Tumgik
#Visions du Réel
meirimerens · 9 months
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Cheeky soirée relecture de Pierrot sur le rivage ce soir psqu'il pleut et que j'ai mon petit mug de soupe et tout donc il fait un temps de fou pour se retaper les classiques<33 mm anon que la derniere fois btw shdkkf jvoulais juste the tenir au courant de ma consommation régulière de tes ouvrages BREF jtm j'adore to taf etc etc le mur mes mains le sang tmtc
SALUT BESTIEEEE HONORÉ DE TE SAVOIR DE RETOUR SUR LE GRIND..... J'EN SOURIS j'en rougis... j'en fait battre mes petons en l'air en étant couchée sur le ventre etc. mains sous le menton et tout.
en vrain honoré pour vrai de vrai que PSLR te plaise.... j'en aurais pleuré du sang pcq j'avais complêtement perdu l'habitude d'écrire en français... et je sais que je le répète à chaque fois mais c'est pcq ça me touche vraiment beaucoup que les [checks notes] 2.5 francophones de mon audience le lisent..... rougissement + petit rire coquet + etc. amuse-toi bien.... à 2h du mat? tu relis pierrot à 2h du mat? honnêtement je respecte le grind.
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exhaled-spirals · 1 year
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« On n’y échappe pas : il faut déconstruire tout ce qui fait la beauté de cette langue, les mots, leurs sonorités si anciennes, les références littéraires, les subtilités de l’écriture, l’étymologie et la part d’histoire singulière qu’elle contient. La langue de la traduction est toujours défaillante. Je ne peux rien contre la perte irrémédiable de ce qui me touche le plus. [...]
Il y a bien longtemps – aussi loin que mes souvenirs remontent – j’ai trouvé refuge dans la lecture et dans la littérature. Puis ce fut dans l’entre-deux de la traduction, ce pont flottant au milieu des brumes [...]. Je rêve encore à Babel, non comme un monde totalitaire où nous serions tous sommés de ressentir la même chose et de l’exprimer de manière identique, mais comme une unité profonde et sous-jacente courant sous des mots différents, sous des regards fragmentés qui mettent en lumière différents aspects du réel.
Je crois [...] à la possibilité d’une rencontre véritable, à égalité, des différentes logiques et visions du monde véhiculées par les langues qui dès l’enfance structurent nos pensées. Une rencontre à “mi-chemin”, [dans] un monde de relativité où ne règne aucune vérité absolue, seulement des dualités qui se complètent davantage qu’elles ne s’opposent. »
— Corinne Atlan, Le Pont flottant des rêves
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orageusealizarine · 20 days
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trop de ciel. trop d'éclats. les yeux à peine entrouverts... réveil limpide et froid. une telle évidence... rien qui coule - dans cette éternité qui se fige. en proie à la plus puissante vision qui fut jamais mienne. ton corps ? de chair et d'ombres sur mes murs, dans mes mains - empoignades gigantesques, insaisissable prise... j'ai, dans ta brume, embrassé mes envies ou manqué mes péchés. j'ai désiré plus que ta peau, plus profond que l'apparence, plus obscur que nos envies avouées. j'ai voulu... plus loin que dans l'être - aller jusqu'au fantasme - plonger dans l'irréel, exhumer tes mirages.
car sous mes dents, mes mots tournent au réel. j'exécute mes rêves, envisage nos folies. et mes paroles en corps se heurtent à tes lèvres, prononcées dans ta bouche, enroulées à ta langue. je tremble - et je succombe. à la force du désir qui soulève - et plus qu'une vague - et qui draine, qui blesse et qui lèche. à cette force que rien n'empêche. et qui m'échappe - et qui explose, et me dépasse.
cette force - moins élémentaire que créative, dans laquelle tu mets ton imagination comme des doigts, des racines. pour m'effleurer et m'atteindre, me plaire ou m'étreindre. mais dans quel autre monde... ? pas de caresse illusoire, ni de baiser fictif : je veux, je vois, tes yeux, tes mains. je veux... nos paroles étanchées à nos lèvres gercées. ici et maintenant. murmurant. nos plaisirs. essoufflés - réalisés.
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urween · 1 month
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"Suis-moi"
Louis Bloom x GNreader
notes : j'ai essayé de tout faire pour garder un gender neutral reader pour cette première publication ! ;)
! warnings : manipulation, crimes, sang, language cru, voyeurisme, violence
résumé : tu rêves de rejoindre une entreprise depuis plusieurs années et ce jour devient enfin réalité lorsque tu rencontres le patron, Louis Bloom.
1950 mots
- Description à la deuxième personne
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Deux ans que tu essayes en vain d’obtenir ce job, via des candidatures envoyées, des courriers papiers ou même des déplacements réels. La réponse est toujours la même : “pas besoin de personnels”. Tu rêves d’être dans ses voitures, de tenir cette caméra, de le voir.
Tout a commencé devant la télé de tes parents, un dimanche soir comme les autres. Ta mère voulait absolument regarder les informations, tout l’inverse de ton père qui avait posé un casque sur ses oreilles, toi, tu ne t’en préoccupais pas réellement, tu préférais t’occuper du repas. Mais une musique a fait relevé ton regard de la planche à découper, un bandeau rouge prenait la moitié de l’écran télévisé, en gros une phrase apparut : “interruption spéciale”. Un journaliste expliqua une situation qu’il décrivait de sanglante, il glissa rapidement quelques mots pour prévenir des images potentiellement choquantes qui allaient suivre. Soudain, un corps inerte fut montré en gros plan, une voix en fond expliquait le contexte mais tu n’écoutais déjà plus. Ton esprit était comme absorbé par cette vision. Le sang sur le sol, les lumières bleues, les ombres paniquées, et puis, cette précision dans le mouvement de caméra, cette gestuelle fluide et non tremblante, comme un poisson dans l’eau, passant dans un banc de sardines déchiquetées. Le flash de la caméra fut activé et tu laissas échapper un couinement, que ta mère prit pour de la peur.
« Tu as raison c’est affreux, quelle honte de montrer ce genre de choses à la télé, rouspéta-t-elle en attrapant la télécommande  »
L’écran devint noir sous tes yeux, mais tu eus le temps d’y lire une dernière chose, peut-être la plus importante : “Video Production News”.
Depuis ce jour, ton but est de te faire engager par cette entreprise. Tu as toujours aimé faire des vidéos, de ta famille principalement mais aussi beaucoup de la ville, des bâtiments, rues, voitures, pelouses, tout ce qui pouvait attirer ton oeil tu le filmais. Pour ton seizième anniversaire ta tante avait acheté une caméra, ta première vraie caméra, que tu as épuisé jusqu’à sa dernière seconde de vie. Aujourd’hui, tu peux compter au moins quatre caméras dans ton tiroir de commode, chacune utilisée pour différentes raisons. Malgré tout ça, tu ne parviens pas à rentrer dans cette entreprise, alors tu dois te contenter de filmer pour quelques marques qui font appel à toi via ton site internet. Tes parents te soutiennent dans ton projet, même si au fond ils espèrent que tu laisses tomber cette idée folle. Tu n’as pas vraiment d’amis proches, ils finissent tous par partir car tu ne passes pas assez de temps avec eux. Mais depuis ton enfance tu n’as jamais été proche des autres enfants, ils t’agaçaient avec leurs cris stridants et leurs petites mains tactiles. Tu n’as jamais été très tactile de toute façon, le contact physique est précieux à tes yeux, il doit être fait avec des personnes proches et importantes, comme tes parents par exemple. C’est aussi pour cette raison que tu n’as pas d’animaux de compagnie, pas que tu n’aimes pas ça, tu ne te sens simplement pas à la hauteur de prendre soin d’un être dépendant de toi. Alors ton appartement est assez vide, peu de décorations et de meubles, juste ce dont tu as besoin. Ton seul plaisir coupable est les vêtements, tu aimes beaucoup t’habiller et tu prends souvent tout ton temps devant le miroir pour le faire. Ton armoire est sûrement pleine à craquer mais tu te réconfortes en te disant que toi au moins tu portes absolument tout ce qu’elle contient contrairement à ta tante qui accumule sans utiliser. Ton père aime dire que tu es quelqu’un de très précis et déterminé, c’est aussi pour ça que depuis ce matin tu attends dans ta voiture que l’immense bâtiment Video Production News ouvre ses portes. Et ta patience finira par payer.
