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#magie des campagnes
vauderie · 4 months
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j'ai créé ce blog il y a plusieurs mois pour trouver d'autres sorcières francophones / inspirées par les magies des campagnes de la francophonie mais tumblr l'a immédiatement suspendu sans raison évidente... ! contre toute attente, il vient d'être remis en ligne alors j'espère vous trouver après ce faux départ
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frenchwitchdiary · 2 years
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The Wilder Man
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Pendant deux ans, Charles Fréger sillonne l'Europe du nord au sud, de la Finlande au Portugal, en passant par la Roumanie, l'Allemagne et la Slovénie, à la recherche de la figure du “sauvage” telle qu'elle survit dans les traditions populaires locales.
Ces images archétypales, mi-homme mi-bête, animal ou végétal, ressurgissent du fond des temps à l'occasion de fêtes rituelles, païennes ou religieuses, célébrant le cycle des saisons, les jours gras, le carnaval ou la veille de Pâques. Dans le fond commun des sociétés rurales européennes, ces personnages ou animaux emblématiques représentaient des figures protectrices ou des symboles de fécondité. Elles évoquent aujourd'hui un monde imaginaire, impulsif et physique où chacun perçoit une relation ancestrale à la nature, où émergent les ressorts de notre animalité et parfois le désir régressif inhérent à certains de nos comportements. Charles Fréger parle d'« une figure zoomorphe dont l'aspect rudimentaire et la tenue rituelle renvoient à une nudité universelle ».
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La tenue ne laisse apercevoir que très peu de peau, la silhouette humaine est complètement ensevelie sous une avalanche de lourdes fourrures, laines, grelots, cornes et autres matériaux et accessoires. Là encore, photographiant en dehors des périodes de fêtes ou de carnavals, il met en scène ces personnages dans un paysage naturel qu'il choisit souvent large et ouvert. Il y a aussi cette autre liberté prise à l'égard des silhouettes elles-mêmes, n'hésitant pas à en omettre certaines volontairement, et à en photographier d'autres de dos, revendiquant la partialité de son inventaire, plus poétique que scientifique.
Ponctuellement, lors de nouvelles découvertes, le photographe ajoute une silhouette supplémentaire, en Irlande, en Angleterre, en Alsace… 
Vous pouvez observer la série complète des photos ICI.
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ernestinee · 4 months
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J'ai terminé "La maison aux sortilèges" d'Emilia Hart et j'ai adoré !
Je n'ai pas bien profité de la fin parce que c'est toujours à ce moment-là que l'ensemble du monde qui se tient habituellement autour de moi décide de venir gesticuler devant mes yeux, poser des questions, faire du bruit en mangeant ou simplement être là alors que je voudrais que tout disparaisse mais bon c'est contraire à l'usage quand on ne vit pas dans une grotte.
L'histoire se déroule sur 3 époques, et on rencontre trois femmes fortes. D'abord Kate en 2019, qui quitte un conjoint violent alors qu'elle est enceinte, elle se réfugie dans une petite maison à la campagne, léguée par sa tante. Il y a aussi Violet en 1942, une adolescente très proche de la nature, mais vivant avec un père riche et plus proche des convenances que du bien-être de sa fille. Et enfin Altha, dont on lit le journal datant du 17eme siècle et commençant par relater son procès pour sorcellerie.
Petit à petit, on apprend ce qui lie les trois femmes, cette puissance qui va pousser Kate à mieux se connaître, Violet à déterrer presque littéralement des secrets de famille et Altha à enfreindre la promesse faite à sa mère.
J'ai lu rapidement les 430 pages, on ne se prend pas la tête, on est face aux problématiques que les femmes vivent depuis des siècles. Altha, Kate et Violet sont des warriors au milieu de tout ce qui voudrait que les femmes marchent droit. Il y a des petites touches de magie çà et là et moi j'aime bien ça.
⭐⭐⭐⭐⭐ totalement 5 étoiles.
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decrescxndo · 10 months
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jk rowling n’a pas inventé la magie par baguette magique, vous pouvez faire des forums avec ce principe sans citer ce démon
(et vos disclaimer on y croit plus, promouvoir son univers en 2023 en pleine montée de l’extrême droite, c’est en avoir rien à foutre de ses campagnes dangereuses qui aident ces idéologies politiques à se renforcer).
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elvthron · 2 years
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Ritual to annihilate the enemy
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Tools and ingredients:
1 black candle
1 piece of your enemy (meaning hair, nails, pictures…)
A soft piece of bread
1 coffin nail
Animal bones fragmens (sheep, pig or goat)
1 rectangular small cardoboard box
1 black cloth
Some water and salt
Execution:
Take the black candle during a Tuesday or Saturday of Waning moon and go to a church where's celebrating a funeral or a mass for the dead and, during the Elevation of the "body and blood of Christ", baptize it with the name of your enemy.
The ritual must be performed on a Tuesday or Saturday in the waning moon phase, preferably after sunset.
Light the black candle and place it to the south, place yourself in front of it and arrange all the ingredients on the black cloth, except for the small box.
Now with the soft bread make a puppet and incorporate your enemy's piece inside of it; then baptize it with water and salt, saying the enemy's name out loud. Concentrate on the operation you are about to perform and, with your palms facing down, recite the following formula:
"O dark powers that dwell in the depths, come to me, I summon you, and I command you to restore the balance that [name of the enemy] has broken, by sending me the evil I intend to fight with your power! As the lightning after the thunder strikes the earth, so I hit [enemy's name] with this nail and to make them harmless. "
Now take the nail and pierce the fetish at the height of the heart. Then take the candle, being careful not to blow it out (or the whole operation will be repeated all over again another day), pour a few drops of wax on the head and heart of the fetish, reciting to each drop that falls:
"With this drop of wax I send you evil and destroy you!"
When finished, place the fetish on top of the black cloth, sprinkle the bone fragments over it and let the candle burn out completely; then wrap everything in the black cloth and place it in the box.
On a black moon day, bury the box in a cemetery, preferably near a recently excavated grave.
