Tumgik
#fermeté
francepittoresque · 7 months
Photo
Tumblr media
HISTOIRE/ACTU | Éducation des enfants : entre fermeté des professeurs et autorité parentale ➽ http://bit.ly/Education-Enfants En 1861, Félix Dupanloup, déjà académicien, mais également théologien ayant eu en charge, vingt ans plus tôt, le séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet qu’il réforma de fond en comble afin d’en faire un lieu d’éducation où se mêlaient avec succès les jeunes garçons de familles riches et l’élite des élèves pauvres, décrit dans son « De l’éducation » les principes fondamentaux présidant à une éducation profitable des enfants, et prône la politique de la main de fer dans un gant de velours
4 notes · View notes
aurianneor · 1 year
Text
Tumblr media
Police et justice pour le peuple
Il est évident que les casseurs, ceux qui brûlent, volent et violentent sont des criminels qui doivent être jugés et condamnés comme le prévoit la loi. Il y a énormément de trafic dans les banlieues, beaucoup de drogues entre autres. Quelle tentation quand un trafic impuni rapporte infiniment plus qu'une laborieuse et injuste recherche de mauvais emplois! La police attrape un trafiquant, il sera très probablement relâché car la justice n'en peut déjà plus. Pourtant il est normal de vouloir se faire entendre dans une démocratie! Pourquoi taper dans la masse sans écouter?
Il est évident qu'il y a un problème de comportement violent inacceptable de la part de la police. Trop de morts victimes d'armes toujours plus puissantes! Nos élus les soutiennent de très loin avec leurs appels à la fermeté mais réduisent chaque année les effectifs et les moyens de la police et de la justice. Une patrouille qui doit se partager un gilet pare-balles pour quatre agents pendant 9 jours sans repos entourée de criminels impunis réagit forcément par la peur. Donnez-lui une arme et vous garantissez la violence et les morts comme celle de Nahel et toutes les autres qui n'ont pas eu l'honneur des caméras. La police devrait pourtant garantir le droit de manifester, garantir la sécurité des manifestant en les protégeant des casseurs et des pilleurs. Elle devrait être redevable envers les citoyens et non envers le gouvernement.
Ne nous laissons pas enfermer dans cette dualité. Pointer les violences des uns ne veut pas dire que vous prenez parti pour les autres et aucun des deux groupes ne mérite l'impunité. Ils méritent la justice. Pourtant celle-ci manque cruellement de moyens et ne peut pas juger correctement et dans un temps acceptable les criminels, les policiers violents, les élus corrompus, les milliardaires qui tuent la planète et s'accaparent toutes les ressources au détriment des plus pauvres. Pour mener cette justice, nous avons besoin de procureur élus, au service du peuple et non du gouvernement.
Ce ne sera pas forcément plus coûteux pour le citoyen car il y a une ressource illimitée de "bullshit jobs" dans l'administration comme dans le privé ainsi que des aides qui pourraient être redéployées dans la justice, la police, l'éducation, l'agriculture bio et la santé.
De même, dans une vraie démocratie, la justice devrait appliquer les lois telles que décidées par le peuple et non uniquement par les élus. Si le peuple s'insurge, il pourra ainsi par le référendum d'initiative populaire régler pacifiquement un différent politique.
Pour en savoir plus, consultez On the Phenomenon of Bullshit Jobs: A Work Rant par David Graeber: https://web.archive.org/web/20180807024932/http://strikemag.org/bullshit-jobs/
---------------------------------------------------------------------
Le référendum est une arme qui tue la violence: https://www.aurianneor.org/le-referendum-est-une-arme-qui-tue-la-violence-oui/
Marre de la grève? Demandez le référendum!: https://www.aurianneor.org/marre-de-la-greve-demandez-le-referendum/
When you have a hammer in your hand everything looks like a nail.: https://www.aurianneor.org/when-you-have-a-hammer-in-your-hand-everything/
4 600 policiers exténués pour encadrer les manifestants: https://www.aurianneor.org/4-600-policiers-extenues-pour-encadrer-les/
Police, Armée: https://www.aurianneor.org/police-armee-manif-des-policiers-je-suis-gilet/
1 note · View note
Text
“Israeli forces have been clearly informed of the precise location of this MSF (Doctors Without Borders) shelter in Al-Mawasi. In addition, a two-by-three-meter MSF flag was draped on the outside of the building. No evacuation orders were issued by Israeli forces before the strike.”
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
I want more people to see this
42 notes · View notes
jloisse · 4 months
Text
🟢 Principaux points de la déclaration du sommet de Bahreïn sur la guerre israélienne contre Gaza :
- Nous condamnons avec la plus grande fermeté le fait que les forces d'occupation prennent pour cible des organisations humanitaires et des Nations unies dans la bande de Gaza.
- Nous exigeons une enquête immédiate sur les attaques des colons israéliens contre les convois d'aide.
- Nous demandons que les responsables des crimes commis contre les Palestiniens depuis le début de l'agression contre Gaza répondent de leurs actes.
Tumblr media
19 notes · View notes
selidren · 3 months
Text
Tumblr media Tumblr media
Automne 1921 - Champs-les-Sims
5/10
Il faut dire qu'Adelphe est le genre d'homme égal à lui-même qui n'a nul besoin de hausser le ton pour se faire entendre. Il a une façon à la fois douce et inflexible de parler quand il souhaite imposer quelque chose, qui décontenance son interlocuteur. Constantin dit qu'il a appris cela de sa Tante Lucrèce quand il était jeune, elle qui était alors la seule personne à pouvoir tenir tête à Maximilien. Plus j'entends d'anecdotes sur cette femme, plus je regrette de ne pas l'avoir connue. J'ai bien tenté d'en savoir plus après votre lettre, mais encore une fois, c'est compliqué. Adelphe est le moins casanier, mais sa tante est une sujet sensible, et il m'a fait savoir fermement (mais encore une fois avec une grande douceur) qu'il y avait des choses qu'il valait mieux laisser derrière soi. Je me suis ensuite tournée vers le rumeurs que colportent parfois les anciens du village. Le vieux Monsieur Jacqmarcq, qui va sur ses quatre-vingt ans et qui aime bien se délasser sur les bancs devant l'église le dimanche m'a raconté une histoire abracadabrantesque de disparition inexpliquée et que Lucrèce Le Bris, ainsi que Clémence, la mère de Constantin, étaient soupçonnées du meurtre de Maximilien avant que la police ne conclut à une attaque d'animal sauvage. Le vieil homme s'est montré surpris de mes questions, car personne ne connait mieux l'affaire qu'Adelphe Barbois selon lui, le même Monsieur Barbois qui a oeuvré à enterrer l'affaire en faisant jouer ses relations. Puis Monsieur Jacqmarcq s'est fait rabrouer par sa fille qui lui a rappelé de ne pas colporter de ragots malveillants.