Tu passes les portillons de sécurité, pour la douzième fois, continuant ton chemin. Dans un coin, deux hommes sont assis et parlent, dans l’autre la femme qui gère l’accueil soupire en te voyant arriver.
« Bonjour Myriam, belle journée n’est-ce-pas ? Ta voix enjouée la fit rouler des yeux »
« Il pleut depuis hier soir, je n'appelle pas ça une belle journée, rétorqua-t-elle en lançant un regard ennuyé vers l’extérieur »
« La pluie offre de superbes images, elle créait des reflets n’importe où, ton sourire fit soupirer davantage la femme en face, ne penses-tu pas que je serais incroyable dans cette entreprise ? Aller laisses moi avoir ne serait-ce qu’un petit entretien avec le patron »
Derrière ses écrans, Myriam secoue la tête de gauche à droite, mais ta détermination reste entière.
« Tu prends donc les décisions pour lui ? Je ne trouve pas ça très professionnel de ta part, n’est-il pas assez grand pour décider ? La fossette qui creuse ta joue gauche attire le regard de la secrétaire alors tu continues, il pourrait sûrement te mettre à la porte pour ça non ? Je pense que si, j’ai entendu dire qu’il était très exigeant et je le suis aussi, je reviendrais Myriam tu le sais donc laisses moi le voir, s’il te plait »
Un silence passe entre vous deux, Myriam attrape nerveusement sa lèvre inférieure entre ses dents avant de se pencher vers le téléphone à sa droite. Un éclat d’espoir traverse tes iris lorsqu’elle porte l’appareil à son oreille, tu peux entendre la sonnerie retentir, une, deux, trois fois.
« Bonjour monsieur je- oui je sais excusez-moi, Myriam gratta nerveusement son cou, oui une personne souhaiterait vous rencontrer dans le cadre d’un entretien d’embauche, mh oui exactement, plusieurs fois oui, d’accord je fais transmettre, au revoir monsieur Bloom »
Ton pouls n’a certainement jamais été aussi puissant, Myriam repose le téléphone sur son socle et te regarde avec ennui.
« Aujourd’hui quatorze heures, devant le bâtiment »
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Tu as passé une heure et demie dans ta chambre à choisir la tenue, sortant toutes tes vestes, chaussures et même chaussettes, tout doit être parfait. Et comme toujours, tu as réussi à rendre ton apparence parfaite dans le miroir.
Le vent est froid, tu préfères laisser tes mains dans tes poches de veste. Tu as quinze minutes d’avance mais ça te rassure, comme ça tu as le temps de t'habituer à l’environnement, voir les points faibles et forts, mais surtout le voir arriver.
Louis Bloom, dirigeant de l’entreprise Video Production News depuis plusieurs années, cinq précisément. Il contrôle tout cet endroit à lui seul, pas d’assistant, seulement des équipes qu’il envoie à travers la ville et ses alentours pour filmer tous les accidents et crimes qu'il estime précieux. D’après ce que tu as trouvé sur lui, il est difficile de le voir physiquement dans le bâtiment principal, bien qu’il y passe beaucoup de temps il aime filmer lui-même les plus grands “chefs-d’œuvre de son entreprise”, comme il était décrit dans l’article que tu as lu. Tu as vu des photos de lui, toujours dans un cadre professionnel. En fait, tu n’as absolument rien trouvé qui ne soit pas professionnel à son sujet. Aucun profil sur les réseaux sociaux ni de proches pouvant publier des photos de lui. Il n’est jamais vraiment accompagné, seulement entouré de ses employés ou bien seul avec sa caméra. Tu as enregistré une photo de lui dans ton téléphone, juste une, pour la regarder sur le chemin et te préparer à affronter ce regard bleu. Malheureusement, aucun entraînement ne peut préparer à Louis Bloom, et tu allais vite le comprendre.
Dans sa voiture rouge, Louis t’observait derrière ses lunettes de soleil, son pouce massant sa cuisse dans de lents mouvements. Il était ici depuis une heure, attendant de te voir arriver. Il n’avait pas été surpris en voyant ton avance, tu étais toujours en avance pour l’ouverture du bâtiment, depuis le début, dans ta petite voiture noire aux roues salles, avec ce regard, le même qu’à présent. Il devait par contre avoué avoir été surpris de ta détermination. Toutes les semaines, un courrier portant ton nom arrivait sur son bureau, il ne le lisait pas, il préférait te regarder l’écrire depuis ton salon. Ta patience, il l’apprécie également. La façon dont tu ajustes tes cadres photos dans ta chambre presque tous les soirs, il n’arrive jamais à te quitter des yeux lorsque tu le fais. Puis ton doux visage fatigué lorsque tu te retiens de t’endormir dans le canapé, il doit toujours fermer les yeux après pour reprendre son souffle, tu sembles si docile dans cette position, ça le rend dingue. Comme maintenant, tu attends, tu l’attends lui et seulement lui, et ça le fait vriller. Mais il doit se calmer, il faut qu’il se calme, car c’est le moment le plus important dans le processus.
Tes joues brûlent légèrement avec le froid, ton corps est pourtant bouillant d’impatience. Plusieurs personnes sont entrées et sorties du bâtiment depuis ton arrivée, quelques-unes t’ont souris et tu leur a sûrement répondu. Le sol est encore mouillé de la pluie qu’il a dû supporter, tes chaussures laissent de légères marques humides sur les endroits secs du trottoir, tu t’amuses à y dessiner un cœur avec. Mais un son proche te fait relever la tête de ton dessin.
« Je suis heureux de voir que tu sembles être quelqu’un de créatif, c’est une qualité que je recherche »
Ton cœur rate un battement en voyant monsieur Bloom devant toi. Tu as vu qu’il fait un mètre quatre-vingt deux mais quelque chose en le voyant te fait te sentir minuscule. Un sourire étire ses lèvres, marquant au passage deux grosses fossettes dans ses joues creusées, et tu te rends compte qu’il faut que tu parles.
« J’avais hâte de vous rencontrer monsieur, j’espère que je ne prends pas un temps que vous auriez pu placer ailleurs, tu articules clairement en faisant ton possible pour ne pas détourner ton regard de lui » 
Dans un mouvement rapide, il enlève ses lunettes noires et les accroche à son col de chemise. Tu parviens à maintenir tes lèvres fermées, même si l’envie de laisser ta mâchoire tomber au sol est très grande. Ses yeux sont encore plus grands en vrai, plus brillants, bleus et surtout, plus transperçant. Un frisson passe dans ta nuque, et au fond de ton esprit une voix s’inquiète de l’aura angoissante que dégage cet homme, mais tu ne peux t’empêcher de serrer les cuisses.
« Je place toujours mon temps dans les meilleurs endroits, son regard ne te quitte pas une seule seconde, et j’apprécie que tu te soucis de mon emploi du temps, tu accumules les bons points »
Une chaleur agréable passe dans ton corps, tu souris poliment à l’homme qui te fait face, tout en espérant que tes yeux ne trahissent pas ton surplu de joie.
« J’aurais juste une question pour toi, une seule et unique question mais prends le temps d’y répondre, mes questions sont toujours importantes et cruciales, tu dois le savoir dès à présent »
Louis observe ton corps réagir merveilleusement bien à ses mots, ton buste est légèrement penché vers lui et ton cou à porter, tous ces signes qu'inconsciemment tu lui envoies lui font perdre la tête. Il doit se contenir, tellement se contenir, pour ne pas te plaquer contre le mur et te faire pleurer sous ses baisers, détruire ce sourire angélique et massacrer l’innocence que tu émanes, pour que tout le monde comprennent que tu n’es à présent qu’une épave, une poupée que seul lui contrôle du bout des doigts.