From "Riti e Magie delle campagne - Jean de Blanchefort"
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ditesdonc · 1 month
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La Lionne
Texte de Pauline Laroche-Vachaud
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« La Lionne », à Trept, c’est un nom qui sonne comme une véritable institution, un haut lieu, un cœur encore vivant, au fond, même si ce qu’avaient été ses murs accueille désormais bien d’autres gestes et des mondes tout autres... Entre « La Lionne » où, souvent, 10 heures par jour et 6 jours par semaine quelques 80 ouvrières pouvaient suer à produire 1500 voire 2000 chemises quotidiennes et, désormais, « la Salle des Roches », ouverte aux divers loisirs que nous avons le temps de nous offrir aujourd’hui, rien à faire, la parenté est difficile à trouver. L’usine n’est plus ; elle a fermé à la fin des années 80, après un demi-siècle d’évolution, de modernisation, d’extension et d’honnête pain lourdement gagné.
On aimerait qu’existe un livre qui fasse revivre la vie de ces murs quand tant de femmes s’échinaient aux poignets, aux cols, aux manches, aux boutonnières et aux ourlets, assembler, rabattre, fermer, monter, pointer, finir, plier… On voudrait entendre des anecdotes, rendre un peu de voix, de chair…
On pense pour commencer aux guimpières car, avant l’ouverture de « La Lionne » elle-même, c’étaient elles les tenantes du lieu, elles dont les tâches visaient à enrouler, en bobines éblouissantes, la magie et la splendeur de la tréfilerie, ces fameux fils de faux-or lamés, à un fil de coton ou de soie.
Dans quel but? pour que dans d’autres ateliers, par d’autres ouvrières - une étape, puis une autre -, finissent par s’enluminer les costumes d’apparat, les beaux vêtements de mode, les habits des grands jours. Et que ça brille ! On voudrait aussi, évidemment, entendre ces fameuses chemisières qui, plus discrètes que les tailleurs, moins immédiatement symboles de la vie du village, de son essor, de son savoir-faire, n’ont pourtant rien à envier aux fiers et nombreux carriers. Les chemises conçues par ces femmes étaient bien vendues, pour certaines, à Pierre Cardin, Paco Rabanne, Charles Jourdan… Le prestige est-il moins grand que celui des pierres treptoises composant le Pont Alexandre III, à Paris, ou les piliers d’entrée du Parc de la tête d’or ? Autres usages, autres gloires, mais une excellence qui circule, et loin. Ce n’est pas rien.
On voudrait écouter leurs histoires, les relayer. Tant de petites mains talentueuses, sans tambours ni trompettes, scrupuleuses, précises, tenues à des réalisations impeccables - parfaitement symétriques ou rien, parfaitement régulières ou rien, parfaitement fidèles au modèle ou rien ! La moindre erreur, aussi infime fût-elle, et il n’y avait plus qu’à reprendre l’ouvrage. On voudrait entendre les rires, les blagues, les soupirs, les ragots les espoirs, les lassitudes, les fatigues immenses, les fiertés et les douleurs…
« La Lionne », rien que ce nom, comme trempé d’or et d’acier, semble le signe d’une élégance intraitable…. Le travail, lui, était-il féroce, vorace ? Les jeunes femmes ne faisaient-elle que passer, le temps de trouver un mari et de voler vers d’autres horizons ? Souvent, semble-t-il, mais pas toujours. Certaines dames s’y engagèrent à vie… Quels bruits, associés à quels gestes, quelles machines habitaient ce lieu comme un orchestre perpétuel, horloge suisse aux rendez-vous inébranlables : 7h30-12h/12h45-16h15. (Horaires extensibles à volonté, bien sûr, puisque le paiement à la pièce poussait à rester.) Un jour de neige, une employée, venant de Passins à vélo, eut 15 minutes de retard. Vertement tancée. La production n’attend pas, ne pardonne pas. « Exemple réussi de complète décentralisation », trouve-t-on dans la presse des années 60. Il semble que les ouvriers du textile lyonnais étaient trop chers, trop réactifs sans doute aussi. Alors l’idée de la campagne avait gagné. Hommes et femmes portant différemment la colère et la pénibilité du travail, peut-être, ouvriers et ouvrières moins chers payés, mais pas moins doués. Les archives de l’usine ont toutes disparu à la mort des époux Besse, qui menèrent le lieu comme leur deuxième maison, durant presque 30 ans. Les photos qui restaient ont pris l’eau dans une cave. Il ne reste plus d’écrits, plus d’images, ou très peu. Il vit cependant, encore, quelques souvenirs. Et ils mériteraient bien un livre.
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derotterdieb · 9 months
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Écrire un JDR - le cas du one shot
Ça fait déjà un bout de temps que je bricole un one-shot dans l'univers que j'ai créé. Mais, à la différence d'une grosse campagne où on a le temps de se familiariser avec un système potentiellement complexe, dans un one-shot il faut pouvoir jouer tout de suite. Donc il faut un système très simple et intuitif. C'est déjà le cas pour un bon JDR me direz-vous, et oui. Mais, à mon sens, c'est encore plus exacerbé comme pré-requis pour du one-shot.
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Dans la version que j'ai sorti de Kaamdlon, on retrouve deux systèmes. Le premier, extrêmement narratif avec presque aucun lancer de dé ne peut pas convenir à tout le monde, même si je le trouve très cool. Le deuxième, volontairement un peu complexe pour pousser à essayer le premier, est déjà à mon sens trop lourd pour une campagne longue. (J'ai tenté un truc, mais il y a définitivement trop de maths)
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Bref, pour trouver un consensus, j'ai besoin d'un système simple et où le plus de gens possibles s'y retrouvent.
Alors j'ai commencé à épurer le système avec des dés. Il y a plein de classes avec des spécialisations ? Si je garde des classes, il m'en faudrait pas plus de 6, et gérer les spécialisations dont le but est de rendre un personnage unique autrement. Attention, il faut toujours que les personnages puissent être uniques, donc il faut plein de façon de combattre, résoudre des problèmes, convaincre, etc. différents !
Les stats impliquent un peu de maths pendant les combats ? Eh ben on dégage les stats, on va reprendre un truc qui marche bien dans d'autres systèmes : un nombre de blessures max, et peut-être un équivalent pour des actions spéciales.
Les sorts sont basés sur des combinaisons de mots clefs ? Ça c'est super cool. Mais y'a beaucoup trop de mots clefs, et des maths dès qu'on en ajoute. Du coup, garder la capacité des personnages à forger leur propre magie à chaque action oui, mais avec des règles beaucoup plus simples.
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Bref, j'ai encore beaucoup de boulot ...