J'ai découvert ce jour là une facette nouvelle d'Adelphe que je ne connaissais pas. Je pense également que c'est là que mes recherches se heurtent à un mur. Je l'ai bien entendu confronter suite aux dires du doyen. Son visage est alors devenu de marbre et il m'a indiqué que personne ne saura jamais ce qu'il s'est passé la nuit où Maximilien et Lucrèce Le Bris ont disparu, et qu'il en allait de l'avenir de la famille.
Transcription :
Eugénie « C’est sans doute de ma faute je l’admet. Mais parfois, il me semble que mes petits-enfants ne font des choix que pour me contrarier : Rose et ses études, Constant (paix à son âme) qui a épousé sa souillon, et maintenant Alexandre qui se complaît dans le célibat. Pourquoi ne peuvent-ils pas être comme toi, conscient de leur devoir. »
Adelphe « Il y a mille façons d’accomplir son devoir. Et quand à mon fils, il n’en a aucun, quoi que vous imaginiez. Le seul devoir que je pourrais lui souhaiter est celui de mener sa vie comme il l’entend afin de devenir un homme heureux. »
Eugénie « Tout de même, il courtise cette fille depuis un moment. Et s’il n’avait jamais d’enfants ? »
Adelphe « Cela le regarde. »
Eugénie « Et d’où te vient cette fermeté soudainement ? »
Adelphe « Alexandre est mon fils, Grand-Mère. Mon fils. Et il a déjà bien assez souffert de ma négligence ou des atrocités de la guerre pour qu’on lui impose encore des choix qui ne sont pas les siens. Je vous le redemande. Laissez-le ! Il épousera sa Sylvette si cela lui chante, et cela ne nous regarde pas. »
Adelphe « Je vous ai toujours obéit car je savais que vous aviez à coeur mes meilleurs intérêts. Mais il faut que vous compreniez que cette jeune génération qui devient adulte n’a pas connu le même monde que nous. Tout est différent, la société, les coutumes… En façonnant mes enfants ou ceux de Constantin comme vous avez façonné nos parents, vous vous heurterez à un mur. »
Eugénie « Ils ont besoin qu’on les guide. »
Adelphe « Je pense qu’ils ont besoin qu’on les laisse faire leurs propres choix. »
Eugénie « Mais la famille, l’entreprise... »
Adelphe « Oncle Maximilien l’a développée, je l’ai consolidée, et notre petite Noé s’en tirera très bien. C’est une jeune fille intelligente et travailleuse, et vous en avez déjà fait un parangon de responsabilité. Il n’y a pas d’inquiétude à avoir. Croyez vous que j’ignore la manière dont vous avez éduqué son frère pour qu’il remplisse mon rôle ? »
Eugénie « Tu l’as dit toi-même, passé un certain âge, on ne peut plus vraiment changer. J’ai fait ce que je devais faire pour pérenniser l’avenir de cette famille. »
Adelphe « J’aurai au moins essayé de vous faire changer d’avis. Mais si jamais Noé et Antoine vous échappent, n’insistez pas. »
8 notes · View notes
solangelo-fanfr · 4 months
Text
Solangelo Short
Will marchait à côté de Nico, et les filles à proximité ne pouvaient s'empêcher de murmurer entre elles.
"Oh, c'est Will ! Il est plutôt pas mal," chuchota l'une d'elles.
"J'ai entendu dire qu'il était avec Nico DiAngelo," murmura une autre avec un ton de dédain.
"Pff… Will pourrait largement trouver mieux que ça," renchérit une troisième avec un ricanement.
Will entendit leurs commentaires et sentit la colère monter en lui. Il s'arrêta brusquement, fixant les filles avec un regard glacial.
"Écoutez bien, les filles," commença-t-il d'une voix froide. "Je ne sais pas où vous avez appris vos bonnes manières, mais critiquer mon petit ami est une grave erreur. Nico est bien plus que ce que vous pouvez imaginer. Il a un cœur en or et une force que vous ne comprendrez jamais. Alors, si vous avez quelque chose à dire sur lui, dites-le en face. Mais je vous préviens, vous ne voudrez pas voir la partie de moi qui ne tolère pas qu'on s'en prenne à ceux que j'aime."
Nico leva les yeux, surpris par la fermeté dans la voix de Will. Les filles, intimidées par son ton glacial, baissèrent la tête et s'éloignèrent rapidement, réalisant qu'elles avaient touché une corde sensible. Will serra doucement la main de Nico, lui adressant un léger sourire pour le rassurer, avant de reprendre leur chemin, plus déterminé que jamais à protéger leur amour contre toute critique injuste.
7 notes · View notes
elsaqqa-4ever · 11 months
Text
Je pourrais continuer comme ça pendant des années. La fermeté ne donnera pas de résultats.
23 notes · View notes
Text
«Disons qu’il n’y a aucune raison que nous nous fassions les garants de la rêverie bourgeoise. 