« Serais-tu capable de me suivre en pleine nuit si je t’appelais ? »
Une lumière traverse tes yeux, rapide, mais il a pu la voir et il sait la réponse, il connaît la suite maintenant, il adore la suite.
« Oui, oui je vous suivrais, monsieur Bloom »
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abridurif · 5 months
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L’ÉCART AU SUCRE
Monsieur P., homme à idées, tournait son sucre dans son café. À demi absent, il tournait et écrasait, écrasait et tournait, et il prolongeait cette opération au-delà de toute raison de la poursuivre, car tout le sucre était dissous. Mais le système vivant « Monsieur P. » ne pouvait absolument plus arrêter son mouvement : il était pris par l’infini ; tout acte local est par soi périodique et se reproduit indéfiniment ; comme on le voit par le balancement d’une jambe croisée sur l’autre. Cet acte, qui ne servait plus à rien dans l’affaire du café sucré, avait peut-être son utilité dans une autre série de causes. Il arrivait vaguement à Monsieur P. que cette répétition monotone absorbait quelque chose, de la nature d’une durée, et facilitait par là une certaine modification qui s’opérait en lui. Plus il faisait le vain geste de tourner et écraser son sucre, plus il se sentait approcher d’un certain point difficile à situer, mais contenu dans son crâne, en arrière de la région des visions et de la vue. Tout à coup ses regards rompent leur fixité, décrivent un arc, tombent sur un bouton de porte, reviennent à leur maître ; le tour de tasse s’interrompt – et l’Idée vient, se parle, existe – l’Idée-mère, qui fait que tout le corps se dresse, que l’œil brille comme une épée jaillie de son fourreau, que l’esprit a conquis son homme, vaincu la résistance du vide cérébral. Nous ne saurons jamais quelle était cette idée. Politique, science, affaires ? Problème résolu, projet conçu, expression atteinte, seuil franchi, commencement ou fin ? Il importe fort peu. Quel que soit le sujet, le sucre a joué son rôle, et le temps machinal du mouvement de la cuiller. Maintenant le regard se fait humain : il n’est plus ni absent, ni créateur. « Il faudrait cependant songer à Marthe », dit Monsieur P. « Elle est en âge… Elle n’est plus une enfant… » Un autre monde se déclare ; le monde n° Zéro, celui duquel toute chose remarquable nous écarte et auquel nous retournons fatalement. On dit que c’est le monde réel, mais ce n’est qu’une surface d’équilibre et le lieu des points les plus bas de je ne sais quel système de corps et d’esprit. Les roses du tapis renaissent, et les choses, de choses qu’elles étaient, redeviennent des êtres spécialisés, ornés de substantifs : piano, fauteuils, personnes qui parlent, personnes à qui l’on parle, et fantômes de personnes de qui l’on parle. Monsieur P. redevient Monsieur P. Paul Valéry, Mauvaises pensées et autres, in Œuvres II, Éditions Gallimard, 1960
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claudehenrion · 6 days
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Pourquoi et comment le monde est-il devenu fou ?
Devant le déroulement des faits, l'enroulement des jours et le comportement des gens, on a de plus en plus souvent l'impression qu'une menace silencieuse mais ''à l’œuvre'', pèse sur le monde. Une impression de malaise plane sur notre civilisation... les informations sur ''ce qui se passe'' sont incroyables... on entend tout et n'importe quoi... on ne distingue plus le vrai du faux... et le réel nous apparaît parfois comme un engrenage infernal qui débouche, où qu'on aille, sur un nouveau Minotaure : le terrorisme de masse, allié à un antisémitisme de sinistre mémoire...
La question –qui était permise, jusque là-- devient plus ou moins incontournable : ''Pourquoi est-il devenu, en si peu de temps, si difficile de vivre heureux l'un à côté de l'autre, comme on savait le faire il y a peu de temps encore ? Pourquoi les gens se comportent-ils tout d'un coup comme s'ils étaient devenus fous –mais furieux aussi ?''. Je lisais l'autre jour sous la plume d'Elyette Abécassis une explication possible : les théories identitaires telles que l'idéologie ''woke'' engendrent des clivages irrémédiables dans nos sociétés dont le rôle principal était jusque là de permettre de repousser au second plan nos pulsions mauvaises : chaque groupe –mais bientôt chaque individu, à n'en pas douter-- qui croit se découvrir une identité quelconque se retrouve figé et radicalisé dans cette identité, comme ''poussé'' vers des tensions de plus en plus fortes dont la logique serait de se terminer en guerre de tous contre tous et de chacun contre tous les autres.
Autre moyen de poser la même question : ''Combien de morts et d'agressions faudra-t-il pour que les éléments les plus rétrogrades de notre désastreuse ''caste-au-pouvoir'' (je veux évidemment parler des progressistes confits dans leur lecture périmée d'un monde qui a sombré corps et biens) accepte enfin de protéger les français –en tout cas, de voir enfin le sort désastreux qu est le leur ?''. Les récents soubresauts de la puérilité macronienne (Il a osé dire : ''Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée entre les jambes, et on va voir comment ils s'en sortent !''. A ses compatriotes... qu'il a pour seule mission de protéger ! ) semblent n'ouvrir que sur une aggravation illimitée de tous les problèmes réels... enjolivés, si l'on peut dire, par la connerie irresponsables des parties en présence dans l'arène... Et tant pis pour les juifs... et les autres !
Dans un livre passionnant ''sorti'' en février dernier (La nouvelle Causalité diabolique –Ed l'Observatoire), la philosophe Perrine Simon-Nahum écrit : ''Les courants qui relèvent de l'identité affichent un agenda précis : se défaire des démocraties et faire disparaître l'ordre démocratique occidental, réputé raciste et patriarcal (ce qui serait mal !)... développer ''l'éveil'' (= woke) d'une impression d'appartenir à une population ostracisée (ce qui serait ''le bien''!)... se regrouper face aux autres groupes et aux autres ethnies (ce qui serait une noble finalité !)... et promouvoir un prolétariat qui a changé de nature'' (ce qui serait pour ''eux'' le nouveau but de l'action politique, via la haine !). (NDLR : expliquez-moi pourquoi je vois JL Mélenchon en embuscade derrière chacun de ces mots ?).
Dans ce cadre, le combat politique ayant été vidé de toute substance, on peut déverser à sa place un antisémitisme radical, promu et justifié par ou au nom de l'anti-racisme –ce qui est une insulte à l'intelligence... une de plus ! Dans cette vision absurde, Israël devient le symbole de la nation colonialiste et de l'Occident esclavagiste. Ce combat semble bien être la nouvelle forme du combat à mort contre l'Occident, la démocratie et l'homme blanc, ''les seuls ennemis''... avec le juif.
Cette ''nouvelle causalité diabolique''... diabolise Israël –mais aussi tous les juifs à cause de leur identité multiple et dite ''sans essence''-- selon le processus bien connu de la diabolisation par l'enseignement du mépris, mais dans sa version numérique. En effet, le ''projet'' juif va exactement à l'encontre du ''projet'' identitaire, puisque, pour le juif, le ''vivre ensemble n'est possible qu'à la seule condition de rester différent, car l'identité juive ne se conçoit –en principe-- que sans violence, à l'opposé du ''récit identitaire : on est séparés ''parce qu'ensemble''. En ''poussant les juifs à la faute'' le 7 octobre dernier, notre époque de fous est arrivée à dénaturer des choses qui ont prouvé leur sagesse depuis 5 ou 6 millénaires !
Lorsque, cas assez rare parmi les ''catho-cathos'', je suivais ses cours du Lundi sur ''La Foi d'Isra'ël'', dans les années 90, mon ami le Grand Rabbin Sitruk (un homme remarquable en tous points) répétait que ''le Judaïsme, malgré les apparences du ''Casherhout'', n'est ni une identité, ni une religion, ni une politique, ni un Livre –comme le prétendent les arabes, qui font la même erreur à propos de notre ''nouveau Testament''-- et encore moins une Loi. Il est avant tout une Parole, qui énonce presque exclusivement un ''devoir-être'', et qui renvoie à un Projet d'Alliance''.