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alexar60 · 1 year
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L’enfant des fées (1)
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C’était la première fois qu’il monta dans une automobile. La voiture roula sur des routes de terre au milieu de la campagne du Morbihan. Il ne vit que champs cerclés de buissons et d’arbres. La poussière dégagée par leur passage formait un nuage opaque qui redescendait lentement. Elle fit tousser les paysans rencontrés et qui s’écartèrent face à un engin du diable. L’un d’eux cracha au sol maudissant en même temps les nouvelles inventions de la ville.
Une longue allée séparait le portique du château. Ce n’était qu’un gros manoir fait de granit et dont les fenêtres n’étaient pas assez grandes pour laisser entrer la lumière. Louis observa cette bâtisse pendant que le chauffeur arrêtait la voiture. Puis, Il descendit ; il oublia immédiatement cette sensation de vitesse parce que sa présence en ce lieu n’avait rien d’amusant.
Un domestique ouvrit la porte et demanda la raison de sa visite. En lisant une carte présentée par le policier, il resta coi avant d’obliger Louis à attendre dans le hall. Le jeune homme fut suivi par deux des quatre gendarmes venus en renfort et qui l’attendaient dans le parc du château. La présence de ces cavaliers était-elle indispensable ? Il n’en voyait pas l’intérêt.
Peu après, le valet revint et invita ce monde à le suivre. Ils pénétrèrent dans un salon où une dame d’une trentaine d’année, habillée d’une élégante robe blanche, lisait tranquillement, assise dans un fauteuil Louis XV. Deux enfants jouaient dans la pièce voisine dont la porte demeurait ouverte. Ses yeux fusillèrent les visiteurs des pieds à la tête avant de revenir sur le livre. C’était un livre récent dont Louis avait lu une critique encensée : « Le grand Maulne » d’Alain Fournier.
-          Madame, dit-il. Je ne vais pas aller par quatre chemins. Et si je suis ici, c’est pour…
-          Vous êtes venus pour la chose !
Aussitôt, il fut saisi d’effroi en entendant ce mot : «chose ». Un silence pesant glaça l’atmosphère. Elle tourna une page. Puis elle referma le livre brutalement.
-          Ce roman est d’une niaiserie ! S’exclama-t-elle avant de le dévisager à nouveau.
Dès lors, il se sentit nu. Les militaires reculèrent d’un pas, amplifiant son abandon. Elle demeura muette à l’observer comme un animal perdu. Il fut intimidé par la beauté de son visage, son corps svelte et la grâce de sa démarche. Il imagina la voir sans ce chignon qui cachait la longueur de ses cheveux bruns. Elle se leva pour s’approcher d’une table. Elle attrapa une carafe d’eau avant d’en remplir un verre à pied.
-          C’est au sous-sol. Mais je devine que cette garce de Michelle vous l’a aussi écrit? J’ai bien fait de la congédier.
La servante était bien à l’origine de la lettre alarmant la situation dans le château. C’était une lettre lue et relue, Louis avait même corrigé les fautes d’orthographe. D’un simple geste de la main, elle ordonna au domestique de guider ces intrus. Béatrice Grayo de Kersilly parut plus qu’hautaine, elle était méprisable malgré sa beauté. Aussi, un soulagement s’engouffra dans l’esprit du jeune commissaire lorsqu’ il quitta le salon.
Comme par magie, le couloir s’alluma immédiatement. Louis resta sur ses gardes. Sans fenêtre, tout parut sombre, hostile. Il marchait, hésitant à ouvrir les quelques portes rencontrées…Juste par curiosité. Cependant, il se contenta de suivre l’employé dont la posture droite rappelait un de ses anciens professeurs de collège. A cause de cela, le domestique sembla antipathique aux yeux du policier.
A sa grande surprise, ils descendirent un escalier. Ils s’engouffrèrent ensuite dans une cave. L’air était vicié, presque irrespirable ; Un gendarme qui accompagnait Louis ressentit une pression aux poumons. Toutefois, ils continuèrent d’avancer approchant d’une lumière lointaine. Le valet poussa une porte et entra ensuite dans une pièce meublée.
Il y avait un lit aux pieds et aux bords rongés. Des couvertures mitées recouvraient un matelas dans le même état. Une chaise reposait sous une fenêtre. Sa présence surprit le commissaire parce qu’il pensait être dans un sous-sol. Il réalisa que la maison était à flanc de colline. Louis zyeuta rapidement afin de trouver la raison de sa venue. Effectivement, elle était bien là !
La gamine, assise à même le carrelage, jouait avec une peluche, vulgaire poupée de chiffon à l’effigie d’un animal méconnaissable. Elle observa les hommes qui venaient d’entrer. Elle serra encore plus fort son jouet contre sa poitrine. Et après un court silence, elle regarda le domestique, le seul qu’elle reconnut.
-          Bonjour, dit-Louis. Tu t’appelles bien Jeanne ?
Elle hocha la tête sans  prononcer un mot. La blondinette ne ressemblait pas à sa mère. Ses grands yeux ronds, son nez retroussé, sa grosse tête lui donnèrent un aspect de poupée en porcelaine. Son corps extrêmement maigre présenta les symptômes d’un enfant maltraité. Elle avait sept ans, pourtant, elle paraissait en avoir trois.
-          Ne t’inquiète pas, je suis venu pour t’aider, ajouta-Louis.
Jeanne regarda la main tendue du policier. Elle hésita un moment, puis après avoir croisé le regard assuré du domestique, elle se leva et posa ses doigts sur la paume. Louis voulait sortir au plus vite de cet endroit sordide. Ce n’était pas une chambre pour une petite fille. Il marcha lentement, regarda de temps en temps la fillette qui, continuait de presser la peluche en chiffon contre elle. Le gendarme suivait toujours son supérieur.
-          Ce n’est pas une robe de bourgeoise, lança-t-il à voix basse.
En effet, Jeanne portait une simple tunique grise comme on pouvait trouver dans certains quartiers populaires. Elle marchait pieds nus qui étaient aussi sales que son visage.
-          C’est un cadeau de Michelle avant d’être congédiée, sinon, elle n’aurait pas… murmura honteusement le domestique.
Une fois de retour dans le salon, Louis Macé salua la propriétaire du château. Elle s’était rassise dans son fauteuil, mais en découvrant la petite fille, elle se leva et hurla :
-          Dégagez-ça de ma vue ! Ce n’est pas mon enfant. Qu’elle me rende ma fille ! Je veux qu’elle me rende ma fille !