Un peu plus de rigueur, un peu plus de fermeté est exigible dans notre affrontement de la condition humaine.» (Jacques Lacan, L’Éthique de la psychanalyse)
7 notes · View notes
abridurif · 5 months
Text
Personne n’est sûr de mourir, personne ne met la mort en doute, mais cependant ne peut penser la mort certaine que douteusement, car penser la mort, c’est introduire en la pensée le suprêmement douteux, l’effritement du non-sûr, comme si nous devions, pour penser authentiquement la certitude de la mort, laisser la pensée s’abîmer dans le doute et l’inauthentique – ou encore comme si, à la place où nous nous efforçons de la penser, devait se briser plus que notre cerveau, mais la fermeté et la vérité de la pensée. Cela montre déjà que, si les hommes en général ne pensent pas à la mort, se dérobent devant elle, c’est sans doute pour la fuir et se dissimuler à elle, mais cette dérobade n’est possible que parce que la mort elle-même est fuite perpétuelle devant la mort, parce qu’elle est la profondeur de la dissimulation. Ainsi se dissimuler à elle, c’est d’une certaine manière se dissimuler en elle. Maurice Blanchot, L’Espace littéraire, Éditions Gallimard, 1955, p. 117
10 notes · View notes
aurevoirmonty · 23 days
Text
Tumblr media
Les [civilisations modernes] donnent le vertige par leur fièvre de mouvement et de conquête de l'espace, génératrice d'un arsenal inépuisable de moyens mécaniques capables de réduire toutes les distances, de raccourcir tout intervalle, de contenir dans une sensation d'ubiquité tout ce qui est épars dans la multitude des lieux. Orgasme d'un désir de possession ; angoisse obscure devant tout ce qui est détaché, isolé, profond ou lointain ; impulsion à l'expansion, à la circulation, à l'association, désir de se retrouver en tous lieux - mais jamais en soi-même. La science et la technique, favorisées par cette impulsion existentielle irrationnelle, la renforcent à leur tour, la nourrissent, l'exaspèrent : échanges, communications, vitesses par delà le mur du son, radio, télévision, standardisation, cosmopolitisme, internationalisme, production illimitée, esprit américain, esprit « moderne ». Rapidement le réseau s'étend, se renforce, se perfectionne. L'espace terrestre n'offre pratiquement plus de mystères. Les voies du sol, de l'eau, de l'éther sont ouvertes. Le regard humain a sondé les cieux les plus éloignés, l'infiniment grand et l'infiniment petit. On ne parle déjà plus d'autres terres, mais d'autres planètes. Sur notre ordre, l'action se produit, foudroyante, où nous voulons. Tumulte confus de mille voix qui se fondent peu à peu dans un rythme uniforme, atonal, impersonnel. Ce sont les derniers effets de ce qu'on a appelé la vocation « faustienne » de l'Occident, laquelle n'échappe pas au mythe révolutionnaire sous ses différents aspects, y compris l'aspect technocratique formulé dans le cadre d'un messianisme dégradé. A l'inverse, les civilisations traditionnelles donnent le vertige par leur stabilité, leur identité, leur fermeté intangible et immuable au milieu du courant du temps et de l'histoire : si bien qu'elles furent capables d'exprimer jusqu'en des formes sensibles et tangibles comme un symbole de l'éternité. Elles furent des files, des éclairs dans le temps ; en elles agirent des forces qui consumaient le temps et l'histoire. De par ce caractère qui leur est propre, il est inexact de dire qu'elles « furent » - on devrait dire, plus justement et plus simplement, qu'elles sont. Si elles semblent reculer et s'évanouir dans les lointains d'un passé qui a même parfois des traits mythiques, cela n'est que l'effet du mirage auquel succombe nécessairement celui qui est transporté par un courant irrésistible l'éloigne toujours plus des lieux de la stabilité spirituelle. Du reste, cette image correspond exactement à l'image de la « double perspective » donnée par un vieil enseignement traditionnel : les « terres immobiles » fuient et se meuvent pour celui qui est entraîné par les eaux, les eaux remuent et fuient pour celui qui est fermement ancré dans les « terres immobiles ». Il faut enfin rappeler quelle fut, dans les civilisations traditionnelles, la conception du temps : non pas une conception linéaire, irréversible, mais une conception cyclique, à périodes. D'un ensemble de coutumes, de rites et d'institutions propres soit aux civilisations supérieures, soit aux traces de celles-ci chez certains peuples dits « primitifs », apparaît l'intention constante de ramener le temps aux origines (d'où le cycle), dans le sens d'une destruction de ce qui, en lui, est simple devenir, de le freiner, de lui faire exprimer ou refléter des structures supra-historiques, sacrées ou métaphysiques, souvent liées au mythe. De la sorte, et non comme « histoire », le temps - tel une « image mobile de l'éternité » - acquit valeur et sens. Retourner aux origines voulait dire se rénover, boire à la source de l'éternelle jeunesse, confirmer la stabilité spirituelle, contre la temporalité. Les grands cycles de la nature suggéraient cette attitude. La « conscience historique » , inséparable de la situation des civilisations « modernes », ne scelle que la fracture, la chute de l'homme dans la temporalité. Mais elle est présentée comme une conquête de l'homme actuel, c'est-à-dire de l'homme crépusculaire.
Julius Evola, L'Arc et la Massue
6 notes · View notes
ltalaynareor · 7 days
Text
Le bar de Volterra
Tumblr media
Avertissement : La OC humaine à des problèmes de drogues et d'alcool.
La lueur trouble des néons éclairait le visage impassible de Marcus Volturi alors qu'il pénétrait dans le bar sombre de Volterra. Son lien avec sa compagne humaine criant la détresse. Il repéra rapidement la silhouette de la jeune femme, son regard perçant captant son corps fragile qui dansait d'une manière envoûtante avec un inconnu.
Le vampire noble s'approcha lentement, sa présence silencieuse n'alertant pas les autres clients. Il observa avec une intensité glaciale la scène qui se déroulait devant lui. Sa compagne semblait perdue dans une transe sans fin, la folie des drogues s'emparant d'elle.
Sans dire un mot, Marcus se fraya un chemin à travers la foule enivrée, écartant l'homme qui s'accrochait à sa bien-aimée. Son regard rougeoyant brûlait d'une fureur contenue alors qu'il se tenait face à elle. "Viens avec moi," ordonna-t-il d'une voix impérieuse, son aura dominante imposant le respect.
Les yeux écarquillés, la jeune femme réalisa soudain la présence qu'elle reconnaissait trop bien. Un mélange de confusion et de peur déforma ses traits alors qu'elle tentait vainement de résister à la volonté implacable de Marcus. Mais son regard impitoyable était une force à laquelle elle ne pouvait pas échapper.