Les juifs sont donc si différents de tous leurs voisins musulmans –pour qui le Coran est exactement tout ce que la Torah refuse d'être-- qu'ils sont ressentis, dans ce moyen-orient rarement sorti des modes de pensée du moyen-âge, comme le symbole à abattre. Quant aux théories dites ''modernes'' (et réalité : ''progressistes'', avec tout ce que ce mot peut trimballer de conséquences mortifères), elles ne sont porteuses que de haine, de pulsions de mort, de discrimination, de racisme inversé qui refuse de se voir pour ce qu'il est et, dans le fond, de ''fin de tout''.
On aurait pu s'arrêter là, mais c'eut été trop beau : la fameuse ''folie sortie des asiles'' dont nous parlons si souvent ici ne saurait s'arrêter en aussi bon chemin ! Tout semble se passer comme si, tout d'un coup, toutes les lignes rouges avaient été franchies et toutes les digues avaient sauté : une simple élection ''pour autre chose'' ébranle tout le système sur lequel était construit –ou plutôt, on le découvre aujourd'hui, ''dé-construit''-- notre pays. L'impression qu'ont beaucoup, c'est que nous avons largement ''déconné'' pendant des décennies, en regardant ailleurs, mais que les folies et les idioties propres à la ''macronie'' ont brutalement accéléré le moment où il nous faut ''passer à la caisse'' : on savait que ça viendrait, mais on espérait que ce serait ''plus tard''.
L'ennui, c'est qu'une dissolution décidée sur un coup de tête, ''parce que la nana qu'on n'aime pas à gagné contre vous, et à plates coutures, encore'' –et qui n'est donc ni nécessaire, ni inévitable, ni logique, et surtout pas utile-- ne peut mener qu'à des catastrophes en série. Passez en revue toutes les hypothèses qui peuvent en résulter : pas une seule n'est souhaitable... Le Président nous a jetés dans un pari raté d'avance, un jeu ''à qui perd, perd'', ouvrant ainsi la porte à toutes les folies et toutes les violences.
Au moment où j'écris ces mots, rares sont nos compatriotes qui ne tremblent pas devant la possibilité d'une guerre civile, déclarée ou larvée, voulue ou subie. Qui aurait dit ça... il y a seulement une semaine encore ? Si c'est ça, le résultat du ''macronisme'' que certains soutenaient (entre 17 et 19 %, en moyenne)... on aurait mieux fait d'en faire l'économie ! Réponse le 7 juillet.
H-Cl.
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firebirdxvi · 7 months
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Fils du Feu 03 ~ Flamme progressive
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Joshua fit des progrès rapidement, mais n'exprimait aucun désir de sortir du Nid. Lui réapprendre à tenir sur ses longues jambes et à synchroniser ses mouvements se révéla compliqué. Il avait gardé de son corps la représentation mentale de son alter ego de dix ans, et il passait beaucoup trop de temps à se cogner partout. Il négociait mal les distances et attrapait les objets les plus basiques avec difficulté, comme s'il avait des problèmes de vision.
Jote faisait tout son possible pour lui faciliter la vie mais risquait chaque fois la réprimande ; l'Emissaire devait se débrouiller seul, lui avait-on dit. Elle lui montra quelques astuces pour faire des noeuds simples, ou passer facilement une tunique. Il avait refusé de porter le moindre vêtement pendant un bon moment, et se promenait alors dans la chambre dans le plus simple appareil, jusqu'à qu'il ait le malheur de croiser son reflet.
Il ne passait jamais près du mur du fond de la pièce car la surface en était polie et réfléchissait presque comme un miroir. Joshua détestait ça. Jote avait bien tenté de mettre quelque chose dessus, de suspendre des draps en guise de rideaux, mais cela ne tenait jamais. Et la soigneuse les avait retirés d'elle-même quand elle avait compris cette habitude.
- "L'Emissaire n'a pas à avoir honte de son apparence. Il doit apprendre à s'accepter tel qu'il est à présent, il doit oublier son corps d'enfant", expliquait-elle. "Cela fait partie de sa guérison. Tu dois l'y aider, Jote, pas l'encourager à fuir."
Jote apprit la leçon et cessa de trop materner le malade. Elle ne lui apportait plus tout ce qu'il voulait sur le champ et le laissait davantage trouver la solution lui-même à ses problèmes quotidiens. Un jour qu'il faisait un peu plus frais dans le Nid, Joshua se mit à frissonner et, se dégageant de ses draps, se dirigea vers les vêtements posés sur un bureau près du lit. Il les déplia, les observa, les tourna dans tous les sens pour en comprendre les coutures, et essaya de les enfiler. La première fois, il se retrouva coincé dans le col de chemise, ses grands bras battant le vide devant lui, et elle du bien venir l'aider, en retenant un rire discret.
- "Mais non, pas ainsi ! Je vous ai déjà montré comment faire !"
Elle s'approcha alors et tira le tissu sur la peau pâle et nue de l'Emissaire, ce qui fit courir un frémissement le long de son dos... Elle ignorait la cause de cette réaction, tout à fait nouvelle pour elle et ne s'en préoccupa pas plus longtemps. Une fois habillé, le malade apparaissait tout d'un coup plus... humain et réel, il quittait son état de fantôme errant dans le Nid pour remettre un pied dans la vie.
Mais il lui restait encore à enfiler un pantalon.
La soigneuse se déclara satisfaite de l'état de santé général de Joshua. Il avait repris du poids, son visage n'était plus creusé et avait retrouvé quelques courbes de l'enfance. Ses muscles s'étaient affermis grâce à des exercices quotidiens qu'ils effectuaient tous les trois ensemble. La nourriture du refuge était juste assez nutritive pour le remettre sur pied. Essentiellement des fruits et des légumes, juste un peu de viande achetée dans le village des environs ; les Immortels ne consommaient quasiment pas de chair animale ; ils croyaient que cela déplaisait au Phénix. Ce que leur Emissaire démentait chaque jour. Il détestait les légumes, mais dévorait sa viande à belles dents à chaque repas. Maître Cyril le tolérait à cause de sa convalescence et parce qu'il avait besoin de retrouver la forme au plus vite. Mais cette entorse aux principes de l'ordre, exprimée de plus par l'incarnation du dieu qu'il vénérait, le laissait perplexe.
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Il laissait constamment ses carottes dans son assiette, et la soigneuse jugea utile un jour de hausser le ton.
- "C'est très bon pour votre santé, et elles poussent merveilleusement ici. Cela vous rendra des couleurs, votre peau est si pâle ! Si vous sortez ainsi sous le soleil, vous ne le supporterez pas longtemps."
Mais Joshua n'indiquait aucun désir de sortir. On lui apportait de quoi lire et même des jouets pour enfants ou des casse-têtes à résoudre, pour entraîner sa réflexion. Il s'en sortait toujours avec facilité, ce qui permettait de juger de ses progrès en matière de cognition. Il se comportait de plus en plus comme un ado de son âge, peut-être même de façon plus mature encore, comme s'il s'était mis à grandir trop vite. Son expression se fit plus grave et pensive, comme s'il parvenait à prendre du recul sur lui-même et sa situation. Il semblait aussi se soucier des deux seules personnes qui venaient le voir tous les jours, en rangeant sa chambre tout seul ou en pliant ses vêtements avant de se coucher.
Un jour que Jote s'était fait réprimander, Joshua parut comprendre qu'elle se sentait mal et vint près d'elle la réconforter. Il la laissa posa sa tête contre sa poitrine et elle sentit une chaleur étonnante envahir tout son corps... Il la réchauffait de sa seule présence, comme sans y penser. Car de fait, elle ne l'avait pas encore vu faire de la magie de lui-même.