Soudain, deux autres enfants accoururent. Contrairement à leur sœur, ils étaient très bien habillés. Ils observèrent la scène, leur mère devenue hystérique et leur sœur, les yeux écarquillés, qui ne comprenait rien à ce qu’il se passait.
-          Je vous serai gré si vous faites préparer ses affaires, demanda Louis.
Le visage déjà rouge de Béatrice Grayo de Kersilly sembla éclater. Elle hurla encore plus fort, réclamant qu’on éloigne Jeanne d’elle. La fillette ne comprit rien. Sur le coup, elle accepta de suivre le commissaire. Mais une fois le seuil de la porte franchie, elle lâcha la main de Louis et retourna en courant dans le manoir.
Louis retrouva la gamine enlaçant les jambes de sa mère. Cette dernière devint tétanisée par ce geste affectueux. Son visage était devenu blême, son regard se remplit d’effroi. Elle leva les bras ne sachant que faire comme si on venait de souiller sa robe.
-          Retirez-moi ça ! cria-t-elle en regardant les gendarmes.
L’un d’eux attrapa Jeanne qui pleurait. Elle avait du mal à parler des phrases entières, prononçant correctement un mot sur deux. Ses frères restèrent muets, ne sachant quoi faire. Ils regardèrent leur sœur s’en aller. L’un d’eux posa la main sur l’épaule de l’autre, en signe de réconfort. De leur sœur, il ne restait plus que la poupée de chiffon abandonnée sur le carrelage. Jeanne continuait de sangloter, le gendarme l’installa sur la place arrière de la voiture. Louis monta à côté d’elle. Et après un vif signal, le chauffeur qui attendait sagement, fit un tour de manivelle pour démarrer l’automobile.
Jeanne pleurait toujours, se demandant pourquoi on la séparait de sa mère. En constatant les traces de brûlures sur son bras, Louis connaissait la raison de cette séparation.
Alex@r60 – février 2023
Photo: Hold tight by phatpuppy
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hana-ko56 · 9 months
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Les Étoiles de l’Amour
Dans un petit village pittoresque, entouré de collines verdoyantes et de champs dorés, vivait une jeune femme du nom d'Elara. Sa beauté était telle qu'elle illuminait les journées les plus sombres, mais derrière ses yeux envoûtants, se cachait une âme avide d'aventures.
Chaque soir, Elara se promenait sur les chemins de campagne, rêvant de voyages extraordinaires et de mondes inconnus. Elle écoutait les histoires des marchands ambulants et des voyageurs de passage, qui lui décrivaient des terres lointaines, remplies de magie et de mystères.
Un soir, alors que la lune se levait, elle entendit des murmures étranges provenant de la forêt qui bordait le village. Intriguée, elle décida de suivre ces sons mystérieux, portée par l'appel de l'inconnu.
Les arbres s'épaississaient à mesure qu'elle pénétrait dans la forêt, laissant place à un enchevêtrement de sentiers cachés. À chaque pas, la magie de l'obscurité grandissait, mais Elara ne ressentait aucune peur. Au contraire, une excitation nouvelle remplissait son cœur.
Au détour d'un chemin, elle aperçut une lueur émeraude, vacillant comme une étoile solitaire. Elle s'approcha avec prudence, mais aussi avec une étrange certitude que cette rencontre était le début d'une aventure extraordinaire.
Au milieu des feuillages, apparut un homme vêtu d'une cape sombre qui semblait se fondre avec la nuit. Ses yeux brillaient d'une lueur magique, et un sourire énigmatique étira ses lèvres. Il se présenta comme Aiden, un voyageur venu d'un royaume lointain.
Aiden avait parcouru des terres enchantées et des contrées mystiques, et il avait une aura d'aventure qui captiva Elara. Il lui raconta des histoires incroyables, des créatures fantastiques et des paysages à couper le souffle. Elle était suspendue à ses paroles, plongée dans un univers où les rêves devenaient réalité.
Au fil des heures qui s'écoulèrent comme des étoiles filantes, Elara et Aiden parlèrent de tout et de rien, comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Une complicité singulière se tissa entre eux, et l'étrange sensation de se sentir à la maison en présence d'un inconnu les envahit.
La nuit s'achevait doucement, mais le soleil ne se leva jamais aussi magnifiquement qu'il le fit ce matin-là, illuminant leur nouvelle amitié. Alors que le jour se levait, ils se séparèrent, mais Elara savait que ce n'était qu'un au revoir.
Les jours qui suivirent, Elara ne pouvait s'empêcher de penser à Aiden et aux merveilles qu'il lui avait décrites. Une impulsion irrépressible la poussa à le retrouver, à vivre des aventures en sa compagnie, et peut-être, juste peut-être, à découvrir un amour qui dépasserait les frontières du réel.
Elara prit une décision audacieuse : elle partirait à l'aventure avec lui pour découvrir le royaume légendaire des étoiles. C'était un voyage risqué et incertain, mais elle sentait que son cœur l'appelait vers cette destinée magique.
Sans dire un mot à sa famille et à ses amis, Elara se prépara en secret pour ce périple. Elle remplit un sac avec des provisions, prit quelques vêtements chauds et attacha son carnet de voyage autour de son cou. C'était un cadeau de sa grand-mère, qui croyait aux pouvoirs mystiques des étoiles.
Une nuit, alors que la lune était pleine, Elara retrouva Aiden à l'orée de la forêt. Il lui sourit chaleureusement, resplendissant comme un astre dans l'obscurité. Ensemble, ils se lancèrent dans l'inconnu, suivant les étoiles scintillantes qui semblaient les guider vers leur destinée.
Leur voyage les mena à travers des paysages éblouissants, des montagnes majestueuses aux sommets enneigés, des forêts mystiques où des créatures fantastiques dansaient à la lueur de la lune, et des rivières scintillantes qui chantaient une mélodie enchanteresse.
Au fil du voyage, l'amitié entre Elara et Aiden s'épanouit en un amour profond et sincère. Chaque moment passé ensemble renforçait leur lien, et ils partageaient leurs rêves, leurs espoirs et leurs peurs, créant ainsi des souvenirs inoubliables qui seraient gravés dans leur cœur pour l'éternité.
Un soir, alors qu'ils campaient près d'un lac aux eaux miroitantes, Aiden prit la main d'Elara et la regarda dans les yeux avec tendresse. "Je t'aime, Elara, plus que tout au monde," murmura-t-il. "Depuis le moment où nos chemins se sont croisés, j'ai su que tu étais celle qui illuminerait ma vie."
