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#vers les lueurs
aforcedelire · 9 months
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Vers les lueurs, Juliette Adam
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Pas premier roman de l’année commencé, mais premier roman de l’année fini !
Alice, Léo, Sarah, Stephan et Camille sont cinq jeunes blessés par la vie accueillis par Aïcha pour l’été. Pendant ces quelques mois, ils vont mettre leur vie fracturée et cabossée en pause, le temps de s’apprivoiser, de se détendre, de partager leurs histoires, de s’aider mutuellement… et pourquoi pas, de se reconstruire. Mais lorsque le monde extérieur décide de se rappeler à eux de manière horrible, l’harmonie du groupe est menacée par de lourds secrets.
J’ai un peu eu du mal à m’attacher à l’histoire au début, et je trouvais que les premiers chapitres allaient vraiment vite. Mais ce que je retire de Vers les lueurs, c’est son humanité. C’est un roman tout en délicatesse et en sensibilité. À travers la multiplicité des points de vue, on fait connaissance avec ces cinq adolescents, on se lie avec eux comme si on y était. La grande force de cette histoire, c’est vraiment la façon dont l’autrice aborde les différents troubles mentaux et traumatismes de ses personnages : tout y est suggéré, de façon presque poétique, sans jamais tomber dans le pathos.
J’ai bien aimé découvrir au fur et à mesure ce qui leur arrive à chacun, ça m’a vraiment intriguée et je voulais en savoir plus ; en ce sens, Vers les lueurs m’a beaucoup rappelé This is (not) a love story que j’avais lu en décembre. Donc verdict : ça a eu du mal à démarrer, j’ai pas trop accroché au début avec le style et la rapidité de l’intrigue, et puis j’ai vraiment bien aimé ma lecture. Je pense par contre que ça va faire partie de ces livres que j’oublierai d’ici peu mais c’était bien quand-même !
Sortie le 10 janvier
04/01/2024 - 05/01/2024
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botr-rpg · 2 months
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BOTTOM OF THE RIVER ;; v9
Une nouvelle mise à jour est disponible sur Bottom of the River et avec elles de nombreuses nouveautés et challenges sont d'honneur afin d'animer un peu plus votre été !
PERSONNAGES ESTIVAUX ;; dans l'optique d'apporter du divertissement et de l'activité durant cette période d'accalmie, il vous est désormais possible de créer un personnage saisonnier que vous pourrez incarner durant une période définie. SUMMER CAMP ;; en évènement saisonnier, nous vous proposons une petite compétition ludique entre plusieurs équipes que nous avons pris soin de composer ! LE DESIGN ;; avec la version claire, @aeroplvne ramène vie et couleurs directement inspirées par le feu de l'astre solaire ainsi que les cascades et rivières de notre chère yellowstone. quant à la version sombre, nous vous proposons des couleurs aquatiques, penchant vers des teintes un peu plus crépusculaires, faites de bleus, de verts et de douces lueurs en lumière.
Retrouvez l'intégralité des nouveautés sur le forum !
REJOIGNEZ-NOUS ! REJOIGNEZ-NOUS !
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nemosisworld · 8 months
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Fuir ! Fuir ! m'envoler vers toi, Non dans le char aux léopards de Bacchus, Mais sur les ailes invisibles de la Poésie, Même si le lourd cerveau hésite : Je suis déjà avec toi ! Tendre est la nuit, Et peut-être la Lune-Reine sur son trône, S'entoure-t-elle déjà d'une ruche de Fées, les étoiles ; Mais je ne vois ici aucune lueur, Sinon ce qui surgit dans les brises du Ciel à travers les ombres verdoyantes et les mousses éparses.
John Keats
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eyestoheaven-rpg · 4 months
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Sur Eyes To Heaven, vous trouvez trois groupes. Chacun se base sur les rêves et la chance, sur le destin et porte un nom assez révélateur. Comme on aime teaser à feu doux, vous trouverez plus bas ces fameux groupes. En espérant qu'ils vous plairont et sauront vous donner de belles idées.
Sweet dream — Âmes semblent être dénuées de l'emprise et nourries aux rêves artificiels. Iels ont les prunelles qui osent s’illuminer devant les teintes rosées du ciel. Chance au bout des doigts, soleil éclaire chacun de leur pas. Certains diront qu'iels sont né·e·s sous une bonne étoile, eux, affirmeront qu'iels se battent pour faire de leurs rêves, une réalité. Lucid dream — S’articulent encore entre l’ombre glaciale et la chaleur d’un astre, si conscients mais peu insipides. Iels sont de celleux qu’on qualifie de clair-obscur en se jouant du destin malgré les douloureuses conséquences. Tantôt éclairé·e·s par dame la chance, tantôt pris·e·s d'assaut par vile malchance. Il suffit d’un tressaillement pour que les étoiles s’étirent et articulent la véritable nature de leurs cœurs. Nightmare — Les encéphales dénués de larmes, iels plongent avec grâce vers les tréfonds d’une ombre opaque. Sous leurs seins, il reste encore une chétive lueur d’espoir, vite éteinte par le crépitement de leur virulence, de leur intrinsèque violence. Véritable chats noirs s'enfoncent vers leurs pire cauchemars. Iels n'y croient pas. Iels n'y croient plus. Entre pulpeuses scellées, mot chance frôle vocabulaire oublié, persuadé·e·s que leur unique destin est de subir morne existence jusqu'à la fin.
