#Relation avec sa mère
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Super début de journée (non)
Je me lève, normal, comme tous les jours. Ma mère : "Bonjour, bonne fête !"
Moi je ne comprend pas, logique. C'est pas mon anniversaire ou tout autre truc du genre. Du coup je fais la tête je-comprend-pas-ce-que-tu-me-dis-la.
Donc ma mère continue : "Bah oui, c'est la fête des Emma aujourd'hui !"
J'adore la vie.
C'est le genre de truc, habituellement je m'en fous complètement. Mais malgré ma forte insensibilité et fort manque d'émotion, ah venant de ma mère ça fait bien mal quand même. C'est ce que j'appelle une "fissure dans ma glace". Il n'y a que deux personnes qui peuvent me faire mal, ce sont ma mère et ma sœur de cœur Rousil (pseudo hein).
Plus sérieusement, je devrais lui dire que je suis trans. Mais pour le moment j'en suis incapable. C'est pas sa faute si elle dit ce genre de trucs par rapport à mon deadname, mais c'est de sa faute que j'arrive pas à lui dire.
Elle s'est foutue de ma gueule une fois, pas deux.
Je ne sais plus quand, elle avait regardé le téléfilm "Il est elle" (du coup c'était quand il est passé à la télé). Moi c'est dans le sens inverse, mais je me suis dit "elle regarde un truc sur les trans sans rien dire de négatif, c'est bon signe !", rien de mieux pour mettre en confiance.
À ce moment-là, j'assumais ma transidentité seulement IVL et avec ma sœur. Je l'avais vaguement dit à mes amis au collège en 3e, sans demander un quelconque changement de comportement par rapport à moi (changement de prénom ou de pronom etc). Il n'y a qu'aujourd'hui que mes amis IRL sont au courant et s'adressent à moi avec mon nouveau nom. Je pensais que ce serait mieux si ma mère était la première personne à savoir (IVL c'était une sorte de "test", pour me rassurer, sans oublier que pendant longtemps j'étais un peu transphobe envers moi-même) et qu'elle pourrait donc choisir mon nom. Seulement quelques mois après le téléfilm (car je manque beaucoup de courage) j'ai fini par lui en parler. Sur le moment elle n'a rien dit, elle était juste gentille. Je me suis dit que c'était bon. Mais quelques jours plus tard, elle se met en colère contre moi et dit que si je lui avait dit que j'étais transgenre, c'était un mensonge pour lui faire pitié, pour pas qu'elle me punisse etc. Je n'ai pas trop compris la logique mais elle ne m'en a jamais reparlé après. Il n'y a que cette année, je ne sais plus quand exactement, je lui ai dit que ça m'avait blessé alors qu'elle disait que j'étais méchant avec elle (alors que je prend bien soin de ne rien lui dire de blessant, contrairement à elle). Elle a fait mine de pas s'en souvenir (je ne sais pas si c'est vrai ou non je ne suis pas dans sa tête) et s'est excusée. Elle m'a demandé l'air inquiète si j'avais encore des "doutes" (alors que quand je lui en avait parlé je lui ai jamais dit que j'avais des doutes, mais que j'étais bel et bien transgenre mais bon...). Je sais pas pourquoi j'ai bloqué, et je lui ai dit que j'étais cisgenre et qu'il n'y a aucun problème. Comme je lui avais avoué ça durant une dispute, j'avais peur qu'elle aie la même réflexion.
Depuis je suis complètement bloqué, je n'arrive pas à lui dire. Je sais même pas comment je devrais faire. Je ne sais pas comment ça va finir.
Mais bon pour avancer faut bien que je lui dise ? mais je sais que je vais pas le faire à moins qu'il arrive quelque chose de grave ou une "illumination".
Je vis seul avec ma mère, personne pour m'aider.
Ma petite sœur de cœur qui m'a beaucoup soutenu a dém��nagé, on ne se parle plus que par messagerie. Son soutien via messagerie est... beaucoup moins utile ? Elle fait de son mieux, mais j'aurais besoin d'elle à côté de moi.
Je ne connais personne de transgenre IRL, et IVL je n'ose pas embêter mon amie transgenre avec ça.
Mon père n'est pas méchant, mais il vit loin et n'a pas de téléphone portable. Pour le contacter je devrais appeler sur le fixe, et donc parler à mes grand parents avec lesquels j'ai coupé les ponts car toxiques (car mon père est un Tanguy XD). C'est dommage car c'est quelqu'un de compréhensif, même quand il a découvert via GTA (oui le jeu) que j'étais "lesbienne" (je raconterais ça plus tard c'était hilarant XD). du coup ça fait plusieurs années que je ne peux plus lui parler.
Mon ancien demi-grand frère nous a abandonnés il y a longtemps en nous piquant de l'argent. Je sais même pas s'il est vivant mdr.
En bref, je vis seul avec ma mère qui n'a confiance en moi que parce que "je suis une fille", et qui a peur dès que j'ai un comportement trop masculin. Comment je devrais faire moi, pour lui dire que je suis du même genre que tous ceux qui lui ont pourri sa vie ? Même moi je ne me comprend pas, alors elle...
#Je raconte ma vie#Ma vie#Mère#Relation familiale#Famille#Père#Coming out#Problème#Problèmes#Dispute#Disputes#Relation mère-fils#Relation mère-fille#Relation avec sa mère#Il est elle#Blocage#Blessure#Deadname#trans#transgenre#transgenre ftm#trans ftm#transidentité#ftm trans#ftm transgenre#transmasc#transmasculin#garçon trans#garçon transgenre#en français
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Décidément j'enchaîne les épisodes préférés ! Pour Raoul je m'étais déjà demandé ce qui arrivait aux criminels pendant la menace du Papillon. Est ce qu'on les gardait en prison ou bien est ce qu'ils étaient placés en dehors de Paris ? Et le programme seconde chance montre que justement son père veut profiter de ce programme et va utiliser son fils pour un vol. Et Ivan ne veut pas le faire, laissant une lettre à son père. Et bien sûr, son père le prend mal et est akumatisé. Ivan aime son père mais de l'autre, il craint de devenir comme lui. Et c'est compréhensible, son ressenti est complexe et c'est difficile à gérer surtout pour un ado de son âge. Et justement l'amour qu'il a envers son père et refuser de faire part à ses magouilles ne sont pas incompatibles. Et sa relation avec son père contraste avec celle d'Adrien, qui lui croit que son père est un héro. Ivan sait que son père n'est pas une bonne personne mais veut se reconnecter avec son père mais selon ses termes.
C'est pour ça que la scène où il fait face à son père est forte. Cette fois ci, il peut contre attaquer avec l'aide de Ladybug et Chat Noir. Et en tant que Minotaure, il montre que son fils a été plus fort que lui. En reprenant la lettre, Raoul décide de faire un effort pour son fils. Et il a intérêt à ne pas revenir sur sa parole sinon il pourrait très bien perdre son fils pour toujours ! Et Adrien, on voit que Gabriel n'a pas été un père abusif dés le début. Il aimait faire rire son fils mais lorsqu'Emilie est tombée malade ! Il a commencé à changer et Adrien n'arrive pas à comprendre ce changement.





D'ailleurs Gabriel avait laissé une lettre et cette lettre montre bien qu'il ne connait pas vraiment son fils. Il a juste une image de fils "idéale" et "parfait" qu'Adrien devrait suivre. Mais justement Adrien a pu aller de l'avant concernant le deuil de sa mère chose que Gabriel n'a pas été capable de faire. Même vers la fin de la s5, il choisit de mourir avec Emilie plutôt que d'affronter les conséquences de ses actes. Et Marinette au début, se demande avec Nathalie si elles doivent détruire la lettre. Mais en voyant les questions d'Adrien, elle préfère le cacher. Alors au premier abord, c'est vache ! Mais quand on y réfléchit deux secondes ça fait sens, Marinette veut le mieux pour Adrien. Nathalie veut protéger son fils en détruisant la lettre. Marinette en le voyant pense qu'il vaut mieux garder ça secret. Chose qui revient dans Revelator quand elle dit que c'est une "cruelle vérité" ! Elle pense qu'ainsi Adrien souffrira moins. Or elle ne voit pas qu'Adrien souffre de son mensonge. Le message de cet épisode est clair, ça fait peur de faire face à la vérité mais il est important de le faire pour grandir. Et il dit ça en regardant Adrien. Ce qui est assez similaire avec ce qu'a dit Alya sur la vérité est nécessaire pour se construire !
Quand au conseil, je vois pas l'intérêt de Nathalie de trahir Marinette. Elle a rien à y gagner en faisant ça en revanche comme elle était l'assistante de Gabriel. Elle se retrouve coincée et elle doit reprendre la relève. Et le conseil sait que désormais Ladybug a menti et il est probable qu'ils s'allient avec Chrysalis pour récupérer les miraculous de Ladybug et Chat Noir.
Clearly, I've got one favorite episode after another! For Raoul, I'd already wondered what happened to criminals during the Hawkmoth threat. Were they kept in prison or placed outside Paris? And the Second Chance program shows that Ivan's father wants to take advantage of this program and is going to use his son for a robbery. And Ivan doesn't want to do it, leaving a letter for his father. And of course, his father takes it badly and is akumatized. Ivan loves his father, but on the other hand, he's afraid of becoming like him. And understandably so: his feelings are complex and difficult to deal with, especially for a teenager his age. But his love for his father and his refusal to take part in his schemes are not incompatible. And his relationship with his father contrasts with Adrien's, who believes his father is a hero. Ivan knows that his father is not a good person, but wants to reconnect with him on his own terms.
That's why the scene where he confronts his father is so effective. This time, he can counterattack with the help of Ladybug and Chat Noir. And as Minotaurox, he shows that his son was stronger than he was. Taking back the letter, Raoul decides to make an effort for his son. And he'd better not go back on his word, or he could very well lose his son forever! As for Adrien, we can see that Gabriel wasn't an abusive father from the start. He liked to make his son laugh, but when Emilie fell ill! He started to change and Adrien can't understand it.
Besides, Gabriel had left a letter, and this letter shows that he doesn't really understand his son. He just has an image of the “ideal” and “perfect” son that Adrien should follow. But it's precisely Adrien who has been able to move forward in mourning his mother, something Gabriel has not been able to do. Even towards the end of s5, he chooses to die with Emilie rather than face the consequences of his actions. And Marinette, at first, wonders with Nathalie whether they should destroy the letter. But when she sees Adrien's questions, she prefers to hide it. So at first sight, it's a bit nasty! But when you think about it for a second, it makes sense: Marinette wants the best for Adrien. Nathalie wants to protect her son by destroying the letter. When Marinette sees it, she thinks it's best to keep it a secret. Something that comes back in Revelator when she says it's a “cruel truth”! She thinks it will make Adrien suffer less. But she doesn't realize that Adrien is suffering because of her lie. The message of this episode is clear: it's scary to face the truth, but it's important to do so in order to grow up. And he says this by looking at Adrien. Which is quite similar to what Alya said about the truth being necessary to build yourself up!