Marcus l'enlaça avec fermeté, la soulevant de ses pieds pour la sortir du chaos oppressant du bar. Les yeux des autres clients suivaient leur départ, marqués par une curiosité mêlée de crainte.
Dans les rues sombres de Volterra, Marcus transporta sa compagne dans ses bras solides, la protégeant de la folie et de la noirceur qui menaçaient de l'engloutir. Arrivés chez eux, le vampire la déposa sur le lit avec précaution, son regard brûlant d'une passion inextinguible.
Alors qu'elle reprenait lentement conscience de la réalité qui l'entourait, Marcus s'inclina vers elle, son souffle chaud caressant sa peau pâle. "Je t'aime, ma chérie," murmura-t-il doucement, ses yeux flamboyants exprimant une dévotion sans faille.
Et dans le silence de la nuit, alors que les ombres s'étiraient et que le jour pointait à l'horizon, Marcus tint sa compagne dans ses bras, la protégeant de tous les dangers qui pourraient menacer leur amour éternel.
3 notes · View notes
veshadi · 1 year
Text
"C’est un réel carnage, depuis le début de la journée j’ai assisté au passage de 9 personnes et toutes ont pris un mandat de dépôt, c’est à dire qu’elles sont toutes envoyées en prison immédiatement. On est tous abasourdis dans la salle. Dans le premier dossier il s’agissait de 4 lycéens, ils ont tous pris 6 mois de prison avec un mandat de dépôt"
"Le Procureur ne prend même pas la peine de citer le prénom des personnes, il applique machinalement la circulaire de Dupond-Moretti qui appelle à faire preuve de fermeté. Pour vous expliquer à quel point ce qui se passe est délirant, un dossier pour trafic de stupéfiant international a été renvoyé à une date ultérieure, pour avoir le temps de juger plus d’enfants d’ici de soir et donc d’en envoyer davantage en prison."
"L’offensive pénale en cours est à la hauteur de la répression que déploie le gouvernement face à la révolte cette semaine : une attaque de grande ampleur pour terroriser les jeunes qui sont sortis dans la rue ces derniers jours, dans la continuité de la répression policière d’exception incarnée par le déploiement de 45.000 policiers, épaulés par la BRI, le RAID et le GIGN. Alors que ce sont des centaines de jeunes qui seront déférés et jugés les prochaines semaines, et devraient écoper de très lourdes peines, il est central d’apporter un soutien à l’ensemble de ces jeunes ayant pris part à la révolte, d’exiger l’abandon des poursuites à leur encontre et leur libération immédiate."
20 notes · View notes
microcosme11 · 10 months
Text
Lucien has a good quality
Napoléon continua d'offrir la couronne de Portugal à Lucien sous la même condition, à laquelle celui-ci eut la fermeté et la grandeur d'âme de ne point souscrire. Ceux qui le connaissent sont peut-être étonnés de cette persévérance chez un homme ambitieux, bourreau d'argent, de mœurs dissolues et de peu de moralité en général; mais pour lui le sentiment de l'amitié était peut-être le seul sacré et inviolable.
Napoleon continued to offer the crown of Portugal to Lucien under the same condition (divorce his wife), to which the latter had the firmness and greatness of soul not to subscribe. Those who know him are perhaps surprised by this perseverance in an ambitious man, a glutton for money, dissolute morals and little morality in general; but for him the feeling of love was perhaps the only sacred and inviolable one.
Un général hollandais sous le premier empire. Mémoires du général Bon de Dedem de Gelder, l774-1825
hathitrust
7 notes · View notes
soitamespieds · 1 year
Text
Tumblr media
Eva, une amie, nous rejoint ce soir. J'apprécierais que tu sois à notre service durant toute la soirée
La maison brillait de mille feux ce soir-là. Les murs lambrissés, les miroirs d'époque et les dorures lançaient des reflets étincelants à la lueur des bougies. Une soirée particulière s'annonçait, car elle avait invité une amie d'importance, Eva.
Elles se connaissaient depuis de nombreuses années. Elles avaient partagé bien des secrets et vécu de nombreuses aventures ensemble. Toutes deux femmes dominantes, elles avaient l'habitude de diriger, d'influencer et de contrôler leur environnement. Leur amitié était un équilibre délicat de respect mutuel et d'admiration.
Elle s'approcha de son mari, un homme élégant mais d'une nature plus réservée. Elle glissa ses doigts fins sous son menton, le forçant à lever les yeux vers elle.
"Écoute-moi bien, mon cher," dit-elle avec douceur, mais avec une fermeté sous-jacente. "Eva nous rejoint ce soir. Elle est une amie précieuse et je veux que cette soirée soit parfaite pour elle. Je souhaite que tu nous serves tout au long de la soirée."
Il, connaissant bien le caractère déterminé de sa femme, hocha la tête en signe d'acceptation. "Comme vous le souhaitez, Maîtresse," répondit-il.
Le repas était un délice. Les plats succulents défilaient les uns après les autres, chaque assiette étant présentée avec un soin exquis. Il remplissait les verres, répondait aux moindres demandes des deux femmes, toujours avec un sourire poli et un air de dévouement.
Eva, bien que familière avec l'attitude dominante de son amie, était impressionnée par la manière avec laquelle il répondait à chaque exigence et ce, avec tant de grâce. Elle lança un sourire entendu à son amie.
"Ton mari est vraiment dévoué," remarqua Eva.
"Je lui ai bien enseigné," répondit-elle avec un sourire malicieux. "Il sait ce qu'il en coûte de me décevoir."
La soirée avança, les rires fusaient, et l'atmosphère était électrique. Eva et son amie évoquaient des souvenirs, racontaient des anecdotes; lui demeurait toujours à leurs côtés, veillant à ce que tout soit parfait.
Finalement, après des heures de discussion et de rires, Eva se leva pour aller dormir. Son amie l'embrassa sur les joues, la remerciant de sa présence.
"Merci pour cette soirée merveilleuse," dit Eva. "Et un merci spécial à ton dévoué mari." Elle partit vers sa chambre.
Elle sourit, jetant un regard fier à son époux. Elle lui sourit doucement, l'embrassant sur la joue.