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jacquesdor-poesie · 10 months
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La douceur dans la lueur
Le pied dans la porte
Cessons d'exister dans la nasse
Poisson haut perché dans les fonds marins
de l'ombre
Dans la lumière aussi il y a des ruines
L'homme au mégot penché sur un corps
Comme vouloir revivre dans la beauté
le sauvage le vibratile
Un peu de sueur à son front qui scintillait
Douce esquisse de ton visage motif de papier peint sur les murs comme un jardin faussement en friche
Des oiseaux de craie s'effaçaient
Des becs de crocs en dedans
L'ivresse de la mer à nos pieds usés
Le nu comme l'eau pour se désaltérer
Œil univers je me suis perdu
Dans les tiens le plus doux velours du voir
Et dans la nuit des bateaux avaient sombr��s
coquilles d'œufs éparpillées sous l'or du sable
Comme tes pensées comme mes mains
Vivre ce dedans de toi pour dérober quel secret
Une clef vers les portes derrière lesquelles
L'âme écoute oreille collée à ton plaisir
De pluie fine de petit matin de sourire Embrasser enfin ton ventre-lèvres
tiède comme un passage
au bout d'un poème qui ne veut pas finir
jacques dor
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ltalaynareor · 2 months
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L'anniversaire de mariage
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Contexte: Le roi Baudouin IV de Jérusalem n'a pas la lèpre. Alix de Tripoli est la fille du comte Raymond III de Tripoli.
Dans la magnifique cité de Jérusalem, le roi Baudouin IV et la reine Alix de Tripoli se préparaient à célébrer une nuit de liesse et de passion. Mariés depuis cinq ans, ils étaient unis par un amour profond et une complicité inébranlable. À l'aube de leurs vingt-trois ans, ils avaient décidé de marquer cet anniversaire en célébrant leur union par une fête grandiose et une nuit merveilleuse.
Baudouin, aux traits nobles et au regard perçant, attendait avec impatience la venue de sa belle épouse. Alix, à la beauté éclatante et à la douceur envoûtante, fit son entrée dans la salle spécialement décorée pour l'occasion. Elle était vêtue d'une somptueuse robe de soie brodée d'or, mettant en valeur sa silhouette élancée et sa grâce naturelle.
Les yeux de Baudouin s'illuminèrent en contemplant sa femme, dont la beauté le fascinait toujours autant. Il lui prit délicatement la main et l'entraîna sur la piste de danse improvisée où ils commencèrent à virevolter au rythme envoûtant de la musique jouée par des musiciens talentueux.
Les invités observaient le couple royal avec admiration et respect, témoins de l'amour qui les unissait. Baudouin et Alix dansaient avec grâce et légèreté, leurs yeux ne se détachant jamais les uns des autres, comme s'ils étaient seuls au monde.
Après la danse, Baudouin prit la main d'Alix et l'entraîna vers leur chambre, où les attendait un festin de fruits exotiques et de douceurs sucrées. Ils se regardèrent intensément, comprenant sans mots que cette nuit serait spéciale.
Dans la chaleur de leur étreinte, Baudouin et Alix s'abandonnèrent l'un à l'autre, dans un tourbillon de passion et de désir. Leurs corps fusionnèrent dans un ballet sensuel et enivrant, scellant leur amour dans un échange de tendresse et de complicité.
Cette nuit-là à Jérusalem, dans la lueur des bougies et le parfum enivrant des fleurs, Baudouin et Alix célébrèrent leur union avec une intensité et une tendresse qui éclairèrent leur amour d'une lumière éternelle.
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novalunagraph · 1 month
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Skyline pour Megaverse
quartier des affaires, Elysium
Les tours élancées incrustées de runes magiques rivalisent avec les étoiles dans le ciel nocturne où la magie se mêle harmonieusement à l'architecture moderne. Dans les étages supérieurs, les bureaux dominent l'horizon, leurs façades de verre reflétant la lumière du soleil. La nuit venue, le quartier s'illumine d'une lueur enchantée, alors que des sortilèges d'éclairage colorés illuminent les bâtiments et que les tours semblent prendre vie. De temps en temps, des dragons de feu survolent le quartier, leurs ailes battant avec puissance alors qu'ils transportent des cargaisons précieuses vers les entrepôts magiques dissimulés dans les hauteurs des gratte-ciel.
note ; Certaines de ces images sont générées par le biais d'une ia afin d'illustrer un univers entièrement fictif. Ceci est fait dans le cadre d'un usage personnel, et l'intégralité de l'équipe de Megaverse condamne fermement l'usage de l'intelligence artificielle pour tout emploi commercial aux détriments de réel·le·s artistes.e.
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shakeskp · 5 months
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Bout de scribouillis
En ce moment, c'est le passage Opération Déprime dans tout ce que j'ai en cours ou presque, alors j'écris des scénettes en vrac d'une (future) Obikin Same Age AU pour décompresser, sans prise de tête ni rien.
Contexte global : Anakin a 12 ans, Obi-Wan 13, Anakin est le padawan de Qui-Gon et Obi-Wan est toujours initié. Ils se retrouvent la nuit dans une salle d'entraînement où Obi-Wan se glisse en cachette pour s'entraîner.
— Qu'est ce qui va t'arriver, si t'es jamais choisi ? demanda Anakin.
Obi-Wan le regarda bizarrement.
— ...Rien ?
— Rien ?
— Que veux-tu qu'il m'arrive ?
— On va pas te renvoyer chez toi, ou... Je sais pas. Trouver un truc pour te rendre utile, au moins ?
— Merci.
— C'est bon, t'as compris.
— Ou veux-tu qu'on me renvoie ? C'est ici, chez moi. Je suis un Jedi.
Anakin fit la moue.
— Tu veux dire que tu vas finir dans l'un des Corps de Service ?
— Peut-être. J'arrive à l'âge où on va me proposer d'essayer plusieurs types de métier pour voir si quelque chose me plaît.
— Et si rien ne te plaît ?
Obi-Wan haussa les épaules.