As for the council, I don't see the point of Nathalie betraying Marinette. She has nothing to gain by doing that but since she was Gabriel's assistant. Now she's stuck and has to take over. And the council knows that Ladybug has now lied, and it's likely that they'll join forces with Chrysalis to get the miraculous back from Ladybug and Chat Noir.
#miraculous ladybug#ml#ml s6#ml s6 spoilers#ivan bruel#adrien agreste#minotaurox#raul bruel#gabriel agreste#nathalie sancoeur#marinette dupain cheng
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Absolument dingue le nombre de mecs sur internet qui sont toujours en train de beugler « hin hin vous avez tellement d’exigences que vous allez finir seules avec un chat »

Déjà.
Et de deux, rien que dans ma famille j’ai une cousine qui s’est mariée à 25 ans, avec un mec moins diplômé qu’elle - personne peut lui reprocher d’avoir voulu le mec riche qui pouvait lui payer des vacances, et a eu 2 enfants. Résultat ? Violences conjugales, elle a dû fuir du domicile.
Une copine a fait pareil et à même abandonné sa carrière d’origine pour prendre un emploi administratif et être plus présente pour sa famille. Résultat ? Il l’a trompée avec une collègue avant de lui expliquer que c’était de sa faute parce qu’elle était devenue « plus mère que femme ».
Une autre copine pense à se marier au bout de sept ans (7!) de relation, avec un mec qu’elle avait porté à bouts de bras pour tout, mais rien n’avance et elle finit par se séparer le cœur brisé. En fait le mec la trompait avec sa meilleure amie.
Vive les chats.🐈
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【 PL 】 ALTHÉA MAVRALLI.
𝑺𝒐𝒏 𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆
Elle naît le 27 JUILLET 493 à KYANÓS, il y a 26 ANS. Bien que la famille Mavralli qui s'est bâti un empire dans la négoce maritime et la viticulture se plaise à afficher un visage uni, Althéa fait partie de la BRANCHE JUGÉE DÉSHONORABLE par la matriarche, sa grand-mère, qui s'entend extrêmement mal avec sa propre fille, exclue de l'ordre d'Hesychia pour ses mœurs « inadéquates » et pour avoir eu quatre enfants hors union validée par la communauté. Althéa a donc TROIS DEMI-SŒURS toutes issues de pères différents ; comme elles, elle ne connaît pas le sien mais n'a jamais déploré son absence et s'est toujours satisfaite de cette vie à cinq. Elle entretient en parallèle une très bonne relation avec son grand-père qui lui a donné le GOÛT DE LA NAVIGATION et l'envie d'embrasser une CARRIÈRE DANS LA MARINE KYANÓSIENNE. Après quelques années passées à travailler sur ses navires marchands, elle s'est donc ENGAGÉE DANS L'ARMÉE EN 516, désireuse de protéger la fragile démocratie née de la chute du régime monarchique. Elle fait ses armes à bord du Chryséis, l'un des vaisseaux de la flotte, et décroche le poste d'ARTILLEUSE. Cependant, tout bascule le mois dernier lors d'une opération contre la piraterie dans les eaux soloriennes... Infiltrée sur un navire civil avec ses collègues pour tenter de piéger plusieurs forban.nes, elle tombe sur l'équipage du Semnós qui, bien qu'elle l'ignore, a conclu en secret un accord avec le Haut Conseil kyanósien et bénéficie de sa protection. Althéa reçoit donc l'ordre de renoncer à lancer une attaque mais ne comprend pas cette décision et s’accroche avec ses supérieur.es. Elle se voit MISE À PIED PENDANT DEUX SEMAINES et ne reçoit l'autorisation de reprendre ses activités que très récemment. Loin d'avoir digéré la pilule, elle est déterminée à MENER DISCRÈTEMENT L'ENQUÊTE pour lever le voile sur cette histoire et dénoncer certain.es collègues qu'elle soupçonne vendu.es. Elle est toutefois loin de se douter de l'ampleur de la corruption qui gangrène l'administration...
✎… À vous d’étoffer et de vous approprier son histoire.
𝑸𝒖𝒆𝒍𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒓𝒆𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔
CIRCÉ MAVRALLI, la mère — i took my strenght from you (réservée par @7vanilla)
CALYPSO SCEOGAST, la tante — you will never be like us (pré-lien disponible)
MÉLIA MAVRALLI, la demi-sœur — little miss perfect, you deserve the best (pré-lien disponible)
ATROPA MAVRALLI, la demi-sœur — bugging you is my love language (réservée par @chaos-striders)
NARCISSA MAVRALLI, la demi-sœur — you're my favorite little diva (jouée par @vertigo-rp)
𝑬𝒏 𝒔𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒑𝒍𝒖𝒔
Le lien de la présentation complète du PL sera posté à l’ouverture du forum. Il sera toutefois possible de le réserver officiellement dès l’ouverture des réservations.
📂 ft. zoë barnard (négociable), crédits personnage & avatars @vertigo-rp.

#pré lien#french rpg#projet rpg#rpg francophone#forum francophone#forum rpg#projet forum rpg#rpg fantasy#forumactif#rpg français#zoe barnard#zoe barnard avatars#400x640#avatars rpg
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Mon bilan 2024 :
- Diplôme d'assistante sociale en poche
- Permis théorique réussi
- Inscription à la salle pour la première fois de ma vie (pendant 3 mois, avec une meuf rencontrée sur un groupe Facebook mdr)
- Inscription à Little Green Box pour mieux manger (pendant 3 mois)
- Fin de ma relation plan cul avec le Dieu Grec
- Rencontre du musicien
- Festival Rock Werchter pour la première fois de ma vie (une folie)
- Accompagnement d'un enfant avec handicap durant un camp d'été
- Voyage en Italie avec Ju' & Lu' (première fois que j'y allais)
- Officialisation avec le musicien
- Voyage à la mer 3 jours avec le musicien et sa mère
- Home-sitting (très mal payé) avec 1 chien et 5 chats pendant une semaine
- Voyage à Bordeaux avec M & A
- Rupture amicale avec ma meilleure amie que je connaissais depuis 9 ans
- Énormément de baby-sittings
- Noël avec la famille du musicien
- Nouvel an avec Ju' & So' puis décompte avec le musicien
(02/01/2025)
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Lancelot, Perceval et Arthur ont été abandonnés quand ils étaient enfants aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah
Arthur : fils illégitime, abandonné pour sa sécurité, adopté par un paysan, puis envoyé à Rome, relation compliquée du coup avec sa mère + ne sait pas trop quoi penser de son père, qu'il n'a pas connu
Lancelot : abandonné par la Dame du Lac, élevé dans le château de son père, mais c'était son fils illégitime puisque personne ne connaît leur lien, sans doute élevé dans le secret, refuse désormais d'évoquer sa famille.
Perceval : descendu du ciel ??? Extraterrestre ???? Abandonné dans un cercle de culture ??? puis adoption par une famille chouette (heureusement pour lui)
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Eté 1941 - Camberley, Angleterre
11/17
Il nous a également appris qu'en prévision de l'attaque de l'Allemagne en 1939, une partie des liquidités françaises avait été transférées à Dakar. Il était donc inimaginable de laisser autant d'argent aux mains de la France Libre. C'est pour cette raison que George a pu être libéré et que de nouveaux administrateurs ont été nommés, afin d'assurer des relations cordiales entre Dakar et Paris et éviter tout risque de sédition.
Je regrette que tu ne connaisses pas George, car il est sans nul doute l'un des hommes les plus courageux que j'ai rencontré. Alors qu'il était rentré et en bonne santé, auprès de ses parents et avec un poste confirmé auprès de son père, il a décidé de retourner se battre. Par amour pour Cléo bien, mais aussi par devoir et par crainte de ce que l'Allemagne ferait de son foyer. Crois moi, tu ne pourrais rêver meilleur gendre. Le jour où tu le rencontreras, fais lui bon accueil. Il a profité de l'alignement des colonies d'Afrique centrale sur le Général pour les rejoindre et ainsi mettre à la disposition des nôtres des informations capitales sur la gestion coloniale à Dakar, en vue de finalement la rallier à notre cause. Au final, n'importe quelle guerre est au final faite d'essentielles tractations diplomatiques.
Transcription :
Marc-Antoine « Mais alors, comment t’es tu retrouvé ici ? »
George « Ma mère. Elle est née au Cameroun et quand je l’ai suppliée de trouver un moyen de m’y envoyer, elle a contacté sa famille. A contre-coeur, certes. Elle ne comprend pas que je veuille continuer le combat. J’ai voyagé clandestinement, mais il faut préciser que l’effervescence était telle que je doute qu’on ait fait attention à mon départ. J’imagine que mon père est encore furieux. Une fois arrivé à Douala, ça a été un jeu d’enfants pour un fonctionnaire sénégalais pro-gaulliste comme moi de gagner l’Angleterre, ils étaient curieux de savoir ce que j’avais à leur apprendre. En fait, je suis parti en même temps que le Général, qui quittait Brazzaville. »
Jean-François « En définitive, ce fut quand même une sacré aventure. Et tout ça, parce que tu voulais continuer le combat ? »
George « Je ne suis pas le seul Sénégalais à ne pas voir d’un bon œil les nouvelles allégeances de la France. »
Marc-Antoine « La France est en Angleterre désormais, et ce, jusqu’à la victoire. »
George « Ne fais pas ton patriote à deux sous, tu vois bien ce que je veux dire ! Ne le prenez pas mal, mais le peuple sénégalais ne porte pas vraiment les Français dans son coeur après toutes ces années mais... »
Marc-Antoine « Mais avec les Allemands, ce sera pire. »
George « Oui. C’est sans doute déjà le cas, mais impossible de le savoir. »
Jean-François « Et tes parents ? »
George « Je n’ai pas de nouvelles, mais je ne me fais pas de soucis. Mon père sait comment jouer au grand jeu politique pour assurer sa place, même après ma défection. Mais il est vrai que j’aimerais beaucoup pouvoir correspondre avec ma mère. Vous avez de la chance d’avoir des nouvelles de la vôtre. »
Marc-Antoine « Elle ne comprend pas non plus que je souhaite rester, comme toutes les mères j’imagine. Mais je ne compte pas abandonner mon pays aux mains des Boches. Mais elle sera rassurée quand Jean-François arrivera au Caire, cela lui fera au moins un fils à l’abri. »
George « Tu comptes aller en Égypte ? »
#lebris#lebrisgens5#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#simblr#sims stories#Marc-Antoine Le Bris#Albertine Le Bris#Jean-François Le Bris#Georges Sow#Cléopâtre Le Bris#Désiré Sow#Aminata Sow
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Mes lectures préférées d'avril Ce mois-ci, j'ai de nouveau fait un stage en librairie et donc j'ai eu accès à plein de BDs!