"Tu as été parfait ce soir," murmura-t-elle. "Mais maintenant, tu vas te surpasser : Eva t’attend dans sa chambre."
10 notes · View notes
corinneecrivaine · 4 months
Text
WILLOW 2022 FANFICTION
CHAPTER 16
CONFESSIONS & SECRETS
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Part 16
Confessions & Secrets
Pendant que tous se rassemblaient à l’extérieur autour d’un festin préparé par Lori, Jade se retira discrètement avec sa sœur.
— Tu devrais libérer Sorsha.
— Tu sais bien que cela m’est impossible.
— En tant que cheffe des Bone Reavers, tout t’est possible. Nous avons besoin d’elle. Ton geste unifiera nos forces, et renforcera la confiance en toi. Je ne te demande pas d’oublier ta rancœur mais simplement d’accepter cette trêve.
Jade rejoignit le groupe, tandis que Scorpia, se dirigeait vers la fosse où était emprisonnée Sorsha.
— Comment se portent mes enfants. Demanda la reine.
— Ils sont toujours en vie.
La cheffe des Bone Reavers toisait la reine de Tir Asleen, réfléchissant, avant de s’exprimer.
— Je vais ordonner ta libération et celle de tes hommes. Mais sache que ce geste ne met pas un terme à notre conflit. Voici le marché Sorsha : en échange de ta liberté, dès cette situation réglée, tu redeviendras ma prisonnière.
— J’accepte et je tiendrai ma parole mais mes enfants ne doivent rien savoir.
D’un simple hochement de tête, Scorpia donna l’ordre à ses hommes de libérer la reine et ses chevaliers.
Pendant ce temps, Kida s’approchait de Lori occupé à préparer le repas.
— On a plusieurs facettes, guerrier.
Lori la regarda avec étonnement. Sans attendre la moindre réponse de sa part, elle trempa l’index dans la marmite et goûta la soupe, la trouvant excellente.
— Un mélange de douceur et d’agressivité. Ironisa-t-elle avant de partir.
Se retrouvant seul, Lori se murmura à lui-même « Elle est complètement folle. »
Elle s’assit aux côtés de Boorman, lui lançant un regard assez froid. Il la fixa brièvement, une légère crainte dans ses yeux avant de lui adresser la parole.
— Pourquoi tu t’assois là ?
— Cette place me convient parfaitement. Je pourrais agir au moindre geste stupide de ta part, l’excentrique.
Lorsque Scorpia arriva accompagnée de Sorsha, Kit et Airk la prirent dans leurs bras.
— Je vais bien.
Kit échangea un bref regard de gratitude avec Jade.
Dès que la reine de Tir Asleen aperçut Elora, un sentiment de soulagement mêlé d’espoir l’envahit en réalisant qu’elle n’était pas devenue une disciple du Wyrm. Elle s’approcha d’elle, prenant sa main afin de la réconforter.
— J’ai cru t’avoir perdue à tout jamais.
Assis, côte à côte, tous ressentaient une atmosphère pesante et chargée d’interrogations. Les regards s’entrecroisaient, chacun cherchait à comprendre l’existence de Dark Elora et la transformation de Graydon en Harbinger du Wyrm.
— Comment est-ce possible pour Graydon. Nous l’avons vu mourir. S’exprima Kit avec fermeté.
Kida et Aniel partagèrent un regard porteur de douloureux souvenirs, remémorant leur sombre passé en tant qu’assassins du Wyrm. La guerrière prit la parole.
— Il a été propulsé dans un autre espace-temps, lui donnant l’illusion d’agir aux côtés de la véritable Impératrice. Persuadé que ses actions sauveront votre monde mais ce n’est que mensonge, son véritable dessein est de le détruire.
— Quelle est donc cette histoire avec Elora ? Demanda Jade, perplexe.
Sorsha lui répondit, partageant les moments sombres de l’attaque de Tir Asleen.
— Pendant l’attaque du royaume par Hastur, nous avons croisé Graydon et Elora, plongés dans une noirceur si machiavélique, qu’en quelques secondes seulement, tous mes espoirs furent anéantis. J’étais persuadée qu’elle avait sombré dans les ténèbres.
Ressentant tout le poids de la situation, la jeune Impératrice prit la parole, dévastée.
— J’ignore ce qui a déclenché l’existence de mon côté sombre. Tout ce que je sais, c’est qu’elle est bien plus puissante que moi. Je n’ai pas pu la combattre.
— Comment être sûre que tu sois la vraie Elora ? Répliqua Kit fermement.
Sa remarque déclencha la colère de Kida.
— Nous ne l’aurions jamais sauvée si elle n’était pas l’Impératrice.
Elles se lancèrent un regard agressif.
— Crois-moi Kit, j’ai vu la mort dans ses yeux. Intervint Airk.
— Il y avait une telle haine dans sa voix et une violence si démoniaque. Ajouta Mims.
Willow prit la parole, plongeant mentalement dans le souvenir de ce terrible combat au cours duquel, tous faillirent perdre la vie.
— Face à ces forces diaboliques de Graydon et Dark Elora qui menaçaient de tout détruire, nous étions impuissants. Si Elora incarne l’espoir, la lumière et l’amour, autant son double incarne le désespoir, les ténèbres et la mort. Tout comme elle peut sauver notre monde, elle peut également le détruire.
Soudain, à la surprise générale, Airk se leva pour s’adresser à Willow et à Elora.
— Vous avez utilisé le Malatrium pour sauver Graydon. Elora tu as dit avoir appris la magie interdite lorsque tu étais à Nockmaar. Le Malatrium s’est nourri de toi et a donné naissance à ton double maléfique.
— Comment pouvons-nous la détruire ? Demanda Kit avec détermination.
Kida se tourna vers Aniel avant de répondre.
— Elle ne peut être détruire que d’une seule façon.
— Laquelle ? Interrogea Kit
— Les deux sont liées. Si l’une meurt, l’autre aussi.
La jeune princesse soutint froidement le regard de Kida avant de lui répondre d’un ton sec.
— N’y pense même pas. Il doit y avoir une autre solution.
— Princesse, si j’avais souhaité la mort de l’Impératrice, ce serait déjà fait.
Kit se leva, emportée par la colère et s’approcha de Kida.