Quelque plumes flottaient encore parfois dans le Nid certains jours mais Joshua ne le faisait jamais exprès. Il s'en étonnait lui-même à chaque fois ; un étonnement silencieux car il ne parvenait toujours pas à parler. Plus d'un mois après son réveil, il ne réussissait pas à prononcer un seul mot articulé qui fut compréhensible ; comme si le silence était la dernière barrière que son traumatisme lui opposait encore... Il essayait parfois de produire des sons simples - des "aaaa" ou des "oooo" - mais cela semblait le faire souffrir... Cependant, il comprenait ce qu'on lui disait et avait vite réapprit à lire. Mais de son côté, pour communiquer, il utilisait encore les signes.
Un jour, la soigneuse lui demanda s'il se souvenait de ce qui s'était passé cinq ans plus tôt. Joshua avait finit par accepter qu'il avait "dormi" tout ce temps. Mais il affirmait ne plus se souvenir de grand chose : des images floues ou des scènes banales n'impliquant personne de sa famille. Il ne se souvenait même plus d'être Joshua Rosfield, le futur archiduc de Rosalia et l'Emissaire de Phénix. Par contre, il faisait des cauchemars ; et dans ces cauchemars, un démon aux longues cornes et aux dents pointues le poursuivait pour le dévorer. Chaque fois qu'il se réveillait, il avait l'impression de brûler...
- "Sa mémoire lui reviendra", conclut la soigneuse. "Pas trop brutalement j'espère, je ne veux pas qu'il retombe en dépression. Il est trop tôt pour lui révéler ce qui s'est passé..."
Et ce serait à Maître Cyril de le faire.
Celui-ci se présentait parfois à la porte du Nid pour prendre des nouvelles. Il était difficile de savoir s'il s'inquiétait vraiment pour Joshua ou si seul comptait le dieu des Immortels à ses yeux. Il demandait le plus souvent :
- "A-t-il manifesté ses pouvoirs de Primordial ? A-t-il toujours le Phénix ?"
- "Je le crois, Maître, mais l'expression de sa magie devra encore attendre, je voudrais qu'il réapprenne à parler avant."
- "Et bien, il faut vous y employer. Il est vraiment étonnant qu'il n'en soit pas encore capable, après presque deux mois..."
- "Son traumatisme est profond. Le mutisme en est souvent le symptôme. Laissez-lui du temps encore..."
- "Puis-je le voir ?"
- "Vous êtes le Maître...", répondit-elle en le laissait entrer.
Joshua se leva précipitamment de son lit en voyant cet étranger entrer dans son Nid. Il ne se souvenait déjà plus de l'avoir vu. Cyril détailla l'Emissaire de la tête aux pieds et sembla satisfait de l'examen. Il fit un geste d'apaisement.
- "Vous n'avez pas à vous lever pour moi, Votre Grâce. Je venais vous annoncer qu'en dehors de cette chambre, nombre de vos fidèles attendent de vous voir marcher parmi eux. Ils prient chaque jour pour votre rétablissement et espèrent de tout leur coeur voir le feu du Phénix éclairer le monde de nouveau."
Le ton plein d'emphase du Maître contrastait totalement avec sa manière de parler inhabituelle.
- "Vous êtes notre lumière à tous, aussi pardonnez mon empressement mais, il serait tant que votre protectrice vous rappelle de quels prodiges vous êtes capable, n'est-ce pas ?" Il regardait la concernée du coin de l'oeil en prononçant ces mots.
- "Je m'y emploierai au plus vite, Maître..."
Cyril s'inclina bien bas, se détourna et sortit de la chambre, les mains dans le dos.
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ernestinee · 8 months
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J'ai terminé "Un sale livre", de Frank Andriat. J'étais dans un autre livre mais mon ado l'a lu pour l'école et il était tellement remué en me disant de le lire que j'ai déposé l'autre un petit peu. Ça m'a pris 2h, il y a 140 pages, je l'ai lu d'une traite.
C'est une histoire dans une histoire. On est dans une classe d'ados, qui reçoivent un livre à lire par leur prof de français qui est vraiment le genre de prof qu'on a envie d'avoir, gentille, ouverte et passionnée. Le livre qu'ils doivent lire raconte l'histoire de Nadir, immigré de Syrie, arrivé en France avec son père et sa sœur après que leur maman ait été tuée lors d'une raffle. On lit ce livre là en même temps que les étudiants. Chaque chapitre est le reflet du livre dans la vision d'une personne. La lectrice qui n'aime pas lire mais se plonge dedans tellement il est réel et utilise du vocabulaire normal, le père de la lectrice qui a feuilleté un peu et veut porter plainte contre l'école pcq le langage du livre est trop cru, la prof et sa passion, la documentaliste de l'école qui organise un débat tellement ce livre a remué les élèves, Faruk qui est lui aussi immigré de Syrie et dans l'école depuis quelques mois...
Les thématiques abordées sont nombreuses. Côté Nadir: le racisme, la condition des femmes, les conditions de vie sous daesh, ce que l'on ressent quand on doit fuir son pays et le laisser aux mains de barbares, changer de vie pour un avenir très incertain, se retrouver dans l'illégalité et arriver dans un pays qu'on croyait accueillant et qui finalement ne l'est pas tant que ça. Côté classe, ces thématiques sont abordées aussi et lorsque l'un des intellos de la classe sort que pour lui c'est "Un sale livre", on lit également l'avis des élèves sur ce que doit être un bon livre. Vaut-il mieux un vocabulaire cru mais vrai, qui montre vraiment la réalité ? Vaut-il mieux des belles phrases qui subliment la réalité au point de la camoufler ? Pourquoi la littérature jeunesse est-elle à ce point au ban pour certains érudits ?
La fin m'a mis les larmes aux yeux je comprends que mon ado me l'ait conseillé.
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kilfeur · 8 months
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La perte d'un répère ( the loss of a landmark)
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Ruby n'était pas la seule à avoir des conflits intérieures. Weiss ressent encore la perte d'Atlas et même l'appel de Klein montre que justement les réfugiés ne sont pas réceptifs à l'aide de la famille Schnee ce qui est assez compréhensible. On peut avoir aussi le ressenti de Weiss en sachant la mort de Jacques, montrant ses reproches envers lui car il les a abandonné bien avant la chute d'Atlas. Mais malgré tout, Atlas restait un repère et voir que sa chute a été provoqué par Ironwood, une personne qui avait prit sa grande soeur sous son aile et qui l'avait aidé dans le bal de charité dans le volume 4. Ça fait mal, c'est vrai ! Et elle n'a plus de maison errant en essayant de trouver une réponse. Au port, elle parle au Bruce, elle comprend comment est Gotham est pour lui. Du coup, elle lui pose à son tour la question est ce qu'on peut toujours appeler une maison si elle n'est plus là. Et qu'est ce qu'il y a après ? Qu'est ce qu'elle peut faire désormais ? On se souvient de sa tirade contre sa version jeune d'elle même. Et même si je pense que ça tient toujours, concrètement elle ne sait pas pour où commencer.
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Weiss qui n'a justement pas de pouvoir contrairement aux autres, on pourrait croire que ce serait une cible facile. Mais malgré tout, elle arrive à s'adapter en utilisant ce qui l'entoure et comprend que la queue du scorpion grimm est un indice. D'ailleurs le fait qu'elle soit celle qui sauve les innocents lors de l'attaque du pont montre justement que même en tant que Schnee, la priorité sera toujours le peuple et non les intérêts de sa famille contrairement à Jacques. Même si Batman est plus en retrait dans ce film, j'ai bien aimé leurs interactions concernant la quête de réponses. Tout comme Weiss, il a eu des attentes de la part de ses parents mais après leurs morts. Il a essayé de trouver des réponses à ses questions pour comprendre ce qu'il est et ce qu'il doit faire ainsi que pour Gotham. J'aime bien comment cette scène fait aussi parallèle avec Ruby et Clark dans la salle d'entraînement.
