encore Cléo). Suite à quoi Emma a confié à son père qui exigeait des explications quand à ce mariage précipité qu'elle pensait porter l'enfant d'Emilien. Et au vu que les mois passés ont transformé son corps en celui d'une future mère, je confirme que leur rendez vous champêtre n'a rien eu d'innocent. Tout un scandale en bref.
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Un de perdu..
Hier, un homme de 58 ans, avec qui je discutais depuis plus de 15 jours, m'a effacé de ses contactes Instagram et Telegram, et bloqué sur Tumblr. Belle preuve d'immaturité et de susceptibilité pour ne pas dire manque de couilles flagrant ! Je pensais qu'à nos âges, nous savions expliquer ce qui ne nous convient pas et partir comme des gens civilisés. Ben non !
Ce qu'il me reprochait, c'est avant toute chose de ne pas vouloir entrer dans la sphère senso-sexuelle avec lui. Nous avons bien accroché dès les premiers échanges, au point qu'il s'est rapidement emballé et a parlé de sentiments, de feeling, de rencontre des âmes en moins de 48 heures. De mon côté, tous les reds flags se sont dressés ! Probablement parce que je ne ressentais pas une telle attirance mais aussi parce que le coup de l'amoureux, on me l'a déjà fait des dizaines de fois et je sais bien que c'est du blabla.
Néanmoins, j'aimais discuter avec lui, j'aimais sa présence jour après jour mais pas de là à dire que nos âmes étaient connectées. Donc, pour lui, comme pour beaucoup d'hommes (trop !) le désir n'a fait que s'accroitre au fur et à mesure que nous discutions de sujet pourtant tout à fait anodins, ce qui m'agaçait au plus haut point. J'ai dû le remettre à sa place et nous avons eu notre première dispute moins d'une semaine après notre premier échange. Mais il est revenu, a promis de ne plus me mettre la pression et de mon côté, j'ai espéré que le désir allait naitre également. Mais il n'en a rien été. Quand il m'envoyait des photos, même s'il était charmant, rien ne se passait. Je le trouvais lisse, je crois. Il faut dire qu'il est Hollandais et que mon type d'homme est plutôt Latin. Les blonds aux yeux bleu, je n'ai jamais vraiment couru derrière. Comment dire à un homme : Ce n'est pas que je n'éprouve pas de désir, c'est que je n'en ai pas pour toi ! Mais mon manque de désir n'était pas uniquement dû au fait qu'il ne soit pas mon type. J'ai eu des hommes qui ne l'était pas non plus et avec qui tout s'est bien passé. Non, je pense que depuis le départ, quelque chose me gênait chez cet homme, je le sentais frustrer, cynique par moments, donneur de leçons, me rendant coupable de tous nos accrochages et essayant de me faire changer et ça, je déteste ! J'ai fini par lui dire, en début de semaine, que nous ferions mieux d'être des amis et rien de plus. Bien qu'il m'ait dit que j'avais raison, il a continué à m'envoyer des piques dès que possible, sur un emoji cœur que deux amis ne doivent pas s'envoyer par exemple, ou sur le fait que je ressentais la même chose que lui sans me l'avouer. Hier, il devait être plus énervé que de coutume de voir que je restais dans la friend zone et il m'a viré. De mon côté, découvrant cela, je l'ai bloqué sur tous les réseaux de façon à ce qu'il ne soit pas tenté de me recontacter dans quelques semaines !
Voilà, fin de l'histoire. Une histoire qui ne cesse de se répéter encore et encore avec plus ou moins de variante. Ces relations nées sur les réseaux sont encore plus fragiles que du verre et bien plus fausses qu'elles n'y paraissent.
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promises-of-paradise · 2 months
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Paul Gavarni and the Junots
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A portrait of Constance Aubert, née Junot d'Abrantès, by Paul Gavarni, December 1839.
In the appendix of a biography of Laure Junot sent to me by my friend @apurpledust, I found some poems and an article by the French writer and illustrator Paul Gavarni relating to the Junot family. Laure Junot and her daughters Josephine and Constance were all published writers, and inhabited the same artistic social circle that Gavarni did.
Article by Gavarni about the last volume of the second edition of "Memoirs of the Duchess d'Abrantès", published after her death:
original French:
Nous voici arrivés à la dernière page de ces mémoires d'une grande dame écrits par une femme artiste: livre dans lequel se confondent deux célébrités, dont chacune aurait suffi à bien des ambitions. Et quelque frappé qu'on soit d'une organisation si riche, on l'est plus encore du sentiment de dignité personnelle qui la soutint et la développa. Mme d'Abrantés a été un exemple bien rare de cette véritable grandeur que les événements ne sauraient atteindre. Un orage emporte un empire autour d'elle, puis les années viennent; elle a perdu presque un trône; et cependant elle est restée le front élevé au-dessus de la foule. Voilà ce que trouveront d'abord dans les livres qu'elle a faits ceux qui cherchent la vie sous ses beaux aspects. Lisez! Pétillante d'esprit, jolie femme, avec ce grand nom, cette couronne ducale, tout cet or, toute cette gloire, de combien d'hommages, et de quels hommages a dû être entourée la jeune duchesse d'Abrantés! Et il lui a falla se résigner à perdre tout cela, et, tout cela perdu, trouver dans la supériorité de son intelligence une consolation pour tant de regrets! et se faire à cinquante ans une nouvelle vie! une autre gloire! A-t-on bien songé à ce qu'il y avait de vraie noblesse dans ce courage? Nous ne saurions contester celle-là, nous autres artistes, nés du peuple, si fiers de notre aristocratie parce qu'elle vient de nous, mais qui voyons tant de noblesse dans le travail. Mme d'Abrantès travaillait comme pas un de nous ne le pourrait faire. Elle n'écrivait pas seulement quatre fois autant qu'un homme de lettres, elle dessinait encore, elle jouait la comédie, elle composait de la musique; ou bien elle bêchait les fleurs de son jardin, ou classait son herbier, ou même brodait quelques tapisseries. Faut-il joindre à ces travaux les soins du monde, les visites dont elle était assiégée tout le jour, les longues causeries