— Qui nous dit que tu n’es pas une disciple du Wyrm prête à tous nous tuer !
La guerrière resta imperturbable face à la rage de la jeune princesse.
— Si mon but était de tous vous tuer, et crois-moi ce n’est pas l’envie qui me manque de te transpercer de ma lame, vous seriez déjà tous morts.
Kit dégaina son épée.
— Qu’attends-tu ?
— Ne me provoque pas, princesse. Je vais te dire ce qu’il en est. Si ta famille royale avait permis à l’Impératrice d’utiliser ses pouvoirs, au lieu de les dissimuler, peut-être n’en serions-nous pas là aujourd’hui. Mon ultime but est de protéger l’Impératrice et d’éliminer tout ceux qui représenteront une menace à son égard.
Kit, furieuse, brandit son épée pour attaquer Kida mais Aniel intercepta brusquement son geste, déclenchant un échange de regards empreint de rage.
— Tu ne devrais pas l’affronter. Lui dit-il.
Il se tourna vers Kida.
— Kū. Lā šumšu uldu. (Arrête. Ne la provoque pas.)
— Attē, kīma ša naqû, ina kūdušišu u kīma anašišu, illikū amēlu ušākul, lā izuzzu ša ilī. Lā tišimma ša atta ad��, Aniel. (Tu sais tout comme moi, s’ils avaient laissé l’Impératrice suivre sa destinée, il y aurait eu moins de souffrance. N’oublie pas ce que tu as perdu, Aniel.)
— Anāku annaša lā išannak ? (Comment pourrais-je l’oublier ?)
— Pourquoi ne nous montres-tu pas ton visage ! S’exclama Kit avec fureur envers Aniel.
— Je ne ferais pas ça à ta place. Intervint Kida d’un ton ferme.
Au moment où la princesse s’apprêtait à retirer la capuche qui dissimulait le visage d’Aniel, ce dernier agrippa fortement son poignet et s’exprima d’un ton neutre.
—Tu as encore beaucoup à apprendre, jeune princesse. Je ne te demande pas de nous faire confiance. Mais sache que nous ne sommes pas l’ennemi.
Jade s’approcha de Kit, posant doucement sa main sur son épaule afin d’atténuer sa colère.
— Kit, peu importe qui ils sont ou d’où ils viennent. Je sais que c’est difficile pour toi. Tu viens de perdre ton royaume, tu as failli perdre ton frère, ta mère. Mais nous avons besoin de toute l’aide nécessaire pour comprendre, protéger Elora et sauver notre monde.
— Tout le monde ne se bat pas seulement que pour Elora, Jade.
Kida observait silencieusement Jade, notant la tranquillité dans sa voix et la sagesse de ses paroles. Elle remarqua comment chaque geste de la Bone Reaver semblait apaiser sa compagne. Bien que, dépourvue d’émotions, un mystère la poussait à s’intéressait d’une manière inhabituelle à Jade. Aniel perçut le changement naissant chez sa sœur d’arme mais garda le silence.
— Je dois partir pour Nockmaar ! S’écria Airk.
La stupéfaction se peignit sur les visages de chacun, suivie d’un instant de silence, rompu par la réaction vive de Kit.
— Il n’en est pas question ! Nockmaar est un lieu trop dangereux, submergé d’une sombre magie. S’écria-t-elle.
— Je dois m’y rendre absolument. Insista le jeune prince.
— Tu n’iras nulle part. Nockmaar est maudit, il utilisera tes peurs, tes angoisses contre toi. Tu ne sauras plus faire la différence entre le réel et l’illusion.
Voyant la situation s’aggraver, Sorsha intervint, essayant de raisonner son fils.
— Airk, mon fils, ta sœur a raison. L’esprit de Bavmorda hante ce lieu, le lien familial pourrait faciliter son intrusion dans ton esprit.
Le jeune prince se laissa emporter par la colère envers sa mère.
— Mère, n’est-ce pas un peu tard pour me parler des liens qui nous attachent à Bavmorda. Difficile à admettre, mais l’excitée a raison, notre famille est responsable de la situation actuelle ! Vous avez créé Bavmorda, lui avez enseigné la magie dans nos murs !
Sorsha essayait d’apaiser son fils justifiant ses actions passées mais en vain.
— Airk, calme-toi ! Ta grand-mère était vouée à une toute autre destinée, mais elle a fait le choix de se tourner vers les ténèbres.
— Mais toi, tu as fait le choix de nous dissimuler la vérité ! Si tu nous avez ne serait-ce préparés, peut-être que nous n’aurions pas perdu notre père, peut-être qu’Elora aurait été prête à embrasser sa destinée. Toutes ces années à la croiser dans les murs de notre palais, vivant et grandissant dans l’ignorance, entourés de secrets !
— Mon unique but était de vous protéger ta sœur et toi.
— C’était aussi pour nous protéger que tu nous a caché l’existence du « Serment Secret de Tir Asleen »
Sorsha ne put cacher sa colère et stupéfaction.
— Qu’as-tu fait, Airk ? Demanda-t-elle.
— Je l’ai lu. Chaque page que je tournais, dévoilait notre histoire, notre passé jusqu’à la dernière où… (Airk ne put terminer sa phrase revoyant la mort de sa sœur). Quoi qu’il m’en coûtera, j’irai à Nockmaar, Je dois sauver… Notre royaume.
Alors qu’Airk démontrait fermement ses intentions, une lourde tension pesait entre lui et sa mère. C’est à ce moment que Kit, imperturbable, prit la parole d’une voix tranchante.
— Je préférais mon frère coureur de filles que celui qui se prend pour un sauveur.
L’impact des paroles de Kit se refléta clairement sur le visage d’Airk, trahissant la blessure infligée.
Aniel décida d’intervenir dans la discussion, conservant son calme et sa fermeté.
— Jeune prince, en ayant lu le « Serment Secret de Tir Asleen », tu as malencontreusement réveillé le lien qui l’unit au Malatrium. Les deux manuscrits se nourrissent de la magie : l’un de la lumière, l’autre des ténèbres. Désormais, le Wyrm est conscient que la puissance de l’Impératrice a été réactivée. C’est pour cette raison que ta mère, l’avait placé sous scellé.