Mais avant ça, j'ai lu plusieurs romans pour pouvoir les vendre durant mon stage. Je vous ai déjà parlé du dernier Pulixi, que j'ai réussi à finir parce que le suspense est vraiment bon et j'ai aimé l'enquête--mais je ne peux pas dire que c'est un coup de coeur, les détectives sont vraiment dignes d'une série TF1 et prennent trop de place pour que je puisse vraiment rentrer dans le récit.
Par contre, j'ai beaucoup apprécié La Manif de Nelly Allard, qui raconte l'histoire vraie d'un jeune homme qui a été blessé en 2016 par une grenade de désencerclement lancée par un policier. Passionnant sur les aspects juridiques et politiques, c'est aussi un récit de reconstruction, et j'ai autant apprécié les moment plus personnels de Romain et de sa famille (dont les noms ont été changés pour le roman, et j'imagine que leurs vies ont aussi été fictionalisées), que les moments qui retracent ses tentatives d'obtenir justice. C'est encore très actuel, et je pense que son traitement nuancé de la question des violences policières est d'utilité publique !
La Montagne entre nous est une BD visuellement magnifique qui raconte l'histoire de deux femmes dans un petit village de campagne. Proches dans leur jeunesse, elles ont été séparées et se retrouvent lors de l'enterrement du mari de l'une des deux. (spoiler: elles étaient amoureuses avant d'être séparées). J'ai aimé la représentation butch (et en plus chez une femme âgée, encore plus rare) et leur relation, avec tous ses non-dits et ses regrets.
J'avais déjà assisté à une représentation de Animal Farm il y a des années, mais c'est la première fois que j'ai lu cette adaptation en roman graphique. Ce sont les dessins qui m'ont séduite mais le message est toujours aussi efficace, peut-être même plus que sous forme théâtrale.
Le Champ des possibles parle de la réalité virtuelle et nous emmène dans un univers où les progrès technologiques en font un monde à part entière, idyllique et addictif. Au fur et à mesure, l'héroïne se crée deux vies différentes, une dans le monde réel et l'autre dans la réalité virtuelle, offrant une réflexion plutôt aboutie sur les relations entre les gens, notamment les couples, et sur la société en général. C'est l'originalité de la fin qui m'a conquise : elle nous interpelle tout en restant optimiste (et je ne vous en dirai pas plus).
Beaucoup de gens connaissent déjà Faut pas prendre les cons pour des gens mais c'est seulement maintenant que j'ai découvert cette série qui a exactement mon sens de l'humour, très grinçant, cynique, et surprenant.
Retour à Tomioka a reçu un prix à Angoulême, et c'est grâce à lui que cette BD s'est retrouvée entre mes mains. Deux enfants japonais, un frère et une soeur, sont réfugiés loin de leur maison après la catastrophe de Fukushima, mais lorsque leur grand-mère décède, le petit frère veut à tout prix enterrer ses cendres au pied de l'autel familial, qui se trouve dans la zone interdite. J'ai aimé l'inventivité du traitement du surnaturel et des radiations. Les personnages sont très attachants, je pense que c'est une BD qui plaira à beaucoup d'enfants et d'adultes.
La Guerre par d'autres moyens est le premier Karine Tuil que j'ai lu, et je l'ai trouvé très grinçant et très cru--mais c'est loin de me déplaire. C'est l'histoire d'un ancien président de la république qui est dépassé par son époque et peine à se remettre de sa défaite. Sa femme, plus jeune de vingt ans, est actrice et va tourner dans un film sur les violences conjugales, d'après le roman de la première femme de l'ex-président. Cela permet à Tuil d'explorer plein de thèmes différents, de la politique à l'alcoolisme en passant par Me Too, le rapport à l'âge ou l'antisémitisme ; l'art est également très présent, à travers le monde du livre et celui du cinéma. C'est un roman très actuel (je me demande d'ailleurs comment il va vieillir) où tout le monde en prend pour son grade. Tuil décortique les relations complexes qui lient tous ses personnages, et ma seule réserve est que certains semblent un peu stéréotypés et manquent de profondeur : les deux personnages principaux (Dan et Marianne) sont les plus réussis. En tout cas, j'ai été fascinée du début à la fin par ce récit, aussi déroutant soit-il.
Je ne m'attendais pas à apprécier et à rire autant lors de ma lecture de Merveilleux ! qui parle de l'AVC du père du héros. On est touché, on rit avec empathie, et au final c'est une BD très réconfortante, pleine d'espoir mais sans tomber dans le sentimentalisme cheap. Visuellement aussi c'est une réussite, on sent l'affection qu'a l'auteur pour les personnages (qui sont ses proches, puisque le récit est un témoignage).
A bientôt pour mes lecture préférées du mois de mai !
#leslecturesdangereuses#upthebaguette#french#french side of tumblr#mine#french bookblr#bookblr#book recommendations
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⚜ Le Sacre de Napoléon V | N°6 | Francesim, Versailles, 27 Thermidor An 230
Napoleon V met Madame Royale de Thornolie (@theroyalthornoliachronicles) at the coronation gala. It was not the first time she had visited Francesim, but he had never spoken to her before. Curious, he was soon disillusioned by Eleanor's coldness. The young emperor hoped that he had not complicated his future diplomatic relations with the kingdom of Thornolia. He also hoped that she had not formed the wrong impression of him.
Beginning ▬ Previous ▬ Next
Some of the characters in the background belong to @officalroyalsofpierreland
⚜ Transcription
Louis: Madame Royale, are you enjoying the festivities?
Eleanor: They are certainly festive…
Louis: I'm delighted to see Thornolia is continuing its friendship with Francesim. Do give my regards to your father.
Eleanor: If only you had the opportunity to send your regards in person.
(Long Pause)
Louis: I must say you are intriguing, Madame Royale, for an ambassador. My advisors told me about you, or at least, they told me what they’ve heard of you, so much so I wanted to see if it was true.
Eleanor: Do tell. What do your advisors deem worthy information to tell you about me?
Louis: They say you're not very talkative, to put it simply. I'd like to invite you to Compiègne one of these days so we can get to know each other better. What do you say?
Eleanor: Tell me, sire, is that all it takes for you to impose yourself on a woman? To hear they are not very talkative?
Louis: Madame, you’ve got me all wrong. I'm just...
Eleanor: Non. I’m afraid you have me all wrong. Perhaps you shouldn’t take everything you hear to heart, particularly from people who claim their loyalties only to hide their own agendas. Then you might be able to make valid conclusions about people all on your own. In fact, shall I share what I have heard about you? Louis: I'm all ears, Madame…
Eleanor: In the public eye you are the darling boy emperor who everyone loves to praise. Not a single hair out of place, not a single event you attend favouring you negatively.
Louis: Not an unappealing narrative…
Eleanor: Perhaps the words I’ve heard are more favourable than I lead you on to believe.
And yet…. watching you tonight it is easy to see why anyone would be hard pressed to see behind the smoke and mirrors act you project. And that’s all you are: Smoke and mirrors. You have had everything handed to you on silver platters and fed to you with silver spoons, and therefore you have no problem believing everyone you deign to speak with will bow down to give you anything you desire. So do forgive me, sire, if I refuse to be another.
Louis: … Last I knew, we are cut from the same cloth.
(Short Pause. this is when Eleanor shows the chink in her armour at Louis’s words)
Eleanor: That may be, Louis, but not everyone cares for their cloth the same way.
Marie-Joséphine: Your Majesty, may I join you?... Louis: Of course, Mère.
Eleanor: Bonsoir, Madame Mère.
Marie-Joséphine: Madame Royale. It's a pleasure to meet you.
Eleanor: Truly, the pleasure is mine. My father was adamant I passed along his regards to you.
Marie-Joséphine: Merci, it’s appreciated.Eleanor: I’m afraid you must forgive me. Despite the lovely evening put together tonight I’m feeling a bit run down and must retire. Pardonnez-moi. (curtseys) Sire, Madame Mère. (Leaves)
⚜ Traduction française
Napoléon V rencontre Madame Royale de Thornolie durant le gala du couronnement. Ce n'est pas la première fois qu'elle se rend en Francesim, mais il n'avait jamais pu s'entretenir avec elle auparavant. Curieux, il déchante bien vite devant la personnalité froide d'Eleanor. Le jeune empereur espère ne pas avoir compliqué ses prochaines relations diplomatiques avec le royaume de Thornolie. Et aussi, qu'elle se soit faite une mauvaise idée de sa personne.
Louis : Madame Royale, appréciez-vous les festivités ?
Eleanor : Elles sont certainement festives...
Louis : Je suis ravi de voir que Thornolie continue son amitié avec la Francesim. Veuillez transmettre mes salutations à votre père.
Eleanor : Si seulement vous aviez l'opportunité de les transmettre en personne.
(Longue pause)
Louis : Je dois dire que vous êtes intrigante, Madame Royale, pour une ambassadrice. Mes conseillers m'ont parlé de vous, ou du moins, ils m'ont dit ce qu'ils avaient entendu sur vous, si bien que j'ai voulu voir si c'était avéré.
Eleanor : Dites-moi donc. Qu'est-ce que vos conseillers jugent digne de vous dire à mon sujet ?
Louis : Ils disent que vous n'êtes pas très bavarde, pour faire simple. J'aimerais vous inviter à Compiègne un de ces jours pour que nous puissions mieux nous connaître. Qu'en dites-vous ?
Eleanor : Dites-moi, sire, est-ce tout ce qu'il vous faut pour vous imposer à une femme ? Entendre dire qu'elle n'est pas très bavarde ?
Louis : Madame, vous m'avez complètement mal compris. Je suis juste...
Eleanor : Non. J'ai bien peur que ce soit vous qui m'ayez mal comprise. Peut-être ne devriez-vous pas prendre à cœur tout ce que vous entendez, surtout de la part de personnes qui prétendent leur loyauté uniquement pour cacher leurs propres agendas. Alors, vous pourriez être capable de tirer des conclusions valables sur les gens par vous-même. En fait, puis-je partager ce que j'ai entendu à votre sujet ?
Louis : Je vous écoute, Madame...
Eleanor : Aux yeux du public, vous êtes le jeune empereur chéri que tout le monde aime louer. Pas un seul cheveu de travers, pas un seul événement auquel vous assistez ne vous désavantage.
Louis : Un récit pas déplaisant...
Eleanor : Peut-être que les mots que j'ai entendus sont plus favorables que je ne vous l'ai laissé croire.
Et pourtant... en vous observant ce soir, il est facile de voir pourquoi il serait difficile de percevoir ce qui se cache derrière l'acte de fumée et de miroirs que vous projetez. Et c'est tout ce que vous êtes : de la fumée et des miroirs. On vous a tout donné sur des plateaux d'argent et nourri avec des cuillères en argent, et donc vous n'avez aucun problème à croire que tous ceux à qui vous daignez parler se prosterneront pour vous donner tout ce que vous désirez. Alors pardonnez-moi, sire, si je refuse d'être une autre.