du soir, une correspondance affairée, pour admirer cette existence si prodigieusement active! Voilà de quelles louables choses fut remplie la seconde moitié de cette vie douée de renommées si di-verses. Les jours de la duchesse avaient été brillants, sans doute ; mais ceux-ci n'étaient-ils pas aussi glorieux pour l'auteur de l'Amirante de Castille? Ne devait-elle pas voir avec un bien légitime orgueil se presser autour d'elle ce jeune essaim d'artistes dont elle était devenue la reine? Ces potes diront que c'était une abeille d'or arrachée au manteau de l'Empire et tombée au milieu de nous. Aussi les hommes qui se réunissaient d'habitude chez la duchesse d'Abrantès étaient-ils de deux âges et de deux sortes: des hommes à cheveux blancs portant des noms faits avec des batailles gagnées, et des hommes nés avec le siècle et se faisant des noms avec des livres, des opéras ou des peintures. On la voyait sourire à ces deux aristocraties qui la revendiquaient à titre égal, et dont elle était également honorée. Je me rappelle aujourd'hui un mot charmant qu'elle dit un soir à propos de ces doubles affections : le vieux M. Suchet, le frère du duc d'Albuféra, était venu souffrant ce soir-là se mettre dans le coin d'un petit salon où elle accourut inquiète de lui, s'écriant: "C'est que j'aime bien mes vieux amis, moi!" Puis, elle se retourna vers quelques uns de nous autres, et nous tendant la main, comme pour nous empêcher d'être jaloux, elle ajouta: "Et mes jeunes aussi, au moins !" Nous l'aimions tous; jeunes et vieux, nous nous sommes acheminés vers Chaillot pour lui faire une triste et dernière visite, un dernier cortège, et nous l'avons ramenee jusqu'au cimetière de Montmartre: là, quand on nous a eu jeté un peu de terre sur ce cercueil qui nous a pris à jamais cette bonne amie, pour toute oraison funèbre nous avons pleuré.
English translation:
Here we have arrived at the last page of these memoirs of a great lady written by a woman artist: a book in which two celebrities merge, each of which would have sufficed for many ambitions. And as struck as we are by such a rich organization, we are even more struck by the feeling of personal dignity which sustained and developed it. Madame d'Abrantés was a very rare example of this true greatness that events could not achieve. A storm carries away an empire around it, then the years come; she lost almost a throne; and yet she remained with her forehead raised above the crowd. This is what those who seek life in its beautiful aspects will first find in the books she wrote. Read! Sparkling in spirit, a pretty woman, with this great name, this ducal crown, all this gold, all this glory, with how many tributes, and with what tributes the young Duchess of Abrantés must have been surrounded! And she had to resign herself to losing all this, and, having lost all this, find in the superiority of her intelligence a consolation for so many regrets! and make a new life at fifty! another glory! Have we thought carefully about the true nobility in this courage? We cannot dispute this, we artists, born of the people, so proud of our aristocracy because it comes from us, but who see so much nobility in the work. Madame d'Abrantès worked as none of us could do. She not only wrote four times as much as a man of letters, she also drew, she acted, she composed music; or she dug the flowers in her garden, or classified her herbarium, or even embroidered a few tapestries. Must we add to these works the cares of the world, the visits with which she was besieged all day long, the long evening chats, a busy correspondence, to admire this existence so prodigiously active! These are the laudable things the second half of this life endowed with such diverse fame was filled with. The duchess's days had been brilliant, no doubt; but were these not also glorious for the author of the Amirante de Castille? Shouldn't she have seen with legitimate pride crowding around her this young swarm of artists of whom she had become the queen? These friends will say that it was a golden bee torn from the mantle of the Empire and fallen among us. Also the men who usually gathered at the Duchess of Abrantès' house were of two ages and of two kinds: white-haired men with names born from battles won, and men born with the century and becoming names with books, operas or paintings. We saw her smile at these two aristocracies who claimed her as equals, and by whom she was equally honored. Today I remember a charming remark that she said one evening about these double affections: old Mr. Suchet, the brother of the Duke of Albufera, had come unwell that evening to sit in the corner of a small living room where she runs worried about him, exclaiming: “It’s because I really like my old friends!” Then she turned to some of us, and holding out her hand, as if to stop us from being jealous, she added: “And my young ones too, at least!” We all loved him; young and old, we headed towards Chaillot to pay her a sad and last visit, a last procession, and we took her back to the cemetery of Montmartre: there, when we had a little earth thrown on this coffin which forever took this good friend from us, for every funeral oration we cried.
Below the cut are two poems written by Paul Gavarni on the album of Constance Aubert, the second daughter of Laure and Jean-Andoche Junot:
The first poem:
original French:
Les Rêves.
Quel autre monde rêvez-vous? Et que voulait votre âme errante? Loin d'un présent qui désenchante, Où sont vos pensers les plus doux?
Quels chants vous sont mélodieux? Qu'attend la foi qui vous est chère? Et de quel autel solitaire Voyez-vous le ciel de vos dieux?
Si, de beaux jours trop inconstants Vous avez vu venir l'automne, Pour les roses d'une couronne Regrettez-vous quelques printemps?
Où votre âme dans le lointain, Voit-elle un ange sur la route? La magique voix qu'elle écoute Lui dit-elle: "hier" ou "demain"?
Votre orgueil était-il jaloux Du faste des rois de la terre? Et sur un trône imaginaire En secret vous endormez-vous?
Livrez-vous de vastes Etats A des conquêtes idéales? Rêvez-vous l'éclat des cymbales, La palme ou la mort des combats?