— Il y a beaucoup de choses qu'un Jedi peut faire, même quand il n'est pas chevalier. Je trouverai forcément quelque chose.
Anakin en doutait. Il avait vu Obi-Wan s'entraîner, méditer, avec la détermination d'y arriver. Ce n'était pas quelqu'un qui renonçait, ça. Et il le sentait au fond de lui : Obi-Wan était fait pour être chevalier.
— Mais s'il n'y a rien du tout ?
— Je resterai initié.
— Toute ta vie ?
— C'est déjà arrivé. Enfin, rarement, mais...
— Et on pourrait te demander de devenir padawan même si t'es très vieux ?
Obi-Wan le contempla d'un œil perplexe, et de plus en plus impatient.
— En théorie.
En théorie. Donc ce n'était pas interdit.
— Quand je serai chevalier, déclara Anakin, si tu n'as toujours pas été choisi, je te prendrai comme padawan.
Il y eut un silence. Obi-Wan le dévisagea, bouche bée. Puis il éclata de rire.
— C'est pas une blague !
Mais il continua à rire, au point de s'en allonger par terre, les bras sur le visage. Enfin, il les étendit en croix. À la lueur des veilleuses, ses yeux tiraient vers le vert. C'était joli.
— Tu es vraiment bizarre, Anakin Skywalker. 
— Merci bien. Moi qui voulais te rendre service.
— Je te crois, déclara Obi-Wan à la surprise d’Anakin. Si je n'ai toujours pas été choisi quand tu seras chevalier, je compte sur toi. Je t'attends.
Il souriait. Ce n'était pas souvent. Anakin sentit son ventre se tordre bizarrement. Pour cesser d'y penser, il tendit la main. Sur Tatooine, il lui aurait offert un gobelet d'eau en preuve de sa bonne fois, mais ici, où l'eau abondait, ça n'avait pas beaucoup de sens. Alors la poignée de main devrait suffire.
Je t'attends.
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satinea · 1 year
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Dans la forêt
Qu’il est joyeux aujourd’hui
Le chêne aux rameaux sans nombre,
Mystérieux point d’appui
De toute la forêt sombre !
Comme quand nous triomphons,
Il frémit, l’arbre civique ;
Il répand à plis profonds
Sa grande ombre magnifique.
D’où lui vient cette gaieté ?
D’où vient qu’il vibre et se dresse,
Et semble faire à l’été
Une plus fière caresse ?
C’est le quatorze juillet.
À pareil jour, sur la terre
La liberté s’éveillait
Et riait dans le tonnerre.
Peuple, à pareil jour râlait
Le passé, ce noir pirate ;
Paris prenait au collet
La Bastille scélérate.
À pareil jour, un décret
Chassait la nuit de la France,
Et l’infini s’éclairait
Du côté de l’espérance.
Tous les ans, à pareil jour,
Le chêne au Dieu qui nous crée
Envoie un frisson d’amour,
Et rit à l’aube sacrée.
Il se souvient, tout joyeux,
Comme on lui prenait ses branches !
L’âme humaine dans les cieux,
Fière, ouvrait ses ailes blanches.
Car le vieux chêne est gaulois :
Il hait la nuit et le cloître ;
Il ne sait pas d’autres lois
Que d’être grand et de croître.
Il est grec, il est romain ;
Sa cime monte, âpre et noire,
Au-dessus du genre humain
Dans une lueur de gloire.
Sa feuille, chère aux soldats,
Va, sans peur et sans reproche,
Du front d’Epaminondas
À l’uniforme de Hoche.
Il est le vieillard des bois ;
Il a, richesse de l’âge,
Dans sa racine Autrefois,
Et Demain dans son feuillage.
Les rayons, les vents, les eaux,
Tremblent dans toutes ses fibres ;
Comme il a besoin d’oiseaux,
Il aime les peuples libres.
C’est son jour. Il est content.
C’est l’immense anniversaire.
Paris était haletant.
La lumière était sincère.
Au loin roulait le tambour… -
Jour béni ? jour populaire,
Où l’on vit un chant d’amour
Sortir d’un cri de colère !
Il tressaille, aux vents bercé,
Colosse où dans l’ombre austère
L’avenir et le passé
Mêlent leur double mystère.
Les éclipses, s’il en est,
Ce vieux naïf les ignore.
Il sait que tout ce qui naît,
L’œuf muet, le vent sonore,
Le nid rempli de bonheur,
La fleur sortant des décombres,
Est la parole d’honneur
Que Dieu donne aux vivants sombres.
Il sait, calme et souriant,
Sérénité formidable !
Qu’un peuple est un orient,
Et que l’astre est imperdable.
Il me salue en passant,
L’arbre auguste et centenaire ;
Et dans le bois innocent
Qui chante et que je vénère,
Étalant mille couleurs,
Autour du chêne superbe
Toutes les petites fleurs
Font leur toilette dans l’herbe.
L’aurore aux pavots dormants
Verse sa coupe enchantée ;
Le lys met ses diamants ;
La rose est décolletée.
Aux chenilles de velours
Le jasmin tend ses aiguières ;
L’arum conte ses amours,
Et la garance ses guerres.
Le moineau-franc, gai, taquin,
Dans le houx qui se pavoise,
D’un refrain républicain
Orne sa chanson grivoise.
L’ajonc rit près du chemin ;
Tous les buissons des ravines
Ont leur bouquet à la main ;
L’air est plein de voix divines.
Et ce doux monde charmant,
Heureux sous le ciel prospère,
Épanoui, dit gaiement :
C’est la fête du grand-père.
***
« Célébration du 14 juillet dans la forêt ».
Victor Hugo, le poète en exil, commémore seul le jour où “la liberté s’éveillait”,, les vers sont rédigés en 1859.