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Mais le fait que justement c'est Watts qui a causé tout ce bordel, mettant le désordre dans sa tête que ce soit dans le monde digital mais aussi celui de JL. Je peux comprendre qu'elle soit en rognes car Watts s'était allié à son père pour faire tomber l'un des dominos afin qu'Atlas tombe. Du coup elle soutient Ruby pour continuer sa mission mais Clark insiste sur le fait de se reposer car ils en ont besoin ! Lors de l'affrontement final, elle suit le plan bien qu'elle essaie d'atteindre Watts et malgré leur piège, elle voit sa maison bien que ce soit pas réel. On voit que ça la peine de revoir un pays fantôme or elle voit bien que sa famille sont les personnes qui l'entourent et a eu la chance de les trouver. D'ailleurs j'aime beaucoup la petite provocation lancé par Weiss envers Watts car il suit plus Salem désormais. Watts d'ailleurs parle de sa vision, disant que les Schnee n'en avait pas. Sauf qu'aucune de ses balles ne touchent ses cibles. Et le mettant à nu devant Kilgore pour qu'ils soient en conflit et ainsi les piéger dans le monde digital ce qui soulage Weiss.
Elle n'a peut être pas encore trouvé comment concrètement façonner son héritage. Mais elle continuera d'avancer car elle n'est plus seule désormais et son propre repère, son équipe, la suivra pour ce qu'elle compte entreprendre.
Ruby wasn't the only one with inner conflicts. Weiss still feels the loss of Atlas, and even Klein's call shows that the refugees are not receptive to the Schnee family's help, which is quite understandable. We can also see how Weiss feels about Jacques' death, reproaching him for abandoning them long before Atlas fell. But despite everything, Atlas was still a landmark, and to see that his downfall was brought about by Ironwood, a person who had taken his older sister under his wing and helped her with the charity ball in volume 4. It hurts, it really does! And she no longer has a home wandering around trying to find an answer. At the port, she talks to Bruce, she understands how Gotham is for him. So she in turn asks him the question: can you still call it home if it's no longer there? And what's next? What can she do now? We remember her tirade against her younger version of herself. And even if I think it still holds, she doesn't really know where to start.
Weiss has no powers of her own, unlike the others, so you'd think she'd be an easy target. But despite everything, she manages to adapt by using her surroundings and understands that the grimm scorpion's tail is a clue. Moreover, the fact that she's the one who saves the innocents during the bridge attack shows that even as Schnee, her priority will always be the people and not her family's interests, unlike Jacques. Although Batman takes a back seat in this film, I enjoyed their interactions as they searched for answers. Like Weiss, he had expectations of his parents, but after their deaths. He tried to find answers to his questions in order to understand what he is and what he must do, as well as for Gotham. I like how this scene also parallels Ruby and Clark in the training room.
But the fact that it was Watts who caused the whole mess, messing up her head in both the digital world and JL's world. I can understand why she's upset, because Watts had allied himself with her father to bring down one of the dominoes so that Atlas would fall. So she supports Ruby to continue her mission, but Clark insists they need to rest! In the final confrontation, she follows the plan even though she's trying to reach Watts, and despite their trap, she sees his house, even though it's not real. We can see that it pains her to see a ghost country again, but she can see that her family are the people around her, and she was lucky enough to find them. I also like Weiss's little provocation to Watts because he's no longer following Salem. Watts talks about his vision, saying that the Schnees didn't have any. Except that none of his bullets hit their targets. And exposing him to Kilgore so that they're in conflict and thus trapped in the digital world relieves Weiss.
She may not yet have figured out how to concretely shape her legacy. But she'll keep moving forward, because she's no longer alone, and her own landmark, her team, will follow her wherever she goes.
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crown-of-serpents · 8 months
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Les Enfants Vagabonds
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Magie - Nécromancie et Oniromancie
Bonus ÉNERGIE NOCTURNE : La nuit renforce leur magie. Iels ne sont pas sensibles aux phases de la lune contrairement aux hydromancien.ne.s, mais son absence totale pousse leur magie à son zénith. Malus PHOTOSENSIBILITÉ : Une forte sensibilité à la lumière naturelle du soleil, mais également à la lumière artificielle trop vive. Iels attrapent facilement des coups de soleil, et peuvent vite être aveuglé.e.s.
Nécromancie - Palier I : Récits d'outre-tombe : Capacité à se connecter aux souvenirs des défunt.e.s par contact avec un objet leur ayant appartenu. Iels peuvent déclencher des visions et revivre de très courts instants de leur vie. Envoûtement mnémonique : Capacité à mémoriser tout ce qu'ils perçoivent de manière détaillée. En fonction des individu.e.s, cette hypermnésie est soit auditive, soit visuelle (mais jamais les deux en même temps chez une seule personne). Mort fictive : Capacité à simuler sa propre mort jusqu’au moindre stimuli du métabolisme, ce qui permet d'échapper à l'ennemi ou d'infiltrer des endroits interdits. Palier II : Histoire éthérée : Capacité à parler aux âmes défuntes de manière temporaire. Cette médiumnité, ou communication avec l’au-delà, nécessite un rituel spécifique propre à chaque nécromancien.ne (écriture automatique, spiritisme...). Blocage mnémonique : Capacité à bloquer temporairement l'accès à certains souvenirs dans l'esprit des autres, les maintenant hors de portée. Cette faculté ne fonctionne pas sur les autres nécromancien.ne.s, et ne peut excéder une heure. Marcheurs de l’obscurité : Capacité à se fondre dans les ombres pour devenir invisible, et à se déplacer rapidement et silencieusement d'un point à un autre dans les environnements sombres. Ce pouvoir fonctionne très rarement en plein jour ou dans les zones bien éclairées. Palier III : Requiem des ombres : Capacité à manipuler sa propre ombre ou celle des autres à volonté. Cette ombre peut servir à intimider ou entraver l'ennemi, mais également à se déplacer en toute discrétion dans un endroit éclairé. Réanimation nécrotique : Capacité à ramener temporairement un mort à la vie et de contrôler ses mouvements. La résurrection dure quelques minutes, et il n'est possible de ramener qu'un mort à la fois. Distorsion mémorielle : Capacité à altérer les souvenirs des vivants. Les souvenirs peuvent être effacés ou modifiés, jusqu'à les transformer en tout autre chose.
Oniromancie - Palier I : Hypnose onirique légère : Capacité à provoquer une légère somnolence chez autrui par simple contact. Rêverie spectatrice : Capacité à observer les rêves d'autrui de manière non intrusive. Iels ne peuvent donc pas influencer ces rêves, seulement les explorer de leur côté tout en restant discrets. Détection d'illusions : Capacité à discerner les illusions en tant que telles. Ce pouvoir n'est pas infaillible : plus l'oniromancien.ne est jeune, plus iel a de chance de se faire berner par un mirage ou une disparition comme tout le monde. Palier II : Influence onirique : Capacité à influencer légèrement les rêves d'autrui. Iels peuvent en changer partiellement le décor et l'ambiance, ajouter des touches subtiles. Si la personne est totalement consentante, il est même possible de transformer totalement le rêve. Songes prémonitoires : Capacité à voir l'avenir à travers des rêves prémonitoires qu'il leur faut déchiffrer. Les rêves ne sont jamais clairs ; il s'agit plutôt d'indices, d'énigmes à résoudre pour comprendre leur implication. Peinture onirique : Capacité à créer des illusions simples dans le monde réel. Iels peuvent ainsi modifier la couleur de quelque chose, faire apparaître de petits objets et créer des mirages lointains qui disparaissent à l'approche. Palier III : Domination des rêves : Capacité à entrer dans les rêves d'autrui pour les modifier entièrement, sans avoir besoin du consentement de la cible. Iels peuvent également bloquer la cible de manière temporaire dans ce nouveau rêve, l'empêchant de se réveiller pour en échapper (temps maximum : 5 minutes). Murmure des songes : Capacité à endormir autrui en utilisant seulement sa voix. Ce pouvoir permet également de calmer un sommeil agité par les cauchemars sans avoir à pénétrer dans le rêve en question. Mirage sublime : Capacité à altérer sa propre apparence et son environnement de manière réaliste et complexe, pour prendre l'apparence de quelqu'un d'autre ou simplement effacer ses défauts physiques. L'illusion n'est que visuelle ; iels ne se transforme pas vraiment. Ce pouvoir sert également à créer des images miroir de l'oniromancien.ne, qui n'ont pas de substance mais peuvent parler, entendre et voir comme un véritable être vivant. Toucher une image miroir suffit à l'effacer.
https://www.pinterest.fr/cafetemps/crown-of-serpents/enfants-vagabonds-n%C3%A9cromancie-magie-des-r%C3%AAves/
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Writing |
(This text is in french but the english translation follows. Obviously, the translation isn’t here to be beautiful but for you to understand what my words means. this text is wlw, as i know it's less clear in english than in french)
Ma peine, mon démon, ma sirène,
J'ai tant rêvé de toi qu'il est indécent de le dire. J'ai tant rêvé de toi que la nuit connaît à présent tes yeux mieux que je ne le fais, tant rêvé de toi que souvent, je l'admets, mes rêves continuaient au soleil, illusions douloureuses dansant sous l'astre du jour.