Les yeux d'Elara s'emplirent d'étoiles, et elle répondit doucement : "Et moi, je t'aime, Aiden. Tu as fait naître en moi un amour pour l'aventure et la magie, et je ne pourrais plus me passer de toi."
Les mots d'amour semblaient se fondre dans le paysage céleste qui les entourait. À ce moment précis, une étoile filante traversa le ciel, éclairant leur amour d'une lueur étincelante. Ils savaient que leur amour était béni par les étoiles elles-mêmes.
Enfin, après de longues péripéties, ils atteignirent le sommet d'une montagne élevée, où ils découvrirent une étrange étoile filante, plus grande et plus brillante que les autres. Sans hésiter, ils la touchèrent ensemble, et une magie incroyable se déchaîna.
Un tourbillon de lumière les enveloppa, et ils se retrouvèrent soudainement dans un royaume inconnu, où les étoiles semblaient danser autour d'eux. C'était le légendaire Royaume des Étoiles, où le temps semblait s'arrêter et où l'amour régnait en maître.
Elara et Aiden savaient qu'ils avaient trouvé leur vrai foyer. Ils vécurent heureux pour toujours dans ce royaume féérique, explorant ses merveilles et partageant leur amour éternel. Ils savaient qu'ils étaient liés par les étoiles, et rien ne pouvait briser leur connexion magique.
Et ainsi, dans le Royaume des Étoiles, Elara et Aiden vécurent leur conte romantique fantastique, une histoire unique qui illuminerait le ciel de mille éclats et serait racontée aux générations futures, inspirant l'amour, la magie et l'aventure.
Fin.
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profenscene · 1 year
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Mardi 30 mai
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Dans mes pensées, le paladin est revenu.
Son armure est pleine de poussière, sa lance n'a pas servi depuis longtemps. Il se pointe sous mon crâne, se plante au milieu, et commence à crier d'une voix forte. Qu'il va partir en quête contre le mal, qu'il va vaincre tous les démons qui menacent les innocents. Que qui l'aime le suive.
Ce paladin, c'est moi.
C'était moi, plutôt. Une scorie du prof que j'ai commencé par être. Celui qui pensait qu'il allait sauver tous les élèves, qui criait très fort en salle des personnels que c'était scandaleux, qu'on ne faisait rien pour Justine, que les parents de Kilian craignait, que Zaineb était une surdouée incomprise. Le paladin, moi, avait beaucoup d'idée.
Et dans les classes qui m'étaient confiées, c'était le dawa. Je finissais pas hurler sur les innocents que je prétendais défendre, comment osaient-ils ne pas se rendre compte de tout ce que je faisais pour eux ?
Il m'a fallu beaucoup d'échecs et de désillusion, ainsi que l'aide de deux collègues absolument merveilleuses, pour qu'un jour, je laisse tomber ce masque. Et de temps en temps il revient. Quand je suis fatigué, comme en cette fin d'année. Les difficultés de mes élèves me submergent, je redeviens le Don Quichotte de la pédagogie. Qui aspire au sublime, à un monde meilleur, mais se casse un peu les dents, malgré tout ce qu'on lui dit.
Je préfère le masque que je me suis forgé après. Même si, jusqu'à l'autre jour, je ne savais pas trop à quoi il ressemblait.
Il y a peu, j'ai joué à un jeu très difficile, qui s'appelle Fear and Hunger. On crée son personnage avant de commencer une partie. La vaillante chevaleresse, le voleur espiègle ou le barbare agile s'y sont cassé les dents. Celui qui a gagné la partie, c'est le prêtre sombre. Seulement, j'avais fait n'importe quoi en ajustant les paramètres. Il ne connaissait pas la magie. Ses deux seuls pouvoirs, c'était parler aux insectes et courir vite. Et pendant son aventure, il a appris plein de sortilèges qui soignent. Pour aider sa poignée d'alliés.
Mme Bovary, ça n'est sans doute pas moi, mais ce prêtre pâlot, si. Lorsque je réussis, dans mon métier, ce sont des choses humbles, que je dois à beaucoup de travail à mon bureau. À des échecs qui m'ont fait avancer tout doucement, même si je déteste échouer. ("N'ayez pas peur de l'échec, vous êtes à l'école pour ça.", je leur répète trois fois par jour).
On n'a pas forcément besoin d'être le sauveur, le chevalier blanc en armure. Il y en a plein, qui parcourent les champs et les campagnes. Mais des personnages improbables, qui font avec ce que le hasard leur a donné, ce sont parfois eux qui parviennent à sauver la petite fille emprisonnée, ou à faire reprendre le chemin du boulot à quelques élèves.
Pas tous.
Pas tout le temps.
Et c'est normal.
Ce que tu fais est bien.
(Illustration : Enki Ankarian, personnage du jeu Fear and Hunger, par Miro Haverinen)
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0nalia · 1 year
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Liberté {Eustass Kidd x Reader} Parti 1
Je me réveille comme chaque matin, avec une lourde fatigue sur les épaules. tout dans ma vie allez de travers depuis la mort de ma mère il y a 2mois. les papier empilé, le courrier laisser au bas de la porte, un désordre complet dans un petit appartement de grande ville.
en prime de tout cela, ma relation ces brisée il y a 1 semaine, l'excuse de cette imbécile était ma dépression, mais les odeur qu'il porté sur lui chaque soir au retour de son bureau ne trompé pas. les autres femme aimée lui laisser leur odeur sur son colle de cravate.
quelque jours passé, avec ma routine habituel, remonté la pente était ma principale préoccupation. je suis une petite geek j'aime jouer au MMORPG de Pirate, mais je pratique aussi de la dance (pole dance, hot dance) cela reste un sport très physique et entretien à merveilles un corp. de plus offre du plaisir à dansé sur nos musique préféré.
la sonnette retentie dans l'appartement, je ne m'attendez pas a se qu'un notaire soit debout, face a ma porte.
Bonjour Mlle {Nom de famille} ?
Heu, Oui ? vous êtes ?
Je suis le notaire de vôtre Mère {Nom, Prénom}. je viens clore sont dossier et vous donné ces dernier bien laisser.
Dernier bien ? pardon mais... il me semble que j'ai déjà reçus mon héritage. faire un signe de sou avec les doigts.