Claude Monet - Forêt de Fontainebleau
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sinvulkt · 27 days
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Chap 1 ✯✯✯ ꒰ঌ ⚔ ໒꒱ ✯✯✯ Chap 3
La main d’Edmond serra le manche de son couteau. Le sac mortuaire puant qui le recouvrait battait au rythme des pas des hommes qui le transportait, le ballottant inconfortablement. Il faisait froid. D’après le calendrier que l’abbé avait insisté pour tenir, on était le 27 février. L’air marin passait à travers le sac comme une porte grande ouverte, et Edmond peinait à ne pas grelotter. Des frissons le secouaient malgré tout de temps à autre, à peine suffisamment discrets pour ne pas être repéré par ses transporteurs.
Il se força à détendre ses muscles, faisant sa meilleure impression de mort flasque que l’on emmenait au cimetière. C’était loin d’être chose facile. Il avait mal rentré une de ses ailes, et elle reposait douloureusement tordue, coincée sous son bras pour ne pas que les geôliers la remarque. Des fourmillements avaient parcouru le membre un peu plus tôt, mais ces derniers s’étaient tus, laissant place à une étrange sensation d’engourdissement.
Le sac s’immobilisa. Edmond se gaina, étonné que les geôliers aient déjà atteint le cimetière. Le château d’if était à peine assez grand pour être appelé une île. Peut être attendaient ils une barque pour les mener au dernier lieu de repos des prisonniers ?
Un flash lumineux perça à travers le sac. Peu de temps après, un grondement sourd retentit. Edmond pouvait entendre l’agitation des vagues non loin, annonçant une tempête imminente. 
“L’orage ne va pas tarder à tomber,” un des geôliers commenta.
“Cela fera une belle noce pour l’abbé,” le second ricana.
Il y eut plusieurs bruits de froissement, puis Edmond sentit quelque chose se resserrer autour de ses chevilles. Il raffermit pour la énième fois sa prise sur son couteau de fortune.
“Tu l’as bien accroché?”
“Oui, aucun risque qu’il flotte comme le dernier.”
Flotter ? Les pensées d’Edmond furent distraites par un mouvement du sac. On le prit par la tête et les pieds et on balança le sac de droite à gauche.
“À la une, à la deux,” les geôlier chantèrent.
“À la tr—”
Le craquement du fil trop tendu qui cède retentit.
Les coutures du pauvre sac, recousues à la hâte par les mains fébriles d’Edmond, se déchirèrent d’un coup. Les geôliers, surpris, lâchèrent le sac qui tomba lourdement sur le sol. Edmond hoqueta, la respiration coupée par le choc. La chute avait libéré ses pieds. Il cligna des yeux, aveuglé par la soudaine lueur du jour attisant ses pupilles, même atténué par les sombres nuages qui couvraient le ciel.
“Mais- mais ce n’est pas l’Abbé Faria!” l’un des hommes s’écria.
Edmond surgit du sac comme un diable, couteau à la main. Le plan jouait en boucle dans son esprit. 
Attaquer le geôlier le plus proche. 
Courir. 
S’envoler.
Ses ailes s’arquèrent d’un air menaçant, plumes battant dans le vent qui hurlait. Avant qu’il ne réalise vraiment ce qu’il faisait, Edmond plongea son poignard dans la poitrine de l’homme qui avait crié. La lame s’enfonça avec un bruit répugnant dans la chair. 
Choqué, il lâcha l’arme et recula d’un pas. Sa promesse a l’abbé de n’attaquer les sentinelles qu’en dernier recours tournait sans fin dans sa tête.
Déjà, le second geôlier sonnait l’alarme à grands cris. Tout en hurlant, le géolier porta sa main à la baïonnette sanglée dans son dos et s’avança vers son compagnon blessé et le prisonnier. 
Edmond sonda ses portes de sortie. Ils se trouvaient sur un des chemins de ronde du château d’If, juste au bord de la falaise. Le geôlier bloquait la voie d’accès à la cour, et aucune barque n’était en vue. Il jeta un regard derrière lui. S’il prenait le tournant du chemin de ronde, il aurait peut-être assez d’élan pour décoller. 
Sans perdre une seconde de plus, Edmond détala à toute jambe. Ses ailes suivirent par instinct, se déployant de toute leur envergure d’une façon dont elles avaient été incapable entre les étroits murs du cachot. Le vent se pris dans les plumes tout comme il gonfle une voile. Edmond, surpris, failli tomber à la renverse et ne redressa sa course qu’en repliant ses ailes.
Derrière lui, le geôlier lui aboyait des ordres.
“Au nom de la loi, arrêtez-vous !”
Edmond s'arrêta. Il fit quelques pas en arrière pour regagner un peu de distance, vérifia que les gardes étaient encore assez loin, et reprit sa course. Cette fois, il ne garda ses ailes qu'à moitié entrouverte, comme on baisse le grand mât pour prendre un vent trop fort.
“Avec la tempête, vous ne vous en sortirez jamais !”
Ignorant les cris du geôlier qui se rapprochait, Edmond prit le tournant qui le menait à une belle ligne droite, puis soit à une chute vertigineusement létale, soit à un envol libérateur. Chaque pas n’était plus qu’un battement de cœur qui s’accélère, un muscle qui se prépare. Chaque pas était un espoir qui s'ajoutait au dernier. 
“C’est du suicide !”
Le bout du chemin vint en vue. Les vagues rugissaient sur des rochers pointus en contrebas. De temps en temps, un éclair venait aveugler la vue encore sensible d’Edmond, illuminant les crocs du relief l’espace d’un instant comme une vision d’horreur. L’idée de sauter du rempart, un instant plus tôt parfaitement réaliste, semblait désormais effectivement un suicide.