Flattant de plus humbles désirs, Peut-être une muse pensive De quelque image fugitive Rajeunit-elle vos loisirs...
Mais, au charme du souvenir, Tout ce qu'on a se décolore: Le passé, que son prisme dore, Brille aux dépens de l'avenir.
Laissez le poète chanter Des plaisirs où son luth convie: Il prodigue à rêver la vie Le temps qu'il a de la goûter.
Dans les plis d'un manteau royal L'ennui s'enveloppe et se cache, Et, dans les combats, le sang tache Les panneaux du char triomphal.
Un moment peut éterniser Les regrets que laisse une idole Dont la scintillante auréole S'évapore au premier baiser.
Mais l'amour, ce léger sommeil, Ce rêve d'un jour vaut la vie... Et qu'importe à l'âme ravie Ce qu'en peut coûter le réveil?
English translation:
The Dreams
What other world do you dream of? And what did your wandering soul want? Far from a disenchanting present, Where are your sweetest thoughts?
What songs are melodious to you? What does the faith that is dear to you await? And from what lonely altar Do you see the sky of your gods?
If, beautiful days too fickle You saw autumn coming, For the roses of a crown Do you regret some spring?
Where you soul in the distance, Does she see an angel on the road? The magical voice she listens to Did she tell him: "yesterday" or "tomorrow"?
Was your pride jealous Of the splendour of the kings of the earth? And on an imaginary throne Do you fall asleep in secret?
Do you deliver vast states To ideal conquests? Do you dream of the brilliance of cymbals, The palm or the death of combat?
Flattering the humblest desires, Perhaps a pensive muse Of some fleeting image Rejuvenates your leisure...
But, to the charm of memory, Everything we have is fading, The past, that its prism gilds, Shines at the expense of the future.
Let the poet sing Of pleasures where the lute is suitable: He lavishes on dreaming of life The time he has to taste it.
In the folds of a royal cloak Boredom wraps itself up and hides, And, in the battles, blood stains The panels of the triumphant chariot.
A moment can last forever The regrets that an idol leaves Whose sparkling halo Evaporates with the first kiss.
But love, this light sleep, This one-day dream is worth life... And what does it matter to the delighted soul What can waking up cost?
The second poem:
original French:
La Pie de la Prison
Du grain qu'ils ont semé, laissez la fleur éclore. Allez! Margot; la loi leur a permis des fleurs. Eh! quoi, méchant oiseau, vous revenez encore De ce triste jardin becqueter les primeurs!
N'en privez pas au moins leurs jours que rien n'abrège; Les ans laissent ici de bien longues saisons, Margot, et de l'hiver ils n'ont eu que la neige; N'allez pas du printemps leur ôter les bourgeons;
Et qu'au moins du soleil un bouquet les console. Demain, le savez-vous! ils attendraient en vain Ce printemps qu'aujourd'hui votre audace leur vole. Margot, les prisonniers vous donnent de leur pain!
Comme cet oiseau noir il est une pensée Qu'ici le malheureux apporte avec ses jours, Qu'il nourrit et son âme et qui, toujours chassée, Dès qu'il voudrait sourire, hélas! revient toujours.
C'est le deuil qui le suit, c'est la voix qui le raille, C'est le regret qui veut de son moindre bonheur; Tourment qui de son lit a remué la paille Et out le bec aigu lui cherche au fond du cœur.
C'est la faim d'être libre. Un oiseau mord la cage; Vous voulez à la vôtre attacher un roseau, Souvenir des jardins dont vous aimiez l'ombrage, Amis, et vous coupez les ailes d'un oiseau!
English translation:
The Prison Magpie
From the seed they sowed, let the flower bloom. Come on! Margot; the law allowed them flowers. Hey! what, wicked bird, you come back again From this sad garden to peck at the early fruits!
Do not deprive them at least of their days which nothing shortens; The years leave many long seasons here, Margot, and all they had in winter was snow; Do not go and remove their buds in the spring;
And may at least a bouquet console them from the sun. Tomorrow, do you know! they would wait in vain This spring that today your audacity steals from them. Margot, the prisoners give you their bread!
Like this black bird, there is a thought That the unfortunate brings here with his days, Which he nourishes and his soul and which, always chased away, As soon as he would like to smile, alas! always comes back.
It is mourning that follows him, it is the voice that mocks him, It is regret that wants his least happiness; Torment which from its bed stirred the straw And the sharp beak searches the depths of his heart.
It's the hunger to be free. A bird bites the cage; You want to attach a reed to yours, Remembrance of those gardens whose shade you loved, Friends, and you clip the wings of a bird!
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th3lost4uthor · 2 months
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (10.1/15)
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Je viens d'aller faire un tour sur la plage et je n'ai aperçu aucun nuage à l'horizon : le ciel devrait être clair ce soir...
Voilà une bonne nouvelle ! Cela va bientôt faire deux semaines que la pluie et ces maudits nuages n'ont cessé de venir ruiner mes expériences !
« Ruiner » ? Allons, ne dit pas cela comme s'il se fut agi de la volonté de quelque élément... Et puis tu as toujours préféré étudier l'astronomie, n'est-ce pas ?
Je ne peux décidément rien te cacher, sœurette...
Qilby… Dis-moi ce qui ne va pas.
Hum ? Comment ça ce qui ne va pas ? Mais tout va parfaitement bien !
Qilby ... Tes yeux... Regarde-moi en face et dis-moi qu'il n'y a rien dont tu souhaites me parler...
Je... Shinonomé, n'as-tu jamais rêvé d'avoir quelqu'un comme toi ?
Comme moi ? Mais toi aussi tu te souviens de toutes tes vies passées : nous sommes pareils... Pourquoi voudrais-je alors qu...