Et bien actuellement nous parlons de bien, Matériel. il semblerais que vôtre mère possédé une grande parcelle de terrain de plus de 10 hectare, comptent a l'intérieur une maison de campagne, et un lac au milieu de ces bois.
heu.. entrée ! parlon a l'interieur. invitant le notaire a s'installé dans la cuisine.
après avoir signée les document restant, avec quelque explication et des renseignement sur ces lieu hérité. ma première réaction était de faire mes carton et de partir enfin de cette ville immense et pollué. remplis de personne indésirable..
Respirant grandement devant la porte de cette appartement maintenant vide, les clef a la mains et un petit sourire au lèvre, les souvenir revenant quelque instant, mais les balayant d'un geste de la mains.
Nouveau départ pour toi {Y/N} !
glisser la clef sous la porte de l'appartement suivant les consignes du propriétaire, même pas la décence de venir lui-même les récupéré. cliquant sur ma langue avant de descendre les escalier, ignorant les porte voisine, le rythme de mes pas s'accélérant vers l'excitation de découvrir cette héritage en personne. seul les photo était dans le dossier du notaire, donnant l'eau a la bouche de toute cette vue a couper le souffle, ces foret de pin a perte de vue, trônant en son centre le lac du nom de "Le lac Crystal". un nom curieux mais merveilleux.
s'éloignant de la grande ville, avec le camion de déménagement suivant la voiture de près, presque 12 heure de route était devant nous. cela allez être un long voyage, mais cela en vaudra la peine !
arrivant a 9 heure de route passé, les foret se fondé entre les champs, de plus en plus épais jusqu'à ne voir que des arbre de pin.
Donc la maison et au lieu de la foret ..? intéressant, je savais que tu avait toujours des gout particulier maman.. mais j'aime ton idée..
nous avons toujours eu des gout extravagant dans ma famille, surtout du coter des femmes, ma mère était attiré par se qui et mythologie, mystère et magie. j'ai hérité tout sa d'elle, mais j'ai aussi des penchant particulier pour se qui et du gore.. les films d'horreur des moment de torture mon toujours émoustillé, imaginé pouvoir faire se genre de torture au personne que l'on déteste m'intéresser. mais personne ne le sais.
Petit saut dans le temps. arrivé a la maison, le souffle coupé a la vue de la bâtisse dévoré par les plante grimpantes et le gazon qui avait poussé depuis son décès. le sourire grandissais sur mon visage et la motivation de pouvoir dompté mère nature m'as poussé a vite installée mes affaire, remerciant les déménageur de leur grande aides.
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raisongardee · 2 years
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“Jonathan Leverkühn était un homme de la meilleure trempe germanique, un type comme on n’en rencontre plus guère dans nos villes et certainement point parmi ceux qui représentent aujourd’hui pour le monde, souvent avec une turbulence assez navrante, notre groupement humain spécifique. Une physionomie frappée à l’empreinte du passé, comme qui dirait conservée à la campagne et retransmise depuis l’époque allemande antérieure à la Guerre de Trente Ans ; telle fut ma pensée quand en grandissant je le considérai d’un œil déjà un peu exercé à voir. Sur un front bombé, formant deux moitiés accusées, aux veines temporales saillantes, retombaient des cheveux en désordre, d’un blond cendré. Longs et fournis par-derrière, ils pendaient sur la nuque selon une coupe démodée. Ils couvraient les petites oreilles bien modelées et se confondaient avec la barbe blonde et frisée qui envahissait les joues, le menton et la dépression sous la lèvre inférieure renflée et surmontée d’une courte moustache tombante. Le sourire singulièrement captivant s’accordait au regard un peu usé, lui aussi à demi rieur, auquel une légère timidité conférait de la profondeur. La mince arête du nez s’arquait finement, une ombre se creusait sous les pommettes un peu décharnées. Jonathan découvrait d’habitude son cou nerveux et répugnait aux vêtements de ville en usage, point en harmonie avec sa personne, surtout avec sa main, petite, forte, sèche et hâlée, légèrement tavelée de taches de rousseur, qui se crispait sur la béquille de sa canne lorsqu’il se rendait à l’assemblée communale du village. 
Peut-être un médecin eût-il décelé dans certaine fatigue voilée du regard, dans certaine sensibilité des tempes, une tendance à la migraine. Jonathan était en effet sujet à ce mal, mais modérément, en général pas plus d’une fois par mois et presque sans interruption de son activité professionnelle. Il aimait à fumer la pipe, une pipe de porcelaine mi-longue, à couvercle. Le parfum de son tabac, bien plus agréable que l’odeur des cigares et cigarettes flottant dans l’air, imprégnait l’atmosphère des pièces d’en bas. Avant de s’endormir, il absorbait volontiers un bon bock de bière de Merseburg. Les soirs d’hiver, quand au-dehors son bien, son patrimoine, reposait sous la neige, on le voyait lire, de préférence, une volumineuse Bible héréditaire reliée en peau de porc, estampée et munie de lanières de cuir pour la fermeture […] 
En dehors de son goût pour les lectures religieuses, il en avait un qu’en d’autres temps on eût appelé le "goût de la spéculatoire". C’est-à-dire, il s’adonnait, sur une échelle et avec des moyens réduits, à l’étude des sciences naturelles, biologiques, voire chimiques et physiques, à quoi mon père l’aidait parfois en lui fournissant des substances prises à son laboratoire. J’ai choisi cette expression désuète et point à l’abri de toute critique :"faire de la spéculatoire", pour caractériser ses efforts, parce qu’un certain élément mystique s’y manifestait qui jadis eût facilement paru suspect, comme un penchant à la sorcellerie. Au surplus, j’ajoute que j’ai toujours parfaitement compris cette méfiance d’une époque religieuse et spiritualiste à l’égard de la nouvelle passion de violer les secrets de la nature. Les timorés devaient y subodorer un commerce libertin avec le défendu, sans tenir compte qu’il y a une contradiction à considérer ces créations de Dieu, la nature et la vie, comme un domaine mal famé. La nature est trop pleine de mystifications frôlant la magie, de caprices ambigus, d’allusions à moitié voilées aboutissant à d’étranges équivoques, pour qu’une piété disciplinée n’ait pas vu dans son étude une transgression téméraire.
Thomas Mann, Le Docteur Faustus, trad. Louise Servicen, 1949.
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frenchwitchdiary · 2 years
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Les Lieux de Pouvoir
Un petit tour des lieux qui renferment une énergie particulière, de par leur emplacement, leur histoire, etc. Leur Genius Loci est en général fort, et vous pouvez donc choisir ce lieu comme endroit sacré pour un rituel.