Mais rester menait à une mort certaine, et si elle n’était pas physique, alors elle serait mentale.
Le pied d’Edmond atteint le bout du rempart. Fermant fort les yeux comme un enfant qui prie une étoile filante d'apparaître, il ouvrit grand ses ailes et s’élança.
Après quelques battements d’ailes, il ouvrit les yeux.
Edmond volait.
Le vent, qui avait semblé si furieux au sol, le portait sans effort vers l’immensité du ciel. Dès qu’une bourrasque le menaçait, ses membres ajustaient son équilibre par un étrange instinct qu’Edmond n’avait jamais remarqué jusqu’alors. Il pouvait sentir chaque tendons crispé par l’effort, chaque plumes tendues pour maintenir son cap, le tout formant une machine magique lui permettant de naviguer les airs.
Edmond leva les doigts pour sentir l’air courir contre lui. L’atmosphère lourde et cinglante de l’orage qui n'attendait qu’un signe pour éclater faisait fleurir de la chair de poule sur sa peau. Il s’en délecta. Le goût salé de la liberté flottant sur sa langue l’enivrait. 
Edmond ne vit pas la baïonnette du garde pointé sur la cible facile qu’il formait, balancé par les courants aériens. Il n’entendit pas le cliquetis de la gâchette que l’on actionne. Il entendit la détonation, mais c’était déja trop tard.
Le coup parti. 
Au début, Edmond n’entendit que le bruit du fusil. Se pensant hors d'affaires, il se força à lutter contre le vent à large coup de battements d’ailes avant qu’un second fusiller ne visa mieux. Des plumes blanches tachées d’écarlates tourbillonnèrent dans le vent. Puis, une explosion de douleur retenti comme un fouet brulant le long de ses cotes et de son aile droite. Quand il porta la main à son torse, elle revint trempée de sang. La vue vacillante, incapable de lutter contre la tempête avec son aile touchée se repliant à la première bourrasque, Edmond chuta.
L’eau était glaciale.
Il accusa le choc d’un coup de brasse vigoureux. Sa blessure le lançait, mais pas autant qu’il ne l’avait craint. Edmond devait sa chute à la surprise et à son manque de pratique quant à l'utilisation de ses ailes, plus qu'à la traînée sanglante laissée par la baïonnette. Le sel attisait sa brûlure d’une manière qui était familière à tout marin, mais la douleur restait tolérable. Dans la mer enragée, à des kilomètres de la côte, les conséquences d’un coup de feu étaient le cadet de ses soucis.  
Les ailes qui le portaient jusqu’alors le condamnaient désormais. Leurs mouvements brusques et agités conflictaient avec la brasse qu’il avait appris auprès des autres marins. Gorgées d’eau, elles le traînaient lourdement vers le fond. Edmond se débattit de toutes ses forces pour retrouver la surface. Se souvenant des leçons prodiguées quatorze ans plus tôt, il vida son esprit et fit de son mieux pour ralentir son cœur. Plus calme, il réussit à replier ses ailes sur son dos, plaquée de telle sorte qu’elles ne le génèrent plus lors de la nage. 
Edmond était toutefois loin d’être sorti d’affaire pour autant. Les longues secondes qu’il avait pris pour retrouver ses esprits l'avaient emmené vers les bas-fonds. La mer, noire et profonde, le pressait de toute part de telle sorte qu’il avait perdu le ciel de vue. Ses poumons le brûlaient, réclament un air absent qu’Edmond ne pouvait pas leur procurer.
Un éclair lumineux attira son attention. Désespéré, Edmond donna de vigoureux coup de pieds dans sa direction. Son cœur battait à tout rompre, renforçant la douleur montante de sa poitrine. Quelques instants plus tard, il perça les flots, victorieux, et aspira goulûment l’air qui lui avait tant manqué.
Comme pour le moquer, l’orage grondant choisit ce moment pour déverser sur lui tout son malheur. Un flot de gouttes se précipita sur lui, martelant son visage et tout ce qui avait le malheur de dépasser de l’eau. Pis, le vent avait impossiblement forci, et des vagues effrénées menaçaient de noyer sa bouche grande ouverte, manquant de l’étrangler. Peu importe la façon dont Edmond battait des paupières, ses yeux, pourtant habitués à la pénombre des cachots, ne pouvaient distinguer qu’eau et noirceur.
Edmond nagea.
Il nagea à l’aveugle, luttant contre le courant de peur que les flots déchaînés ne le précipitent contre une falaise. Ses dents claquaient sous le froid glacial de février. L’effilade que la balle avait laissé le long de son torse et de son aile droite s’enflammait douloureusement à chaque mouvement. De temps à autre, une vague plus imposantes que les autres le renversait, et Edmond devait redoubler d'effort pour retrouver la surface. 
Il nagea.
Ses forces s’amenuisaient. Les frissons qui le secouaient jusqu’alors s’étaient tuent. La piqûre du sel était omniprésente dans sa bouche, dans sa gorge, dans ses poumons. Ses pensées avaient laissé son passé, la prison, ses gardes et le corps de l’abbé loin derrière, et se réduisaient désormais à un fin fil d’espoir désespéré, érodé par la houle qui le frappait interminablement. Il ne voyait que la prochaine vague, et les coups qu’il faudrait donner pour la franchir.
Il nagea encore.
Une autre vague le renversa. L’eau salée s’infiltra dans ses poumons, pressée d’investiguer ce nouvel orifice. Edmond se crispa et attendit, guettant un des flashs aveuglants de la foudre qui déverse sa fureur sur le monde pour retrouver son chemin. Ce n’est qu’une fois la surface retrouvée que, toussant, il réalisa la position vainement déployée de ses ailes. Comme ce qui lui semblait être une éternité plus tôt, le réflexe, loin de l’aider à flotter, lui compliquait la tâche. Il dépensa un peu de l’énergie raréfiante qui lui restait pour lutter contre le courant et replier les excroissances gorgées d’eau. 