Ne fais pas semblant de ne pas comprendre ! Tu sais très bien de quoi je veux parler ! Je voulais dire... N'as-tu jamais imaginé ce que serait ta vie s'il existait d'autres dragons et d'autres Éliatropes ? D'autres frères et sœurs, qui possèderaient un dofus, comme nous, et avec qui nous pourrions rire, échanger, apprendre et découvrir ! Les autres espèces ont toutes une multitude d'individus dans leurs rangs, mais nous, nous sommes uniques : ce n'est pas normal ! En plus, nous sommes les seuls à être dotés de ces pouvoirs, cette immortalité, ces connaissances... Il doit forcément y avoir une raison à cela, tu ne crois pas ? Peut-être avons-nous été séparés des nôtres par le passé, et que...
Qilby, nous avons déjà eu cette discussion... Moi aussi j'aimerai croire en l'existence de nos semblables, mais ne crois-tu pas que cela serait une peine que de les chercher dans l'immensité de cet univers ?
Tu as sans doute raison... Mais tant que je vivrai... Je ne pourrai pas supporter de rester sans rien faire, sans réponse... de rester seul...
Tu... Tu te sens seul ? Même... Même quand je suis avec toi ? Je ne te suffis pas ?... Tu... Tu ne m'aimes plus ?
Quoi ?! Mais bien sûr que non, Shinonomé ! Je suis ton frère et tu es ma sœur : je ne pourrai jamais te haïr ! Jamais, tu m'entends, jamais je n'aimerai quelqu'un plus que toi ! Simplement... Je me disais que nous pourrions... en apprendre davantage sur nous-mêmes...
Apprendre... Que veux-tu dire ?
Lorsque nous nous sommes éveillés pour la première fois dans ce monde, nous savions déjà qui nous étions, quelles étaient les énergies régissant cet univers, comment parler, écrire, comprendre notre environnement et progresser... Contrairement à tout ce qui vit sur ce misérable rocher, nous n'avons pas eu à souffrir pour acquérir notre place à son sommet. Néanmoins, il demeure une chose que ceux qui nous ont créé ont oublié de nous confier... Notre mission, notre but... Une simple raison d'exister... Aujourd'hui encore je n'ai pas trouvé de solution à tous ces problèmes. Mais je suis convaincu qu'elle se trouve dans ce que nous nommons « civilisation », « société », « communauté » ... « Famille » ...
Frère...
Je sais ce que tu vas me dire, mais sache que je nous considère aussi comme une famille ! Simplement, deux, c'est assez peu en soi...
Qilby, s'il-te-plait...
Non, franchement, je pense que quatre cela serait un bon départ ! Et puis, il faudrait des sexes opposés aux nôtres, afin de diversifier au maximum les avis et points de...
Qilby !!! Les étoiles !
Hein ? Quoi les étoiles ?
Elles... Elles tombent !!!
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Shinonomé, reprend ta forme originelle, vite !
Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
 Je n'ai pas le temps de t'expliquer ! Je t'en prie, fais-moi confiance : il faut que l'on suive ces météores !
.
.
Shinonomé... Aide-moi, tu veux ?
Avec plaisir mon frère...
.
Dis, tu crois que c'est parce que nous en avons fait le vœu qu'ils sont apparus ?
Je ne sais pas, Shin’, mais si c'est le cas, alors nos dieux ne sont vraiment pas à jour dans leurs réalisations de miracles. Et après tout... Je m'en moque bien de savoir d'où ils viennent : pour l'instant, nous avons des choses autrement plus importantes à faire ! Nous aurons tout le loisir d'y réfléchir une fois qu'ils auront de quoi manger et se vêtir !
En effet, je doute de plus que notre cabane soit assez grande pour tout ce petit monde...
Hum... Tu n'as pas tort... Il va falloir agrandir... Mais je doute qu'une falaise soit l'emplacement idéal pour élever des enfants en toute sécurité : si ça se trouve, c'est leur première incarnation !
Alors pourquoi ne pas nous établir ici ? Regarde autours de toi, mon frère, c'est l'endroit rêvé pour...
Pour fonder notre famille...
.
.
Eh bien mon frère, je ne te reconnais plus ! Est-ce donc la perspective de devenir grand-frère qui te réjouit à ce point ?
Non, je trouve juste que le destin a très mauvais goût !  Après nous avoir planté ici pendant près de cinq millénaires, voilà seulement qu'il se décide à nous révéler ce que nous sommes !
 Ah oui ? N'étions-nous donc pas Qilby et Shinonomé, avant ce jour ?
Non... Pas qui nous sommes : ce que nous sommes...
Et alors ? Nous sommes...
Les Premiers Nés !
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Hey ! Grand-frère ! Grand-frère, regarde un peu ce que Shinonomé m'a offert ! Il est beau, hein ?! Regarde ! Regarde comme il est chouette ! »
Qu’as-tu donc là, Nora ? Oh, mais ne serait-ce pas un nouveau carnet ? Montre-le-moi de plus près… Il est vraiment splendide, Nora, je suis certain que, d’ici peu, il sera déjà rempli de merveilleux dessins… 
Oh oui, oui, oui ! Et tu as vu tous ces feutres !? Je n’avais jamais eu autant de couleurs pour dessiner ! Tu imagines un peu tout ce que je vais pouvoir faire avec ?! 
Hum, eh, grand-frère ? 
Oui, Nora ? Qu’y-a-t-il ?
C’est que… J’ai… Moi… Moi aussi, j’ai quelque chose pour toi !  Je… Je me suis dit que, comme ça, on pourra toujours être ensemble ! Ce n’est pas grand-chose comparé à tout ce que toi et Shinonomé faites pour nous… Mais je voulais quand même que tu l’aies ! J’espère que ça te plaira !
Alors ? Tu aimes ? Mina m’a un peu aidé pour l’écriture, Chibi a fait quelques taches d’encre, et Balthazar a un peu tremblé lorsqu’il a signé, mais y’a tout le monde, même Shinonomé !