Face à cette querelle, Scorpia ne put s’empêcher d’ironiser, s’adressant à Lori.
— Finalement, je n’aurai pas besoin de les tuer, ils vont le faire d’eux-mêmes.
— Cette famille est rongée par une terrible souffrance, celle de la perte de Madmartigan. Lui répondit Willow.
Au même moment, Kida, imperturbable, prit l’assiette des mains de Boorman.
— C’était mon repas.
— Je pourrais très bien, si l’envie me prend, venir t’égorger pendant ton sommeil.
— Ok tu peux la garder. De toute façon, je n’ai plus faim.
A la surprise générale, Mims s’exprima avec une courageuse détermination.
— J’accompagnerai le prince à Nockmaar.
Willow s’y opposa strictement, son regard trahissant une inquiétude profonde.
— Mims, tu ignores les dangers qui vous attendent là-bas. C’est bien trop risqué. Je refuse.
— Popa, nous avons tous un devoir à accomplir dans cette bataille à venir et le mien est d’accompagner le prince.
— Je ne peux te laisser faire. Tu es tout ce qui me reste. Je ne peux prendre le risque de te perdre.
Les derniers mots de Willow se brisèrent. Mims essaya de le rassurer.
— Je sais que la perte de maman t’est inconsolable ainsi que le départ de Ranon, mais tu ne peux me protéger définitivement, je me dois de le faire, pour moi, pour ma famille, mon village, pour honorer la mémoire de ma mère.
La colère de Willow atteignit son paroxysme, une fureur qui ne lui ressemblait pas. Il répondit catégoriquement.
— Je te le redis, hors de question que tu partes pour Nockmaar !!!! Je t’ai déjà laissée venir avec nous, ce que je n’aurais jamais dû accepter !
Incapable de supporter davantage de discorde parmi ses compagnons, Elora s’écria d’une voix empreinte de colère. Ses mots résonnèrent, coupant court à toutes les disputes.
— Assez ! Nous parviendrons à rien en nous déchirant ainsi. Nous devons rester unis si nous voulons faire face à ce qui nous attend. Seul notre solidarité nous permettra de surmonter cela !
Puis, elle adressa une requête à Scorpia.
— En tant que cheffe des Bone Reavers, allie-toi à nous, apporte-nous ton aide, tes guerriers, afin de combattre les ténèbres.
Mais Scorpia restait inflexible.
— Mon seul combat est la liberté de mon peuple, jeune Impératrice.
— Il n’y aura plus de liberté pour personne si nous perdons cette guerre. Répondit Kit de manière autoritaire.
Scorpia la fixait d’un regard glacial avant de lui répondre avec mépris.
— Tu ne peux comprendre, princesse, le combat quotidien pour obtenir sa liberté, toi qui a toujours tout eu, sans jamais avoir à te battre et sans le mériter.
Blessée et irritée par les propos de Scorpia, Kit rétorqua avec agressivité.
— Ne crois pas connaître mon histoire. Tes jugements hâtifs ne font que révéler ton ignorance à mon sujet.
Exacerbée par ce conflit entre les deux personnes qu’elle aimait, Jade explosa de colère.
— J’en ai assez !!! Faites comme bon vous semble, mais trouvez un terrain d’entente. Je ne veux pas savoir lequel. Toi, Scorpia tu es ma sœur, Kit tu es… je t’aime. Impossible pour moi de choisir entre vous deux. Débrouillez-vous, mais en ma présence, je ne veux plus vous entendre vous agresser mutuellement !
Elle s’éloigna afin de retrouver son calme.
Scorpia et Kit se regardèrent silencieuses, avant de s’exprimer.
— Je crois que nous n’avons pas trop le choix, princesse.
— Non, en effet.
— Ce n’est pas parce que je ne t’agresserai plus en présence de ma sœur que je t’apprécie.
— Il en est de même pour moi.
— Je t’accompagnerai, Elora. Annonça Lori.
Scorpia, surprise, se retourna.
— Quoi ! Lori, je te l’interdis.
— Avec tout le respect que je te dois, Scorpia, j’ai consacré ma vie entière à te servir. Aujourd’hui je me mets au service d’Elora avec ou son ton accord.
*******
Alors que tout le monde s’était dispersé, Elora se retrouva seule avec Sorsha.
— Ma Reine, je ne peux nier ma part de responsabilité. Dark Elora est née de mes erreurs, de la fusion de la magie interdite et de ma propre douleur. Avoua-t-elle.
Sorsha réagit en la prenant dans ses bras.
— Ne te blâme pas, mon enfant. Nous sommes tous liés par des événements que nous n'avons pu prévoir. J’ai moi aussi commis mes propres erreurs.
La jeune Impératrice plongea son regard dans celui de la reine avant de s’exprimer d’un ton grave.
— Il est nécessaire que nous en discutions, mais si la seule issue est que je…
— Inenvisageable, nous trouverons une solution.
À cet instant précis, Kida fit irruption, s’immisçant dans la conversation.
— Impératrice, si vous m’en donnez l’ordre, je m’en chargerai.
*******
Au même instant, Willow se retrouvant seul avec Boorman, partagea ses craintes.
— Face au pouvoir des ténèbres, je me suis senti totalement démuni, me voyant mourir, perdre ma fille ainsi qu’Elora. Mims a raison, je ne peux la retenir d’avantage pour la protéger. L’idée de la perdre me déchire le cœur.
— Je les accompagnerai à Nockmaar. Je veillerai sur ta fille et la protégerai. Et puis ça me permettra d’être loin de la psychopathe, en espérant qu’elle ne vienne pas avec nous.
Un sourire se dessina sur le visage de Willow, tandis qu’à l’écart du campement, Kida et Aniel furent rejoints par Sorsha.
— Merci Aniel d’avoir sauvé Elora.
— J’ai simplement honoré notre serment ma Reine.
— Au sujet de ma fille, je sais que parfois elle peut-être… tempétueuse par moments.
Kida ne put cacher sa colère et son inimitié envers Kit.
— Elle mérite une bonne leçon !
— Kida ! Attû tušannû ilatu ! (Kida, tu t’adresses à la Reine!) La réprimanda Aniel.