J'ai tant rêvé de toi que j'en ai oublié de te haïr, perdue dans l'éclat de ces brumes où ton démon n'est plus. Tant rêvé de toi que sûrement, peut-être, ta vision serait étrangère à mes pupilles exposées ; ou peut-être, sans doute, brûlerait mes joues jusqu'à la naissance du flot de mes larmes.
J'ai tant rêvé de toi que ta présence en devenait tangible, comme une ombre qui ne me quittait jamais, tant rêvé de toi qu'en m'éveillant, je te croyais presque étendue à mes côtés, plus douce que tu ne l'as jamais été et n'es probablement capable de l'être ; tant rêvé de toi qu'il me semblait étrange que d'autres ne te voient pas, ni dans leurs jours ni dans leurs nuit, et soient libres de toute trace de ton image.
J'ai tant rêvé de toi, je crois, que je m'accrochais à ces rêves, moi et ma mémoire si courte, comme par peur de te laisser partir, de t'oublier ; tant rêvé de toi que je brûlais de tout te dire, au lieu de te laisser filer. J'ai tant rêvé de toi que je craignais de fermer les yeux autant que de les ouvrir, que je souhaitais rêver à chaque minute comme ne plus rêver du tout.
J'ai tant rêvé de toi, c'est vrai, qu'il m'arrive d'oublier que tu n'es pas qu'un rêve; que quelque part, foulant la même Terre, respirant le même air - infime proximité ! tu existes bel et bien, être de chair et d'os, riant et vivant, plus réel à présent pour d'inconnus que pour moi.
J'ai tant rêvé de toi, il me semble, que tu t'effaçais peu à peu de tout autre aspect de ma vie, de toute autre partie de moi. Tant rêvé de toi que je finissais par me demander si je ne t'avais pas inventée, reine cruelle qui m'infligea tant de maux, pour me sentir plus désirée que je ne l'étais, car il faut aimer quelqu'un si fort pour l'avoir à ce point meurtrie. J'ai tant rêvé de toi que je te confondais avec mes nombreuses fantaisies, tant rêvé de toi que tu perdais ta réalité.
J'ai tant rêvé de toi que c'est ce que tu es à présent, rien d'autre qu'un rêve, moins consistant qu'un souvenir, à peine plus lourd qu'une pensée, sorcière dont la trace quitte peu à peu mon cœur pour ne devenir, en fin de compte, que l'amère et si fine cicatrine d'une blessure passée.
Ma peine, ma sirène, mon démon,
J'ai tant rêvé de toi, à présent, que j'en oublie presque ton nom, et ne me souviens plus que de la haine qu'il m'inspire.
[My pain, my demon, my mermaid,
I dreamed of you so much that it is indecent to say so. I dreamed of you so much that the night now knows your eyes better than I do, dreamed of you so much that often, I admit, my dreams continued in the sun, painful illusions dancing under the star of the day.
I dreamed of you so much that I forgot to hate you, lost in the brilliance of these mists where your demon is no longer. Dreamed of you so much that surely, perhaps, your vision would be foreign to my exposed pupils; or maybe, no doubt, would burn my cheeks until the flood of my tears started.
I dreamed of you so much that your presence became tangible, like a shadow that never left me, dreamed of you so much that when I woke up, I thought you were lying by my side, softer than you never was and probably never can be; I dreamed of you so much that it seemed strange to me that others did not see you, neither in their days nor in their nights, and were free from any trace of your image.
I dreamed of you so much, I believe, that I clung to these dreams, with my memory so short, as if out of fear of letting you go, of forgetting you; dreamed of you so much that I was burning to tell you everything, instead of letting you slip away. I dreamed of you so much that I was afraid to close my eyes as much as to open them, that I wanted to dream every minute like to not dream at all.
I dreamed of you so much, it's true, that I sometimes forget that you're not just a dream; that somewhere, treading the same Earth, breathing the same air - tiny proximity! you do exist, a being of flesh and bones, laughing and alive, more real now for strangers than for me.
I dreamed of you so much, it seems to me, that you gradually faded away from every other aspect of my life, from every other part of me. Dreamed of you so much that I ended up wondering if I hadn't invented you, cruel queen who inflicted so much pain on me, to feel more wanted than I was, because you have to love someone so much to have hurt her so badly. I dreamed of you so much that I confused you with my many fantasies, dreamed of you so much that you lost your reality.
I dreamed of you so much that it's what you are now, nothing but a dream, less solid than a memory, barely heavier than a thought, witch whose trace gradually leaves my heart to become, in the end, only the bitter and so fine scar of a past wound.
My pain, my mermaid, my demon,
I dreamed of you so much now that I almost forget your name, and only remember the hatred it inspires in me.
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oviri7 · 11 months
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« Observez ceux qui vous entourent et vous verrez comme ils avancent, perdus dans la vie; ils vont comme des somnambules, dans leur bonne ou mauvaise chance, sans avoir le plus léger soupçon de ce qui leur arrive. Vous les entendez parler en formules tranchantes sur eux-mêmes et sur leur entourage, ce qui pourrait indiquer qu'ils ont des idées sur tout cela. Mais si vous analysez sommairement ces idées, vous remarquerez qu'elles ne reflètent en rien la réalité à laquelle elles semblent pourtant se rapporter, et si vous approfondissez davantage votre analyse, vous trouverez qu'elles ne prétendent pas même s'ajuster à une telle réalité. Tout au contraire : l'individu essaie, grâce à elles, d'intercepter sa propre vision du réel. celle de sa vie même. Parce que la vie est tout d'abord un chaos où l'homme est perdu. Il s'en doute; mais il s'effraie de se trouver en tête à tête avec cette terrible réalité, et tente de la cacher derrière un écran fantasmagorique sur lequel tout est très clair. Peu lui importe au fond que ses « idées » ne soient pas vraies, il les emploie comme des tranchées pour se défendre de sa vie, comme des épouvantails pour faire fuir la réalité. »
José Ortega y Gasset - La révolte des masses
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epopoiia-leblog · 3 months
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Un sens à trouver
Il était une fois une mère qui s’inquiétait. Elle venait de rentrer du dernier défilé de la fashion week où tout avait été encore une fois merveilleux. Des looks époustouflants, des décors enchanteresses, des mises en scène spectaculaires, les couturiers s’étaient encore surpassés. Elle n’avait qu’une hâte : rédiger sa célèbre chronique qui revenait comme chaque année sur l’évènement. Elle adorait son métier. Quand on était passionné de mode comme elle, c’était une véritable chance de pouvoir assister à de tels spectacles. Mais, en même temps, depuis qu’elle était devenue mère, elle sentait que sa vision des choses était en train de changer. Chaque soir, alors qu’elle berçait son bébé dans ses bras, cette question revenait : est-ce que ce qu’elle faisait avait vraiment du sens ? Au regard de l’état du monde de plus en plus critique, quel intérêt y avait-il à passer son temps à s’extasier sur quelques bouts de tissu ? Que penserait sa fille quand elle serait grande ? Que sa mère avait perdu son temps dans un univers de rêves et de paillettes pendant que le monde réel partait à la dérive ?