Oui, tu as raison. Toute notre famille...  Merci beaucoup, je…
Je le garderai précieusement…
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À l’aide ! Grand-frère ! Grand-frère, s’il-te-plaît ! C’est Chi… hic… Chibi ! Chibi et les garçons !
Yugo et Balthazar sont avec lui ? Où ?! Que s’est-il passé ?!
Shhhhh… Calme-toi, petite luciole, tout va bien se passer… Là, là… Tu n’as plus rien à craindre. Maintenant, dis-moi ce qu’il se passe : où sont-ils ? Qu’est-il arrivé ?
Chibi v-voulait faire une chasse au trésor d-dans la forêt ! Ça avait l’air amusant, alors… Y-Yugo et Balathazar l’ont suivi ! Je leur avais pourtant dit que c’était dangereux, que tu nous avais interdit d’y aller seuls ! Adamaï et Grougal sont partis avec eux, mais… hic… Seul… Seul Grougal est revenu, et… Et il avait des cicatrices partout ! Et du sang ! Il était couvert de sang ! Il… Il va peut-être mourir ! Et Chi… bi… hic… Yugo et G… Glip… hic, eux aussi, ils… !
.
Rassure-toi, ils ne mourront pas. Tout ira bien, je te le promets… Allez-vous réfugier à la maison : Shinonomé vous protègera quoi qu’il arrive ! Prenez soin de Grougal et attendez mon retour
.
Yugo, ne bouge surtout pas !
Mais… Mais … !
J’ai dit ne bouge pas ! Ark- Chier !
Grand frè- !
Non !
Yugo !
.
.
ASSEZ !!!
.
MEURT !
.
NE LA TOUCHE PAS ! NE LA… TOUCHE PAS !!!
.
.
Ne la touche pas… Ne la touche pas…
Ne touche pas à ma famille…
Ne touche plus jamais à ma famille…
.
.
.
Yugo ! Aller, réveille-toi ! C’est plus marrant là, arrête ! On jouera plus tard, ok ? Mais maintenant arrête, aller, réveille-toi !
Debout Yugo ! Arrête ! J’te promets de plus faire de trucs dangereux ! J’te le promets, tu m’entends !? Alors arrête ! On va rentrer à la maison, d’accord, p’tit frère ?! Alors debout ! J’recommencerai plus, d’accord ?! J’recommencerai plus ! »
Ça suffit, calmez-vous tous les deux : Yugo… Yugo n’est pas mort, pas encore, et ce n’est pas en le maltraitant de la sorte que tu le feras se réveiller.
Mais… Mais pourquoi … !? Pourquoi est-ce qu’il ne bouge plus ?! Il… Il est mort, hein ?! C’est sûr, il est mort et c’est d’ma faute… C’est entièrement de ma faute !
M… Mort ? Non, t’as pas le droit d’dire ça ! Non ! T’as pas le droit !
Allons, calmez-vous, je vous en prie ! Écoutez-moi : notre frère n’est pas mort… Si c’était le cas, alors cela fait longtemps qu’il aurait rejoint son Dofus… Yugo est blessé, très gravement même, et s’il ne reçoit pas les soins adéquats, alors il risque de… Il n’est pas mort, mais j’ai besoin de m’occuper de lui. Sans être dérangé, c’est important. Chibi ? Glip ? Je peux compter sur vous ?
.
Chibi ?
Que- ? Comment … ?
Ne cherche pas à comprendre : accepte-le.
.
Oh, Déesse, je… Oh, pardonne-moi Yugo… C’est, tellement… froid. Je ne pourrais pas effacer ce qu’il s’est passé, mais je peux peut-être… Je peux… Je peux… Je dois… Aller, Yugo... Reviens-nous, reviens-moi… Réveille-toi, Yugo !
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C'est bientôt fini... Encore un peu de temps... Yugo, je t'en prie, donne-moi encore un peu de temps, et je pourrai te... Non ! Pas maintenant... Yugo, pitié...
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Je... l'ai terminé ! Le re...
Retard tu es en retard ! Comment oses-tu te présenter ainsi devant Yugo alors qu'il est sur le point de mourir ? Sais-tu seulement depuis combien de temps tu n'es pas sorti de ton maudit laboratoire ???
Une... Deux semaines... Peut-être trois ?
Six !!! Cela va faire bientôt un mois et demi que tu vis comme un rat dans son trou ! Regarde-toi : pâle comme un spectre, la blouse maculée, les cheveux en bataille et la peau empestant le formol ! Tu ne mérites pas de te présenter devant lui ! Tu...
Ça suffit Chibi ! Qilby voulait juste aider notre ami. Il a fait de son mieux pour que Yugo reste encore un peu parmi nous, pour qu'il arrête enfin de souffrir !!! Il est juste arrivé tr...
À temps... Il est arrivé juste à temps...
.
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Je ne dois pas être beau à voir, n'est-ce pas ? Mais vu la description de Chibi, tu me ferais presque de la concurrence ! Haha-Karf ! Oh, non, s’il-te-plaît, ça ne sert à rien de te lever... Kof... Je vais... bien...  Et garde ton remède, ce serait gâcher que de l'utiliser sur moi... maintenant.
.
Bah... Il fallait bien que ça m'arrive, et je serai bien stupide de me plaindre. Je vais réintégrer mon dofus, et alors moi et Adamaï nous... Qilby, tu ... ?
Oui. Excuse-moi, c 'est juste que... J'aurais préféré arriver plus tôt.
Et moi j'aurais préféré que tu n'assistes pas encore à l'une de mes morts.
.
.
Promets-moi de m'en reparler une fois que je serai... revenu
Je te le promets.
Ah et… Grand frère ?
Oui, Yugo ?
J'aimerai...  une histoire...
Une histoire ?
Oui... Comme celles que tu me racontais pour m'endormir... J'adore tes contes et fables, Qilby, alors... Avant que je ne parte... Est-ce que tu...