Il nagea, encore et toujours.
C’était tout ce qui comptait désormais. Perdu dans l’immensité de l’océan, luttant pour chaque gorgée d’air atteignant ses poumons, Edmond n’avait plus que cet objectif en tête. Nager .
Son genou racla soudainement contre une surface dure. Sans même y penser, Edmond se retourna et s'accrocha à l’objet qui se présentait. La pierre, froide et glissante sous ses doigts, ne bougea pas. Des bouts s’effritèrent, peut-être, mais trop peu pour stopper son avance frénétique comme il se hissait, désespéré, à cette bouée inespérée de l'océan.  
Une fois arrivé en haut, il s’écroula, la respiration sifflante. Le rocher qu’il avait frappé était en réalité un îlot de quelques mètres de large, sur lequel poussait de rares broussailles. Un peu plus loin, Edmond pensait apercevoir la bordure d’une île, mais le rideau de pluie rendait le paysage difficile à distinguer. Il pouvait encore entendre les vagues rugir à ses oreilles. Elles battaient rageusement autour de son refuge, comme endiablé par la perte de leur proie. 
Edmond rassembla ses forces pour se traîner un peu plus loin de leur portée, juste par précaution. Il atteint une des broussailles, et trouva son pied confortable. L’amas de branche protégeait quelque peu du fouet de la tempête, et le lit de feuilles mortes était aussi confortable que la paille du cachot qu’Edmond venait de quitter. Ses plumes, qui s'étaient gonflées sous l'effet du froid maintenant qu'elles n'étaient plus immergées, feraient une parfaite; si légèrement humide; couverture.
Exténué, tremblotant, il se roula en boule et s’endormit.
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eiffel21 · 1 year
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Tomber, encore
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Dans un tourbillon glacial, elle avance coûte que coûte. Le chemin glissant rend sa marche malaisée et pourtant elle avance. Ce qui peut l’arrêter ? A peu près rien ni personne. C’est un combat qu’elle a décidé de mener, contre les éléments et le monde entier. Une détermination sans faille dans un corps d’un mètre cinquante, surplombée d’une tignasse rousse et épaisse qui, dans un timide rayon de soleil, illumine brièvement la lande. Elle essuie d’un geste machinal les larmes sur ses joues, au milieu de taches de rousseur. Point de tristesse pour autant, juste le vent et le froid qui ne l’épargnent pas.
Pas après pas, les heures se succèdent, la nuit s’avance. Aucune lueur, aucun village aux alentours. Il faudrait être fou pour s’aventurer dehors par ce temps, dans le brouillard, sur la côte escarpée qui plus est. Mais l’instinct de la rouquine la conduit vers une cabane perdue et délabrée qui, comme elle, a résisté jusque-là aux assauts du vent. Avec une gratitude intérieure, elle jette rapidement une peau de chèvre sur son dos et s’endort aussitôt. Dehors, la tempête de neige approche.
Au petit matin, sur la lande blanchie par les bourrasques de lourds flocons de la nuit, pas un bruit ni aucune âme qui vive. La cabane a rendu son dernier souffle. Elle s’est allongée mollement sur les rêves de vengeance de la jeune femme et sur son corps transi de froid. Avec pour seul témoin, la neige qui continue de tomber, encore.       
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au-jardin-de-mon-coeur · 10 months
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En notes suaves et délicates
Le soir en habit de gala se hâte.
Déjà oscillent les premières lueurs
En arcs de douceur.
Sublime, extraordinaire,
Moment éphémère,
En mille éclats merveilleux
Dans l'air fabuleux
Un soupçon d'alchimie
Pour nous équilibrer et nous inonder
D'une gracile félicité.
Glisse la capeline
Sur la nuit qui se décline
Pare avec raffinement
Notre fatigue, nos bâillements...
Il sera l'heure de rallumer nos rêves
Ces perles qui brilleront dans la nuit..
Belle soirée et une nuit transcendée de quiétude vers demain..💙✨️✨️..
Source : Facebook
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claudehenrion · 7 months
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Macron va stériliser (sic !) l'infertilité...( I )
Dans le tas de mauvaises nouvelles dont aucune ne donne envie de savoir quelle sera la suivante dans la liste, une lueur d'espoir, tout de même : il était temps ! A cause de (ou grâce à) un effondrement historique (et pas moins catastrophique pour autant) de notre natalité, le''plus jeune président de l'histoire de la république et son plus jeune premier ministre depuis la nuit des temps'' (il paraît que ce serait un compliment, pour eux... alors que tout le monde --sauf eux-- sait que la valeur des années –comme celle des damnés-- n'a pas de corrélation avec la longueur du la barbe du capitaine) vont résoudre le problème de la fertilité... dont la leur démontre qu'ils ne dominent pas vraiment le problème !
Mais comme rien n'est jamais simple dans la vie (et encore moins simple dans notre ''Etat dont le roi est un enfant''(pour rendre hommage à l'Ecclésiaste qui voyait dans ce seul manque de pot complet la source de tous les malheurs possibles), il a fallu que nos jeunes immatures s'amusent à faire une chose et son contraire, comme ils adorent le faire pour ''emmerder'' (c'est eux qui le disent) les adultes : au moment où notre président prend enfin conscience que notre démographie plonge sans espoir (au moins, tant qu'il s'entêtera à ne pas prendre les 3 mesures simples qui résoudraient le problème ''pour de bon'')... il faut qu'il aille, allez savoir pourquoi, relancer un combat mortel entre le Bien et le Mal et entre le Vrai et le Faux, qui ne peut que nous faire plonger encore plus profondément dans ce mal irrémédiable : une néfaste ''constitutionnalisation'' (un mot affreux pour une chose encore plus affreuse) : on panthéonise --c'est une idée fixe, chez Macron-- l'abandon de facto du serment d'Hippocrate (''Tu ne tueras pas'') et de la liberté de conscience –et de parole, tant qu'on y est : on est progressiste, ou on ne l'est pas !