Louis : ... Pourtant, nous sommes faits de la même étoffe
(Courte pause. C'est à ce moment qu'Eleanor montre une faille dans son armure aux mots de Louis)
Eleanor : C'est peut-être vrai, Louis, mais tout le monde ne prend pas soin de leur tissu de la même manière.
Marie-Joséphine : Votre Majesté, puis-je me joindre à vous ?...
Louis : Bien sûr, Mère.
Eleanor : Bonsoir, Madame Mère.
Marie-Joséphine : Madame Royale. C'est un plaisir de vous rencontrer.
Eleanor : Vraiment, le plaisir est pour moi. Mon père était catégorique pour que je vous transmette ses salutations.
Marie-Joséphine : Merci, c'est apprécié.
Eleanor : Je crains que vous deviez me pardonner. Malgré la charmante soirée organisée ce soir, je me sens un peu fatiguée et je dois me retirer. Pardonnez-moi. (révérence) Sire, Madame Mère. (S'en va)
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"Dans une histoire d'amour, on n'est jamais deux face à face, jamais isolés dans un imaginaire libre et généreux. On est tous les autres et toutes les autres qui ont aimé avant nous. Une longue chaîne de forçats menaçants qui nous tirent en arrière et nous lestent de leurs vieux conflits, leurs vieilles fripes, leurs masques grimaçants, leurs cœurs dévastés, impuissants. Nos mères et nos pères, nos grand-mères et nos grands-pères, nos arrière-grand-mères et nos arrière-grands-pères Ainsi de suite...
On porte, sans le savoir, leurs peurs et leurs angoisses, leurs rancœurs et leurs haines, leurs élans brisés et leurs blessures ouvertes, leurs espoirs déçus et cette scie meurtrière: on ne m'y reprendra jamais plus, jamais plus, jamais plus. Comme si l'amour n'était qu'une guerre en plus, un règlement de comptes impitoyable, une histoire de succession jamais fermée. Tous ceux qui murmurent à nos oreilles sans qu'on les entende: "J'étais là avant" nous bousculent, s'installent dans nos vies, y déroulent leurs histoires et nous bouchent nos plus beaux horizons."
Je termine ce soir la lecture de "J'étais là avant" de Katherine Pancol. J'avais déjà essayé de la lire, dans "Les yeux jaunes (ou verts ?) des crocodiles", et dans un autre livre au titre aussi tarabiscoté et je n'avais pas accroché. Babelio a dit "Oh j'avais bien aimé les yeux verts (ou bleus ? 'fin bref) des crocodiles et là j'ai été déçu".
Du coup j'ai foncé.
Le résumé parle ici d'une femme qui aligne les hommes sans lendemain et se sauve dès qu'ils montrent des signes d'amour, puis elle tombe sur un homme qui lui aussi, s'ébroue dans des relations problématiques, et justement celui-ci est digne d'intérêt et là comme ça on dirait un navet romantique à lire en vitesse le dimanche après-midi avec la F1 en fond sonore, mais pas du tout. Car les personnages sont complexes, on se retrouve à arpenter le passé de l'un puis de l'autre et comprendre d'où viennent leurs fonctionnements, leurs blessures, et c'est finalement une grosse réflexion (ou peut-être que je réfléchis trop et je devrais me contenter de lire ?) sur les fantômes du passé, sur les blessures qu'on hérite de nos parents et plus particulièrement de nos mères, sur les moyens de se détacher de "ce grand ennemi" et une conclusion superbe sur ce qu'est l'amour.
Je l'ai démarré en ayant envie d'un bouquin un peu chill et du coup au début j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire qui n'était pas ce que j'attendais, arrête de me parler de sa mère et parle-moi de son coupleuuh. Mais j'ai été assez vite touchée par ce récit de vie finalement, et j'ai trouvé l'analyse et la réflexion intéressantes.
⭐⭐⭐⭐
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Pour en finir avec les "pervers narcissiques"
L'expression "pervers narcissique" n'existe pas en psychanalyse, c’est un raccourci «psychologisant» qui prête à confusion et à accusation précipitée.
La perversion narcissique apparaît pour la première fois sous la plume de Paul-Claude Racamier en 1986 dans Entre agonie psychique, déni psychotique et perversion narcissique, puis en 1987 dans La Perversion narcissique, puis en 1992 dans Génie des origines.
Elle a été popularisée dans les années 1990 par deux auteurs : Marie-France Hirigoyen et Alberto Eiguer. Puis, d'autres ouvrages ont repris le flambeau.
Malgré un écho populaire important, ce concept — qui n’en est pas un pour cause de laxisme lexical — reste marginal et limité à la littérature francophone, en partie pour la bonne raison que toute perversion est un trouble du narcissisme.
Les maladies n'étant jamais définies à travers une personnification, il ne peut y avoir aucune définition médicale directe du "pervers narcissique", pas plus que de l'autiste ou du psychotique.
Seule une définition de la perversion est envisageable ; à ne pas confondre avec la perversité, telle personne choisissant d'utiliser des stratégies perverses dans ses relations avec les autres…
De la perversion à la père-version
Par la structure de langage incorporé, le sujet se relie à son (lot de) savoir inconscient selon trois modalités logiques en réponse au réel de la castration: la psychose caractérisée par l’impuissance ("je ne peux pas savoir"), la perversion par un évitement prenant la forme d’un déni doublé d’un déplacement ("je sais bien, mais quand même, ce n’est pas moi qui suis castré...c’est l’autre, et la névrose avec son glissement vers l’impossible "je ne veux rien en savoir").
Le fonctionnement de la perversion peut se saisir par l’inversion de l’ordre des lettres de la formule du fantasme ($<>a), ce qui donne: a<>$.
Dans sa stratégie, le pervers s'identifie à l'objet a (voix ou regard) pour se faire l'instrument de la jouissance de l'Autre et lui faire supporter sa propre division ($) à laquelle il apporte ainsi un démenti.
L'autre du pervers, sa partenaire, incarnant alors, à son corps défendant, l'être-sujet du pervers ($), dont il dément la division en lui attribuant, par un leurre, le Phallus (qui est l'instrument d'une jouissance supposée sans entrave).
Autrement dit la partenaire du pervers est élevée à la position du grand Autre non-barré.
Mais s'étant laissée prendre au jeu du pervers, elle se trouve assujettie à son caprice qui peut à tout moment lui retirer ce Phallus qu'il lui a attribué.
Le pervers avait initié ce procédé enfant, en s'identifiant à sa mère et en faisant d'elle une "mère-phallique" (dans son fantasme, cela ne signifiant pas qu'elle le soit réellement) lorsque, pendant ses absences, il allait dans son armoire humer ses vêtements, essayer ses affaires les plus intimes, imaginant ainsi connaître ses jouissances ; et c'est cette fixation qui l'a conduit à la perversion.
La partenaire du pervers vient ainsi se substituer à "LA Femme qui n'existe pas" de ses fantasmes.
Le sujet pervers, faisant subir à sa partenaire ses caprices, se fait "maître" et "éducateur" pour elle, convaincu qu'il lui apprend tout ce qu'elle ignorait, sa jouissance et son désir.
Évidemment le leurre n'est pas tenable longtemps, la victime qui ne comprend rien à l'affaire d'autant plus qu'elle peut être terrorisée et jugée par son tortionnaire comme n'étant pas à la hauteur - cela se produit au moment où, sur le point de révéler que c'est lui qui est en cause, dans un dernier sursaut pour ne pas être obligé de reconnaître sa propre impuissance, il va rejeter celle-ci comme un déchet...
Pour recommencer avec une autre.
La perversion est en définitive une tentative désespérée et nostalgique, profondément conservatrice, de vouloir codifier la transgression de la Loi.
Autrement dit escamoter le Réel de la castration, ce qui pourrait aussi bien se dire: dénier le nom-du-Père...
«Un père n’a droit au respect, sinon à l’amour, que si le dit respect, le dit amour, est, vous n’allez pas en croire vos oreilles, père-versement orienté, c’est à dire fait d’une femme, objet a qui cause son désir.» (Les non-dupes-errent, séance du 21 janvier 1975).
Rappelons que Lacan évoque trois conditions permettant à un homme d’être digne du mérite d'être "père": avoir fait d’une femme la cause de son désir, une femme qui lui fasse des enfants, et de ceux-ci qu'il prenne soin paternel.
Dans la dernière leçon du séminaire L’angoisse, Lacan énonce son programme consistant à passer du Nom-du-Père aux noms du père.
Il questionne alors le désir du père: "Dans la manifestation de son désir, le père, lui, sait à quel "a" ce désir se réfère.
«Contrairement à ce qu’énonce le mythe religieux, le père n’est pas causa sui, mais sujet qui a été assez loin dans la réalisation de son désir pour le réintégrer à sa cause» (Jacques Lacan, Le séminaire, Livre X, L’angoisse)
Le père qui parvient �� réintégrer le désir à sa cause se trouve en position de transmettre le Nom-du-Père ; ayant réuni les conditions de possibilité de la transmission.
Cela met en évidence que l’effectuation de la métaphore paternelle n’est pas une opération qui dépend uniquement du désir maternel.
Que le père soit digne de respect sinon de l’amour n’est pourtant pas une condition unique, et parfois certaines conditions énigmatiques de discours permettent l’accès à ce signifiant.
Cela relève de l’insondable dans la structure du sujet, et lui appartient en propre…
NB: ne pas confondre la perversion (qui est un fait de structure) avec la perversité ou des traits pervers qui sont d’ordre comportemental et ressortissent donc à l’éthique du sujet…

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Je ne sais plus ce qui m’a décidé à lire ce livre. Je ne connais pas particulièrement l’auteur. Je sais qu’il est ou a été chroniqueur de Quotidien (je ne regarde pas), qu’il est acteur et aussi humoriste. Ce sont pas les raisons de mon envie de le lire. Je pense plutôt que c’est son passage à « La Grande Librairie ». Il m’avait intriguée, touchée.
Je vous mettrai le lien de « droit dans les yeux ».
« La Prochaine Fois que tu mordras la poussière » de Panayotis Pascot est un livre thérapeutique, pas pour le lecteur mais pour l’auteur.
Il y a petit côté voyeur qui me met mal à l’aise, ajouté à cela une touche d’autosuffisance parisienne et une larme de prétention de chroniqueur qui se voit Proust ou Bukowski. Cependant, il ne m’a pas complètement déplu sinon je n’en aurais pas parlé.
Il y développe 3 sujets : son homosexualité, la relation au père et sa dépression. Tout cela de façon décousue mais parfois touchante et plutôt bien écrite.
Si je devais remettre un peu d’ordre dans ce livre, je dirais que rien n’est dû au hasard et qu’il fallait y passer pour se construire.