Bien sûr, oui… Laquelle voudrais-tu entendre ?
Toutes... j'aimerai toutes les écouter encore une fois...
Héhé, comme tu voudras, petit frère. Hum, alors… Il était une fois...
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Ces dernières semaines ont été très éprouvantes, mais il ne s'agit pas là d'une excuse : j'aurais dû faire plus attention à ceux qui m'entouraient. Cela ne se reproduira plus. Dis-moi, qu'as-tu fait durant mon absence ?
J'ai fini d'étudier les manuscrits que vous m'aviez confiés, je me suis entraînée à la réalisation de décoctions contre les maux de gorge et de ventre, j'ai recopié des planches anatomiques en réserve, j'ai mis à jour le carnet de visites, et... Ah oui ! J'ai aussi arrosé les plantes de la serre principale !
Parfait... Tu sais, parfois je me demande ce que je ferai sans une élève aussi intelligente que toi... Pense tout de même à te reposer et à sortir de temps à autre, d'accord ?
Ce conseil sonne étrangement faux à mes oreilles... De la part d'un insomniaque chronique, doublé d'un misanthrope invétéré, c'est assez exceptionnel pourtant !
Sieur Chibi ! Mon maître est fatigué : il souhaiterait se reposer. Je vous demanderai donc de par...
Laisse-le passer. Tu… Tu peux y aller Dérelian.
Elle a du répondant cette petite... J'aime ça ! Tu as eu l'œil quand tu l'as choisie. Quand je pense que le mien n'est même pas capable de différencier l'orichalque de l'iridium, ou de concevoir un Wak'atalyseur digne de ce nom... Même toi tu te débrouillerais mieux...
Je vais prendre cela comme un compliment. Cependant, c'est elle qui m'a choisi... Je n'avais nullement prévu d'avoir un apprenti.
Ah oui ? Cela est pourtant contraire aux lois : « Tout Premier né devra, au cours de sa cent-cinquantième année d'existence, porter son dévolu sur un membre de son peuple pour lui transmettre ses connaissances, sa philosophie et son savoir-faire. Ainsi, malgré la mort de ses gardiens, le peuple Éliatrope saura être à l'abri de tout malheur, attendant sereinement leur retour... ». Monseigneur J'ai-la-mémoire-longue n'aurait-il plus assez de place dans son petit crâne pour retenir cela ?
Tu sais très bien ce que je pense de ces fameuses "lois"... Dérelian est l'unique survivante de l'épisode de Purpura ayant ravagé les terres de l'Ouest, il y a dix ans. Son traitement fut l'un des plus longs et difficiles que je n'ai jamais opéré. D'ailleurs elle en porte encore les marques aujourd'hui...
Humpf... Maintenant que tu en parles, je me souviens qu'on avait passé une semaine entière à survoler les alentours pour brûler les restes. Ah Déesse, cette puanteur ! Pendant deux mois, j'étais au bord de l'écœurement à chaque fois que je voyais le moindre morceau de viande !
Vraiment ? Deux misérables mois face à l'éternité, je compatis à ta douleur. Et si tu ne peux comprendre la mienne, alors essaye au moins de compatir à la sienne : elle avait tout perdu : ses parents, sa petite sœur, ses amis, son village... Je ne pouvais pas l'abandonner...
Surtout après avoir échoué à sauver ceux qu'elle aimait, pas vrai ? Tu sais, je crois que tu devrais arrêter de te torturer l'esprit ainsi. Tu n'es pas responsable de ces désastres... Et cela vaut également pour la mort de Yugo.
.
Ne t'arrive-t-il jamais de te demander pourquoi tu tiens tellement à aider les autres ? N'essaierais-tu pas seulement d'apaiser tes remords ?
Pourquoi ? Ma foi... Pour ne pas reproduire les mêmes erreurs que ceux qui nous ont condamnés à vivre ici, pour permettre à un semblant de bonheur d'exister, pour aspirer à une certaine forme de justice et d'équité... Pour que chacun ait droit à une seconde chance...
Hum... Noble cause... Avec un soupçon de mauvaise foi, mais noble cause quand même... Bien que tu mériterais de passer au rang d'impie pour ainsi dénigrer la Déesse et le Grand Dragon.
Ne l'étais-je pas déjà ?
Si, mais cela m'ennuierait de condamner mon rat de laboratoire préféré. D'ailleurs, ma vie serait bien morne si je ne pouvais plus m'amuser de tes expériences farfelues...
De subtiliser mes instruments...
De mettre de la craie dans ta blouse...
Et du pili-pili dans mon thé...
Tu t'en souviens aussi ?
Question stupide...
Ah, que de bons souvenirs... Ça fait du bien de parler du bon vieux temps, non ? Je suis certain que nous en rirons encore dans plusieurs années ! 
Vieux ? La dernière de tes gamineries remonte à trois j...
Enfin, je ne suis pas venu pour cela. J'ai à te parler… Suis-moi.
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~ Fin de la partie 1/3 du chapitre 10
Formule d'amnésie ?
Temporaire pour ce qu'elle va vivre durant les prochaines heures, permanente pour ce qu'elle éprouvait... Je n'avais pas le choix. Si je ne l'avais pas fait elle aurait fini par se laisser dépérir.
Je ne te reproche rien : j'avais essayé de la convaincre... Sans succès : lorsqu'elle désire quelque chose, il est difficile de la faire s'en détourner. Je l'avais prévenu que son amour ne pouvait pourtant pas... Enfin...
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Que vas-tu faire maintenant ?
Je vais attendre la fin de la Veillée, puis je partirai vers les Rocheuses Incarnates. Avec un peu de chance, Chibi ne comprendra notre destination que lorsque nous aurons mis assez de distance entre nous et le Siège du Conseil. Mais avant ça... je vais m'allonger un peu.
Besoin de te reposer ?
Non... De me souvenir...