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Les Carrefours :
Les croisements, par leur nature même de jonction de routes, sont des lieux de rencontre. Réputés être une “passerelle” entre les mondes, propices aux pactes, aux rencontres avec les esprits (défunts, petit peuple, démons...) et aux sortilèges (lieux d’offrande, de sacrifice, d’enterrement de certains objets, de rituels d’invocation, etc), surtout de nuit et dans des lieux isolés.
Le carrefour à trois voies est dédié à Hekate, divinité chtonienne reliant les enfers, la terre et le ciel. Le carrefour à quatre voies est lui, dédié à Hermès. Tous deux sont des esprits psychopompes (conducteurs des âmes des défunts). Les actes de nécromancie et de divination spirite sont également mieux réalisés dans de tels lieux.
Une croyance bien de chez nous raconte que tuer une poule noire à minuit à un carrefour permet d’invoquer le Diable en personne pour marchander avec lui.
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Les Grottes et cavernes naturelles : 
Dans la mythologie grecque, ce sont des voies directes vers le monde souterrain, et il faut donc considérer ces lieux comme sacrés pour les arts de la nécromancie, le travail avec les esprits, pour la néquie/Nekyia (un rituel de sacrifice pour obtenir des connaissances des morts) et la catabase/Katabasis (le fait de s'aventurer dans le monde souterrain, “descendre aux enfers”, qui est fait physiquement dans la plupart des légendes grecques mais qui peut aussi être interprété comme un pèlerinage spirituel).
Historiquement, la France regorge de grottes et cavernes ornées de peintures pariétales (Lascaux, Chauvet, etc). Nos ancêtres n’étaient pas des hommes des cavernes comme on pourrait le penser, ils n’y vivaient pas mais semblaient le considérer comme un lieu sacré, de culte, où le sorcier ou chamane (enfin, son équivalent préhistorique, vous aurez compris) accomplissait ses rites au plus proche des énergies de la Terre. Certaines théories pensent que les peintures de ces grottes pourraient être les visions des esprits se manifestant au chamane/devin.
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Les Mers :
Certains esprits résident dans les mers et océans. Selon l’histoire et les légendes qui lui sont rattachés, certains sont considérés très puissants pour les malédictions, les guérisons, les divinations et globalement, tous les domaines liés à l’élément Eau.
Selon le sort qu’on cherche à jeter (en fonction de ce qu’on cherche à attirer à soi ou a contrario repousser au loin), on ira sur le littoral soit à marée haute, soit à marée basse. La magie de la mer est en effet intimement liée à l'influence de la Lune.
Comme pour les grottes, il y a également un certain nombre d'esprits de défunts qui peuvent résider dans les eaux (en fonction de s’il y a eu un naufrage par exemple).
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Les Puits et sources sacrées : 
Les puits ne sont pas le produit d’une force de la nature, puisque creusés par les hommes. Le culte familier rendu aux puits se retrouve partout, non seulement dans les climats secs, où l’eau vaut plus que de l’or, mais aussi dans les pays tempérés. Ils représentent à la fois la vie et la mort. La vie, puisqu’il procure de l’eau, principe vital essentiel, et que c’est sur son rebord que se nouent les amitiés et intrigues amoureuses dans beaucoup d’histoires, et la mort, puisque plongeant dans les entrailles de la terre, jusqu’au royaume souterrain, d’où le son caverneux qui en remonte. Ils ont aussi la réputation d’exaucer les souhaits. Un puits dont l’eau serait contaminé est particulièrement adapté aux malédictions et magies liées à des esprits infernaux particuliers.
Certaines sources sont considérées comme sacrées selon les régions ou folklores, car leurs eaux auraient des vertus curatives ou magiques. On parle toujours dans les campagnes de ces eaux miraculeuses qui guérissent et rajeunissent (les fameuses fontaines de jouvence, ou eaux aux vertus magiques, concernant les maladies de peau notamment). Dans des croyances et légendes populaires, les sources servent également de refuge à certains esprits (notamment les fées et vouivres).  
Les Grecs bâtissaient des bassins artificiels aux jaillissements de leurs sources sacrées, en y associant des représentations de divinités. Les mythes romains comme celtiques offrent tout un répertoire de déesses et de nymphes siégeant dans quelque point d’eau. Le nom des rivières est souvent le même que celui des déesses ; la Seine est par exemple la déesse Sequana des Gaulois.
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Les Églises (toujours en usage) :
Les églises ont leurs propres parts d'esprits et de démons ; pour certains c'est un refuge pour les saints et les esprits, pour d'autres, c'est un lieu de pouvoir où l'énergie peut être exploitée à la fois pour des pouvoirs maléfiques et bénéfiques, car elles seraient en effet bâties sur des lieux d’énergies anciennement utilisés par les païens. Les Geni loci de ces sites anciens auraient survécus en trouvant refuge derrière les figures des Saints des églises. 
Les sorts effectués ici prennent généralement de nombreuses formes, allant de l'allumage de cierges et bougies de veillée à certaines fins, à ​​des rituels particuliers sous la forme de messes.
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Les Cimetières : 
Sous l’égide de la Faucheuse et de ses nombreux esprits, le lieu de repos des morts est considérée comme une terre sacrée, et ce depuis l’antiquité. Les empereurs chrétiens promeuvent des lois contre la destruction, la violation et l’atteinte aux sépultures.
Le cimetière est un lieu propice à tous les arts de la nécromancie ou de la magie en général. Il est préférable de l'entreprendre avec une connaissance approfondie du respect du-dit cimetière. Il est important aussi d’avoir la capacité de faire la distinction entre les tombes actives et inactives, et les esprits qui s'y promènent.
La terre de cimetière est réputée avoir comme vertu de renforcer les rituels de magie avec l’esprit des morts, et notamment celui de ses propres ancêtres, lorsqu’on cherche à solliciter leur aide.
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Les Lacs :
De par leur nature d’eaux stagnantes et calmes, on leur attribue la capacité d'apporter patience et immobilité. Ce sont aussi des espaces propices à l'invocation de divers esprits, dont certains considérés comme maléfiques, ou au moins malicieux (les esprits du petit peuple notamment). 