À la lumière de la proximité de la mort de son père, la relation ou l’envie de relation devient aussi urgente que nécessaire. (J’ai finalement préféré le tout petit passage sur la mère.)
« Je me disais qu il fallait que je retourne dans mon enfance, dans mon lit une place avec mes parents qui écoutent la télé trop fort dans le salon un étage plus bas, à l'époque où tout le monde me laissait tranquille, où tout le monde se foutait de moi, où je recevais de l'amour sans avoir besoin de faire quoi que ce soit. Où j'avais juste besoin d'apprendre des leçons, de manger, de dormir, de dire bonjour et où j'avais encore seulement mon imagination pour appréhender ce que serait ma vie. Voilà, je voulais revenir au moment où la vie n'avait pas vraiment commencé, où elle n'était pas collée à moi comme un gant chirurgical qu'on a mal talqué. Tout brûler et tout recommencer. »
« Est-ce que maintenant elle range tout de suite les choses, avant même de les vivre ? Est-ce qu'à force de vouloir collectionner les souvenirs, tout en devient un, même ce qu'on est en train de vivre ?
Comme si la nostalgie déteignait sur le présent, voire sur le futur. Je la comprends, la mémoire c'est la vie sans l'urgence de la vie, sans la gravité, c'est l'espace sans le temps. C'est un endroit qu'on façonne, une zone de confort, où l'on peut revivre, une deuxième fois, sans le poids des conséquences, des nuits d'angoisse. Je comprends qu'on ait envie d'y vivre. »
« Que deviennent les larmes qui n’ont pas coulé ? »
« Quand les hérissons naissent, leurs pics sont mous au début. Leur défense n'est pas au point, ils sont fragiles. Ils durcissent assez lentement et leur premier hiver peut leur être fatal à cause de l'hibernation. S'ils se collent à leurs proches, ils se feront piquer et mourront d'infection. Et s'ils se mettent trop loin, ils mourront de froid. La survie du jeune hérisson va dépendre de sa capacité à trouver la bonne distance. C'est ce que je cherche depuis qu'il m'a dit qu'il allait mourir, la bonne distance.
Jusqu'à mes quatorze ans, j'étais trop proche de lui, je voulais être lui, et ça m'a piqué bien salement. Et puis j'ai tout coupé, je m'en foutais totalement, et dès que j'ai quitté la maison pour Paris j'ai décidé de ne plus prendre de nouvelles.
J'ai eu froid. Maintenant qu'il a jeté cette carte fatale du Je vais bientôt crever, je me rapproche, avec précaution, je sais qu'il me pique, il faut que je trouve cette bonne distance, vite, avant qu'il ne meure. »
« Ce qui me fait fuir Le Bonheur c'est la peur de le perdre. »
« Avant je les trouvais cons les gens qui font des tours de square le soir pour se vider la tête. Maintenant, je les trouve toujours cons, mais juste je fais partie du groupe. »
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La prochaine fois que quelqu'un demande sarcastiquement si le pape est catholique, dites-leur pas si vite.

Il a apparemment des cousins juifs. Et je suis l'un d'entre eux. Oh, d'accord - faites-en un troisième ou un quatrième cousin, par mariage, deux ou trois fois enlevé. Mais aussi indirect soit-il, c'est réel, avec des noms et une lignée familiale pour le prouver. L'arbre de ma famille, que je maintiens, est sur le site de généalogie de Geni. L'arbre du pape Léon XIV est en train de devenir le plus disséqué au monde, surtout après la révélation de l'ascendance haïtienne de sa mère et des racines créoles à la Nouvelle-Orléans. Moi aussi, j'ai des racines biraciales - ma mère était juive allemande et mon père était un baptiste afro-américain (bien qu'athée) . Le pape et moi sommes nés à un an d'intervalle à Chicago (bien que je sois un North Sider de cinquième génération et qu'il ait grandi dans l'extrême South Side) . J'ai aussi eu des ancêtres qui se sont installés à la Nouvelle-Orléans. Mais cette partie de ma géographie est du côté juif, pas afro-américain, et notre connexion partagée ne commence pas aux États-Unis mais en Allemagne, où ma deuxième arrière-grand-mère maternelle Marianna (Felsenthal) Birkenstein est née. Son frère s'est marié dans la famille Newhouse, avec un descendant épousant l'un des descendants de Joseph Aristide Bacquié de France, de Guadeloupe et de la Nouvelle-Orléans. La ligne racialement mixte de Bacquié est celle de qui Leo et sa mère descendent également. La pression juive du côté de Bacquié semble se terminer avec ses cousins, mais les différents mariages mixtes il y a un siècle suggèrent que mes parents n'étaient pas le premier couple noir et juif à se faire atteler. Je ne m'attends pas à ce que cela me rapporte une visite privée de la chapelle Sixtine ; même les frères du pape ne semblaient pas sûrs de la façon dont un déjeuner en famille fonctionnerait au Vatican. Et avec des parents beaucoup plus proches garantis de sortir du bois, j'admets que c'est plus ou moins un jeu de société pour moi. En fait, c'est devenu une chose, avec les sites généalogiques Geni et MyHeritage qui m'envoient périodiquement des alertes me disant que je suis lié à une personne bien connue.

Robin Washington
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Note
Here have the entirety of my notes on Persepolis (they're all in french)
Ebi=Pere. Taji=Mere
Chapitre 1: Le Foulard
Marjani est 10 ans en 1980
Elle est nee 1970
1980 est l'année ou la chapitre commence
1979 est quand la révolution islamique était eu
1980 était la première année ou le port de foulard est devenu obligatoire
Les filles n’aimaient pas porter les foulards, mais elles ne savaient pas pourquoi
Les changes étaient faites en 1980
En 1979, l'école était laïque (séculier)
Les garçons et les filles étaient ensemble
Les écoles bilingues (multiple langues) ont fermé les portes en 1980
Ils étaient des symboles de “décadence” et du “capitalisme mondiale” dans les yeux de les révolutionnaires (communistes)
Les sexes etaient separees
Il y avaient des manifestations (protest) pro et anti foulard (liberté) (le foulard)
La mere de Marjani a manifeste aussi (contre)
Sa photo était prise par un journaliste allemand. Marjani était très fière d’elle (proud). Mais sa mère avait peur. Elle a teint ses cheveux blond, et a porté des lunettes noires avec des vêtements longs pour longtemps.
Marjani était croyante, elle était née avec la religion, mais ses parentes étaient avant-gardes. Alors elle ne savait pas quoi penser de les foulards
A 6 ans, elle était convaincue qu’elle était prophète, la dernière prophète pour combattre les injustices du monde. Son père avait une Cadillac, sa bonne (maid) ne mangeait pas à la table, et sa grand-mère avait mal aux genoux.
Elle avait un Livre Sacré
Zarathoustra est un prophète ancien en Iran. Zoroastriens. Ahura Mazda est dieu (comme le démiurge ou le Dieu christien). Norouz est le nouvel an Persien (21 Mars)
Marjani a fait une liste de règles, sa grand mere a écouté, elle était très naïve.
Elle a eu des conversations avec Dieu tous les soirs
Personne ne l'a cru, mais sa grand-mère a. La classe a écouté qu’elle voulait être prophète, et la professeure était perteurbe, et ses camarades l’a moque
La professeure a discuté avec ses parents, mais ils n'étaient pas dérangés. Mais Marjani a tout de même dit qu’elle voulait être médecin.
Elle a dit à dieu qu’elle deviendrait prophète en secret
CHAPITRE 2: La bicyclette
Marjani a délaissée (abandoned for a bit) être prophète pour être révolutionnaire (jouer prétend). C’était 1979. L'année du révolution “A bas le roi” est le chant
La révolution est comme un bicyclette, comme ses roues ne tournent pas, elle tombe (idolatry, pour longtemps, les roues n’ont tournée pas)
L’histoire Iranienne est caractérisée par 2500 de tyrannie et soumission. Les empereurs, l’invasion Arabe (ouest), l’invasion Mongole (est), L'impérialisme moderne.
Marjani était éduquée, elle savait beaucoup parce qu’elle a lu beaucoup de livres sur la Palestine, Fidel Castro, les Vietnamiens, et les révolutionnaires Iraniens.
Ils étaient des livres d'histoire, de philosophie, et de matérialisme dialectique. Il y avait Marx et Descartes, Marjani a pensé que Marx ressemblait beaucoup au dieu.
“Le monde matériel n’existe pas, seulement qu’est ce qu’on voit d’il.” Alors Karl jette un pierre à Descartes, car c’est seulement dans son imagination.
Elle n’avait pas un bon relation avec le dieu après abandonner être prophète
La conversation entre Marjane et Dieu est interrompue quand elle entend ses parents discuter de l'incendie du cinéma Rex.
La police a barré les portes, et a mis le cinéma en flammes. Ils ont interdit l’aide, et ont attaqué les peuples qui ont essayé de venir à l'aide avec des bâtons. (matraquer)
Les pompiers ont arrive 40 minutes plus tard, 400 personnes sont mouri
Les gens étaient fâchés, alors les parents de Marjani ont dit que demain va y avoir une manifestation. Marjani a préparé, et a demandé d'être inclus dans la manifestation. Mais ses parents ont dit que c’était trop dangereux. En même temps, Dieu est parti. Il n'est pas revenu, et elle a beaucoup pleuré cette soirée.
CHAPITRE 3: La Cellule D’eau
Ses parents ont manifesté beaucoup de jours, et les relations entre les peuples et l'armée ont dégénéré, les armes étaient tirées, les pierres étaient lancées.
Ses parents étaient très fatigués après avoir manifesté tous les jours, ils n’ont pas eu l'énergie de jouer avec Marjanie. Alors Marjani est devenue fâchée, et elle a dit qu’elle aime le roi “il est choisi par Dieu”. Alors ils ont raconté une histoire pour Marjani.
Ils ont dit que le roi n’est pas choisi par Dieu, mais Marjani a dit qu’il était sur le scripture, et tout le monde dit que c’est vrai (dieu, prof), mais il n’est pas
Il y a 50 ans que le père du présent Shah (Reza Shah) était un dans l'armée qui avait le but de renverser le vieux roi et transformer Iran en un republique (democracy)
C’était l'époque des républiques et de révolutions. Gandhi, Ataturk. Etc. Le père du Shah (reza) voulait faire la même. Mais il n’était pas comme Gandhi ou Ataturk. Il était un illettré petit officier. Alors il était manipulé par les Anglais (brits) pour leur donner l'huile Iranienne. Ils ont aussi manipulé pour devenir tyrannique empereur.
Ils ont dit que le clergé est opposé à ses république, et que les pays ont besoin d’un empereur qui est un symbole divin. Ils l’ont convaincu d'être tyrannique.