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Mais tu as raison, frère, cela ne se peut. Personne ne peut être un dieu... C'est pour cela qu'il n'en existe pas... Sur terre, il n'y a que des dragons, des Éliatropes... Et des démons...
Personnellement, j'aurai employé « damné » ! Quoique « déchu » n'est pas mal non plus...
Efrim ? Que me vaut le déplaisir de ta visite ?
Déplaisir ? Aurais-je fait quoique soit t'ayant porté préjudice, très cher ?
Ne fait pas l'innocent, s'il te plaît... C'est toi qui a révélé mes projets à Chibi, n'est-ce pas ?
Ahh... Qilby, on ne peut décidément rien te cacher... Ta quête est trop périlleuse, mon frère. Je souhaitais avertir Mina, mais Chibi m'a surpris devant le Sanctuaire. Je n'ai pas pu échapper à l'interrogatoire... Je ne pensais pas qu'il pouvait être aussi...
Terrifiant ?
Bel euphémisme...
Merci.
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O-on ne tiendra pas très longtemps !
Non ! Je peux- !
Qilby, tu es le seul à connaître l’antidote ! Si tu meurs maintenant, nous sommes tous condamnés ! Alors sauve-toi, frère… Maintenant !
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Ce n’est pas un fossile… T… Trois paires d’ailes, un abdomen recourbé, des pattes plus longues que la moyenne et une excroissance au niveau de la tête… Caligo Saltatrix. M-Mais cette espèce… Elle n’est pas censée avoir disparue !
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Une impression négative… Une telle empreinte ne devrait pas être possible… Même avec nos connaissances actuelles, les flancs ne devraient pas être aussi nets ! Cette puissance… Elle dépasse tout ce que j’aurai pu imaginer… Elle dépasse tout ce que nous avons pu apprendre et construire en dix mille ans… Je… Elle…
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Elle me dépasse…
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Hey ! Vous : lâchez mes frères !
Qilby… ?
Eh bien, t’en as mis du temps à arriver, le rat de laboratoire !
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Attention !
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Enfants d’Erasme -Cette Folie- Arrêter
Attends, c’est moi où le gros tas de ferrailles vient de…
Non, tu ne rêves pas. Il a… Il a parlé.
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Je vois donc, ce symbole-ci, «
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», se prononcerait « Ko - ha ». Et il signifie… ?
Dans votre langue, paix est la signification de ce mot.
Ah ! Intéressant… Comme c’est intéressant ! Notre système de langue repose sur une base phonologique, mais la vôtre est davantage… sémantique ?
Oui, cela est une bonne interprétation !
Hé, hé, je n’ai qu’à remercier mon éminent professeur.
Émi-nent ?
Hum, eh bien… Quelqu’un de… grand ?
Mon corps ne fait que moins de sept coudées.
Oh, je v-voulais dire « grand » dans le sens de, disons, « sage » ou « savant » ? Ce n’était absolument pas avec l’intention de- !
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et non pas  :
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je comprends ! Un même mot pour plusieurs sens, voilà qui est ingénieux pour une race aux représentations aussi complexes.
Race… ?
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Ce mot est-il une…
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Insulte ? Pardon je vous demande !
Oh, non ! Pas du tout, je… ! C’est juste que…
Non, ça ne fait rien. Simplement… Je suis également heureux d’avoir pu vous rencontrer. Vous et… votre race.
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Peut-être alors… Communauté ?
Haha, va pour communauté !
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Sûrs -Vous- Être ?
Absolument. Si vous acceptez de ne pas étendre votre « récolte » au-delà des limites de la forêt, alors nous ne voyons aucun problème à votre accueil sur nos terres.
Mon Peuple -Reconnaissant- Être
Bien que -Amusant- Croire -Une planète entière- Posséder
Hum ? Je… suppose que pour des voyageurs tels que vous, se déclarer propriétaire de landes et rivières doit paraître quelque peu… incongru ?
Une belle expérience -Voyager- Toujours -Être-
Ça, je n’en doute pas un seul instant.
Autre question -Enfant de l’Étoile Bleue- Avoir ?
Oui, en réalité je… Je suis assez étonné.
Vous, les… Enfants d’Érasme ? Vous vous désignez tous comme faisant partie de la même race, mais pourtant vous… êtes si différents les uns des autres. Aroh, qui est intervenu en notre faveur et avec qui je, disons, travaille le plus, est celui qui -sans offense- s’exprime le mieux. Il a la même taille que nous autres, si… petit par rapport à vous ou même à Méthyl, votre technicien !
Sans compter, Irhode, qui possède autant de bras qu’un chêne a de racines ; vous me direz, cela doit être plutôt pratique pour sa fonction ! Quant à Culi et Merur, je n’ai jamais vu deux créa- personnes agir de concert comme eux.
Et enfin, il y a Orgo… Orgonax, c’est bien cela ? Je… Je crois ne jamais…
Ta question -Quelle- Être -Enfant de l’Étoile Bleue ?
Oh ! Désolé. Eh bien, je…
Je me demandais simplement… Comment êtes-vous parvenus à, disons…
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Problème -Pas évident- Être
Mais -Conseil- Peut-être -Je pouvoir- Offrir
Je…Oui ?
Enfant de l’Étoile Bleue -Intelligent- Être
Chacun -Sa place- Chercher
Et parfois -Jamais- Ne trouver
Enfants d’Érasme -Parents- oublié Avoir
Mais alors… ?
Mais -Jamais- Corps -Faillir devoir
Si -Engrenage- Casser
Alors -Machine- Mourir
Chacun -Sa place- Avoir
Sinon -Tous- Leur place -Perdre
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Je… Je crois, oui.
Tous les membres de votre communauté ont leur rôle, et, par cet équilibre, vous êtes parvenus à fonder une… famille en quelques sortes. Une communauté.