Parmi des légendes auvergnates, celles des lacs de Guéry et de Servières racontent l’histoire de trois soeurs piégées entre ces deux points d'eau par un génie malveillant, jaloux de leur beauté. Toujours en France, la dame du Lac est une entité lacustre de Brocéliande en Bretagne, fée des eaux et magicienne perçue comme ambivalente, tantôt positive dans son aide à Arthur (elle lui donne Excalibur, et l’amène à Avallon après sa mort) et négative (jalouse, elle enferme l’âme de Merlin dans son palais).
Les lacs peuvent également être utilisés dans des actes de divination, à la nuit tombée, en scrutant le reflet de la lune à la surface de l'eau.
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Les Rivières et cours d’eaux :
L'eau courante est un lieu de purification : non seulement le mouvement de l’eau peut permettre de purifier vos cristaux si vous les y faites tremper, mais les esprits des rivières ont la capacité de briser, ‘laver’ ou emporter les choses avec le courant : Tourné.e vers l’aval, les pieds dans l’eau, vous vous videz de ce qui vous pèse ou ce dont vous voulez vous débarrasser dans votre vie, en visualisant le courant tout emporter. Puis, en vous tournant vers l’amont, vous vous remplissez des énergies nouvelles que l’eau vous apporte.
Une croyance populaire veut que si vous vous tenez à une rivière et qu'elle coule vers votre demeure, la rivière peut vous apporter des objets, tels des offrandes. Si vous vous tenez plus loin sur la même rivière et qu'elle coule en s'éloignant de votre maison, alors elle peut emporter avec elle vos biens.
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Les Églises (abandonnées cette fois ci) :
Il s'agit d'une zone qui peut être adaptée à toute forme de sortilège, car ayant encore un certain degré de pouvoir : des résidus des énergies saintes du lieu.
Mais tenez compte que divers esprits qui ne pouvaient pas entrer dans l'église peuvent y entrer maintenant.
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Les Forêts : 
Sous la domination de divers esprits, la forêt est un lieu énergétique riche et utile à de nombreuses formes de magie. Un tas de pierres (un cairn) peut être érigé dans la forêt comme lieu de culte où y déposer des offrandes. On peut aussi faire de la magie en utilisant les plantes, les arbres ou les animaux de la forêt comme ressources.
Plus on s'enfonce dans la forêt, plus on approche des forces primordiales qui y résident. Une autre croyance à retenir est qu'il ne faudrait jamais entrer dans la forêt sans faire d'offrande, de peur d'être trompé.e par les esprits et emmené.e hors des sentiers battus. 
Les zones frappées par la mort (avec des animaux en décomposition, des mauvaises herbes mortes, des plantes et arbres séchés, des étendues d’herbes mortes où aucun animal ne va) doivent être approchées avec précaution. Toutefois, les pouvoirs qui s'y trouvent peuvent être invoqués dans de puissantes malédictions. A contrario, les zones où prospère la vie (abondance d’espèces végétales, champignons et traces de vie animale) ont généralement une puissance positive.
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Cet article est ma traduction (et aussi une version enrichie et appliquée au folklore français) d’un post anglais originalement écrit par theoldcottage. Dites moi si vous voulez une suite, ou si vous avez une suggestion d’autres lieux !
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jeuxgratuits · 21 days
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Eiyuden Chronicle: Hundred Heroes gratuitement
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Eiyuden Chronicle : Hundred Heroes est un jeu jRPG de facture classique. Il est l'œuvre du studio japonais Rabbit & Bear. La production a été développée comme un héritier spirituel de la série Suikoden. Le projet a été mené par le père de la série, Yoshitaka Murayama, et d'autres vétérans de la marque, comme Junko Kawano, Osamu Komuta et Junichi Murakami, ont également participé au travail. Il s'agit du premier projet en plus de vingt ans sur lequel Murayama et Kawano ont travaillé ensemble.
L'histoire du jeu
Le jeu se déroule sur le continent d'Allraan, dont l'histoire a été marquée par des guerres incessantes entre les humains, les elfes, les hommes-bêtes et le peuple du désert. Au début de l'histoire, l'empire de Galdean est dominant, ayant pris le dessus sur ses rivaux grâce à la découverte d'une technologie permettant d'augmenter la puissance des lentilles runiques qui constituent la base de la magie dans le pays. Galdean organise régulièrement des expéditions afin de trouver un puissant artefact permettant d'asseoir définitivement ce pouvoir. Au cours de l'une de ces expéditions, un jeune officier de l'armée impériale et un guerrier d'un petit village se rencontrent. Ils se lient rapidement d'amitié, mais l'histoire va les plonger au cœur d'une histoire de guerre qui changera le destin de tout un continent.
Mécanismes de jeu
Eiyuden Chronicle : Hundred Heroes est un RPG japonais faisant référence aux représentants classiques du genre. Le jeu consiste à explorer le monde, à accomplir des quêtes, à développer des personnages et à mener des batailles. Les batailles se déroulent selon un système de tour par tour, dans lequel nous dirigeons une équipe de six joueurs. Le jeu ne se limite pas à présenter le destin des deux personnages susmentionnés. Au total, nous découvrons l'histoire de centaines de personnages impliqués dans le conflit. Chacun d'entre eux a une personnalité unique et ses propres aventures. Tous ne sont pas des soldats : il ne manque pas non plus de personnes spécialisées dans d'autres domaines qui nous aideront à gagner la guerre. L'expansion et la gestion de la ville jouent un rôle clé dans le gameplay. Les personnages recrutés y résident et deviennent, par exemple, le forgeron ou le cuisinier local. Au fur et à mesure que notre fort se développe, de nouvelles options commerciales et des possibilités supplémentaires d'amélioration des personnages et de l'équipement s'ouvrent à nous. En outre, les personnages peuvent rejoindre des guildes, qui leur donnent accès à des attributs uniques. Des mini-jeux axés, par exemple, sur la cuisine ou la pêche, rendent le jeu encore plus intéressant.
Modes de jeu
Le jeu ne propose qu'un mode solo. Les développeurs n'ont pas prévu d'option multijoueur. Après avoir terminé la campagne, une option New Game+ est débloquée, permettant au joueur de recommencer l'histoire tout en conservant le développement du personnage, mais avec un niveau de difficulté plus élevé.
Problèmes techniques
Eiyuden Chronicle : Hundred Heroes offre des graphismes attrayants, avec des décors en 3D et des personnages en 2D. Il est moderne, mais conserve l'atmosphère des jRPG 32 bits.
Eiyuden Chronicle: Hundred Heroes gratuit
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japonais-shop · 1 month
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avisdedomi · 1 month
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