Papi était prince (grand-père maternel). Il était anti-communiste, mais après le renversement, il est devenu premier ministre (par le Shah) et est devenu communiste. Il est régulièrement en prison. Sa mère a souvenu que chaque fois la porte était frappée, c’était un égal chance d'être innocent, ou des officiers qui ramèneraient papi en prison.
Il souffre de beaucoup de mal physique et social. Marjani était très dérangeante.
CHAPITRE 4: Persepolis
Mami a visité, et Marjani l’a posé des questions en regard de Papi et prison. Mami a essayé d'éviter ça, mais elle a cédé, et elle a dit a Marjani que le Réza Chah a tout pris.
Elle a connu la pauvreté, parce que son mari n’était pas ici. Elle a fait l’eau a bouillir pour faire semblant d'être cuisiner lorsque ses voisins ne deviennent pas suspects d’elle.
Elle a cousu pour vivre (she sewed)
Elle a dit que le Chah est pire que le Réza Chah (10 fois). Les peuples l’ont moque, même si, et parce qu’il a dépensé beaucoup d’argent pour célébrer des festivals.
Son père est photographe pour les Manifestations, (brutalité police)(pas légal). La police veut l’attraper. Son père n'est pas revenu à temps, alors ils sont devenus inquiets.
Son père est revenu en retard. Une chose amusante a passe. L'hôpital a des martyrs, mais une personne qui est sortie n’était pas martyre, mais est morte des causes naturelles (cancer). Sa veuve l’a dit, mais après que les manifestants ont insisté qu’il est martyr, elle l’a dit aussi.
Marjani n’a pas trouvé ça amusant, (mort) mais tous les autres ont.
CHAPITRE 5: La Lettre
Marji a une auteur favori, Ali Ashraf Darvichian. Il dit des choses tristes mais vraies. Les prolétariat protagonistes qui travaillent depuis des âges très jeunes.
La différence entre la classe sociale est très triste pour Marji
Mehri est comme les protagonistes, pauvres, elle est venue quand elle était 8 (ses parents ont eu trop d’enfants, ils l’ont donné). Elle est bonne (maid) travailler.
Elle était 10 quand Marji est née, mais malgré être plus vieux, elle ne pouvait ni lire ni écrire. Mais alors, elle était une bonne sœur.
En 1978, elle était 16, et elle a tombé en amour avec un garçon qui était un voisin
Il était en amour, à regarder l'un l'autre entre les fenêtres, et elle a reçu une lettre d’amour. Elle a demandé Marji de le lire. Elle n’était pas intelligente, alors malgré que sa mère essayer de l’enseigner, elle a continué d'être illettrée.
Marji a écrit les lettres pour le garçon, et a lu les lettres aussi.
Mehri a montré sa fiancée à sa soeur (autre) et elle était jaloux, alors elle a raconté l’histoire à Oncle-> Mami -> Mere -> Pere
Père a dit que Mehri n’était pas d’une classe sociale élevée, alors le garçon est devenu désintéressé, et a retourné les lettres.
Père a vu que Marji l’a écrit, et l’a confronté, dire que l’amour entre les classes sociales est impossible. Le pays oblige que les gens existent dans les mêmes classes.
Marji est devenu triste, dire que c’est pas la faute de Mehri d'être née pauvre
Elle a dit qu’il doivent manifester, et Mehri et Marji l’ont fait sans permission de ses parents. Quand ses parents ont manifesté, ils ont manifesté aussi. Ils ont remarqué que c’est étrange qu’il n'ait pas demandé de venir aussi cette fois.
C’était vendredi noir, et il y avait un massacre. La mère était furieuse, et l’ont frappé pour manifester, essentiellement comme ça. Ils pouvaient mourir.
CHAPITRE 6: La Fete
Les massacres on succédèrent de plus en plus, beaucoup sont morts
La fin est devenue proche, alors il a déclaré qu’il va installer un premier ministre. Mais il était picky, une dizaine il a testé, une dizaine il a refusé. Les gens ne croyaient pas qu’il disait la vérité. Alors ils ont continué de manifester. Brûler les photos, renverser des statues. Finalement, il est parti. Il y en avait une très grande. Le Chah a échappé à l'Egypte (Answar Sadat), ils étaient amis. Tout le monde l’a refusée. Même Jimmy Carter, le président des Etats- Unis. “Carter oublie ses amis”. Il ne protège pas ses amis, il fait seulement des choses dans ses intérêts.
Marji a demande est ce que Sadat a accepter le Chah parce que sa premiere femme était Egyptiene, mais Pere a dit que les sentiment ne melange pas avec les politiques.
Les écoles qui étaient fermées quand le danger a rouvert. Ils étaient hypocrites, la prof qui a dit que le Chah est choisi par dieu a puni Marji pour dire que le Chah est choisi par dieu (elle ne l’a pas dit, elle a dit à sa camarade que la prof l’a dit, et la camarade a dit une blague qu’elle l’a dit)
Les voisins ont prétendu qu’un marque était d’un balle, mais il a existé longtemps, Marji’s mere est devenu fâcher, mais Père l’a calme.
Pour les enfants, le travail n’est pas fini. Le pere de Ramine était Savak (Police Secret) et a tué beaucoup “millions” <- pas vrai
Ils ont terrorisé Ramine, “Wolverine Claws”
Mere a vu ca, et a dit a Marji que ce n’est pas son faute, c’est son pere
Marji a pardonné Ramine, mais Ramine a dit que les communistes étaient mauvais, alors Mère était désappointée. Marji aussi.
CHAPITRE 7: Les Héros
Les Prisonniers étaient libres, 3000 en total.
Deux sont reconnu, Siamak Jari, et Mohsen Chakiba
Siamak est journaliste, sa faute est d'écrire des articles subversives (progressive) dans Keyhan (newspaper conservative). Juillet 1973 à Mars 1979. Il est communiste. Nee 20 Fev, 1945. Il est 34 en 1979. Il passe 6 de ces 34 en prison. Il était 28 entrant.
Mohsen est un révolutionnaire communiste. Ca c’est sa faute. Né 22 nov 1947, il est 32. Avril 1971 à Mars 1979, c’est 8 ans. Il est 24 quand il est emprisonné.
Siamak est le mari de la meilleure amie de maman, Laly est sa fille. Quand il est emprisonné, Siamak est en voyage pour Laly. Laly l’a dit a Marji, Marji a dit qu’il est mort. Laly a crié, et Marji est punie. Elle a pense que c’est la vérité, mais elle est trompée.
La famille a connu Mohsen et Siamak séparément, et ils étaient surpris quand ils ont dit qu’ils ont reconnu les deux. En prison, tout le monde connaît les autres.
Ils ont dit de comment ils etaient torture, les ongles arraches, des fouettements, les megots (cig butts) eteindu, c’était tellement choquant que les parents de Marjani ont oublier d’epargner Marji d’ecouter ca
Les tortionnaires étaient entraînés par le CIA, ils étaient experts, savaient quelles choses faisait le plus de pain. Il y a des nerfs (nerves) sur le pied qui sont connectés au cerveau.
Ahmadi, un ami de Père, n'est pas revenu, il était exécuté, mais premièrement il était torturé pour information. Il était un membre de la Guérilla, il avait cyanure, mais il était surpris et il n’a pas eu la chance de mourir vitement. Il était fouetté, brûlé avec un fer (iron) Il était découpé en morceaux.
Marji a dit qu’elle avait raison, même si la Siamak n’était pas en prison, mais Laly a dit que son père et un héro, et Marji est (ashamed) de ses parents. La mère a crié en colère que les bourreaux (executioners) doivent mourir, et sa pere n’est pas hero.
Elle a jouee avec ses amis, utiliser leurs imagination pour les methods de torture.
Elle est confuse, elle pense qu’il doit pardonner, et elle n’aime pas être méchante.
The paradox of tolerance. Il ne doit pas tolérer les méchants.
CHAPITRE 8: Moscou
Marji veut que sa pere est hero, mais il n’est pas
Anouche, son oncle est hero. Il était en prison, après qu’il a retourné, c’est la première fois en 30 ans que sa grand-mère a trouvé tout 6 de ses enfants. Son oncle est Hero
Marji l’aime beaucoup parce que ça. Elle demande beaucoup. Est ce qu’il est marié, enfants, elle veut qu’il reste ici toujours.
Anouche, l’oncle, racontes des histoires a la côté de le lit de Marji
Quand Anouche avait 18 ans, son oncle, Fereydoune, et ses amis ont établi Azerbaijan, un province d'Iran. Fereydoune se nommait ministre de justice, “les hommes doivent êtres égaux dans les yeux de la loi”
Anouche l’a suivi, mais son père (le frère de Fereydoune, le grand-père de Marji) est fidèle au Chah, et il pense que Anouche est traître. Il dit qu’ils vont être fusillés (shot).
Anouche devint secrétaire de Ferey Fereydoune voulait libérer tout Iran, il pense que Azerbaïdjan et le début “province par province”.
Anouche a eu un cauchemar terrible des morts, il voulaient voir Ferey, mais il a vu les soldats du Chah. Ferey est arrêté. Anouche a fui.
Il a marché pendant des jours et des jours entre neige et tempête, il a traversé les montagnes Alborz pour refuger avec ses parents en Astara. Il a faim, froid, en train de mourir. Mais il continue quand même.
Il arrive presque de mourir, et ses parents l’ont protégée et lui donnent de la nourriture et un logement pour rester. Le Grand Père est sarcastique en premier, mais il prend soin (care). Grand Mere et Grand Père ont beaucoup argumenté.
Après qu’il est resté, il a fui. Il savait que les policiers allaient le chercher. Alors il a fui encore, il s’est mis en exil au URSS.
Fereydoune s’est rendu (surrender), il savait que les soldats allaient, mais il pense que tout est perdu quand même. La plupart de ses amis ont enfuis, mais pas il.
En prison, sa petite amie voulait un enfant, alors ils ont fait un enfant dans sa cellule de prison. Un jour après, il est mort. La mère s' est enfuie en Suisse, et a né un fils. C’est très difficile un vie comme un mère sans mari, les gens vont le rejeter, mais elle l’a fait.
Marji prépare un chocolat, Anouche raconte un autre histoire
Il est allé à Leningrad, Moscou, et il a étudié Marxisme Léninisme, il a fait un doctorat. Le matérialisme dialectique est une chose que les deux connaissent.
Il est marié, mais il est divorce, il a effacé sa visage sur une photo de famille. Il est triste. Il dit que les Russes ne savent pas comment aimer. Après la divorce, il était très seul, il a essayé de rentrer le pays déguisé, mais il était arrêté, et a passé 9 ans en prison.
Marjani aime beaucoup son oncle. Il a même donné une présent, une cygne de pain qu’il a fait en prison. Elle dort très bien ce soir. Elle a dit que son oncle est héro. Elle est fière. Mais quand elle vante (brag) ses camarades pensent que c’est trop incroyable.