Ainsi, Irhode, Méthyl et les autres servent chacun à une forme d’entretien, Orgonax, Erium et Zyinc à votre « récolte » d’énergie… Et Aroh, par sa recherche du contact avec les autres espèces, pourrait être associé à… Au cœur peut-être ?
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Intelligent -Enfant de l’Étoile Bleue- En effet -Être
Oh ! Je, hum… Merci ? A-yé ?
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Haha, il me reste encore pas mal de choses à apprendre je crois…
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Mais dites-moi ?
Demande -Enfant de l’Étoile Bleue
Qilby, juste… Qilby suffira.
Bien -Qilby-
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Puis-je… ? Puis-je également vous demander votre rôle ?
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Réponse -Aisée- Être
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Zinit -Le Voyageur- Être
~ Fin de la partie 1/3 du chapitre 10
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crococookie · 4 months
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P'tit TW : Dépression. Je me rends compte que c'est dur de lier la santé mentale et le RP. Ce que je veux dire, étant dépressive depuis que je suis très très jeune et angoissée, il m'arrive souvent d'être au fond du trou (et de creuser encore). Dans ce genre de moment, je suis incapable de parler à qui que ce soit, ni même être sur internet en règles général.
Ce genre de période dure entre quelques jours à plusieurs semaines voir mois. Et ça arrive fréquemment, je passe de "je suis joyeuse et je dis des conneries" à "j'ai envie de disparaitre" et ça en une journée parfois. (Genre, la dernière fois, j'ai eu une sorte de révélation et je me suis rendu compte que j'étais le PNJ de la vie des autres... J'me suis pas senti ouf ouf après ça). Poster une absence en disant "j'suis en dépression" ok, mais quand c'est tous les deux mois, on commence à agacer les gens. Et surtout, c'est pas simple de le dire ! Alors parfois, on trouve des excuses à la con pour pas dire qu'on est mal. C'est pour ça que j'ai dû virer les forums ou ça demandait un minimum d'une réponse par mois. Parce que, ouais, je ne peux pas suivre (sauf le forum ou je suis dans le staff, mais tout le monde est au courant de la situation). Plus ça va et plus je trouve qu'on en demande trop. J'ai presque plus aucun plaisir à RP, alors qu'à la base, c'était une des choses qui évitait de me noyer.
Ça devient vite un cercle vicieux. On est mal, on n'arrive pas à RP, on culpabilise, ça nous rend mal, on a encore plus de mal à RP et ainsi de suite. Enfin voilà, c'était le moment réflexion de la journée.
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e642 · 4 months
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Je pensais à rien et d'un coup, j'ai eu un souvenir qui s'est unlock. Je peux pas le garder pour moi. C'était l'année dernière à cette période, juste après la pose de mon implant (ça a son rôle à jouer). Sans contexte, un jour, mon mec actuel m'envoie un message -on se datait à l'époque - où c'était écrit "c'est quoi la taille de ta chatte ?". J'avais pas compris à l'époque et j'étais en mode wtf quel produit peut avoir besoin de la taille de ma chatte et au deja de ça, ya une taille de chatte ? Ptdr plein de questions en suspend. Il me dit que c'est super important et tout et au pif je réponds "XS" (jpp). Il me dit ok merci blabla. On se capte quelques jours plus tard, chez lui, et je suis super intriguée encore. Donc j'lui demande pourquoi il m'avait demandé ça. Il part 5 min, revient avec un paquet de serviette et il me dit "bah je sais que tu saignes un peu en ce moment avec ton implant, jvoulais tout t'acheter pour pas que tu stresses et du coup je savais pas qu'il y avait des tailles". C'était tellement les tréfonds de la méconnaissance féminine de sa part que j'ai mis 10 min à comprendre que ce qu'il pensait être des tailles de chatte était la taille des protections. Voilà. C'est aberrant. Remarque, jusqu'à ya pas si longtemps, mon père a osé me dire que ça devait être chiant de mettre des tampons. J'étais d'accord avec lui mais il a pas pu s'empêcher de dire pourquoi. Et selon lui, un tampon c'est chiant car quand on veut faire pipi, faut l'enlever. Wow. C'est fou à 50 berges passés, une mère, une meuf, une fille, ne pas savoir que c'est pas le même endroit. Je pourrai en écrire sur la méconnaissance masculine mdrr (une fois un mec a confondu mon nombril et ma zézette aussi voilà jtrouve ça un peu grave). Pas de jugement, que de la déception.
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satinea · 5 months
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Vieillir, c'est chiant.
J’aurais pu dire :
vieillir, c’est désolant,
c’est insupportable,
c’est douloureux, c’est horrible,
c’est déprimant, c’est mortel.
Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste.
Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira.
Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance.
On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant.
On était bien dans sa peau.
On se sentait conquérant. Invulnérable.
La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante.
Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme.
Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps –
mais quand – j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge.
J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard.
Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans "l’apartheid de l’âge".
Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants.
« Avec respect »,
« En hommage respectueux »,
« Avec mes sentiments très respectueux ».
Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ?
Les cons !
Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !
Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place.
J’ai failli la gifler....
Puis la priant de se rassoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué.
« Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée.
J’ai pensé que… » Moi aussitôt :
«Vous pensiez que…?
-- Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous assoir.
– Parce que j’ai les cheveux blancs?
– Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ç’a été un réflexe, je me suis levée…-
- Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous?
–Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge… --Une question de quoi, alors?
– Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois…»
J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.
Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, Ne renoncer à rien.
Ni au travail, ni aux voyages,
Ni aux spectacles, ni aux livres,
Ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni au rêve.
Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent.
C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie.
La musique est un puissant excitant du rêve.
La musique est une drogue douce.
J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant
soit l’adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart,
soit, du même, l’andante de son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révèleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà.
Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps.
Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital.
En années? En mois? En jours?
Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital.
Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération.
Après nous, le déluge? Non, Mozart.
Les mots de ma vie de Bernard Pivot.
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