La guerrière s’excusa.
— Veuillez m’excuser ma Reine.
— Elle est encore jeune, votre Majesté. Elle apprendra de ses expériences. Ajouta Aniel.
Lorsque Sorsha s’éloigna, Kida profita de l’occasion pour discuter avec son frère d’arme.
— Tu devrais dire à la princesse qui tu es réellement.
— Moins elle en sait, mieux c’est.
— Encore des secrets, que feras-tu le jour où elle le découvrira ?
Aniel resta silencieux. A l’instant même où Kida s’apprêtait à partir, il la retint par le bras.
— J’ai remarqué ton regard envers la jeune Bone Reaver. Je sais que tu ignores ce que le mot « aimer » signifie. Ne t’approche pas d’elle. Elle appartient à la princesse.
— Personne n’appartient à personne. Répliqua-t-elle avant de s’éloigner.
*******
Seule, plongée dans ses pensées, Elora sursauta en remarquant la présence d’Airk.
— Comment te sens-tu ? Lui demanda-t-il.
— Si on oublie le fait que tout le monde veut me tuer, je survie. Et toi, ta blessure ?
— Oh, je survie.
Un silence s’installa, Le jeune prince prit une profonde inspiration avant de poursuivre, tout d’abord hésitant.
— Elora, je sais que je ne suis pas la personne que tu espérais que je sois… Mais, mes sentiments envers toi…
Avant qu’il ne puisse terminer sa phrase, Elora le coupa doucement.
— Airk, je t’apprécie énormément mais les choses ont changé.
— Je t’aime, je suis prêt à faire des efforts, à être cette personne que tu attends que je sois.
— Je ne te demande pas d’être quelqu’un d’autre. Je ne peux me permettre de laisser qui que ce soit m’aimer sans que sa vie ne soit en danger ou qu’il décide de me tuer. Je suis désolée Airk.
Un silence pesant s’installa entre eux. Airk acceptait, le cœur lourd, la réalité de cet amour éteint. Il la laissa seule.
En chemin, il croisa la route d’Aniel qui le fit tressaillir.
— Désolé, jeune prince, je ne voulais pas t’effrayer.
— Je n’ai pas eu peur.
Pourtant, son regard trahissait le contraire.
— Ok peut-être un peu. (il marqua une courte pause).
— J’ai besoin que tu me dises ce que « Le Serment Secret de Tir Asleen » t’a montré dans sa dernière page.
Airk hésita. Aniel insista.
— Je dois savoir, jeune prince, afin de pouvoir vous protéger.
Le fait d’évoquer ce passage, des frissons d’angoisse parcoururent l’échine d’Airk.
— Depuis que j’ai été sous l’emprise de The Crown, je ne cesse de faire ce terrible cauchemar, de ma sœur, son corps inerte, transpercé d’une épée. Le manuscrit m’a dévoilé la même scène. Mais j’ignore qui est son assassin, resté dans l’ombre.
Aniel ressentait le fardeau qui pesait sur les épaules du jeune homme.
— The Crown a révélé des fragments de ton destin et celui de ta sœur. Ne prends pas pour acquis les images qu’elle a implantées dans ton esprit.
— Et si ces images n’étaient qu’une infime partie des secrets qui entourent ma famille ?
— Les mystères du passé sont souvent les ombres du présent. Les réponses que tu cherches sont souvent liées à ce que nous préférons oublier.
Airk s’emporta.
— Justement, je veux découvrir ce qui m’a été caché. Je me dois de sauver ma sœur même si ce n’est qu’un fragment de son destin. Je suis prêt à tout pour elle, à sacrifier ma vie s’il le faut !
— Jeune prince, certaines vérités, si douloureuses soient-elles devraient rester enfouies.
Une brindille craqua, Aniel et Airk se retournèrent, découvrant Mims.
— Désolée, je n’avais pas l’intention de vous déranger. Dit-elle de façon gênée.
Aniel lui répondit sereinement.
— J’étais sur le point de partir.
Airk fixait Mims de son regard intense, ce qui la déstabilisa. Elle rompit le silence.
— C’est courageux de retourner à Nockmaar.
— Courageux ou pure folie. Répondit Airk en marquant une courte pause.
Tous deux se regardaient, d’une profondeur d’âme partagée avant que le jeune prince ne poursuive.
— J’ai dû apprendre à vivre avec la perte de mon père. Je ne sais si je pourrai continuer sans ma sœur.
Mims, les yeux empreints d’une empathie profonde, laissa échapper un soupir.
— La douleur de la perte nous fait croire que nous ne pourrons continuer. Mais nous trouvons le courage et la force d’avancer, pour eux, pour leur mémoire, pour les garder en vie dans nos cœurs.
Airk esquissa un léger sourire.
— J’ai hérité d’un royaume mais je ne sais comment le gouverner, comment rendre mon peuple, mes chevaliers fier de leur prince et futur roi. Je vis constamment dans l’ombre de mon père. Est-ce que je serais à la hauteur de son héritage ?
Mims s’approcha d’Airk.
— Mon Prince, ne cherchez pas à être votre père, soyez-vous même.
— Qui suis-je réellement ? Peut-être que Nockmaar me fournira quelques réponses.
Mims détourna son regard, observant les profondeurs des Wildwoods.
— Le chemin qui mène à Nockmaar sera pavé de grands dangers. Il nous faudra être prêts à affronter l’inconnu et ses démons.
4 notes · View notes
oviri7 · 1 year
Text
Tumblr media
« Je me dis : Ne sois pas si nerveux. Tu ne feras jamais rien de bon en obéissant à toutes ces fausses inspirations qui ne sont en réalité que des excitations. Il faut être lourd, croître avec application et fermeté, et se méfier des écarts qui font perdre tant de temps. Il faut être une sorte d'éléphant dans la forêt vierge. Je me dis : Ne montre pas aux gens ce que tu as de grand. Ce qu'il y a de grand dans une âme leur paraît toujours monstrueux et les effraie. Ou alors, par envie, ils cherchent à le détruire. Ne le leur montre pas et traite-les comme ils le méritent, pour la plupart : en étant distant, lointain et ferme. »
Jean-René Huguenin - Journal
19 notes · View notes