(NDLR : il faut vite que j'écrive ces mots ''à ne jamais oublier et à soigneusement conserver dans nos mémoires'' : dès demain, il sera interdit d'émettre la moindre vérité non con-forme à l'assassinat ''dans les règles'' de bébés à la veille de naître. Notre société cannibale ignore ceux qui ne peuvent pas descendre dans la rue et tout casser (les très vieux et les trop jeunes). Rappel : pour avorter à 14 semaines, il faut écraser le crâne du bébé-à-naître (eux disent ''fœtus'' : ils croient ainsi n'assassiner personne, ce qui est le plus gros mensonge de l'histoire de la science).
Vous me direz que, après les immenses conneries qui ont escorté le covid, toutes sirènes hurlantes, vers une cata XXL dont on commence à peine à apercevoir les limites illimitées... on aurait dû savoir que la seule chose à laquelle il faut s'attendre, c'est ''le pire'', avec les gangs de clowns tristes qui ne nous mènent que ''nulle part''. Mais l'âme humaine, que quelques uns croient ''faite à l'image de Dieu'' –NB : ce qui ne veut pas dire que Dieu, lui, soit ''à l'image de l'homme'' et ressemble à Macron : à la rigueur, certains l'ont comparé à Jupiter, les pauvres. Mais à Dieu... Ah ! ça... non, Dieu merci, si j'ose !-- est pleine de ressources, et refuse ce qui serait trop lourd pour elle à supporter... Un faible espoir pour une catastrophe irrémédiable... dont personne n'avait besoin.
Mais revenons à l'infertilité, promue ''grande cause nationale'', ce qui veut dire qu'on va nommer, à grands frais pour changer, un ''comité d'experts'' (comme les médicastres qui ont menti et/ou se sont trompés sur tout, à propos du covid –-- ou, à propos de l'Ukraine, ces généraux dont pas un seul n'a imaginé ce qui s'est passé, et qui continuent à refuser de voir ce qui crève les yeux : ils ont eu tout faux depuis le début !) qui vont aligner poncifs, fausses évidences et lieux communs sur un sujet sur lequel ils sont… puceaux ! Ce comité ne sera certainement pas ''Théodule'' --ce qui veut dire, étymologiquement : ''qui est au service de Dieu !''--, mais plutôt ''théoclaste'' (= qui brise Dieu) ou théophage (= qui bouffe du dieu)... mais son inefficacité coûteuse, foncière, incontournable n'est déjà plus à démontrer (elle est ''de système').
Grâce aux crétineries XXL de hollande, et par la faute des faux-prophètes d'un réchauffement général (qui rendent les avions, les SUV et les bagnoles au diesel responsables de la sécheresse au Sahara !), la France, cette ex-bonne élève de la démographie, rentre dans le rang et n'assure plus le fameux ''remplacement des générations'', ce qui justifie le vent de panique chez nos pseudo-élites –qui tremblent à l'idée qu'il y ait moins de con-tribuables pour leurs fins de mois-- et les poncifs idiots de nos puceaux ès-gauloiseries (alors qu'il suffirait, là comme ailleurs, de simplement annuler toutes les mesures stupides prises par hollande, responsable et coupable).
Mais manque de pot, c'est sur la terre entière que ce phénomène est perceptible. Les géographes de l'Université de Bruxelles viennent de terminer une étude qui démontre que –tenez-vous bien !- 64,4 % de la population mondiale se situe sous le seuil du simple renouvellement des générations. Pour l'Institut démographique de Vienne (en Autriche, pas dans le Dauphiné !), 1/3 des femmes d'Asie (Japon, Sud Corée, Singapour, Taïwan...) n'auront pas d'enfant... Et les chiffres officiels de l'ONU (pour ce que vaut cette source empoisonnée !) s'inquiètent (se réjouissent, plus souvent !) d'une ''Baisse massive de la fécondité de 2000 à 2020''. Nos auto-préposés à la gaudriole ont du pain sur la planche ! Et s'ils n'étaient pas aussi infatués, prétentieux et incultes, ils connaîtraient la suite de la triste vérité :
Le ''taux de fécondité'' était , mondialement, de 4,8 enfants par femme en 1970, tombait à 3,7 en 1980, puis à 3,3 en 1990, à 2,8 en 2000 avant de se ramasser à 2,3 en 2021 –dernier chiffre disponible. ''Ça, Madame, c'est de la chute... ou je m'y connais pas'', dirait mon amie Madame Michu ! Et comme pour compliquer la tache tâche de notre Comité théophobe en gestation, on apprend que les zones où la fécondité est ''très faible'' (c'est-à-dire inférieure à 1,7 enfant par femme) représentent 40,8 % de la Terre, dont toute l'Europe. C'est dans ce club de 3ème division que la France vient de faire son entrée : première en con-FISC-ation, mais dernière pour la bagatelle (présenté comme ça... on commence à comprendre : le lemme n°2 est une conséquence du lemme n°1, CQFD !). Mais même les régions ''à forte natalité'' (> 3,5 enfants par femme), concentrées en Afrique sub-saharienne et en Asie du Sud-est, ont commencé une forte décrue (elles viennent de 5, voire 7, en moyenne !) grâce à ou à cause des études des filles et (donc) de l'âge au premier enfant... et de la contraception, même pas con-stitutionnelle, là-bas. Ils vont avoir du bouleau, nos puceaux !