CHAPITRE 9: Les Moutons
Il y a des soucis d’avoir un régime islamique. Plus droit que gauche. Les élections ont electe la régime Islamique.
Marji a assisté à des discussions politiques dans la séjour d’Anouche. Les gens sont illettrés, alors Marx est trop complexe pour eux. C’est mieux de lui motivée par le nationalisme ou la religion pense Anouche. La religion va permettre au prolétariat de regenerer.
Marji dit des choses, aussi, mais elle est naïve. Elle dit que le télé dit que 99.99% ont voté pour la république islamique, c’est falsifiée. Mais les peuples sont ignorants, et ils croient ces résultats.
Mais les discussions politiques sont très chauffe, et Marji est une enfant. Alors son père lui crie, et elle pleure.
Les amis de Marjis sont partis aux Etats Unis parce que la religion n’est pas une future attractive pour eux. Alors ils veulent aller dans un pays qui sépare la religion et l'état.
Marji pense que les religieux vont partir, mais son ami dit qu’il y a un danger de plus
Kaveh (L’ami) part dans un mois aux États-Unis. L’autre ami dit qu’il peut être comme Bruce Lee, mais Marji dit que Bruce Lee est mort.
Elle l’aimaient (adore) beaucoup
Elle pense que tout fait mal (tout fout le camp) (everything is going wrong)
Beaucoup de personnes sont partis, son ami, et beaucoup de sa famille, mais le père ne veut pas. Ils ont une vie confortable, et L’Etat Unis ne peut pas lui donner un bon emploi.
Il y a beaucoup de chaos. Mohsen est assassiné, noyé dans son bain. Tout fait mal. Le père dit que c’est normal pour les temps de révoltes. Et tout ira bien
Les assassins ont essayé de tuer Siamak, mais ils ont tué sa sœur à sa place. Siamak et sa famille ont fui, traversant la frontière, déguisés comme des moutons.
Les révolutionnaires sont devenus les ennemis de la république.
Les parents de Marji ont dit que Anouche a alle a la USRR tout de suite parce que sa femme lui a appelle, mais elle sait que sa femme ne lui parle pas.
Mais après un peu, ils ont dit qu’ils ont arrêté Anouche.
Anouche a la droit d’une seule visite, et il veut voir Marji. Il ont 10 minutes
Il dit que le proletariat va regenerer. Et il a fait un autre cygne de pain. Ils disent au revoir.
Il est execute
Marji est très triste, elle voit encore Dieu, mais elle est très fâchée. C’est la religion qui a tué Anouche, et elle n’aime pas la religion maintenant. Elle dit à dieu de sortir. Elle ne veut jamais le voir.
Et puis, la guerre commence. Le bombardement commence.
i don't speak french (i took french in high school but my teacher hated french and didn't bother to teach it to us he just falsely gave us 100s for everything) but sometimes it's good to see it like this so we can all understand how silly it looks and sounds.
Ils ont terrorisé Ramine, “Wolverine Claws”
this is a real sentence in french.
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saga: Soumission & Domination 353
Nathan, l'apprenti de Julien-2 + WE à la campagne-1
Je m'occupe de son moyen de transport. Comme son scooter squatte le garage, je demande à Cyril de passer le voir. Analyse : un vieux Peugeot tout pourri, carters rapiécés, moteur à l'article de la mort d'après lui, c'est plus une ruine qu'un scooter digne de ce nom. Je le charge de me remplacer ça de toute urgence.
Dans la soirée il arrive avec la camionnette de son père. Dedans un scooter tout neuf de chez Peugeot aussi, un Speedfight Darkside. Ce n'est qu'un 50cc 4 temps mais sans permis, c'est le maximum qu'il puisse piloter. Toute option plus la sacoche étanche pour PC, et bien sur le casque qui va bien un Shark Race R pro en mat ça ira avec son nouveau blouson en cuir noir lui aussi. Faudrait pas qu'il s'abime maintenant qu'il a rejoint ma petite troupe !
Cyril repart avec le vieux pour le mettre à la casse !
Je fais part à Julien de la surprise qui attend son apprenti. Il me dit vouloir participer et me demande combien j'ai besoin. La réponse est vite faite : rien bien sûr !
Je l'entends gueuler dans sa boutique. J'espère qu'il n'a pas de client. Il me dit qu'il se rattrapera sur les équipements. Quand je lui dis que ça aussi c'est déjà fait. Il abdique. Je lui suggère de le récompenser par une prime, à son âge et avec ses parents, il a sûrement plus besoin d'argent que d'un casque en plus !
A l'entrainement suivant, qui n'en est qu'un, il faut bien de temps en temps être " sérieux " (donc pas de baises pour ceux qui n'auraient pas compris), nous lui faisons la surprise. Au moment du départ, il me dit qu'il va récupérer son scoot pour pouvoir rentrer chez lui le WE. De toute façon Enguerrand et Max doivent aller à la " campagne " et Julien doit bien s'en séparer de temps en temps pour respecter la législation du travail.
Je l'accompagne jusqu'à sa nouvelle monture garée à coté de nos motos. Il cherche son vieux scooter du regard et me demande où je l'ai mis. Je tape sur la selle de son nouveau jouet et lui tends ses nouvelles clefs. En même temps je l'informe qu'il n'avait pas le choix, des engins comme celui qu'il avait avant n'avait pas droit de cité dans mon garage.
Je lui mets son nouveau casque en mains et lui dis de rentrer vite fait chez Julien. Il m'obéi. C'est ça qui est bien avec les jeunes, c'est qu'ils sont obéissants, enfin quand on ne tombe pas sur des " petites frappes " du type de Max ou d'Enguerrand qui n'en font qu'à leurs têtes ! Mais, comme je les adore ces deux-là, j'accepte beaucoup ! Pour preuve, j'abrite leurs amours avec Adam, j'ai intercédé pour que leurs parents acceptent l'organisation de leurs " agendas ". Et ce n'est pas parce que j'ai couché avec les deux. Ils sont justes, gentils, amoureux et ... mignons comme tout !
WE à la campagne :
Premier grand WE du genre. Par-là, j'entends que nous sommes tous ensembles chez les parents de Ludovic.
Pour le compte : Côme bien sûr, Ludovic et moi plus PH, invité n°1, Enguerrand et Max plus Nathan, invité n°2. J'ai pris la 300C et PH son roadster SL.
La maison se trouve envahie de 7 jeunes mecs pour 2 jours. Madame mère est ravie d'avoir ses trois fils avec elle et qu'ils aient invité des amis lui convient également.
Le père est plus circonspect même si son accueil est chaleureux. Depuis les révélations concernant ses deux derniers fils, il est devenu très attentif aux signes. Il ne lui faut pas beaucoup de temps pour voir qu'entre PH et son fils et moi il y a un peu plus que des relations d'amitié. Il remarque la même chose concernant le trio des jeunes.
Vendredi soir :
Nous sommes arrivés pour diner. Juste le temps d'un apéritif rapide qui permet à leurs fils de présenter nos " invités " et nous passons à table. Bien qu'il fasse beau en ce début de printemps, madame nous a fait un pot au feu. Nathan ne peut s'empêcher de la féliciter pour le choix de la viande et l'aromatisation de l'ensemble, défaut professionnel !
Les conversations tournent autour de nos études, de celles des plus jeunes et de nos invités. Les parents de PH sont connus de ceux de Ludovic, ils se sont croisés dans certaines " réunions " de la haute société liée à l'ancienne aristocratie. Ce que j'apprécie de mes " beaux-parents ", c'est qu'ils ne font pas cas des origines modestes de Nathan. Il est questionné avec la même sollicitude que PH. Le diner se termine assez tard et nous regagnons nos chambres respectives.
Mon beau-père me retient quelques minutes. Comme je m'en étais douté, il a subodoré qu'il y avait " plus " entre nous tous. Sans me mettre un ultimatum, il voulait juste savoir. Après avoir loupé autant sur ses deux derniers fils, cela se comprend un peu.
Je joue franc jeu et dévoile nos liens. Je lui avoue que j'étais déjà en couple avec PH quand nous sommes tombés amoureux de Ludovic. Il encaisse quand même le coup. Il me dit qu'il avait juste pensé qu'effectivement il y avait eu sexe entre nous mais pas qu'il y aurait plus que cela. Autant qu'il prenne tout en même temps. J'ajoute que c'est pareil mais à l'inverse pour Enguerrand et Max avec Nathan. Ce dernier est venu s'ajouter au couple de son dernier fils.
Il se sert un alcool fort. Il réfléchit et me dit que pour cette nuit, il va y avoir des ballets dans les couloirs comme aux premiers soirs de ma présence et de celle de Max dans leurs murs ! Je hausse les épaules et lui dis que ce sera probablement le cas.
Nouveau silence entre nous, puis il se lève. J'en fais autant. Il s'approche et me serre dans ses bras avant de me dire qu'il est hors de question qu'il perde ses fils. Puis il me souhaite une bonne nuit. Je retrouve Ludovic qui s'est occupé de mettre nos deux Invités dans les chambres d'amis. Je passe les voir et nous organisons un conciliabule tous ensemble, Côme compris.
Je fais un bref résumé de la conversation que j'ai eu avec le père de nos hôtes. Les fils sont assez estomaqués de sa réaction face à leurs vies sentimentales et sexuelles. Eux même l'adorent mais ils ne le pensaient pas si ouvert d'esprit. A la base c'est quand même un aristocrate catholique pratiquant et on a entre nous des pratiques nous vouant aux enfers !
Après ce conseil de guerre, Côme rentre à sa chambre et les trois jeunes se retrouvent dans celle d'Enguerrand. Comme eux nous allons devoir nous serrer dans un grand lit classique de 140 ! Mais comme nous sommes amoureux, nous pourrions dormir dans un de 90cm de large.
En évitant de faire trop de bruit, nous faisons l'amour comme je suis sûr qu'ils font pareil à côté. Seul Côme doit se contenter d'une branlette je pense.
Cela fait maintenant 6 mois que nous avons intégré Ludovic mais c'est comme au premier jour, comme avec Ernesto aussi. La connaissance de nos corps n'étanche pas la soif que nous en avons et les pipes comme les sodomies sont toujours aussi intenses. Le plaisir qu'on en retire est toujours aussi extatique. Mais là nous devons le faire en silence. C'en est d'ailleurs tellement vrai que nous entendons le trio d'à côté occupé à faire de même mais avec moins de retenue. C'est au point que Ludovic enfile un slip et part leur dire de mettre moins d'enthousiasme.
D'à côté les bruits arrivent plus sourds, quand il revient c'est avec une idée d'emboitement nouvelle. Enfin, nouvelle c'est beaucoup dire mais plutôt une que nous n'avions pas faite depuis quelques temps.
Explication : moi sur le dos, la bite bien verticale s'enfonçant dans les muqueuses accueillantes de mon PH. Ludovic vient enjamber ma taille et présenter sa propre rondelle (et inversement : sa rondelle propre) à l'assaut perforant de la queue de PH.