Alors que l’écran de son ordinateur attendait les premières lignes de son article, elle réalisa que, si elle n’avait peut-être pas le pouvoir de changer le monde, au moins pouvait-elle essayer d’insuffler un peu d’espoir et de courage à ceux qui en avaient besoin. Inspirée par le spectacle qu’elle venait de voir, elle écrivit alors un texte qui parla d’amour, de bienveillance et de solidarité mais surtout qui rappela l’importance du pouvoir émotionnel de l’art et de la créativité. Car, finalement, dans un monde qui en semblait de plus en plus dépourvu, trouver refuge dans la contemplation du beau n’était peut-être pas si insignifiant que ça.
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orageusealizarine · 7 months
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[...]
Prostitution métaphysique
payez-moi de mots, de métamorphoses, d’œuvres littéraires, de désirs, de conseils, ruez-moi sur vous pour me faire vous loger dans mon œil - déchirer avec mes dents cette paroi du réel et posez les pieds incessamment dans le rêve. Car je marche hallucinée à l'intérieur de mon être et tout, toute la nature, prend la mesure de mes symboles. Ô toi que je lis dans les lacs et les lassis du ciel. Je convoque, j'invoque présence, magie déréalisante et sous mes pas l'accroc - mais que tous me regardent au moment où je croule, révulsée dans une nouvelle vision où l'ailleurs rayonne violemment de mes yeux. Oui, que tous ploient sous l'ardeur de mes catastrophes, mes apocalypses sensibles - pyromanie qui n'est que la fin d'un siècle - moi, j'ai le goût des cendres dans la bouche et c'est déjà être la fin d'un cycle de renaissances avec l'innocence pointant de la nouvelle ère. Car mes yeux vernis d'innocence, tout mon corps intouchable dans l'air atrophié des réalités non rêvées, des félicités sordides des alcôves, luisent de reproches dans cette nuit surnaturelle.
Où continuer d'errer ? Se désamorcer dans le rire fragile - mais si l'extase n'est pas, qu'est cette vie sinon un mourir prolongé de complications inessentielles. Je m'aboutis au commencement du monde. Là où le réel se désunit, je m'enfonce dans la brèche, je m'écorche aux ronces du sommeil - mais je jubile de cette perte de sommeil, de cet enfoncement dans le rêve pur. Et les murs auront beau se refermer sur moi - je continuerais de les fracasser avec mon crâne, d'y briser mes doigts, mes impossibilités. Nulle perspective, nulle aurore - le déclin jouissif et l'odeur répugnadorable de la décomposition d'un monde.
Je serais souveraine d'un empire mort.
Vidé de sujets. La solitude absolue. Un glissement d'ailes et le poids d'un supplice dans mes membres harassés. Au désert, à la source de toute envie, je plonge mes mains allègrement et j'y vide la coupe - le délire jusqu'à la lie, jusqu'aux élancements violacés du ciel. Que la nuit puisse me recouvrir d'un drap thébaïque -
Moi, je sens battre le soleil dans ma poitrine.
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girafeduvexin · 1 year
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Alors tu peux nous donner tes recommendations récentes ? 🧐🗒️✍️
AVEC PLAISIR alors les derniers livres que j'ai lus :
Tous les hommes sont des menteurs, d'Alberto Manguel. Un écrivain argentin est retrouvé mort à Madrid, tombé par la fenêtre, alors qu'il vient de publier une oeuvre magistrale. Un journaliste interroge les gens qui l'ont connu pour comprendre. Ca a l'air sombre dit comme ça, mais c'est assez drôle parce que le premier témoignage, c'est Alberto Manguel lui-même et le deuxième témoignage commence en gros par "Alberto Manguel est un connard", beaucoup de second degré, d'humour sur lui-même, sur la littérature. On se rend rapidement compte que chacun a une vision différente de ce qui s'est passé et que la vérité est multiple. Ca parle aussi de la dictature en Argentine, de la torture, de littérature évidemment, c'est assez facile à lire et j'avoue que je l'ai dévoré !
Les Détectives sauvages, de Roberto Bolaño. J'adooooore Bolaño, lisez La Littérature nazie en Amérique, lisez 2666, mais en vrai, je me demande si Les Détectives sauvages ne serait pas mon préféré de lui. On suit un jeune poète mexicain qui rejoint le mouvement du "réalisme viscéral", mouvement qu'il a cependant du mal à définir, et qui est inspiré par le vrai mouvement de l'infraréalisme. Au début, on suit ce poète, puis on s'intéresse à deux figures du réalisme viscéral, Arturo Belano (chilien, comme Bolaño, wink wink) et Ulises Lima dont on va découvrir la vie entre les années 70 et les années 90 par le biais de multiples témoignages de gens qui les ont connus - un peu comme Manguel. C'est à la fois très drôle, avec des littéraires qui se prennent pour des dieux vivants (et ayant fait un master de littérature, ça me parle) mais aussi très touchant, avec des vies brisées, des vies qui évoluent, le temps qui passe. Bolaño réussit à nous faire nous attacher à un personnage qu'on ne va connaître que pour quinze pages et ne plus jamais revoir du livre. C'est une accumulation d'histoires différentes qui forment un grand ensemble et c'est extraordinaire, sans doute dans mon top 10 de mes livres préférés. C'est un pavé par contre, 800/900 pages mais moi j'adore.
Cent ans de solitude, de Gabriel García Márquez (oui j'aime la littérature sud-américaine), un classique sur le coup mais que je n'avais jamais lu bizarrement. C'est l'histoire d'une famille dans un village de Colombie, sur plusieurs décennies et par ce biais, on raconte l'histoire de la Colombie, la modernité qui arrive petit à petit, la décadence : la famille et le village vont s'élever puis chuter, de la richesse à la destruction. Le bonus, c'est que c'est du réalisme magique, un mouvement littéraire qu'honnêtement je ne connais pas si bien que ça (j'adore Borges mais je ne suis pas certaine que ça en soit par exemple), qui mélange la réalité avec le merveilleux, où à la fois on a des problématiques ancrées dans le réel mais aussi des prophéties, des créatures étranges, des gens qui vivent beaucoup trop longtemps etc. C'est du conte de fée moderne, en tout cas je l'ai compris comme ça en lisant Cent ans de solitude, navrée si c'est un raccourci ! Et bref, c'est un livre assez difficile parfois, avec une narration qui revient en arrière, qui avance dans le temps, qui joue avec les chronologies, avec une multitude de personnages à retenir, mais c'est très plaisant de s'y perdre et c'est magnifiquement écrit donc, que dire de plus.
Le prochain sur ma liste, c'est Les Choses de Perec, mais je peux déjà vivement conseiller La Vie mode d'emploi du même auteur qui fait aussi partie de mes livres préférés, même si ça fait des siècles que je ne l'ai pas lu - j'en reparlerai quand je le relirai. C'est l'histoire d'un immeuble parisien et on raconte l'historique de chaque appartement, avec un fil rouge porté par le propriétaire de l'immeuble, c'est extraordinaire (j'aime les narrations multiples oups).
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est-ce · 3 months
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Extraction\ : Over the hill
 Diable la jungle appelle mobilisation des esprits la muraille protectrice du sang et du verre le quelque-chose perdu music forms a new circle le reste de la nuit sous le soleil ne sommes-nous pas patriotes yeux vides de pensée l'alto concetto je demande le frère la bête honnie maiden voyage empreintes de footprints l'énervé du total le gâté de mots ration de dévorations en colère on passe trop trop de réel escalator over the hill il y a un homme qui prend des noms oh il y a un homme il y a une femme délibérer fleurs forcées fleurs forcées trappe de fonte réunion forcée character concept du berceau de la lutte fait d'émettre plus grand que la musique la fonction de la ligne prévenance toile peinte taudis de l'autel le définitif mourir en mer spécial reste de chemin le dieu de la trahison polar d'art rêve toujours no l'univers des mentalités les grosses difficultés elle vous en dit attache-toi à moi l'heure facile du côté des conservateurs du plus grand bonheur extrapolation dans le calme il y a là vision à péage le plus indispensable.
(Professeur Stump, Extrait de L'Annuaire officiel des titres du Le Compost, 2023)
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