Le monde actuel, dans le fond, est beaucoup plus rigolo que nous, ses utilisateurs / usagers, ne le vivons : il se complaît à nous faire des niches perpétuelles, et à peine les plus prétentieux d'entre nous ont-ils la vague impression qu'ils commencent à piger un truc (ce qu'ils transforment aussitôt en ''programmes absurdes'' s'ils sont députés européens ou –et c'est pire !-- membres de la grosse Commission qui assassine l'Europe sous ses mauvaises idées... C'est simple : entre eux et nos ministres, on ne peut dire qui est le plus pervers, le plus vicelard, le plus nocif, le plus mortifère...
Au moment où ils racontent qu'il voudraient lutter contre le refroidissement démographique ambiant (= la fin, à terme, de toute humanité), ils n'ont rien trouvé de plus contre-performant que de ''sanctifier'' un faux principe démoniaque... Toutes les données vont être bouleversées et mises cul par dessus tête, nos Nuls n'ayant, évidemment, rien vu venir des catastrophes immenses que ce vote (que je me dépêche de dire criminel avant le ''saut vers la mort''--et non pas ''de la mort''-- qui entrera en vigueur demain), va –et ne peut que-- entraîner... Encore eût-il fallu qu'ils sachent (NDLR-2 : je préfère cette forme à ''sussent'', grammaticalement plus correct mais qui peut prêter à sourire, le monde et nos politiciens étant... ce que nous savons !) ''de quoi ils blatèrent''...
H-Cl.
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cassiopeapoetry · 1 month
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Viser la Lune
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Sous le manteau sombre de l'incertitude,
Nos rêves s'élancent, pleins de certitude,
Comme un ballet de comètes dans la nuit,
Des étoiles lointaines, éclats infini.
À travers les sentiers incertains, je m’avance,
Porté par l’émoi, une douce cadence,
Ensemble, affrontons les tempêtes voraces,
Cœurs résonnant, en une symphonie de grâce.
Dans chaque tourment, une lueur de vérité,
Avenir éclairé, courage révélé,
Échecs devenant des étoiles filantes,
Rêves brillants, une lumière éclatante.
Même dans la chute, nous trouvons la clarté,
Pleine Lune brillante, phares dans la nuit,
Éclairant le chemin de notre destinée,
Nous trouvons la joie dans notre quête infinie.
Rêvons grand, visons la Lune avec courage,
Les désirs comme guides dans l'obscurité,
Guidant le navire vers des cieux étoilés,
L'ambition illuminant notre voyage.
#Cassiopeapoetry
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ltalaynareor · 3 months
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L'amour éternel
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Marcus Volturi marchait d'un pas décidé vers la tombe de son épouse Didyme, nichée paisiblement dans le jardin ombragé du château de Volterra. La tristesse pesait lourdement sur son cœur immortel, rappelant sans cesse la perte de son amour éternel. Mais ce jour-là, quelque chose d'inattendu l'attendait.
Arrivé près de la tombe, Marcus fut surpris de voir une jeune femme humaine assise à ses côtés, parlant doucement à Didyme comme si elle était encore en vie. Intrigué, il fixa la jeune femme et fut immédiatement captivé par la lueur d'intelligence et de compassion qui brûlait dans ses yeux couleur azur.
Le regard de la jeune femme se posa sur Marcus et il fut hypnotisé par sa beauté simple et innocente. Une chaleur étrange envahit son être, réveillant des émotions longtemps enfouies dans les profondeurs de son cœur de vampire. Il sentit l'appel d'une connexion profonde et mystérieuse avec cette humaine, une âme sœur que le destin avait mise sur son chemin.
La jeune femme se leva lentement, ses yeux plongeant dans les siens avec une intensité troublante. Sans un mot, elle tendit sa main vers lui, l'invitant à la saisir. Marcus ne put résister à cet appel irrésistible et, d'un geste gracieux, il prit sa main dans la sienne, scellant ainsi une union silencieuse mais puissante.
Dans cet instant fugace, le monde autour d'eux semblait disparaître, ne laissant place qu'à la présence de l'autre. Marcus ne vit plus que la jeune femme, son âme sœur, celle qui lui apportait une paix et une félicité qu'il n'avait pas ressenties depuis des siècles.
Dans le jardin ombragé du château de Volterra, un vieux vampire trouva enfin un nouveau commencement, guidé par l'amour et la lumière d'une âme pure et innocente. Avec cette humaine à ses côtés, Marcus Volturi avait enfin trouvé la paix qu'il avait cherchée si désespérément.
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morphinedoutretombe · 1 month
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Je ne rêve pas d'une prison dorée mais d'une liberté impossible... M'envoler vers les étoiles... Espérant naïvement trouver ma place auprès d'elles... Changer le noir en gris... Ne plus froisser mes ailes au contact d'un monde indifférent... Je pourrais guérir entourée d'une tendre lueur... La lune telle une veilleuse qui me garderait en sécurité... L'obscurité est devenue le démon que je traque jusqu'à l'épuisement... Je voudrais toucher l'éternité... Connaître l'apaisement... La tendresse d'un amour pur et sincère... Appartenir juste à moi... Rêver d'avoir l'autorisation d'exister tel que je suis... Sans trahir mes convictions... Tout est si fade sur ce sol stérile... Où l'imagination est considérée comme inacceptable... Leurs idées contredisent ce que je ressens... Leurs mots sont trop lourds sur mes frêles épaules... Je veux partir avant qu'il s'infiltre dans mon esprit...
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