En me redressant, j'arrive pile à la bonne hauteur pour emboucher sa bite, ce qui ferme le cercle (enfin le mien). Au-dessus de moi, ils se roulent une pelle. La mise en mouvement demande un peu d'adaptation mais quand nous trouvons les rythmes adéquats, ça frise le divin !
En fait c'est simple. Ma tête prise entre les mains de Ludovic pompe son dard selon la cadence et la profondeur qu'il impulse, quant à ma bite elle est " traite " par l'anus de PH au rythme avec lequel il défonce le cul de Ludovic. Moi, je n'ai qu'à me laisser faire et à profiter du moment. Je prends un pied terrible. Et c'est l'arrivée du sperme de Ludovic dans ma bouche qui déclenche ma propre éjaculation. PH, coincé entre nous deux ne tarde pas à son tour à juter et remplir Ludovic.
Gros dodo sans même passer par la case salle de bain !
Samedi :
Réveils discrets. PH rejoint sa chambre et froisse un peu le lit pour donner le change à madame, avant de le refaire. En passant il fait de même dans la chambre de Nathan qui lui n'y avait pas pensé.
Petit déjeuner avec Côme. Les parents se sont levés plus tôt et les petits ne sont pas encore sortis du lit.
Je discute avec Côme de sa dernière prestation. De son côté tout va bien. Les femmes à qui je l'envoie sont toutes ravies de ses performances aussi bien en représentation, car son intellect est du niveau de son physique, qu'au lit (enfin quand il leur laisse le temps d'y arriver). Ses 20x6 les font grimper au 7ème ciel que ce soit par le chemin classique (leurs chattes) que par les voies étroites (leurs rondelles).
Il nous dit juste qu'il craint un peu ! Sa relation avec Jona et François lui fait se poser pas mal de question, même s'il assure avec mes clientes. Il s'est aperçu qu'il n'a plus de " petite copine " depuis quelques mois et qu'il en avait pris conscience hier soir, seul dans son lit à imaginer ce qui pouvait bien se passer dans nos deux chambres.
Ludovic dédramatise et lui dit que c'est parce qu'il n'a pas encore trouvé la bonne fille et qu'en plus il n'en a pas le temps. Quand il la trouvera, tout le reste ne sera plus qu'une expérience parmi tant d'autres. Je regarde Côme qui n'a pas l'air convaincu.
Les trois petits débarquent à ce moment-là. Bruyamment en plus ! Nathan est dans le moule. A voir les vêtements qu'ils ont sur le dos, je dirais qu'il y a eu échange ou osmose.
Madame arrive attirée par le bruit. Elle sert les derniers arrivés après les avoir embrassés indifféremment. Je crois qu'elle est contente d'avoir sa maison pleine, même s'il n'y a pas de fille. Ils se font servir comme des petits princes et quand Nathan veux l'aider, il se fait rassoir d'autorité. La dernière tartine engouffrée, Enguerrand emmène ses amis visiter la propriété, enfin surtout pour Nathan.
Avec les deux autres frères et PH, je rejoins leur père pour aider un peu. On passe se changer et enfiler des cottes et des bottes. Evidement ça part en couilles ! Ludovic se met carrément à poil dessous et nous fait tous bander à tortiller de son petit cul. Je garde mon boxer et mon t-shirt comme les deux autres.
Quand nous arrivons il ne reste plus qu'à distribuer le grain aux vaches et à pailler les box des taurillons. Les fils de la maison se chargent des jeunes mâles et avec PH, nous ne prenons pas de risque en nous occupant de leurs mères. On rejoint les deux frères et nous nous " égarons " dans la réserve de paille. Ludovic bande encore ou de nouveau et il me coince entre deux piles de bottes. PH n'est pas en reste et sans réfléchir se saisi de Côme à qui il roule un patin.
Est-ce l'ambiance ou sa déstabilisation passagère ? Mais ce dernier se laisse faire. Les zips descendent, nos t-shirts volent et c'est rapidement que nous baisons. Côme bande comme un fou et comme par magie, des kpotes sortent des poches de Ludovic ! On se chauffe à grand coups de langues. Elles naviguent des bouches aux bites en passant par les rondelles et les tétons.
Ludovic n'a pas à me chercher longtemps avant que je ne l'emmanche de face, dos sur une botte de paille, ses jambes entourant ma taille. A nos côtés, PH se fait démonter la rondelle par un Côme que j'avais connu plus circonspect. Ludovic pivote jusqu'à pouvoir rouler un patin à PH.
Je le pousse un peu et ils se mettent en 69. Je me penche au-dessus du dos de PH, tire la tête de Côme vers la mienne et lui roule une pelle. L'ensemble est très excitant et c'est exactement ce qu'en pensent les trois jeunes qui nous surprennent dans cette position.
C'est un " Heureusement que c'est nous que maman a envoyé vous chercher, papa aurait quand même été surpris du spectacle ! " sorti, bien sûr, de la bouche d'Enguerrand.
Comme je décolle ma bouche de celle de son frère, il s'immisce entre nous et la sienne vient chercher la mienne. Je saurais un peu plus tard que Max s'est occupé de clore le bec de Côme comme ce dernier allait protester et que Nathan lui s'est glissé entre mes amours pour interrompre leur 69.
Emportés par nos hormones, les jeunes se retrouvent vite fait dans le plus simple appareil et enfilés. Côme se fait Nathan comme je m'occupe d'Enguerrand et que Max se fait prendre par ses deux extrémités, PH à la sortie et Ludovic à l'entrée. Pendant un bon moment on n'entend plus que nos halètements. Ils se transforment en gémissements puis en petits cris de jouissance alors que nos spermes vont se perdre dans la paille.
La " chose " a été heureusement plus rapide qu'elle ne m'avait semblée. Et quand nous arrivons pour déjeuner, les apparences sont sauves !
L'après-midi nous récupérons en post café avachis dans les canapés, mollifiés par la chaleur lénifiante du foyer ouvert. La fin de journée se passe à aider les trois jeunes à bosser leurs cours. Pris en " cours particulier ", ils abattent en 2 heures la totalité de ce qu'ils avaient à faire.
Soirée en famille. C'est étrange et pas que pour moi. PH et Max, fils uniques eux aussi, n'ont jamais connu ce genre de chose. Nous sommes 9 dans le grand salon. Après un café nous nous engageons dans un " Trivial Pursuit ". Nous nous mettons par paire sauf les plus jeunes qui arguent de cet état pour rester ensembles. Les réponses fausses sont aussi et même plus amusantes que les vraies et provoquent de éclats de rires. La bataille dure deux bonnes heures et les parents gagnent d'une très courte tête devant Côme et PH suivis de Ludovic et moi, le trio ayant plus fait rire que des étincelles.
Quand nous montons nous coucher, le père prends son petit dernier à part et lui demande d'être plus discret que la nuit précédente.
Je traine un peu et quand il est seul, je le serre contre moi et le remercie d'être ce qu'il est. Il me tapote le dos et me dit " ce sont mes fils ".
Ces simples mots contiennent tout !
J'ai une chance d'avoir un beau-père pareil, c'est trop, il me cueille !
Jardinier
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J'ai expérimenté ma première crise d'angoisse au volant ce matin. Point positif, sûrement le seul, c'était pas vraiment à cause de la conduite, la pluie, l'accident sur la route et ces gros tocards qui klaxonnent et hurlent des insultes par la fenêtre comme s'ils me voyaient galocher leur daronne. En fait, c'est une accumulation. Je suis épuisée, la fac ayant repris à des horaires plus que honteux (13h-20h le jeudi sans pause, oui) j'ai du mal à gérer. Beaucoup de projets de groupe se mettent en place, les gens avec qui je suis sont soit des personnes que je ne peux pas me voir de part leur inconsistance, soit des nouvelles avec qui il faudra échanger par politesse pendant les 3 prochains mois. En parallèle de ça, le stage, j'en parlerai prochainement même si personne ne lit, se passe bien mais ça reste rude, c'est sur le sujet âgé (back to le moment où j'avais écrit, dédaigneuse comme pas possible, "c'est sûr jvais galérer à trouver un stage et finir avec des vieux en plus" mdr). J'aime beaucoup mais ça aborde des sujets et des conditions de vie très rudes, donc inévitablement, ça pèse sur le moral même si ça va en vrai. Ma pire crainte est de leur ramener la grippe en cheval de Troie et tous les fumer les pauvres. Il y a également eu ce weekend, où j'ai vu mon mec, évidemment il a été malade, jpenche pour une grippe (d'où le fait que j'en parle, j'attends mon heure, ça met 3j à incuber, on verra mercredi ma température :)) et il avait des nausées beaucoup. Moi, tu me parles de beaucoup de choses mais pas de nausées, ni de vomi. J'ai pas dormi ce weekend tellement j'étais angoissée. C'est bête comme on peut se bouffer la vie avec 3 fois rien, en l'occurrence du vomi. Puis, on en revient toujours à ça mais l'incapacité des hommes à faire face à la maladie est énorme mais alors l'incapacité à prendre soin de soi et pas se laisser mourir parce que "ouin Emma t plus là pour me donner un verre d'eau, m'apporter mon Doliprane, me remettre ma couverture et me faire une soupe" est démentielle (et je pèse mes mots vu le service dans lequel je suis). Et ça là, les gens qui ne prennent pas soin deux, je ne peux pas. Réellement, j'en deviens méchante, pourquoi ne pas prendre soin de toi si ce n'est pour exacerber l'inquiétude du peu de personnes qui peuvent encore te blairer ? Oh mon dieu, mange cet Efferalgan et va pioncer. Je pense aussi aux notes et rapports de stage à rédiger et je suis en panique, je me dis que ça se trouve j'ai beaucoup foiré et que directement je me ferme les potes au master. Je travaille sur l'acceptation de faire un D.U l'année pro, donc implicitement, de rater l'entrée en masters mais ça reste compliqué im not gonna lie. Mon papi est sur le fil là, il a un cancer bien invasif et douloureux, donc on pense à la fin de vie inévitablement. Il a beaucoup de problèmes mon papi mais un truc qu'il n'a pas c'est bien des troubles cognitifs, il comprend tout et il est très lucide (plus lucide que moi dans ma relation par exemple ptdrr c'était pas dur jav). Ce qui me dérange c'est que ma mère prend la décision de la longue et lente sédation sans tenir compte de son avis à lui. Et je ne comprends pas autant comment elle peut faire ça ni comment c'est possible niveau procédure de faire ça. Le mec n'est pas fou, et n'a pas sa capacité de discernement altérée. Laissez le choisir, ou du moins, dites lui tout ce qu'il doit savoir, on parle de SA mort. ça lui appartient. Bon tout ça pour dire que ce matin, au volant, sans avoir dormi, ni mangé et en retard, j'étais à 195 battement par minutes. J'avais physiquement mal au cœur.
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